Pierre Lemay, « L'action en requalification en bail commercial se prescrit toujours par 2 ans ! (Cass. 3e civ., 7 déc. 2022, n° 21-23.103) », Semaine Juridique (La), Édition Notariale et Immobilière, 2023, n°2023-02-10
Pierre Lemay, « Le bail commercial dans un centre commercial est-il un contrat singulier ? », Semaine Juridique (La) - Édition Entreprise et affaires, 2022, n°2022-07-14
Retour sur le contrat de bail dans un centre commercial sous deux angles : la garantie de la bonne commercialité du centre et l'adhésion obligatoire des locataires à un groupement de commerçants.
Pierre Lemay, « Les effets de la clause résolutoire et la protection de la "propriété commerciale" (Cass. 3e civ., 11 mars 2021, n° 20-13.639) », Semaine Juridique (La) - Édition Entreprise et affaires, 2021, n°2021-10-14
Pierre Lemay, « Le Conseil constitutionnel refuse le plafonnement de l'indemnité d'éviction (Cons. const., 5 mars 2021, n° 2020-887) », Semaine Juridique (La) - Édition Entreprise et affaires, 2021, n°2021-06-17
Pierre Lemay, « L'occupant du domaine public titulaire d'un bail commercial annulé peut-il obtenir une indemnité d'éviction ? (Cass. 3e civ., 28 janvier 2021, n° 19-25.036) », La Semaine juridique - Entreprise et affaires, 2021, n°2021-06-03
Pierre Lemay, « Démembrement de propriété et indemnité d'éviction : la Cour de cassation consolide sa jurisprudence », La Semaine Juridique Notariale et Immobilière, 2021, n°2020-07-31
En présence d'un démembrement de propriété, l'accord du nu-propriétaire au non-renouvellement du bail commercial n'est pas nécessaire.
Par conséquent, par principe, seul l'usufruitier, qui dispose seul de la qualité de bailleur, est débiteur de l'indemnité d'éviction, de telle sorte que l'action dirigée contre le nu-propriétaire en paiement de cette indemnité est mal fondée.
Pierre Lemay, « Loyers commerciaux, renouvellement du bail et droit de propriété : le Conseil constitutionnel entre dans la danse », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2021, n°2020-07-23
Solution. - Par décision en date du 7 mai 2020, le Conseil constitutionnel valide le « lissage du déplafonnement » des loyers commerciaux institué par l'alinéa 4 de l'article L. 145-34 du Code de commerce issu de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014, dite « loi Pinel ».
Impact. - Bien que le mécanisme soit contesté par un nombre important de praticiens en raison d'une mise en œuvre difficile, la décision rendue obligera à se pencher sur les conditions d'application de cet article.
Pierre Lemay, « Deux rapports d'expertises privées valent (beaucoup) mieux qu'un », La Semaine juridique - Entreprise et affaires, 2021, n°2020-07-30
Solution. - Par un arrêt en date du 5 mars 2020, la Cour de cassation revient sur le régime juridique applicable aux rapports d'expertises privées. La Cour admet que le juge puisse prendre appui sur un tel rapport s'il est corroboré par un autre rapport d'expertise privée concordant.
Impact. - Cette décision relance l'intérêt des rapports d'expertises privées en ce sens que, si un seul de ces rapports n'est jamais suffisant, le fait d'en produire deux permet au plaideur de s'aménager une solide preuve.
Pierre Lemay, « Démembrement de propriété et indemnité d'éviction : la Cour de cassation consolide sa jurisprudence (Cass. 3e civ., 19 déc. 2019, n° 18-26.162) », La Semaine Juridique Entreprise et Affaires, 2021, n°2020-03-26
En présence d'un démembrement de propriété, l'accord du nu-propriétaire au non-renouvellement du bail commercial n'est pas nécessaire.
Par conséquent, par principe, seul l'usufruitier, qui dispose seul de la qualité de bailleur, est débiteur de l'indemnité d'éviction, de telle sorte que l'action dirigée contre le nu-propriétaire en paiement de cette indemnité est mal fondée.
Pierre Lemay, « Sort des travaux en cas de vente d'un bien loué : la Cour de cassation affine sa jurisprudence (Cass. 3e civ., 21 févr. 2019, n° 18-11.553) », La Semaine juridique - Entreprise et affaires, 2020, n°2019-05-23
Ayant retenu que, depuis son acquisition de l'immeuble, la société adjudicataire, tenue d'une obligation envers le locataire de réaliser les travaux nécessaires à la délivrance conforme du bien loué, ne s'en était pas acquittée, la cour d'appel a, par ce seul motif, légalement justifié sa décision de condamner cette société à réaliser les travaux.
Pierre Lemay, « Les clauses de garantie lors de la cession d'un bail commercial sont limitées à 3 ans ! (Cass. 3e civ., 11 avr. 2019, n° 18-16.12) », La Semaine juridique - Entreprise et affaires, 2020, n°2019-07-11
La question était sur toutes les lèvres des spécialistes des baux commerciaux : l'article L. 145-16-2 du Code de commerce, organisant une limitation dans le temps des clauses de garantie en cas de cession du bail commercial au profit du bailleur, est-il d'ordre public ?
La réponse est désormais connue et elle est affirmative !
Pierre Lemay, « De l'influence de la révision légale du loyer sur la détermination du loyer de renouvellement dans un bail commercial (Cass. 3e civ., 11 avr. 2019, n° 18-14.252) », La Semaine juridique - Entreprise et affaires, 2020, n°2019-10-10
Par un arrêt en date du 11 avril 2019, la Cour de cassation apporte des précisions importantes sur les modalités de détermination du loyer d'un bail commercial lors de son renouvellement.
La solution retenue traite de questions classiques mais aussi singulières : quelle est l'influence de la révision du loyer sur le montant du loyer de renouvellement ?
Le mécanisme du plafonnement des loyers peut-il être mis à l'écart sur le fondement d'un contrôle concret de proportionnalité ?
La présente décision, qui dispose des honneurs d'une publication élargie, répond à ces interrogations et mérite d'être mise en lumière.
Pierre Lemay, « Qui, du bailleur ou du locataire, doit s'acquitter des travaux de mise aux normes dans un bail tous commerces? (Cass. 3e civ., 4 juill. 2019, n° 18-17.107) », La Semaine juridique - Entreprise et affaires, 2020, n°2019-12-05
La pratique rédactionnelle des contrats est continuellement gouvernée par le principe de l'efficacité du contrat projeté.
L'arrêt de la troisième chambre civile de la Cour de cassation du 4 juillet 2019 traite de la question de la détermination du débiteur des travaux de mise aux normes dans le cadre d'un bail commercial « tous commerces ».
Bien qu'inédit, cet arrêt sonne comme un rappel aux oreilles des rédacteurs de contrat : pour que celui-ci soit efficace, il doit être précis. Une clause n'en vaut pas une autre.
Pierre Lemay, « L’entrée dans le réseau de distribution. In Réforme du droit commun du contrat et droit de la distribution (Lille, 11 mars 2016) », Revue Lamy Droit des Affaires, 2020, n°2016-07
Pierre Lemay, « Renouvellement du bail et clause d'échelle mobile : une nouvelle pierre à l'édifice du régime juridique des clauses d'indexation (Cass. 3e civ., 13 sept. 2018, n° 17-19.525) », La Semaine juridique - Entreprise et affaires, 2020, n°2018-11-22
La clause d'échelle mobile ne doit pas être déclarée réputée non écrite, dès lors que la distorsion entre l'intervalle de variation indiciaire et la durée écoulée entre les deux révisions ne résultait pas de la clause d'indexation elle-même, mais du décalage entre la date de renouvellement du bail intervenu et la date prévue pour l'indexation annuelle du loyer.
Pierre Lemay, « Résiliation d'un contrat d'enseignement, un nouveau pas franchi pour la Cour de cassation ? (Cass. 1e civ., 13 décembre 2012, n° 11-27.766) », Recueil Dalloz, 2019, n°2013-03-28
Pierre Lemay, « Une nouvelle précision relative à l'articulation des procédures d'insolvabilité principale et secondaire (Cass. com., 22 janvier 2013, n° 11-17.968) », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2019, n°2013-04-18
L'action tendant au prononcé d'une interdiction de gérer à l'encontre du dirigeant de la personne morale faisant l'objet d'une procédure d'insolvabilité appartient à la catégorie des actions qui dérivent directement de la procédure initiale et qui s'y insèrent étroitement ; elle relève donc de la compétence de l'État membre ayant ouvert la procédure principale d'insolvabilité de la personne morale. Les effets d'une procédure secondaire d'insolvabilité sont limités aux biens du débiteur se trouvant sur le territoire de cette dernière.
Pierre Lemay, « Retour sur l'adage Nul ne peut se constituer une preuve à soi-même, la Cour de cassation veille au grain (Cass. 2e civ., 6 mars 2014, n° 13-14.295 et Cass. soc., 19 mars 2014, n° 12-28.411) », La semaine juridique - édition générale, 2019, n°2014-06-16
À quinze jours d'intervalle, deux chambres de la Cour de cassation ont reprécisé le sens et la portée de l'adage probatoire selon lequel « Nul ne peut se constituer de preuve à soi-même ». La première décision, issue de la 2e chambre civile, a trait au sort des éléments de preuve qu'un particulier produit à l'appui de sa demande en réparation du préjudice d'insultes et de provocations alors que la seconde, émanant de la chambre sociale, porte sur la question des éléments de preuve établit non contradictoirement par un inspecteur du travail lorsque ce dernier constate une infraction aux règles du travail dominical.
Pierre Lemay, « Le sort de la clause pénale en nature dans le cadre d'une liquidation judiciaire (CA., Douai, 2e ch., arrêt numéro 14/03130) », Recueil Dalloz, 2019, n°2015-10-22
Pierre Lemay, « Le juge et le partage de jouissance de l'immeuble indivis (CA, Douai, 17-12-2015, n° 15/04430) », Actualité juridique. Droit immobilier - AJDI, 2019, n°2016-06-25
Pierre Lemay, Gael Chantepie, Lionel Miniato, Jean-Baptiste Thierry, « Romans. In Le Droit saisi par la littérature », Droit et Littérature, 2018, n°2017-02
Pierre Lemay, « Les nouvelles pratiques contractuelles des réseaux de distribution. Pure players et réseaux de distribution autorisée : les clauses à prévoir », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2018, n°2015-05-09
Pierre Lemay, « La remise en cause du modèle traditionnel de la distribution autorisée par la libéralisation de la vente sur l’Internet », Revue Lamy Droit des affaires, 2018, n°2013-12
Par une décision du 31 janvier 2013, la cour d’appel de Paris achève une jurisprudence récente relative à la prohibition de l’interdiction de la vente sur Internet dans les réseaux de distribution autorisée. Cette évolution jurisprudentielle, dont l’arrêt de la cour de Paris ne constitue que le point d’orgue, entraîne dans son sillage de larges effets sur l’organisation des réseaux de la distribution sélective et exclusive. En dépit de la reconnaissance de possibles aménagements contractuels, il n’en reste pas moins que cette nouvelle mutation affecte le modèle traditionnel de ce type de distribution.
Pierre Lemay, « La clause pénale en nature », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2018, n°2018-02-22
Pierre Lemay, « La réduction du prix du contrat en cas d'exécution imparfaite : un pas en avant, deux pas en arrière ? », Recueil Dalloz, 2018, n°2018-03-22