A la veille de l'échéance du 31 12 92 les dispositions de l'article 113 CEE relatives a l'édification d'une politique commune en matière de soutien public au financement des exportations, constituent un point mort dans l'exécution du traite. A partir de ce constat, l'étude envisage la valeur des moyens d'action de la CEE pour mettre sous discipline communautaire cette matière. Sont ainsi distingues, d'une part, l'action autonome et d'autre part l'action conventionnelle, compte tenu des résultats différenciés produits par ces 2 voies d'action sur le plan de l'intégration communautaire. A l'échec de l'action autonome s'opposent en effet les progrès issus de la participation de la CEE a un accord international, le "consensus", dont les dispositions réglementant les conditions optimales du soutien public pouvant être accordées, constituent les premiers principes uniformes de l'article 113 en la matière cependant, les progrès donnes via la voie conventionnelle ne permettent pas d'identifier la CEE comme détentrice d'une politique autonome du financement des exportations, la thèse soutenue repose sur la démonstration d'une rétention des compétences communautaires par les états membres compte tenu, d'une part, des intérêts en jeu, d'autre part, de leur absence de cohésion sur la conception et le sens de la démarche communautaire. La thèse envisage ainsi les limites de l'intégration de la CEE.