Christine Gavalda-Moulenat

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
UFR des Sciences juridiques et économiques

Centre de droit économique et du développement Yves Serra
  • THESE

    Le principe du contradictoire en procédure pénale, soutenue en 2005 à Montpellier 1 sous la direction de Didier Thomas 

  • Christine Gavalda-Moulenat, « Acteurs publics et responsabilités », le 21 octobre 2022  

    Journée organisée par le CDED, Université de Perpignan Via Domitia sous la direction de Katia Lucas-Geoffroy, MCF en droit public et Jean-François Calmette, MCF et HDR en droit public

    Christine Gavalda-Moulenat, « Concurrence et fédérations sportives », le 10 septembre 2021  

    Organisé par le CDED, Université de Perpignan Via Domitia, Porté par Romain Bouniol, MCF/UPVD et Jean-François Calmette, MCF HDR/UPVD

    Christine Gavalda-Moulenat, « L’identité en droit », le 08 novembre 2019  

    Organisé le CDED, Université Via Domitia, Perpignan sous la direction de Mathieu Doat, Professeur de Droit public et Jacobo Ríos, Maître de conférences HDR en Droit public

    Christine Gavalda-Moulenat, « La fin des communes ? », le 07 juin 2019  

    Colloque organisé sous la responsabilité scientifique de Mathieu Doat et Jean-François Calmette.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Fatiha Boughlam, Structures et organisation du système bancaire algérien, thèse soutenue en 1999 à Paris 1  

    Trois étapes définissent le système bancaire algérien. De 1962 à 1986, période caracterisée par un système administratif répondant aux besoins d'une économie planifiée. La banque centrale assume le rôle de prêteur de dernier ressort et finançait directement l'économie nationale (financement reposant sur les recettes des hydrocarbures et la création monétaire). Les banques jouaient le rôle de caissiers de l'état, dont les fonds émanaient soit de la banque centrale par le biais du réescompte, soit par les avancés du trésor public qui joue un rôle prépondérant dans le financement et la gestion des ressources financières. Le système bancaire est mis hors circuit. De 1986 à 1990, période de transition qui a apporté des changements mais ne constitua pas de rupture avec le passé. Deux lois y sont promulguées, qui n'ont pas totalement libéré les banques d'une économie administrée et l'octroi de crédits planifiés. En 1990 est promulguée la loi 90-10 du 14 avril 1990 sur la monnaie et le crédit (lLMC). Qualifiée de révolutionnaire, cette loi a apporteédes changements profonds dans la réglementation et l'organisation de l'activité bancaire et dont les objectifs tendent à l'évolution du système de régulation monétaire et la mise en oeuvre d'une véritable gestion conjoncturelle de la monnaie. La réémergence de la fonction et des risques bancaires ainsi que la réhabilitation de l'approche patrimoniale du financement bancaire. La dynamisation du marché monétaire et le développement du marché financier, par la régulation et la garantie de la liquidité nécessaire. La loi bancaire autorise les crédits inter-entreprises. Des normes nouvelles de réglementation bancaire : - la procédure d'agrément et de radiation des banques, - la mise en oeuvre de régies prudentielles, - le suivi de la liquidité bancaire, - le développement d'une inspection active des banques par la banque centrale et l'émergence d'une commission bancaire, - la règlementation des participations et des prêts aux sociétés affiliées et holdings. Un champ concurrentiel national et international est ouvert. Même si ce système connait des limites, dûes notamment aux contraintes qui freinent son expansion, il veut impérieusement s'inscrire dans les perspectives du grand marché euro-méditérannéen de demain, et pour lequel, il déploie tous les moyens pour sa concrétisation.

  • Daniel Ruiz, La loyauté de la preuve en procédure pénale française, thèse soutenue en 2023 à Perpignan sous la direction de Vanessa Valette, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.), Jean-Baptiste Perrier (Rapp.), Philippe Conte    

    L'article 427 du Code de procédure pénale dispose que la preuve en matière pénale est libre. Cette preuve doitpermettre d'obtenir la vérité judiciaire afin de condamner la personne suspectée ou poursuivie. On assiste depuis de nombreuses années à l'essor d’un principe de loyauté de la preuve. Il va impacter la façon dont elle est recueillie et produite en justice et ce afin de protéger le procès équitable, la présomption d'innocence et les droits de la défense des personnes suspectées ou poursuivies. Cette notion conduit à un grand scepticisme quand elle consiste à l'application d'une règle morale judéo-chrétienne afin d'encadrer les comportements qui vont prendre place dans le cadre de la procédure pénale. Traditionnellement, la jurisprudence criminelle interdit les preuves qui sont obtenues de manière déloyale. La question de la loyauté de la preuve sera cependant différente qu'on l'étudie sous le prisme des preuves rapportées par les membres de l'autorité publique, ou bien des preuves rapportées par des personnes privées. Ce travail de recherche se propose de répondre aux problèmes posés par l’essor de la loyauté probatoire en procédure pénale française et notamment sur la question de ce que doit faire le juge pénal face aux preuves déloyalement ou illégalement recueillies. Deux solutions opposées peuvent être adoptées, l'admission inconditionnelle de ces preuves car elles sont probantes pour l'affaire en cours ou bien leur exclusion en vertu de la suprématie du respect d'une certaine moralité dans la découverte de la vérité. Une solution intermédiaire semble cependant pouvoir être dégagée. L'objet de ce travail de recherche est donc, d'une part d'étudier si la loyauté probatoire est appliquée de manière absolue en procédure pénale française. D'autre part, il s'agira de se concentrer sur les enjeux pratiques de la loyauté qui mettront en exergue la relativité du principe, en explorant comment il peut être influencé par plusieurs facteurs

  • Thibaut Aznar, La protection pénale du consentement donné par le consommateur, thèse soutenue en 2017 à Perpignan sous la direction de Vanessa Valette, membres du jury : Évelyne Bonis-Garçon (Rapp.), Marie-Christine Sordino (Rapp.), Yves Picod  

    La protection pénale du consommateur est un enjeu essentiel, à plus forte raison, à la suite des dernières réformes législatives intervenues en la matière. La protection du consentement du consommateur représente l'essence même de l'intervention du droit pénal dans la sphère consumériste. La question fondamentale qu'il convient de se poser est donc celle de savoir si ce droit pénal sanctionne les comportements délictueux dont peut faire preuve le professionnel de manière accessoire au droit civil ou bien, plus intéressant, s'il revêt une autonomie dans la protection du consentement du consommateur, sans être un simple droit sanctionnant et dissuasif.