• THESE

    Le déni de justice économique dans l'arbitrage international. L'effet négatif du principe de compétence-compétence, soutenue en 2011 à Paris 2 sous la direction de Georges Khairallah, membres du jury : Marie-Élodie Ancel, Thomas Clay, Philippe Delebecque et Yann Paclot   

  • Julie Clavel-Thoraval, Julie Clavel, Les indispensables du droit international privé, Ellipses et Cairn, 2022, 503 p.  

    Cet ouvrage reprend les notions essentielles du droit international privé. Rédigées par une maître de conférence à l'université du Maine, les 83 fiches de l'ouvrage proposent un contenu clair : Un cours structuré, avec des objectifs et des références ; Des encadrés récapitulatifs pour retenir l'indispensable ; Des exercices d'application corrigés. Les étudiants en droit trouveront dans cet ouvrage et dans l'ensemble de la collection Plein droit les rappels de cours idéaux pour bien réviser

    Julie Clavel-Thoraval, Julie Clavel, Fanny Cornette, Droit international privé, Ellipses, 2016, Mes TD de droit, 234 p. 

    Julie Clavel-Thoraval, Julie Clavel, Georges Khairallah, Le déni de justice économique dans l'arbitrage international. L'effet négatif du principe de compétence-compétence,, 2011, 666 p.  

    L’accès à la justice est un droit fondamental et général, conçu comme nécessaire à l’état de droit. Cette dette de justice repose sur l’État qui doit assurer l’accès effectif, et donc matériel, à la justice à tout justiciable. Dans cette perspective, l’arbitrage international, justice privée, fait naître un conflit de juridictions. Si la justice arbitrale doit être préservée, ce n’est qu’à la condition qu’elle soit effective. Or, l’aspect négatif du principe de compétence-compétence crée en droit français une situation de déni de justice économique dans l’hypothèse d’impécuniosité d’un litigant (i.e. partie faible). Cette partie ne peut recourir à l’arbitrage faute de moyens financiers suffisants et les juridictions étatiques refusent leur saisine. Dès lors, cet effet négatif doit être écarté. L’État français sera responsable du déni de justice lorsqu’il est internationalement compétent. En ce cas, le juge étatique est invité à constater l’inapplicabilité de la convention d’arbitrage et sa caducité. Néanmoins, afin de préserver la volonté contractuelle exprimée dans la convention d’arbitrage, il est possible de se fonder sur l’obligation de collaboration qui lie les litigants afin de mettre en oeuvre la responsabilité de la partie forte. Le recours à la responsabilité contractuelle permet ainsi d’assurer tant l’accès à la justice que le respect de la convention d’arbitrage d’une part, et d’autre part, de sanctionner une partie invoquant de manière abusive son impécuniosité.

    Julie Clavel-Thoraval, Julie Clavel, Georges Khairallah, Le principe de compétence-compétence dans l'arbitrage international,, 2005, 71 p. 

  • Julie Clavel-Thoraval, « La compétence du Tribunal de commerce et du futur Tribunal des activités économiques du Mans », le 06 décembre 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université du Mans, le Barreau du Mans & l’Association des juges et anciens juges du tribunal de commerce du Mans sous la direction scientifique de Didier Cholet, Professeur à l’Université du Mans

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Tarek Haji Kasem, Les pouvoirs de l'arbitre en droit français et en droits syrien et égyptien, thèse soutenue en 2018 à Paris 1 sous la direction de Philippe Delebecque présidée par Frédéric-Jérôme Pansier, membres du jury : Sandrine Clavel (Rapp.), Denis Mouralis (Rapp.), Julie Clavel   

    Dans l’exercice de sa mission, l’arbitre se voit tantôt doté de pouvoirs analogues à ceux du juge étatique, tantôt de pouvoirs spécifiques, ou encore dépourvu de certains pouvoirs propres au juge. Ce triptyque résulte de la nature spécifique de la justice arbitrale. L’origine conventionnelle de l’institution retentit sur les pouvoirs de l’arbitre. Elle peut les étendre, mais également les restreindre. De même, l’aspect juridictionnel pose des limites aux pouvoirs de l’arbitre dans l’accomplissement de sa mission. Ce constant ne saurait pourtant signifier que les solutions relatives aux pouvoirs de l’arbitre sont toujours identiques en droit comparé. En effet, ces solutions dépendent largement des manières de concevoir le phénomène arbitral. Ainsi, étant donné que l’arbitrage est conçu en France comme un phénomène transnational, l’arbitre est autonome par rapport à tout ordre juridique. Par conséquent, il peut conduire la procédure et régler le fond du litige conformément aux règles qu’il estime appropriées. En revanche, les droits syrien et égyptien sont encore loin de cette représentation de l’arbitrage international. Selon ces droits, le siège de l’arbitrage se voit conférer un statut privilégié faisant un obstacle à la reconnaissance d’une autonomie suffisante au profit de l’arbitre.