• THESE

    L'articulation des sources du droit : essai en droit du travail, soutenue en 2007 à Paris 2 sous la direction de Bernard Teyssié 

  • Emeric Jeansen, Droit de la protection sociale, 5e éd., LexisNexis, 2024, Objectif droit ( Cours ), 498 p.  

    Sans cesse remis sur l'ouvrage par un législateur hésitant, le droit de la protection sociale est particulièrement riche et mouvant. Il organise l'indemnisation des victimes d'un risque social et tend à l'équilibre financier des régimes d'indemnisation en conférant à des organismes locaux les moyens de percevoir le paiement de cotisations sociales. Au carrefour de nombreuses matières, il conjugue des mécanismes de finances publiques, de droit du travail, de droit des assurances et de droit des obligations. Il est ainsi à la fois une branche du droit de l'entreprise et une composante du droit public. Cette dualité de la matière apparaît notamment à travers les régimes de protection sociale complémentaire organisés au sein des entreprises dont la gestion est externalisée auprès d'organismes assureurs. Mis en place pour compléter les prestations de sécurité sociale, leur développement résulte parfois d'une obligation légale (ex : complémentaire frais de santé) ou conventionnelle (ex : prévoyance des cadres). Ils relèvent aussi parfois d'une démarche purement volontaire (ex : retraite supplémentaire). Ils s'inscrivent toujours dans la politique de rémunération des entreprises et participent des méthodes de recrutement et de fidélisation des salariés. L'ouvrage propose, dans une présentation pédagogique, une étude complète des différentes facettes de la matière. Révélateur de sa grande actualité, de très nombreuses références jurisprudentielles récentes illustrent le propos. Destiné en priorité aux étudiants de L3 ou Master droit et AES, l'ouvrage peut servir à tous ceux qui préparent un examen ou un concours où le droit de la protection sociale figure au programme.

    Emeric Jeansen, Droit de la protection sociale, 4e éd., LexisNexis, 2021, Objectif droit ( Cours ), 462 p.  

    "Sans cesse remis sur l'ouvrage par un législateur hésitant, le droit de la protection sociale est particulièrement riche et mouvant. Au carrefour de nombreuses matières, il conjugue des mécanismes de finances publiques, de droit social, de droit des assurances et de droit des obligations. Il est ainsi à la fois une branche du droit de l'entreprise et une composante du droit public. Ce double fondement de la matière justifie le double rôle qui lui est assigné. Le droit de la protection sociale organise, selon les règles applicables à différents régimes, l'indemnisation des victimes d'un risque social. Il tend aussi, par l'intermédiaire d'organismes locaux et nationaux, à assurer l'équilibre financier des régimes d'indemnisation. L'ouvrage propose, dans une présentation pédagogique, une étude complète des différentes facettes de la matière. Compte tenu de sa grande actualité, de très nombreuses références jurisprudentielles récentes illustrent le propos. Destiné en priorité aux étudiants de L3 ou M1 droit et AES, l'ouvrage peut servir à tous ceux qui préparent un examen ou un concours où le droit de la protection sociale figure au programme, notamment l'examen d'entrée au CRFPA"

    Emeric Jeansen, Droit de la protection sociale, 3e éd., LexisNexis, 2018, Objectif droit ( Cours ), 414 p. 

    Emeric Jeansen, Droit de la protection sociale, 2e éd., LexisNexis, 2015, Objectif droit ( Cours ), 337 p. 

    Emeric Jeansen, Droit de la protection sociale, LexisNexis, 2013, Objectif droit ( Cours ), 277 p. 

  • Emeric Jeansen, « La protection sociale complémentaire, familiale plutôt que solidaire », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 2023, n°11, p. 921   

    Emeric Jeansen, « Contribution à la détermination de l'objet de la rente AT-MP », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 2023, n°01, p. 88   

    Emeric Jeansen, « Doublement de la tolérance sur les bons d'achat, cause de capitellophobie ? », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 2021, n°02, p. 179   

    Emeric Jeansen, « L'éclipse de l'obligation de sécurité ? L'éveil d'un principe ? », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 2020, n°03, p. 277   

    Emeric Jeansen, « Le recouvrement à la poursuite de la légalité », Droit Social, Librairie technique et économique - Dalloz , 2019, n°09, p. 725   

    Emeric Jeansen, Yannick Pagnerre, « La détermination des établissements distincts dans la tourmente de la réforme », Revue de droit du travail, Dalloz , 2018, n°05, p. 358   

    Emeric Jeansen, Morane Keim-Bagot, « Quel devenir pour l'obligation patronale de sécurité ? », Revue de droit du travail, Dalloz , 2016, n°04, p. 222   

  • Emeric Jeansen, « La politique de sécurisation juridique des Urssaf : de l'intention à l'action ? », le 15 juin 2022  

    Organisé par l'Institut François Gény, Université de Lorraine dans le cadre de l'AFDT Grand Est, sous la coordination scientifique de Madame Kristel Meiffret, MCF à l'Université de Lorraine, avec l'Urssaf Lorraine, du pôle scientifique SJPEG, de l'Institut Régional du Travail de Nancy et de la Faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion de Nancy

    Emeric Jeansen, « 2022-2027 - Un quinquennat de droit social », le 01 avril 2022  

    Organisé par l'Université Paris Panthéon-Assas

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Hakima El Farissi, La rémunération sur objectif, thèse en cours depuis 2023  

    Face au constat de la mutation profonde des relations de travail, les clauses d'objectifs constituent un outil de rémunération incontournable. Elles permettent de dépasser la vision classique de la « rémunération au temps » pour laisser place à une "rémunération à l’efficacité". Elles permettent aux entreprises de conduire une politique de méritocratie et devenir ainsi plus attractives. Pourtant, la rémunération sur objectif peut, à divers égards, sembler fragiliser la relation de travail. Elle implique une incertitude sur l’un des éléments essentiels de la relation de travail (la rémunération), elle peut constituer une incitation à la prise de risque et présente de nombreuses difficultés d'adaptation qui ne sont pas encore résolues. L'objet de cette thèse sera de cerner les enjeux de ce mécanisme à la fois pour le salarié, pour le dirigeant et pour l'entreprise.

    Juliette Pingel-Lenuzza, La transition entre l'emploi et la retraite, thèse en cours depuis 2022  

    Reporter l’âge légal de départ à la retraite est un levier fréquemment actionné par les pouvoirs publics pour rééquilibrer les comptes des caisses de retraite et réduire la part des retraites dans le PIB. En 2010, l'âge légal a été reporté de deux ans, passant de 60 à 62 ans. En 2022, le projet provisoire du gouvernement est de fixer cet âge à 65 ans. Mais ce report n'a d'intérêt pour les comptes publics qu'à la condition que les travailleurs restent en emploi jusqu'à l'âge de liquidation de la retraite. Pour permettre le report effectif de l'âge de liquidation de la pension de retraite, une myriade de mécanismes ont été envisagés afin d'adapter les salariés âgés au marché du travail. Certains mécanismes sont incitatifs : CDD sénior, cumul emploi-retraite… D’autres mécanismes sont contraignants : discrimination liée à l’âge, contributions sociales élevées sur les préretraites, fin de la dispense de recherche d’emploi pour bénéficier de l’assurance chômage… Dans le même temps, un certain nombre de dispositifs de retraite anticipée ont été maintenus. L'efficacité de ces dispositifs paraît faible alors que le taux de chômage des 55-64 ans est d’environ 55%. Bien qu’ayant eu un effet non négligeable sur le taux d’emploi des salariés âgés, ils n’ont pas permis de maintenir sur le marché du travail de manière pérenne cette catégorie particulièrement fragile de travailleurs. Ils sont donc objectivement insuffisants pour répondre aux objectifs fixés. Ces dispositifs doivent-ils seulement être renforcés et libéralisés, ou faut-il changer complètement de paradigme ? La réflexion doit être menée pour permettre une meilleure transition entre l’emploi et la retraite.

    Guillaume Gaudiot, La solidarité en protection sociale complémentaire, thèse en cours depuis 2022 

    Charlène Lefort, Le droit, outil du bien-être au travail, thèse en cours depuis 2020  

    Les « Trente Glorieuses » sont l'époque du passage d'une économie industrielle à une économie tertiaire. Parallèlement, de nouveaux risques professionnels ont émergé, ont été étudiés et ont remplacé les anciens risques physiques : les risques psychosociaux (RPS). Leurs conséquences humaines et financières étant catastrophiques, le bien-être au travail est devenu un enjeu majeur de nos sociétés contemporaines. Les RPS étant souvent l''œuvres d'organisations du travail délétères suite à une restructuration d'entreprise ou des licenciements de masse, la problématique du bien-être au travail se pose avec d'autant plus d'acuité aujourd'hui que les salariés vont devoir faire face à une nouvelle et longue crise de l'emploi post-confinement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Il semble ainsi que le droit de la santé au travail soit engagé dans la deuxième phase de son évolution. En effet, né des insuffisances du paternalisme industriel à endiguer les risques professionnels dans les usines, et alors que, pareillement, aujourd'hui les techniques de management et les accords d'entreprise montrent leurs limites à assurer le bien-être au travail, c'est au droit du travail et au droit de la protection sociale de réagir. Or, ce « droit de l'usine » n'est pas adapté à la prévention et à la prise en charge de ces nouveaux risques professionnels. Notre thèse de doctorat aura donc pour objet d'engager une réflexion sur les insuffisances et défaillances du droit social à assurer le bien-être au travail, afin de proposer des évolutions concrètes sur ces points.

    Louis Aluome, La norme collective à l'épreuve du transfert d'entreprise. : Essai en droit du travail., thèse soutenue en 2018 à Paris 2 en co-direction avec Bernard Teyssié, membres du jury : Gilles Auzero, Jean-Yves Kerbourc'h et Pascal Lokiec  

    L’entreprise est le lieu de déploiement d'un statut professionnel privé nourri de conventions et accords collectifs de travail mais aussi d’engagements unilatéraux, d’usages et d’accords atypiques. L'application de ces normes, quelque fois leur survie, suscitent de nombreuses interrogations au fil des modifications apportées à la situation juridique de l’employeur, singulièrement de celles résultant du transfert de l’entreprise. Comment articuler les normes en concours ? Comment forger un corpus normatif unifié ? Les règles successivement posées par le législateur sont soumises à la double épreuve de la pratique professionnelle et, dès lors qu'éclate un contentieux, de l'interprétation du juge. Contraintes et incohérences sont dans certains cas de nature à neutraliser les effets attendus du transfert, voire d’y mettre obstacle. Des évolutions du corpus normatif seraient pertinentes afin que cessent les doutes (souvent) et les contradictions (parfois).

    Pierre Lopes, L’adaptation de la relation de travail pour motif économique, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 en co-direction avec Bernard Teyssié, membres du jury : Bernard Bossu, Bernard Gauriau et Christine Neau-Leduc  

    La compétition économique impose à l'entreprise de faire évoluer la relation de travail au rythme des contraintes qu'elle subit. Elle suppose l'adaptation des conditions d'emploi, laquelle implique de faire varier la rémunération, le temps de travail, les fonctions ou encore le lieu de travail du salarié. Semblables évolutions peuvent trouver appui sur divers dispositifs légaux, conventionnels ou contractuels, dont la mise en œuvre ne va pas, cependant, sans susciter maintes interrogations. Des réponses doivent être apportées. Est en jeu la capacité du système juridique français à donner aux entreprises des outils permettant d'assurer leur pérennité, voire leur développement et, par suite, la préservation de l'emploi. Descripteurs : emploi ; rémunération ; mobilité géographique ; mobilité professionnelle ; temps de travail ; modification du contrat de travail ; changement des conditions de travail ; négociation collective ; articulation des normes ; pouvoir de direction ; activité partielle ; licenciement pour motif économique ; droits et libertés fondamentaux.

    Georgia Nikolakopoulou, Santé et sécurité au travail , thèse en cours depuis 2016  

    Cette thèse a pour objet d'examiner l'entrecroisement entre les normes françaises et européennes en matière de santé et de sécurité au travail. D'une part, il sera analysé l'harmonisation entre les deux corps juridiques à travers l'entrecroisement des sources normatives. D'autre part, il sera examiné leur dysharmonie à travers la problématique de l'aménagement du temps de travail.

  • Mathilde de Sloovere, L'arrêt de travail , thèse soutenue en 2023 à Paris 1 sous la direction de Grégoire Loiseau  

    Face à l’évolution des relations de travail et aux métamorphoses de leurs conditions d’exercice, le cadre du recours à l’arrêt maladie est en pleine mutation. Bien que plébiscité sur la scène internationale, le mécanisme français de l’arrêt maladie fait l’objet de vives critiques. Entre surprotection des salariés pour les uns et, au contraire, abandon des travailleurs en souffrance psychique pour d’autres, les arguments respectifs sont nombreux et influencent les comportements. L’approche juridique de l’arrêt maladie permet d’étudier les enjeux actuels. La thèse vise d’abord à éclaircir le dispositif de l’arrêt maladie et son cadre juridique. Pour qu’un arrêt maladie soit opportun, encore faut-il que les règles qui l’encadrent soient connues, maitrisées et appliquées par tous. Aujourd’hui, son application limitée ne fait pas l’unanimité. Les raisons ? Une connaissance lacunaire des dispositions en vigueur, leur technicité ou encore un contexte de travail non propice au recours à un arrêt maladie. Or, au-delà de toute considération subjective, le dispositif est complet. L’arrêt maladie est protecteur de la santé du salarié. Mais surtout, de nombreuses règles permettent une prévention efficace des risques puis, a posteriori, l’accompagnement du salarié lors de la reprise du travail. Peut être cité l’essai encadré. Peu connu, il assure une reprise du travail simplifiée et durable. La recherche, ensuite, permet d’établir des critiques objectives du mécanisme français et de proposer des mesures d’amélioration. L’objectif est d’aboutir à une meilleure protection de la santé mentale des salariés et de limiter les dérives dans l’utilisation de l’arrêt maladie.

    Mathilde de Sloovere, L'arrêt de travail, thèse soutenue en 2023 sous la direction de Grégoire Loiseau, membres du jury : Yannick Pagnerre (Rapp.), Magali Roussel et Cécile Rouaud    

    Face à l’évolution des relations de travail et aux métamorphoses de leurs conditions d’exercice, le cadre du recours à l’arrêt maladie est en pleine mutation. Bien que plébiscité sur la scène internationale, le mécanisme français de l’arrêt maladie fait l’objet de vives critiques. Entre surprotection des salariés pour les uns et, au contraire, abandon des travailleurs en souffrance psychique pour d’autres, les arguments respectifs sont nombreux et influencent les comportements. L’approche juridique de l’arrêt maladie permet d’étudier les enjeux actuels. La thèse vise d’abord à éclaircir le dispositif de l’arrêt maladie et son cadre juridique. Pour qu’un arrêt maladie soit opportun, encore faut-il que les règles qui l’encadrent soient connues, maitrisées et appliquées par tous. Aujourd’hui, son application limitée ne fait pas l’unanimité. Les raisons ? Une connaissance lacunaire des dispositions en vigueur, leur technicité ou encore un contexte de travail non propice au recours à un arrêt maladie. Or, au-delà de toute considération subjective, le dispositif est complet. L’arrêt maladie est protecteur de la santé du salarié. Mais surtout, de nombreuses règles permettent une prévention efficace des risques puis, a posteriori, l’accompagnement du salarié lors de la reprise du travail. Peut être cité l’essai encadré. Peu connu, il assure une reprise du travail simplifiée et durable. La recherche, ensuite, permet d’établir des critiques objectives du mécanisme français et de proposer des mesures d’amélioration. L’objectif est d’aboutir à une meilleure protection de la santé mentale des salariés et de limiter les dérives dans l’utilisation de l’arrêt maladie.

    Sebastien Demay, La charge de travail à l'ère du numérique : Réflexion sur la santé au travail, thèse soutenue en 2021 à université ParisSaclay sous la direction de Yannick Pagnerre, membres du jury : Patrice Adam (Rapp.), Caroline Lacroix et Hervé Lanouzière      

    La société contemporaine se caractérise par une accélération du rythme de l’innovation numérique métamorphosant ainsi le monde du travail. Il est donc crucial de comprendre l’ampleur des évolutions en cours et à venir, car les impacts sur la charge de travail des salariés sont forts. La tension existante entre l’Homme au travail et les outils numériques mis à disposition pour exercer la prestation n’est pas à ignorer. Il semble aujourd’hui difficile, voire impossible, de ne pas être associé à un logiciel, un robot intelligent, un ordinateur, etc. pour exécuter une tâche.Toutefois, bien plus que son contenu, c’est l’organisation du travail dans son ensemble qui est touchée. Tous ces changements ne sont pas sans effet sur la charge, notamment cognitive, de travail des salariés. Parce que ces évolutions comportent des risques pour la santé des travailleurs, il est essentiel de rechercher comment apprécier la charge de travail à l’ère du numérique, afin de mettre en dialogue ce concept avec les moyens existants dans le champ de la santé au travail aux fins de protéger les salariés victimes d’une charge de travail excessive.

  • Marjolaine Auzanneau, L'obligation de sécurité de l'employeur : étude de droit comparé, thèse soutenue en 2024 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Patrick Morvan, membres du jury : Morane Keim-Bagot et Alexis Bugada  

    Le domaine de la santé et de la sécurité au travail est en perpétuelle expansion. Parallèlement, la prévention des risques professionnels est un objectif majeur pour les entreprises, un véritable impératif. Ainsi, l’obligation de l’employeur d’assurer la santé et la sécurité de ses salariés est devenue une obligation essentielle découlant de la relation de travail. La recherche de responsabilité de l’employeur, en cas de survenance d’un risque professionnel ou d’un simple manquement à ses obligations de prévention s’articule autour de cette notion essentielle qu’est l’obligation de sécurité. Si cette obligation est également consacrée par la législation de nos voisins allemands et anglais, elle connaît, en France, un développement inégalé, en faisant une obligation au régime juridique inédit et original.

    Mathilde Scaglia, Contrat de travail et sources du droit, thèse soutenue en 2015 à Orléans sous la direction de Nicolas Moizard et Aline Cheynet de Beaupré, membres du jury : Jérôme Porta (Rapp.), Sylvaine Laulom (Rapp.), Pierre-Yves Verkindt    

    Le droit du travail est caractérisé par des problématiques liées à l’articulation de ses sources, au centredesquelles se trouve le contrat individuel de travail. Si généralement l’articulation des normes fait appel ausystème hiérarchique, le particularisme des mécanismes propres au droit du travail conduit à écarter cettesolution. Ce dépassement du dispositif hiérarchique impose alors de s’interroger sur l’existence dephénomènes propres, répondant à la multitude des interactions possibles entre le contrat de travail et lesautres sources du droit. Traduction d’une dynamique autonome du système hiérarchique, les phénomènesd’influence des sources du droit sur le contrat de travail et de résistance du contrat de travail aux autressources proposent une nouvelle méthode d’articulation entre la norme contractuelle et les autres sources. Lepremier, le phénomène d’influence des sources du droit, permet tant la modulation du contenu du contrat detravail que l’encadrement de l’exécution contractuelle. Le second, le phénomène de résistance du contrat detravail, se traduit par des mécanismes liés tant à la dérogation qu’à la modification du contenu du contrat detravail.Compte tenu des impératifs de sécurité juridique et de flexibilité du travail, l’enjeu de cette étude relative àl’articulation entre le contrat de travail et les autres sources du droit est de comprendre d’une part, lesévolutions du contenu contractuel et d’autre part, de mesurer les implications de ces articulations en matièrede contentieux du travail.