Présentation de l'éditeur
La loi de bioéthique du 7 juillet 2011 fait de la France le premier pays au monde à admettre, par un texte législatif, le recours aux techniques d’imagerie cérébrale à l’occasion d’expertises judiciaires. Bien que le neurodroit ne soit qu’au stade de l’émergence en France, la possibilité à terme d’une meilleure administration de la justice, par une compréhension accrue des comportements, permet d’entrevoir un certain nombre d’améliorations destinées à perfectionner la réception du neurodroit, dans le respect des droits et libertés de la personne qui accepte de se prêter à un examen d’imagerie cérébrale à l’occasion d’un procès.
Sommaire
Première partie. L’attraction : l’utilité des neurosciences pour le droit
Titre 1. L’objet de l’attraction
Chapitre 1. Les neurosciences, le développement d’une nouvelle discipline
Chapitre 2. Les neurosciences, l’avènement d’un nouveau paradigme pour les sciences criminelles
Titre 2. La force de l’attraction
Chapitre 1. L’apport des neurosciences aux enjeux du droit
Chapitre 2. Le rôle de la bioéthique dans la rencontre des neurosciences et du droit
Seconde partie. La réception : l’utilisation des neurosciences par le droit
Titre 1. Une réception acquise
Chapitre 1. Une réception générale dans le cadre d’expertises judiciaires
Chapitre 2. Une réception particulière en matière pénale
Titre 2. Une réception imparfaite
Chapitre 1. Une réception manquée
Chapitre 2. Une réception repensée