Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage a pour vocation d’éclairer les enjeux critiques de l'usage de la notion d’emprise au sein du couple au regard des violences qui sont susceptibles d’y être commises. L’emprise amoureuse qu’exprime le romantisme ou les traités de séduction, l’emprise joyeuse ou les liens d’attachements réciproques ne sont malheureusement pas son objet. C’est de l’emprise sociale et interpersonnelle dont il s’agit. De celle qui empêche d’être soi, détruit l’estime de soi et aliènent jusqu’à la perte de soi. Une grammaire qui se conçoit dans une anthropologie des violences physiques et psychologiques dont les femmes sont les premières victimes.
Longtemps considérées comme étant du ressort de la sphère privée et de l’ordre de l’intime, ces violences sont actuellement l’objet d’une prise de conscience collective et sont devenues tout à la fois des questions d’ordre public, de justice et d’éducation. Elles engagent à la mise en place de nouvelles interventions sociales pour que les personnes qui en sont victimes puissent être mises en sécurité et sécurisées. Ce sont toutes les implications des nouveaux dispositifs juridiques et des nouvelles politiques publiques à la suite du Grenelle des violences conjugales que ce livre analyse.
Celle-ci est inter disciplinaire, inter professionnelle et intègre les réflexions de la société civile et des associations. Loin d'une lecture strictement institutionnelle elle a pour vocation d'institutionnaliser de nouvelles pratiques et de nouveaux engagements pour que le droit et la justice soient deux vecteurs de lutte efficaces concernant les violences au sein du couple.
- Isabelle Rome, Haute-fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes au Ministère de la Justice, magistrate, autrice.
- Eric Martinent, Docteur en droit, maître de conférences associé, institut international pour la francophonie - Université Jean Moulin Lyon 3
- Olivier Christen, directeur des affaires criminelles et des grâces, ministère de la Justice
- Isabelle Steyer, avocate au barreau de Paris
- Philippe Callen, Président de Chambre à la cour d’Appel de paris, ex-premier vice-président chargé des affaires familiales, TGI de Pontoise
- Sylvie Rousteau, 1ère vice-présidente au TGI de Nantes, une magistrate spécialiste des questions pénales de la famille et des mineurs
- Nicolas Septe, Nicolas Septe, le procureur de la République de la Charente-Maritime, Tribunal de Saintes
- Ghada Hatem-Gantzer, gynécologue-obstétricienne & fondatrice de la Maison des Femmes à Saint-Denis
- Fatima Le Griguer, psychologue qui a fondé l’Unité spécialisée d’accompagnement du psychotraumatisme (Usap) à l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
- Marie-France Hirigoyen, psychiatre, psychanalyste, thérapeute familiale systémique et victimologue
- Liliane Daligand, professeur émérite de médecine légale et de droit de la santé à l'université Lyon I, psychiatre, responsable des urgences psychiatriques et de l’unité d'accueil de victimes au CHU de Lyon
- Ernestine Ronai, co-présidente de la commission violence du haut conseil à l’égalité femmes-hommes
- Anne Sannier, avocate en droit de la famille, barreau de Paris
- Anne Dupuy, Première vice-présidente, coordinatrice du pôle famille, Tribunal judiciaire de Paris
- Eric Maurel, procureur de la République, Tribunal judiciaire de Nîmes
- Béatrice Almendros, Présidente du Tribunal judiciaire de Nîmes
- Mahe-Julie Deschard, Chargée de mission au Bureau de l’aide aux victimes et de la politique associative, Service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes (SADJAV), Ministère de la Justice
- Prof. Dr. Pierre-Louis Druais, professeur de médecine, médecin généraliste, Haute autorité de la santé
- Nathalie Kielwasser, magistrate, vice-procureure, tribunal judiciaire de Colmar
- Dr. Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi, première vice-présidente, Conseil national de l’ordre des médecins
- Yael Mellul, avocate pénaliste, spécialisée des violences conjugales, barreau de Paris
- Hélène Furnon-Petrescu, cheffe de service des droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes (SDFE) à la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), à l'administration centrale du ministère des Solidarités et de la Santé
- Dr. Karine Dabadie, médecin légiste
- Andreea Ernst-Ventila, docteure en psychologie sociale, maîtresse de conférences à l’université Paris Ouest
- Pascale Auraix-Jonchière, professeure de littérature française du XIXe siècle à l'Université de Clermont-Ferrand, directrice du Centre de recherches révolutionnaires et romantique
- Victoria Vanneau, Historienne du droit, spécialiste des violences de genre
- Wafa Tamzini, Maître de conférences en droit public à l’Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité
- Sophie Baron Laforêt, Psychiatre, Présidente de la société française de criminologie
- Louise Langevin, professeure titulaire à la Faculté de droit de l'Université Laval