Présentation
Entré au Parti communiste en 1920, Ambroise Croizat (1901-1951) devient Secrétaire général de la Fédération unique des métallurgistes CGT. Il sera un des négociateurs de la convention collective de la métallurgie de la Seine. Il est élu député en 1936, il est rapporteur de la loi sur les Convention collectives à la Chambre. Il est déchu de son mandat dès le début de la guerre puis il est emprisonné. Libéré à Alger en 1943, il est nommé par la CGT à la commission consultative du gouvernement provisoire puis il siège à l’Assemblé consultative. A la Libération, il est élu aux assemblées constituantes puis à l’assemblée nationale en 1946. En tant que président de la commission du travail de l’assemblée consultative il participe à la préparation de l’Ordonnance sur les comités d’entreprise tandis que Parodi est ministre du travail. Il est à l’origine des arrêtés sur les classifications et les salaires (dits Parodi Croizat). Il est une première fois ministre du travail en 45/46 puis à deux reprises Ministre du travail et de la Sécurité sociale (en 1946 et 1947). Dans ces différentes fonctions, il participe à la mise en place des comités d’entreprise, de la sécurité sociale et du système de retraite.
Programme
Autour du discours à l’Assemblée nationale constituante (1946), d’Ambroise Croizat
Ministre du travail et de la sécurité sociale
18h00 : Présenté et discuté par Claude Didry, Sociologue, directeur de recherche au CNRS Centre Maurice Halbwachs, CNRS ENS EHESS
Entrée libre
Organisée par l’IRJS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le cadre du Cycle de Séminaires 2019-2020 « Penser Le Droit Social »