Appel à communication

Le droit privé : obstacle ou solution à la transition écologique ?

18ème Congrès du RIODD : Changer ou s’effondrer ? Lille, 17-19 octobre 2023

Date limite le vendredi 12 mai 2023

 

Proposition de session thématique : « Le droit privé : obstacle ou solution à la transition écologique ? »

dans le cadre du 18ème Congrès du RIODD : Changer ou s’effondrer ? - 17, 18, 19 octobre 2023 - Université de Lille – Cité scientifique

Analyses, repères et propositions pluridisciplinaires face à la nécessité d’un changement rapide et profond de nos manières de produire de consommer et d’échanger

 

 

 

Appel à communication :

« Le droit privé : obstacle ou solution à la transition écologique ? » / "Private law: obstacle or solution to the ecological transition?"

Après avoir été largement développé par les juristes de droit public, le droit de l’environnement a conquis les terres du droit privé. Depuis la loi pour la reconquête de la biodiversité du 8 août 2016, c’est par la grande porte du Code civil que le droit de l’environnement a fait son entrée dans le champ des privatistes. Aujourd’hui, la question environnementale est largement présente dans le domaine du droit privé. Néanmoins, les grands principes du droit des biens, des contrats ou des affaires se sont construits à une époque largement indifférente à la préoccupation écologique. Cela suppose donc de s’interroger sur notre système juridique de droit privé afin de le mettre à l’épreuve du changement. En d’autres termes, le droit privé peut-il réellement se verdir ou porte-t-il, dans certaines de ses branches, des objectifs profondément et globalement incompatibles avec les préoccupations environnementales ?

La question nous invite à une double réflexion : globale et fondamentale. L’approche globale consiste à s’interroger sur la pénétration des objectifs environnementaux dans tous les domaines du droit privé. L’approche fondamentale invite, quant à elle, à étudier la nécessité de repenser voire de redéfinir des notions fondamentales du droit privé. L’objectif de la session permettra d’apprécier si l’essaimage de la préoccupation écologique dans les différentes branches du droit est efficace et suffisante ou s’il convient de modifier en profondeur les notions fondamentales du droit privé.

 

L’intégration des objectifs environnementaux dans les différentes branches du droit privé :

D’une manière générale, le rôle croissant joué par les acteurs privés dans la transition écologique a déjà entraîné de nombreuses modifications du droit et notamment du droit des affaires, car l’entreprise est devenue un acteur majeur de la transition écologique. Toutefois, il reste encore du chemin à parcourir. Si le droit privé est traversé par des préoccupations écologiques, certaines branches le sont plus que d’autres.

En matière de droit des contrats, les obligations relatives au domaine environnemental qu’elles soient imposées par la loi ou volontairement consenties, sont devenues nombreuses et significatives, à l’image de l’obligation réelle environnementale. De plus, le contrat est venu renforcer et encadrer la coopération des acteurs publics et privés. De son côté, le droit des sociétés a intégré les préoccupations environnementales à travers la RSE, la société à mission, la classification des activités durables, le reporting extra-financier renforcé par la directive n° 2022/2464 du 14 décembre 2022 (directive CSRD) ou la comptabilité environnementale. Certaines « avancées » restent encore à affiner et à clarifier afin de lutter contre le greenwashing.

A priori étranger à la question écologique, le droit de la concurrence pourrait lui-aussi contribuer à renforcer les objectifs environnementaux. De nombreuses études sont parues sur le sujet dont l'objet est de réfléchir à la manière d'appliquer le droit de la concurrence dans les affaires à dimension environnementale. Une partie de la doctrine considère qu’une bonne application des règles du droit de la concurrence (contrôle des aides d’État, lutte contre le greenwashing) peut renforcer les objectifs environnementaux. Elle s’interroge, par ailleurs, très sérieusement sur l'articulation du droit de la concurrence avec le Pacte vert. Toute la question débattue est celle de savoir comment intégrer les considérations environnementales à la lutte contre les pratiques déloyales ou anticoncurrentielles, à la gestion des aides d’État ainsi qu’au contrôle des concentrations. Quelques modifications législatives, à l’échelle de l’Union européenne, sont prévues.

Quant au droit des entreprises en difficulté il n’est pas totalement étranger à la question écologique, que ce soit par le biais de la réglementation des ICPE ou la question de la dépollution des sites. Par ailleurs, pour éviter qu'une entreprise non viable ne puisse instrumentaliser la protection de l'environnement pour obtenir des aides et survivre artificiellement sur le marché, certaines entreprises en difficulté sont exclues du dispositif d’aide à la transition écologique. Ces exemples semblent toutefois limités et la question se pose de savoir s’il est possible d’aller plus loin, en intégrant, par exemple, les objectifs écologiques, comme critères pour choisir le repreneur d'une entreprise en difficulté. 

Enfin, la technologie ayant un rôle dans la transition écologique, le problème de l’écologisation du droit de la propriété industrielle mériterait d’être exploré. Or, c’est un champ peu investi par le législateur et la doctrine.

 

La question de la refonte des notions fondamentales :

Devant l’ampleur de la crise écologique, on peut se demander s’il convient de faire table rase et redéfinir les catégories juridiques. Les notions fondamentales du droit privé n’ont pas été élaborées dans la perspective de la transition écologique, c’est pourquoi on peut s’interroger sur la nécessité d’une révision profonde des concepts fondamentaux.

Parmi les notions susceptibles d’être éprouvées à l’aune de la transition écologique, le droit de propriété ainsi que la notion de bien sont au cœur de la problématique environnementale. Selon que l’on retient la conception classique ou renouvelée, le droit de propriété est perçu comme une somme de prérogatives appartenant à un propriétaire ou comme un lien d’appropriation. Ces deux approches doctrinales sont-elles compatibles avec les enjeux de la transition écologique ? Inchangé depuis 1804, l’article 544 du Code civil permet déjà de limiter l’usage du propriétaire par l’effet de la loi ou du règlement. Mais cela est-il suffisant ? Sous l’influence de la pratique, nous voyons apparaître une forme de propriété d’usage dans un système privilégiant l’utilisation partagée des biens bousculant notre conception de la propriété. Ces réflexions s’accompagnent d’une nouvelle appréhension des biens. Devant l’ampleur de la crise écologique, certains auteurs proposent de dresser un nouveau statut juridique du sol ou défendent la notion de biens communs.

Dans le domaine du droit des affaires, de nouveaux concepts émergent également. Les potentialités de l’entreprise à impact méritent d’être étudiées. La notion ne correspond pour l’instant à aucune définition juridique et légale, mais elle est de plus en plus employée pour décrire des entreprises qui ont mis au centre de leur modèle économique un impact social et/ou environnemental positif sur la société. La notion même de société pourrait être repensée car celle-ci ne peut plus simplement remplir une mission de production mais elle doit aussi tenir compte des conséquences de son activité.

 

Informations pratiques

 

Calendrier

  • Date limite d’envoi des propositions de communication : Vendredi 12 mai 2023 (minuit)
  • Notification de la décision du Conseil Scientifique du congrès : Lundi 17 Juillet 2023
  • Réception des communications définitives : 22/09/2023

 

Formulaire à télécharger et à déposer sur le site du RIODD : https://riodd2023.sciencesconf.org/
+ mail : riodd2023@sciencesconf.org
+ mail : marjorie.eeckhoudt@univ-lille.fr

 

Contact animateur/trice de la session

Marjorie Eeckhoudt, CRDP, équipe Demogue, Université de Lille. Contact : marjorie.eeckhoudt@univ-lille.fr

 

 

Quelques références bibliographiques :

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