Des étudiants acteurs de leur propre réussite : le pôle formation BDE/ADESS

JCP.G 27 du 30 août 2024

Des étudiants acteurs de leur propre réussite : le pôle formation BDE/ADESS

Jean-François Riffard, Faculté de droit de Clermont-Ferrand

Ecole de Droit

La responsabilisation des étudiants est un enjeu majeur de la formation universitaire. Loin d’être des sujets passifs - d’aucuns diraient de simples consommateurs de savoirs -, nos étudiants sont invités à se montrer proactifs et à prendre part à leur propre formation. À cet égard, le pôle formation du Bureau des Étudiants de Droit (BDE/ADESS) joue depuis plusieurs années un rôle crucial au sein notre École de droit. Fort d’une expérience ancienne et réussie en bloc santé, le BDE a souhaité importer le modèle en droit dès 2017. Le moins que l’on puisse dire est que la greffe a réussi. Avec le soutien financier sans faille de l’institution, les étudiants ont mis en place trois dispositifs d’aides par les pairs. À tout seigneur, tout honneur : citons en premier lieu le tutorat en 1re année droit et AES, dispositif central, qui a permis cette année à plus de 560 étudiants sur les 1 233 inscrits de participer à ces séances d’entrainement et de révision, encadrés par plus de 50 tuteurs étudiants. Doit aussi être mentionnée l’instauration d’un tutorat pré-partiel pour les étudiants en licence, étendu cette année à la 3e année dans les matières de travaux dirigés. Quand on sait l’importance des résultats de N3 pour la sélection en master, on mesure tout l’intérêt de ce nouvel outil. Enfin le BDE/ADESS assure des séances de formation dans le cadre de son projet de Modélisation des Nations Unies, simulation grandeur nature d’une session à l’ONU, organisée chaque année par le BDE. Ces initiatives n’ont été rendues possible que grâce à l’investissement des étudiants, toujours plus nombreux à candidater pour être sélectionnés comme tuteur, voyant ainsi tout l’intérêt qu’ils peuvent en retirer. Ainsi, le pôle BDE/ADESS est devenu au fil des ans un partenaire majeur de la formation et de la réussite des 3 650 étudiants de l’École de droit. Le doyen ne peut que s’en féliciter !