• THESE

    Intégrer l'égalité entre les hommes et les femmes dans la mise en œuvre des politiques de l'emploi : une comparaison entre Berlin et la Seine-Saint-Denis, soutenue en 2010 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Pierre Muller 

  • Gwenaëlle Perrier, Marie Loison-Leruste, L'écriture inclusive: le langage est politique !, Presses universitaires Blaise-Pascal et Corlet impr., 2024, L'opportune, 63 p.    

    L'écriture inclusive fait aujourd'hui l'objet de nombreux débats. Qu'il s'agisse des propositions de loi visant à l'interdire, des tribunes médiatiques qui la promeuvent ou la pourfendent, des prises de position diverses dans nos vies personnelles ou professionnelles, elle ne laisse personne indifférent. Mais qu'est-ce que l'écriture inclusive ? Pourquoi suscite-t-elle autant de passions ? Met-elle en « péril » la langue française ? Ne fait-elle d'ailleurs polémique qu'en France ? Cet ouvrage invite à repenser la question linguistique dans une perspective historique et sociologique pour mieux comprendre les enjeux politiques qui se cachent derrière la pratique et la diffusion du langage non sexiste.

    Gwenaëlle Perrier, Olivier Giraud (dir.), Politiques sociales: l'état des savoirs, Éditions La Découverte, 2022, Recherches, 319 p.  

    Assurance maladie, crèches, hôpitaux, accompagnement des personnes sans emploi..., les politiques sociales sont autant de droits, prestations et services auxquels la quasi-totalité des membres d'une société font appel tout au long de leur vie. Régulées par une multiplicité d'acteurs et actrices, politiques et prestations sociales font souvent l'objet de débats publics, dont l'intensité est liée aux intérêts qu'elles mettent en jeu et aux valeurs qu'elles engagent. La protection sociale et les politiques sociales absorbent en outre près d'un tiers de la richesse nationale en France. Il s'agit donc d'un domaine clé pour la qualité de vie des personnes, pour la stabilité de nos sociétés et l'orientation du développement économique. Cet ouvrage propose une analyse approfondie des politiques sociales, en éclairant la construction des problèmes publics. Il développe sur ces politiques une perspective informée par les sciences sociales, attentive à la fois aux acteurs et actrices qui font ces politiques, aux normes qu'elles véhiculent, aux luttes et intérêts qu'elles engagent. À ce titre, il s'adresse aux personnes qui ont fait des politiques sociales leur profession, au monde de la recherche, ainsi qu'aux étudiants et aux étudiantes.

    Gwenaëlle Perrier, Genre et politiques d'emploi: une comparaison France-Allemagne, Presses universitaires de Rennes, 2022, Collection Res publica, 228 p.  

    Les politiques française et allemande de lutte contre le chômage contribuent-elles à réduire les inégalités entre les sexes sur le marché du travail ? Le gender mainstreaming porté par l'Union européenne a-t-il favorisé une prise en compte de cette thématique dans les politiques d'« activation » des personnes sans emploi ? Au croisement de l'analyse de l'action publique et des études de genre, cet ouvrage analyse les manières dont sont prises en compte ces questions dans les politiques d'emploi ainsi que les freins à leur diffusion depuis le milieu des années 2000. L'enquête de terrain centrée sur deux cas locaux montre que, malgré l'institutionnalisation des questions de genre dans le secteur de l'emploi, un écart important subsiste entre les objectifs proclamés de ces politiques valorisant l'égalité et leur mise en oeuvre locale. La comparaison France-Allemagne souligne la portée incertaine de la politique européenne d'égalité des sexes au niveau local. Le rôle d'actrices et de structures spécialisées sur le genre, ainsi que les contextes locaux restent centraux pour comprendre le portage de cette question dans le secteur de l'emploi. L'enquête menée auprès des spécialistes en charge de la mise en oeuvre de ces politiques révèle que, dans un contexte où priment le retour rapide en emploi et la lutte contre la précarité, l'objectif d'égalité des sexes reste peu légitime, et donc peu approprié. L'ouvrage éclaire ainsi les limites d'une approche transversale de l'égalité et plus largement des politiques « trans-sectorielles ».

    Gwenaëlle Perrier, Olivier Giraud, Politiques sociales , La Découverte et Cairn, 2022, Recherches  

    Assurance maladie, crèches, hôpitaux, accompagnement des personnes sans emploi…, les politiques sociales sont autant de droits, prestations et services auxquels la quasi-totalité des membres d'une société font appel tout au long de leur vie. Régulées par une multiplicité d'acteurs et actrices, politiques et prestations sociales font souvent l'objet de débats publics, dont l'intensité est liée aux intérêts qu'elles mettent en jeu et aux valeurs qu'elles engagent. La protection sociale et les politiques sociales absorbent en outre près d'un tiers de la richesse nationale en France. Il s'agit donc d'un domaine clé pour la qualité de vie des personnes, pour la stabilité de nos sociétés et l'orientation du développement économique. Cet ouvrage propose une analyse approfondie des politiques sociales, en éclairant la construction des problèmes publics. Il développe sur ces politiques une perspective informée par les sciences sociales, attentive à la fois aux acteurs et actrices qui font ces politiques, aux normes qu'elles véhiculent, aux luttes et intérêts qu'elles engagent. À ce titre, il s'adresse aux personnes qui ont fait des politiques sociales leur profession, au monde de la recherche, ainsi qu'aux étudiants et aux étudiantes

    Gwenaëlle Perrier, Marie Loison-Leruste, Camille Noûs (dir.), Genre, langue et politique: le langage non sexiste en débats, L'Harmattan, 2021, 294 p. 

    Gwenaëlle Perrier, Éléanor Breton (dir.), Injonctions modernisatrices, De Boeck, 2018, 186 p. 

    Gwenaëlle Perrier, Intégrer l'égalité entre les hommes et les femmes dans la mise en oeuvre des politiques de l'emploi: une comparaison entre Berlin et la Seine-Saint-Denis, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2011, Lille-thèses 

  • Gwenaëlle Perrier, Michèle Dupré, « Marianne Webers Essays ins Franzosische übersetzen: Eine Forschungsnotiz », in Berrebi-Hoffmann Isabelle, Lallement Michel, Wobbe Theresa (dir.) (dir.), Die gesellschaftliche Verortung des Geschlechts: Diskurse der Differenz in der deutschen und französischen Soziologie um 1900, Campus Verlag, 2011, pp. 287-308 

  • Gwenaëlle Perrier, « La politique d’égalité des sexes de l’Union européenne. Portée et limites de l’égalité pour le marché », Revue des politiques sociales et familiales, Paris : Caisse Nationale des Allocations Familiales et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2018, n°1, pp. 61-71      

    La politique d’égalité des sexes de l’Union européenne se caractérise, de son émergence jusqu’aux années 1990, à la fois par un développement précoce, un périmètre spécifique, centré sur le marché du travail, et des instruments axés sur l’égalité de traitement. À la faveur d’un nouveau contexte politique, économique et démographique, son périmètre s’élargira, pour, en particulier, englober aussi les questions familiales, et ses instruments se diversifieront, au-delà des seuls instruments législatifs. Mais son articulation avec le référentiel de marché, qui reste centrale, en limite aussi la portée.

    Gwenaëlle Perrier, Michèle Dupré, Isabelle Berrebi-Hoffmann, Michel Lallement, « Marianne Weber et la femme nouvelle », Socio - La nouvelle revue des sciences sociales, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2016, n°7  

    L’œuvre de Marianne Weber, inédite en France, connaît une actualité nouvelle en Allemagne et dans les pays de langue anglaise. Une des premières femmes sociologues et féministes allemandes, Marianne Weber produit des analyses pionnières sur les femmes et le droit dans Ehefrau und Mutter in der Rechtsentwicklung (1907), ouvrage dont Émile Durkheim rend compte dans L’Année sociologique (1906-1909). Critique de l’œuvre de Georg Simmel, qu’elle fréquente, en discussion avec Max Weber, elle s’inté...

    Gwenaëlle Perrier, Marianne Weber, Michèle Dupré, Isabelle Berrebi-Hoffmann, Michel Lallement, « La Femme nouvelle », Socio - La nouvelle revue des sciences sociales, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2016, n°7 

    Gwenaëlle Perrier, Isabelle Berrebi-Hoffmann, Michèle Dupre, Michel Lallement, « Marianne Weber, Les formes de travail parlementaires : une causerie (1919) : présentation et traduction », Revue Française de Science Politique, Presses de Sciences Po, 2014, n°3, pp. 459-478 

    Gwenaëlle Perrier, « Intégrer le genre dans les politiques de l'emploi en Île-de-France »: La mise à l'épreuve d'un nouveau critère d'action publique, Trajectoires - Travaux des jeunes chercheurs du CIERA, CIERA, 2007, n°1, pp. 74-85   

    Gwenaëlle Perrier, « Intégrer le genre dans les politiques de l’emploi en Ile-de-France », Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur l'Allemagne (CIERA), 2007  

    Depuis 1996, l’Union européenne (UE) a adopté la méthode de gender mainstreaming, consistant à intégrer une perspective de genre dans toutes les politiques publiques. Visant à lutter contre les inégalités entre les sexes, cette méthode entend ne pas limiter la promotion de l’égalité à la mise en place de mesures spécifiquement destinées aux femmes. Elle propose de considérer, par exemple, l’accès des publics visés aux mesures de politiques publiques, l’allocation des ressources et l’impact de...

  • Gwenaëlle Perrier, Catherine Marry, Laure Bereni, Alban Jacquemart, Sophie Pochic, Anne Revillard, Le Plafond de verre et l’État. La construction des inégalités de genre dans la fonction publique, La documentation française, 2018  

    La question du plafond de verre, qui constitue l’un des versants les plus médiatisés des inégalités professionnelles, est surtout connue et étudiée dans le secteur privé. L’ouvrage collectif présenté ici, fondé sur une enquête récente au sein de quatre directions de ministères économiques et financiers et de ministères sociaux, apporte donc une contribution utile à la connaissance de ce phénomène. Celui-ci n’épargne pas l’État et ses « hautes sphères », où les procédures de recrutement et d’a...

    Gwenaëlle Perrier, Jean-Christophe Defraigne, Jean-Luc De Meulemeester, Denis Duez, Yannick Vanderborght (dir.), Les modèles sociaux en Europe : quel avenir face à la crise ?, La documentation française, 2014  

    La crise économique qui sévit depuis 2008 et ses conséquences socio-économiques n’ont pas donné lieu à pléthore de publications en sciences sociales. L’ouvrage dirigé par Jean-Christophe Defraigne et ses coauteurs, réunissant politistes, économistes et sociologues, contribue donc à combler un vide dans le champ académique. Les auteur.e.s cherchent à répondre à la question suivante : « La crise actuelle va-t-elle accélérer les tendances observées depuis la fin des années 1970 et […] faire écla...

    Gwenaëlle Perrier, Intégrer l’égalité entre les hommes et les femmes dans la mise en œuvre des politiques de l’emploi. Une comparaison entre Berlin et la Seine-Saint-Denis, Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur l'Allemagne (CIERA), 2010  

    Cette thèse s’intéresse à la place de l’objectif d’égalité entre hommes et femmes dans la mise en œuvre des politiques de l’emploi, à travers une étude comparative entre la Seine-Saint-Denis et Berlin. Elle présente une triple spécificité : d’une part, elle adopte une perspective d’analyse des politiques publiques, renouvelant ainsi les questionnements, essentiellement sociologiques et économiques, sur les inégalités de genre dans l’emploi. D’autre part, ce travail est centré sur la mise en œ...

  • Gwenaëlle Perrier, Pierre Yves Baudot, Nicolas Duvoux, Aude Lejeune, Anne Revillard, Les MDPH : un guichet unique à entrées multiples. Rapport final, 2013   

  • Gwenaëlle Perrier, Isabel Boni-Le Goff, Catherine Cavalin, Isabelle Clair, Mathilde Darley [et alii], Toutes des grosses putes ! [Tribune, Club de Mediapart], Paris (8 passage Brulon ; 75012) : Société éditrice de Mediapart, 2008-, 2022 

    Gwenaëlle Perrier, Entre injonctions communautaires et dynamiques locales : l'objectif d'égalité entre les sexes dans les politiques d'insertion professionnelle à Berlin et en Seine-Saint-Denis., 2011   

  • Gwenaëlle Perrier, « Femmes, non-discrimination et genre dans la construction européenne : quelles articulations ? », le 02 février 2024  

    Séminaire itinérant de l'Euro-Lab organisé sous la direction scientifique de Laure Clément-Wilz - Université Paris-Est Créteil et Sophie Jacquot - UCLouvain en partenariat avec l’Université Paris-Est Créteil, EUR FRAPP, la Maison de l’Ile-de-France de la Cité internationale de Paris, le laboratoire MIL et la Chaire Jean Monnet EUGendering (soutenue par la Commission Européenne)

    Gwenaëlle Perrier, « L’écriture inclusive », le 01 juin 2021  

    Organisée pour le Laboratoire PRINTEMPS, USVQ par Marie Loison-Leruste, Gwenaëlle Perrier, Olivia Samuel et François Théron

    Gwenaëlle Perrier, « Genre, égalité de droit et inégalités de fait. Discrimination indirecte et transversale », le 16 novembre 2017  

    Colloque GEDI

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Manon Torres Garcia, Administrer l’égalité : construction, articulation et conduite des politiques catégorielles de la ville de Paris, thèse soutenue en 2022 à Paris EHESS sous la direction de Patrick Simon et Laure Bereni, membres du jury : Anne Revillard (Rapp.), Valérie Sala Pala (Rapp.), Sylvain Laurens et Sarah Mazouz  

    Cette recherche propose de comparer quatre politiques publiques de la ville de Paris : les politiques en direction des femmes, des minorités ethno-raciales, des personnes handicapées et des minorités sexuelles et de genre. Elle interroge la construction et le déploiement de ces politiques catégorielles d’égalité en cherchant à saisir la manière dont les acteur·ices politiques, les responsables administratifs et les secteurs associatifs se les approprient. En considérant la genèse, les ressources, les contraintes et les référentiels d’action publique de chaque politique, il s’agit d’analyser d’une part ce que leur production fait à l’action publique, et d’autre part ce que le travail administratif fait à la formalisation de ces causes et à leur construction. Pour analyser les transferts et les frottements qui se produisent entre les politiques d’égalité, il a fallu passer par l’intérieur des institutions, par la fabrication des politiques publiques et donc par le travail bureaucratique. L’enquête est une ethnographie de l’action publique réalisée grâce à une immersion longue au sein de la ville de Paris, par le biais d’observations de la vie de bureau, de la collecte de documents administratifs et d’entretiens avec différent·es acteur·ices - agent·es publics, collaborateur·ices politiques, élu·es, responsables associatifs. L’étude croisée de ces politiques met au jour les tensions produites par le chevauchement des différentes façons de penser les inégalités de genre, de race, de handicap et de sexualité dans l’action publique. En menant une sociologie des réponses institutionnelles aux inégalités, ce travail informe sur la façon dont l’État et les institutions politiques perçoivent, saisissent, assimilent et façonnent les systèmes de domination.

    Stéphanie Archat, La construction du « harcèlement de rue » comme problème public en France : Entre médiatisation, militantisme et action publique, thèse soutenue en 2022 à Ecole doctorale SDOSE Paris sous la direction de Catherine Achin, membres du jury : Lilian Mathieu (Rapp.), Sylvie Tissot (Rapp.), Jacques de Maillard et Marylène Lieber  

    La thèse porte sur la construction en train de se faire, au cours des années 2010 en France, d’un nouveau problème public : le « harcèlement de rue ». Pour mettre au jour ce processus, elle mobilise des méthodes variées (observations, entretiens, analyses documentaires et de presse) au service d’une enquête multi-située menée entre médias, militant·e·s féministes, actions publiques nationales et locales, et polices. Tout en montrant les contributions de chacun d’elles et eux à la fabrique du problème, la recherche met en évidence les interactions et rapports de pouvoir entre espaces et acteur·rice·s, pour expliquer les modalités spécifiques de construction de ce problème. Elle éclaire ainsi la façon dont un sujet qualifié de genré devient cadré comme un problème également spatialisé, racialisé et sécuritaire. Enfin, elle conclut, malgré la rapide montée en puissance et mise en loi de l’enjeu (avec la contravention d’outrage sexiste), que la construction du problème reste inaboutie et fragile.