Raphaël Porteilla

Maître de conférences
Science politique.
UFR Droit et Sciences Économique et Politique

Centre de Recherche et d'Étude en Droit et Science Politique
  • THESE

    Les reconstructions contradictoires de l'Etat sud-africain : les bantoustans entre autonomisation et réintégration, soutenue en 1996 à Dijon sous la direction de Jean-Claude Fritz 

  • Raphaël Porteilla, Laurence Baghestani, Laurence Baghestani-Perrey, La dissertation en droit constitutionnel illustrée par des copies d'étudiants: illustrée par des copies d'étudiants, Ellipses, 2021, 215 p. 

    Raphaël Porteilla, Laurence Baghestani-Perrey, Introduction au droit public: je prépare mon entrée en 1re année de Droit, Ellipses, 2020, 187 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Pour parvenir à une maîtrise des techniques méthodologiques, il est indispensable d'appréhender correctement les définitions de base des principaux concepts qui ordonnent l'Introduction au Droit public et plus généralement le Droit Constitutionnel, matières dispensées en première année de Licence de Droit. Or, le volume de connaissances à appréhender par les néo-étudiants est conséquent, déstabilisant et il peut nourrir une série de difficultés menaçant le premier semestre, voire le second. Face à ce constat, les auteurs ont souhaité proposer un ouvrage permettant d'appréhender les connaissances nécessaires en Licence de Droit, en s'appuyant sur celles acquises en Terminale. Construit autour de quatre thèmes généraux, ils y exposent ainsi l'ensemble des concepts et notions essentiels du cours d'Introduction au Droit public. Chaque thème est subdivisé en séances en suivant la logique des Travaux Dirigés afin : de fournir des éléments de définitions essentiels et des explications claires pour comprendre les différents concepts, de permettre d'engager des débats, d'illustrer ses principales dimensions par des exemples, des encadrés ou des schémas synthétiques."

    Raphaël Porteilla, Judith Hayem, Marianne Séverin, Pierre-Paul Dika Elokan (dir.), Afrique du Sud : 20 ans de démocratie contrastée, L'Harmattan, 2016, Études africaines, 360 p. 

    Raphaël Porteilla, Joël Mekhantar (dir.), Paix et Constitutions: actes du colloque international des 20 et 21 septembre 2012, Editions Eska, 2014, 731 p.   

    Raphaël Porteilla, Valérie Lanier (dir.), Les révoltes arabes contre l'humiliation, Ed. du Cygne, 2012, Cahiers du CCMO ( Hors série ), 173 p. 

    Raphaël Porteilla, Jacques Fontaine, Philippe Icard, André Larceneux (dir.), Quel État ? Pour quelle Palestine ?, l'Harmattan, 2011, Comprendre le Moyen-Orient, 431 p.   

    Raphaël Porteilla, L'Afrique du sud: le long chemin vers la démocratie, Infolio, 2010, Illico, 181 p. 

    Raphaël Porteilla, Le nouvel État sud-africain: des Bantoustans aux provinces, 1848-1997, l'Harmattan, 1998, Espace Afrique australe, 516 p.   

    Raphaël Porteilla, L'Afrique du Sud: Etat multinational ou Etat multiracial ?, 1988, 197 p. 

  • Raphaël Porteilla, « L'écriture de la constitution sud-africaine », in Patrick Charlot, Claude Klein (dir.), Emergence de nouveaux modèles de démocratie constitutionnelle. Afrique, Proche-Orient, Mare et Martin, 2019, pp. 261-294 

    Raphaël Porteilla, « La Palestine, miroir des relations internationale », in André Prone (dir.), L'autre voie pour l'humanité. 100 intellectuels s'engagent pour un post-capitalisme, Delga, 2018 

  • Raphaël Porteilla, préfacier , La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins, Association "64 Blanqui", 2006, 203 p. 

  • Raphaël Porteilla, « Pauline Boyer et Johann Naessens, Manifeste pour la non-violence (Éditions Charles Léopold Mayer, Paris, 2022) », 2023, pp. 193-194    

    Porteilla Raphaël. Pauline Boyer et Johann Naessens, Manifeste pour la non-violence (Éditions Charles Léopold Mayer, Paris, 2022). In: Recherches Internationales, n°125, 2023. La paix comme objet d'étude. Sanctions contre la Russie - Victoire de Lula États-Unis - Palestine - Chine. pp. 193-194.

    Raphaël Porteilla, « Présentation. De l’utilité d’un dossier consacré à la non-violence », 2023, pp. 41-44    

    Porteilla Raphaël. Présentation. De l’utilité d’un dossier consacré à la non-violence. In: Recherches Internationales, n°126, 2023. La non-violence en débat. L’Afrique et les biens communs - L’Asie centrale en reconfiguration. pp. 41-44.

    Raphaël Porteilla, Etienne Godinot, « La culture de la paix et de la non-violence, une alternative politique ? », 2023, pp. 77-89    

    Si pour certains la non-violence n’est pas une perspective, voire serait contraire aux valeurs de la République, pour d’autres elle est un mode opératoire efficace contre les régimes autoritaires, et même une philosophie de vie. Cet article se propose d’ouvrir sur quelques éclairages relatifs au concept de violence, pour tenter ensuite de clarifier les principaux concepts adjacents et, enfin, finir sur les potentialités politiques de la culture de la paix et de la non-violence.

    Raphaël Porteilla, « Israël : les mots qui fâchent », 2022, pp. 7-21    

    Porteilla Raphaël. Israël : les mots qui fâchent. In: Recherches Internationales, n°124, 2022. L‘extrême droite dans le monde. pp. 7-21.

    Raphaël Porteilla, « Problèmes contemporains d'Afrique subsaharienne », Recherches Internationales, 2021, pp. 9-14 

    Raphaël Porteilla, « Problèmes contemporains de l’Afrique subsaharienne [Présentation] », 2021, pp. 9-13    

    Porteilla Raphaël. Problèmes contemporains de l’Afrique subsaharienne [Présentation]. In: Recherches Internationales, n°121, 2021. Problèmes contemporains de l'Afrique subsaharienne. pp. 9-13.

    Raphaël Porteilla, « 30 ans après le début de la fin de l’Apartheid, où en est l’Afrique du Sud ? [Partie III] », Pressenza (revue électronique), 2020   

    Raphaël Porteilla, « 30 ans après le début de la fin de l’Apartheid, où en est l’Afrique du Sud ? [Partie II] », Pressenza (revue électronique), 2020   

    Raphaël Porteilla, « 30 ans après le début de la fin de l’Apartheid, où en est l’Afrique du Sud ? [Partie I] », Pressenza (revue électronique), 2020   

    Raphaël Porteilla, « Le Plan Trump, pour quel Etat de Palestine? », Recherches Internationales, 2020, n°117, pp. 184-190 

    Raphaël Porteilla, « Le plan Trump, pour quel état de Palestine ? », 2020, pp. 183-190    

    Porteilla Raphaël. Le plan Trump, pour quel état de Palestine ?. In: Recherches Internationales, n°117, 2020. Sahel, Terres de conflits. pp. 183-190.

    Raphaël Porteilla, « Parler de la Palestine : quel cadre d’analyse en 2018 ? », Recherches Internationales, 2019, n°113, pp. 12-25    

    Que signifie parler de la Palestine en 2018 ? Si cette interrogation semble assez simple à formuler, la réponse n’est peut-être pas si évidente, car il s’agit à la fois de décrire une situation complexe ancienne et évolutive, tout en tentant de préciser les moyens d’une stratégie d’action face aux difficultés auxquelles les dirigeants palestiniens et le peuple palestinien sont confrontés. Cet article envisage pour ce faire de discuter les trois cadres d’analyses le plus souvent retenus (conflit, colonisation et occupation), qui convergent par leur dimension souvent parcellaire dans la prise en compte du peuple palestinien, tout en constituant des cadres non dépourvus de pertinence. Il analyse ensuite en quoi un quatrième cadre d’analyse plus récemment évoqué est de nature non seulement à qualifier plus précisément la situation faite aux Palestiniens dans leur ensemble, mais aussi à fournir une stratégie et à construire une mobilisation internationale conséquente : la notion d’apartheid israélien.

    Raphaël Porteilla, « Un nouveau pacifisme, la culture de la paix et de la non-violence », Cahiers de l'Institut de Documentaion et de Recherche sur la Paix(IDRP), 2019, pp. 7-21 

    Raphaël Porteilla, « Réconciliation et reconstruction sociale : la CRV sud-africaine au milieu du gué », Un Autre Monde/ Another Word, 2017 

    Raphaël Porteilla, « Apartheid et Palestine: sens et significations du concept d'apartheid israélien », Revue Un Autre Monde, Droit de l'homme, Droit des peuples, Développement, 2016, pp. 71-85 

    Raphaël Porteilla, « Où en est la Palestine en 2014 ? », 2014, pp. 25-39    

    L’auteur montre que l’année 2014 se termine sans que le conflit israélo-palestinien ne connaisse une évolution positive vers une situation acceptable. Au contraire, tous les éléments se sont accumulés pour que la situation faite aux Palestiniens empire. La guerre de l’été a dévasté Gaza. La Cisjordanie est toujours grignotée par une colonisation qui progresse et est de plus en plus contrôlée par l’occupant. Le pessimisme est alimenté tout à la fois par l’inapplicabilité du droit international à Israël, l’illusion du processus de négociations avec pour conséquence les divisions internes palestiniennes. Seule avancée, la reconnaissance internationale de l’État palestinien qui progresse, tout comme les campagnes de solidarité internationale notamment autour du boycott. N’est-ce pas la perspective de la solution à deux États qui serait finalement le problème ? N’est-il pas temps de redonner un espace d’expression à la solution d’un État composé de citoyens libres et égaux ?

    Raphaël Porteilla, « Afrique du Sud : 20 ans de démocratie contrastée ? [Présentation] », 2014, pp. 43-51    

    Porteilla Raphaël. Afrique du Sud : 20 ans de démocratie contrastée ? [Présentation]. In: Recherches Internationales, n°101, 2014. Afrique du Sud : 20 ans de démocratie ? pp. 43-51.

    Raphaël Porteilla, Julien Salingue, « Les révoltes arabes et la Palestine : entre blocages internes et inertie régionale ? », 2013, pp. 67-81    

    Les «printemps arabes» qui se sont diffusés à partir de la Tunisie ont rebattu les cartes du contexte régional de la lutte des Palestiniens. Ce n’est pas en Palestine même que l’impact a été sensible (contre qui protester ?) mais dans cet ensemble régional dont les équipes portées au pouvoir seront certainement plus attentives aux luttes des Palestiniens et moins tentées qu’auparavant de s’aligner sur les positions états-uniennes dans ce conflit. On peut donc augurer d’un retour plus marqué de la «question de la Palestine».

    Raphaël Porteilla, « L’intégration de l’Afrique du Sud dans les BRIC : opportunités et risques », 2011, pp. 47-54    

    En intégrant les BRIC, l’Afrique du Sud peut se féliciter d’un certain succès diplomatique. Mais cette intégration ne va pas sans soulever des questions, notamment au regard des grands thèmes de la politique étrangère de ce pays ordonnés autour de l’idée que le multilatéralisme serve les intérêts nationaux sud-africains. Toutefois, cette adhésion au groupe BRIC met aussi en lumière un sérieux défi à relever pour ce pays ainsi que des risques potentiels ; l’ensemble formant un enjeu crucial non seulement pour les relations sud-sud mais aussi internationales.

    Raphaël Porteilla, « Présentation : L’Afrique et le monde », 2009, pp. 35-37    

    Porteilla Raphaël. Présentation : L’Afrique et le monde. In: Recherches Internationales, n°85, 2009. L’Afrique et le Monde. pp. 35-37.

    Raphaël Porteilla, Pierre-Paul Dika Elokan, « La politique étrangère de la nouvelle Afrique du Sud : les dilemmes de l’après Mbeki », 2009, pp. 143-156    

    Depuis les premières élections démocratiques en avril 1994, la nouvelle Afrique du Sud ne s’est pas départie de son ambition de jouer un rôle majeur sur la scène internationale et continentale, ce qu’elle semble avoir accompli dans certains cas. Toutefois, la crise politique interne à l’ANC fin 2007 amène à s’interroger sur les priorités de cette «puissance utile au continent noir», qui est de plus en plus contrariée. Si la mission morale consistant à «être le premier représentant des peuples africains au-delà des frontières de l’Afrique du Sud» a été réaffirmée par l’ANC, il n’en reste pas moins que la politique étrangère demeure caractérisée par un certain nombre de dilemmes qui constitueront aussi les axes prioritaires du président sud-africain, Jacob Zuma.

    Raphaël Porteilla, « Le nouveau statut de la Polynésie française », Revue française de droit administratif, 1999, n°01, p. 14   

  • Raphaël Porteilla, Jacques Bendelac Les Années Netanyahou, Le grand virage d’Israël (L’Harmattan, Paris, 2022), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2023, pp. 159-161    

    Porteilla Raphaël. Jacques Bendelac Les Années Netanyahou, Le grand virage d’Israël (L’Harmattan, Paris, 2022). In: Recherches Internationales, n°126, 2023. La non-violence en débat. L’Afrique et les biens communs - L’Asie centrale en reconfiguration. pp. 159-161.

    Raphaël Porteilla, Alain Refalo Le Paradigme de la non-violence. Itinéraire historique, sémantique et lexicologique (Chronique sociale, Savoir penser, Lyon, 2023), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2023, pp. 161-163    

    Porteilla Raphaël. Alain Refalo Le Paradigme de la non-violence. Itinéraire historique, sémantique et lexicologique (Chronique sociale, Savoir penser, Lyon, 2023). In: Recherches Internationales, n°126, 2023. La non-violence en débat. L’Afrique et les biens communs - L’Asie centrale en reconfiguration. pp. 161-163.

    Raphaël Porteilla, Pierre-Olivier Poyard Osez la paix ! Agir contre les guerres aux Peuples et à la Nature, Cultiver un monde de paix (Le temps des cerises, Paris, 2021), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2022, pp. 123-124    

    Porteilla Raphaël. Pierre-Olivier Poyard Osez la paix ! Agir contre les guerres aux Peuples et à la Nature, Cultiver un monde de paix (Le temps des cerises, Paris, 2021). In: Recherches Internationales, n°124, 2022. L‘extrême droite dans le monde. pp. 123-124.

    Raphaël Porteilla, Jérôme Devillard Vers une société de paix (L’Harmattan, Paris, 2020), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2022, pp. 125-126    

    Porteilla Raphaël. Jérôme Devillard Vers une société de paix (L’Harmattan, Paris, 2020). In: Recherches Internationales, n°124, 2022. L‘extrême droite dans le monde. pp. 125-126.

    Raphaël Porteilla, Anne-Cécile Robert, L’Afrique au secours de l’Occident, (Nouvelle édition augmentée, les éditions de l’Atelier, 2021), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2021, pp. 209-210    

    Porteilla Raphaël. Anne-Cécile Robert, L’Afrique au secours de l’Occident, (Nouvelle édition augmentée, les éditions de l’Atelier, 2021). In: Recherches Internationales, n°121, 2021. Problèmes contemporains de l'Afrique subsaharienne. pp. 209-210.

    Raphaël Porteilla, Valentin-Yves Mudimbe, L’Invention de l’Afrique, Gnose, Philosophie et ordre de la connaissance, (Présence africaine, Paris, 2021), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2021, pp. 211-212    

    Porteilla Raphaël. Valentin-Yves Mudimbe, L’Invention de l’Afrique, Gnose, Philosophie et ordre de la connaissance, (Présence africaine, Paris, 2021). In: Recherches Internationales, n°121, 2021. Problèmes contemporains de l'Afrique subsaharienne. pp. 211-212.

    Raphaël Porteilla, Alain Gresh [Présenté par], Le Fatah, La révolution palestinienne et les Juifs, (Libertalia, Orient XXI, 2021), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2021, pp. 213-214    

    Porteilla Raphaël. Alain Gresh [Présenté par], Le Fatah, La révolution palestinienne et les Juifs, (Libertalia, Orient XXI, 2021). In: Recherches Internationales, n°121, 2021. Problèmes contemporains de l'Afrique subsaharienne. pp. 213-214.

    Raphaël Porteilla, Alexandra Goujon, L’Ukraine de l’indépendance à la guerre, (Le Cavalier Bleu, 2021), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2021, pp. 172-174    

    Porteilla Raphaël. Alexandra Goujon, L’Ukraine de l’indépendance à la guerre, (Le Cavalier Bleu, 2021). In: Recherches Internationales, n°122, 2021. Covid : une pandémie révélatrice de l'état du monde / Les brics - Etats-Unis/Chine. pp. 172-174.

    Raphaël Porteilla, Pierre Vermeren, Déni français. Notre histoire secrète des relations franco-arabes, (Albin Michel, Paris, 2019), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2020, pp. 211-213    

    Porteilla Raphaël. Pierre Vermeren, Déni français. Notre histoire secrète des relations franco-arabes, (Albin Michel, Paris, 2019). In: Recherches Internationales, n°117, 2020. Sahel, Terres de conflits. pp. 211-213.

    Raphaël Porteilla, Éric Dacheux, Daniel Goujon, Défaire le capitalisme, refaire la démocratie. Les enjeux du délibéralisme, (Éditions Érès, 2020), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2020, pp. 214-216    

    Porteilla Raphaël. Éric Dacheux, Daniel Goujon, Défaire le capitalisme, refaire la démocratie. Les enjeux du délibéralisme, (Éditions Érès, 2020). In: Recherches Internationales, n°117, 2020. Sahel, Terres de conflits. pp. 214-216.

    Raphaël Porteilla, Marcos Norma, Le Désespoir voilé. Femmes et féministes de Palestine, (Riveneuve éditions, Paris, 2013), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2020, pp. 197-198    

    Porteilla Raphaël. Marcos Norma, Le Désespoir voilé. Femmes et féministes de Palestine, (Riveneuve éditions, Paris, 2013). In: Recherches Internationales, n°118, 2020. L’Algérie et le Hirak. pp. 197-198.

    Raphaël Porteilla, Jacqueline Dérens, Femmes d’Afrique du Sud, Une histoire de résistance, (Non lieu, Paris, 2019), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2020, pp. 199-200    

    Porteilla Raphaël. Jacqueline Dérens, Femmes d’Afrique du Sud, Une histoire de résistance, (Non lieu, Paris, 2019). In: Recherches Internationales, n°118, 2020. L’Algérie et le Hirak. pp. 199-200.

    Raphaël Porteilla, Tannous Manon-Nour, Chirac, Assad et les autres, les relations franco-syriennes depuis 1946 (Puf, Paris, 2017), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2019, pp. 217-218    

    Porteilla Raphaël. Tannous Manon-Nour, Chirac, Assad et les autres, les relations franco-syriennes depuis 1946 (Puf, Paris, 2017). In: Recherches Internationales, n°115, 2019. L’Amérique latine en bascule. pp. 217-218.

    Raphaël Porteilla, Bernard Ravenel, La résistance palestinienne : des armes à la non-violence (L’Harmattan, 2018), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2018, pp. 164-166    

    Porteilla Raphaël. Bernard Ravenel, La résistance palestinienne : des armes à la non-violence (L’Harmattan, 2018). In: Recherches Internationales, n°112, 2018. Regards sur le mouvement syndical international. pp. 164-166.

    Raphaël Porteilla, Robert Charvin, Faut-il détester la Russie ? Vers une nouvelle guerre froide (Investig’Action, 2016), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2017, pp. 178-180    

    Porteilla Raphaël. Robert Charvin, Faut-il détester la Russie ? Vers une nouvelle guerre froide (Investig’Action, 2016). In: Recherches Internationales, n°108, 2017. Nouvelle configuration mondiale : risque de guerre ? pp. 178-180.

    Raphaël Porteilla, Philippe Gervais-Lambony, L’Afrique du Sud, les paradoxes de la nation arc-en-ciel, (Le Cavalier bleu, coll. «Idées reçues», Paris, 2017), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2017, pp. 183-185    

    Porteilla Raphaël. Philippe Gervais-Lambony, L’Afrique du Sud, les paradoxes de la nation arc-en-ciel, (Le Cavalier bleu, coll. «Idées reçues», Paris, 2017). In: Recherches Internationales, n°111, 2017. L’enseignement supérieur marchandisé et mondialisé. pp. 183-185.

    Raphaël Porteilla, Moda Dieng, L’Afrique du Sud entre émergence et responsabilité, (Les Presses de l’université de Montréal, 2017), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2017, pp. 185-187    

    Porteilla Raphaël. Moda Dieng, L’Afrique du Sud entre émergence et responsabilité, (Les Presses de l’université de Montréal, 2017). In: Recherches Internationales, n°111, 2017. L’enseignement supérieur marchandisé et mondialisé. pp. 185-187.

    Raphaël Porteilla, Noam Chomsky, Ilan Pappé, Palestine (Ecosociété, Montréal, 2016), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2016, pp. 199-201    

    Porteilla Raphaël. Noam Chomsky, Ilan Pappé, Palestine (Ecosociété, Montréal, 2016). In: Recherches Internationales, n°106, 2016. Amérique les années Obama. pp. 199-201.

    Raphaël Porteilla, Laurent Beurdeley, Le Maroc, un royaume en ébullition (Non-lieu, Paris, 2014), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2016, pp. 201-203    

    Porteilla Raphaël. Laurent Beurdeley, Le Maroc, un royaume en ébullition (Non-lieu, Paris, 2014). In: Recherches Internationales, n°106, 2016. Amérique les années Obama. pp. 201-203.

    Raphaël Porteilla, Marcel Yanelli, J'ai mal à l'Algérie de mes vingt ans - Carnets d'un appelé, 1960-1961, Préface d'Alain Ruscio et Georges Vayrou (L'Harmattan, Paris, 2016), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2016, pp. 213-214    

    Porteilla Raphaël. Marcel Yanelli, J'ai mal à l'Algérie de mes vingt ans - Carnets d'un appelé, 1960-1961, Préface d'Alain Ruscio et Georges Vayrou (L'Harmattan, Paris, 2016). In: Recherches Internationales, n°107, 2016. Tournant à gauche en Amérique latine : fin de cycle ? pp. 213-214.

    Raphaël Porteilla, Julien Salingue, La Palestine des ONG -Entre résistance et collaboration (La Fabrique, Paris, 2015), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2016, pp. 215-216    

    Porteilla Raphaël. Julien Salingue, La Palestine des ONG -Entre résistance et collaboration (La Fabrique, Paris, 2015). In: Recherches Internationales, n°107, 2016. Tournant à gauche en Amérique latine : fin de cycle ? pp. 215-216.

    Raphaël Porteilla, Damien Scalia, La protection des prisonniers de guerre en droit international humanitaire (Bruxelles, Bruylant, 2015), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2016, pp. 217-218    

    Porteilla Raphaël. Damien Scalia, La protection des prisonniers de guerre en droit international humanitaire (Bruxelles, Bruylant, 2015). In: Recherches Internationales, n°107, 2016. Tournant à gauche en Amérique latine : fin de cycle ? pp. 217-218.

    Raphaël Porteilla, Mazin Qumsiyeh. Une histoire Populaire de la résistance palestinienne, l’espoir et l’autonomisation. Préface de Michel Warschawski (Éditions Demi-Lune, collection Résistances, Plougastel, 2013), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2013, pp. 210-212    

    Porteilla Raphaël. Mazin Qumsiyeh. Une histoire Populaire de la résistance palestinienne, l’espoir et l’autonomisation. Préface de Michel Warschawski (Éditions Demi-Lune, collection Résistances, Plougastel, 2013). In: Recherches Internationales, n°95, 2013. Les rapports nord-sud à l’épreuve de la mondialisation. pp. 210-212.

    Raphaël Porteilla, Lebrun Céline et Salingue Julien [ Dir.] Israël, un état d’apartheid ? (Enjeux juridiques et politiques, L’Harmattan, Paris, 2013), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2013, pp. 178-180    

    Porteilla Raphaël. Lebrun Céline et Salingue Julien [ Dir.] Israël, un état d’apartheid ? (Enjeux juridiques et politiques, L’Harmattan, Paris, 2013). In: Recherches Internationales, n°96, 2013. La Grèce vers l’abîme ? pp. 178-180.

    Raphaël Porteilla, Pierre-Paul Dika. Les fondements de la politique étrangère de la nouvelle Afrique du Sud : acteurs, facteurs et instruments, (L’Harmattan, Paris, 2008).**__**Pierre-Paul Dika. La nouvelle Afrique du Sud face à la mondialisation : les défis globaux d’une puissance africaine, (L’Harmattan, Paris, 2008), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2009, pp. 166-167    

    Porteilla Raphaël. Pierre-Paul Dika. Les fondements de la politique étrangère de la nouvelle Afrique du Sud : acteurs, facteurs et instruments, (L’Harmattan, Paris, 2008).**__**Pierre-Paul Dika. La nouvelle Afrique du Sud face à la mondialisation : les défis globaux d’une puissance africaine, (L’Harmattan, Paris, 2008). In: Recherches Internationales, n°85, 2009. L’Afrique et le Monde. pp. 166-167.

    Raphaël Porteilla, Jean-Pierre Dozon. L’Afrique à Dieu et à Diable, états, ethnies et religions, (Ellipses, Paris, 2008), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2009, 168 p.    

    Porteilla Raphaël. Jean-Pierre Dozon. L’Afrique à Dieu et à Diable, états, ethnies et religions, (Ellipses, Paris, 2008). In: Recherches Internationales, n°85, 2009. L’Afrique et le Monde. p. 168.

    Raphaël Porteilla, Frédéric Deroche. Les peuples autochtones et leur relation originale à la terre. Un questionnement pour l’ordre mondial, (L’Harmattan, Paris, 2008), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2008, pp. 202-203    

    Porteilla Raphaël. Frédéric Deroche. Les peuples autochtones et leur relation originale à la terre. Un questionnement pour l’ordre mondial, (L’Harmattan, Paris, 2008). In: Recherches Internationales, n°83, 2008. L’Amérique que nous lègue G. W. bush. pp. 202-203.

    Raphaël Porteilla, Samir Amin et alii. Afrique, Exclusion programmée ou renaissance, (Maisonneuve et Larose, Paris, 2005), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 180-181    

    Porteilla Raphaël. Samir Amin et alii. Afrique, Exclusion programmée ou renaissance, (Maisonneuve et Larose, Paris, 2005). In: Recherches Internationales, n°78, 4-2006. La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins. pp. 180-181.

    Raphaël Porteilla, A. Kristina Bentley and Roger Southall. An African Peace Process - Mandela and South Africa and Burundi, (HSRC, Cape Town, 2005), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 181-182    

    Porteilla Raphaël. A. Kristina Bentley and Roger Southall. An African Peace Process - Mandela and South Africa and Burundi, (HSRC, Cape Town, 2005). In: Recherches Internationales, n°78, 4-2006. La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins. pp. 181-182.

    Raphaël Porteilla, John Daniel, Roger Southall and Jessica Lucthman State of the Nation, South Africa 2004/2005 (HSRC, Cape Town, 2005)**__**Sakhela Buhlungu, John Daniel, Roger Southall, Jessica Lucthman. State of the Nation, South Africa 2005/2006 (HSRC, Cape Town, 2006), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 182-183    

    Porteilla Raphaël. John Daniel, Roger Southall and Jessica Lucthman State of the Nation, South Africa 2004/2005 (HSRC, Cape Town, 2005)**__**Sakhela Buhlungu, John Daniel, Roger Southall, Jessica Lucthman. State of the Nation, South Africa 2005/2006 (HSRC, Cape Town, 2006). In: Recherches Internationales, n°78, 4-2006. La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins. pp. 182-183.

    Raphaël Porteilla, Roger Southall and Henning Melber. Legacies of Power, Leadership Change and Former Presidents in African Politics, (Human Sciences Research Council, Cape Town, 2006), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 183-184    

    Porteilla Raphaël. Roger Southall and Henning Melber. Legacies of Power, Leadership Change and Former Presidents in African Politics, (Human Sciences Research Council, Cape Town, 2006). In: Recherches Internationales, n°78, 4-2006. La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins. pp. 183-184.

    Raphaël Porteilla, François Lafargue. Géopolitique de l’Afrique du Sud, (Éditions Complexe, Bruxelles, 2005), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 184-185    

    Porteilla Raphaël. François Lafargue. Géopolitique de l’Afrique du Sud, (Éditions Complexe, Bruxelles, 2005). In: Recherches Internationales, n°78, 4-2006. La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins. pp. 184-185.

    Raphaël Porteilla, Jacqueline Derens. Nous avons combattu l’Apartheid, (Non Lieu, Paris, 2006), Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 185-186    

    Porteilla Raphaël. Jacqueline Derens. Nous avons combattu l’Apartheid, (Non Lieu, Paris, 2006). In: Recherches Internationales, n°78, 4-2006. La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins. pp. 185-186.

  • Raphaël Porteilla, Hisham Abu Shahla, Abaher El-Sakka, Israël va-t-il annexer la Vallée du Jourdain ? Partie I, 2020 

    Raphaël Porteilla, Hisham Abu Shahla, Abaher El-Sakka, Israël va-t-il annexer la Vallée du Jourdain ? Partie II, 2020 

    Raphaël Porteilla, Chronologie Afrique du Sud, Paris : Association Paul Langevin et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 2006, pp. 149-152    

    Porteilla Raphaël. Chronologie Afrique du Sud. In: Recherches Internationales, n°78, 4-2006. La nouvelle Afrique du Sud à la croisée des chemins. pp. 149-152.

  • Raphaël Porteilla, « Réforme des retraites : une histoire française », le 26 janvier 2024  

    Journée d’études du Credespo et de Logique de l’agir (laboratoires de sciences humaines des universités de Bourgogne et de Franche Comté) organisée dans le cadre du cycle des conférences régionales Demococit sur la démocratie

    Raphaël Porteilla, « Le conflit israélo-palestinien à la lumière des événements récents », le 28 novembre 2023  

    Conférence organisée par le CREDESPO, Université de Bourgogne dans le cadre des "Conférences citoyennes du CREDESPO sur les relations internationales".

    Raphaël Porteilla, « La Constitution de la 5e République : 65 ans, l'âge de la retraite ? », le 04 octobre 2023  

    Journée d’études organisée par le CREDESPO, Université de Bourgogne sous la direction d'Aurore Granero et Raphaël Porteilla

    Raphaël Porteilla, « Afrique et Paix », le 21 septembre 2023  

    Colloque organisé par le CREDESPO, Université de Bourgogne et Institut pour la paix sous la direction de Charalambos Apostolidis, Raphaël Porteilla (CREDESPO) et Hélène Tourard (CREDIMI)

    Raphaël Porteilla, « Où en est la Palestine en 2023 ? », le 06 avril 2023  

    Organisée par le CREDESPO, Université de Bourgogne dans le cadre du Cycle des conférences citoyennes sur les relations internationales sous la direction de Raphael Porteilla, MCF en Science Politique, Université de Bourgogne, CREDESPO

    Raphaël Porteilla, « Les 65 ans de la Cinquième République, l’âge de la retraite ? », le 03 avril 2023  

    Organisée par le CREDESPO, Université de Bourgogne

    Raphaël Porteilla, « Mers et océans, quels enjeux ? », le 23 novembre 2022  

    Journée d'études organisée par le CREDESPO et le CREDIMI sous la direction de Charalambos Apostolidis, Professeur au CREDESPO, Raphaël Porteilla, MCF en science politique au CREDESPO et Hélène Tourard, MCF HDR au CREDIMI

    Raphaël Porteilla, « Quelles autochtonies pour les peuples autochtones ? », le 04 décembre 2019  

    Organisé par Nadia Belaidi, CR CNRS, UMR 7206 ; Marieke Blondet, IR, AgroParisTech Nancy, UMR SILVA et Pierre Spielewoy, Doctorant, UMR 7206

    Raphaël Porteilla, « Droit et réformes », le 27 septembre 2019  

    Conférence de rentrée du CEJED (Le Cercle des jeunes chercheurs en droit)

    Raphaël Porteilla, « Parler de la Palestine : Quel cadre d’analyse ? », Journée d'études du CREDESPO : "De quoi la Palestine est-elle (encore) le nom ?", Dijon, le 29 juin 2018    

    Organisé par Philippe Icard, Raphael Porteilla, Enseignants-Chercheurs et Sadallah Sheikh Ahmad et Hisham Abu Shahla, Doctorants, pour le CREDESPO

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Garcia Koumba Koumba, La problématique de l’alternance au pouvoir en Afrique francophone : une analyse comparée des cas du Gabon et du Sénégal (de 1970 à 2019), thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté, membres du jury : Alioune Badara Diop (Rapp.), Télesphore Ondo (Rapp.), Étienne Criqui  

    De manière globale, cette recherche explore le processus démocratique du Gabon et du Sénégal. Mais très précisément, elle s’intéresse à la problématique de l’alternance démocratique au pouvoir. S’inscrivant dans une perspective comparative, elle a recours au cadre théorique néo-institutionnel pour comprendre et expliquer les divergences de trajectoires en la matière entre les deux pays.Au total, l’ensemble du travail comprend deux grandes parties précédées d’une partie liminaire. À propos de la partie liminaire, l’essentiel des développements est consacré à la présentation du sujet de recherche, à la question de départ, aux hypothèses, en un mot, aux aspects théoriques et méthodologiques.Dans la première grande partie du travail, il est question d’établir les points de convergence ou de similitudes entre les deux pays. Elle est composée de trois chapitres.S’agissant de la deuxième partie, elle met en exergue ou expose les points de divergence. Également composée de trois chapitres, chacun d’eux est conçu à partir des trois principaux angles d’analyse du néo-institutionnalisme (à savoir les idées, les institutions et les intérêts).

    Guetwendé Gilles Sawadogo, La théorie du pouvoir constituant dans le néoconstitutionnalisme africain, thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté, membres du jury : Yédoh Sébastien Lath (Rapp.), Télesphore Ondo (Rapp.), Arnaud Coutant  

    Cette thèse s’attèle à étudier la réception de la théorie du pouvoir constituant dans le néoconstitutionnalisme africain en s’intéressant précisément à l’identification du titulaire du pouvoir constituant ainsi qu’à l’examen de la thèse de la souveraineté de ce pouvoir.Alors que les Etats d’Afrique noire francophone proclament et revendiquent leurs natures démocratiques, le peuple est mis en marge et de la titularité, et de l’exercice du pouvoir constituant originaire comme dérivé. C’est le « plus fort », qui est, selon le contexte, le Président de la République ou un groupe de militaires, qui détient le pouvoir constituant dans le néoconstitutionnalisme africain. Un troisième constituant émerge : le juge constitutionnel qui intervient de plus en plus dans les chantiers constitutionnels, non pas seulement en tant que contrôleur mais aussi en tant qu’ouvrier. Cette intervention est appréciable ou contestable selon son étendue et le mobile.Quant à la question de la souveraineté, on note que le pouvoir constituant est limité, qu’il s’agisse du pouvoir constituant originaire ou dérivé. Le pouvoir constituant originaire tend à la limitation quand le pouvoir constituant dérivé, insoumis, tend à l’illimitation. Les deux pouvoirs se trouvent limités par les engagements internationaux des Etats et l'Etat de droit notamment avec l’émergence de l’internationalisation du droit constitutionnel.

    Silhyac Jean-Vianney Léandres Kouassi, La terre : d'une propriété exclusive à un bien commun, thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Hubert Bosse-Platière, membres du jury : Benoît Grimonprez (Rapp.), Grégoire Leray (Rapp.), Isabelle Moine-Dupuis  

    Le droit de propriété suivant la conception civiliste est celui qui confère une maitrise exclusive de l'ensemble des utilités d'un bien en vue de la satisfaction d'un intérêt privé: celui du propriétaire. Objet d'une appropriation exclusive la terre (le fonds de terre) est sous l'emprise du pouvoir souverain du propriétaire. Celui-ci s'attribuerait en vertu de la libre disposition qui lui est reconnue (l'abusus), un droit aux mésusages définit comme la faculté d'assigner une destination et/ou une affectation au bien, peu important que l'usage et/ou la finalité discrétionnairement déterminées soient contraires aux utilités objectives de la chose.Toutefois, sans s'inscrire dans la perspective d'une remise en cause radicale de la conception civiliste de la propriété, il importe de relativiser ce droit dont la teneur et l'intensité des prérogatives ne peuvent être invariables à l'égard de tous les biens. Il est en effet des biens dont le caractère commun de leurs utilités invite à repenser leur statut juridique et leur régime d'appropriation. Penser la catégorie des biens communs permettrait d'y intégrer des biens dont une ou plusieurs utilités sont bénéfiques à un collectif et participent à la préservation de l'intérêt général.Les utilités ou services écologiques assurés par la terre participent indubitablement à un intérêt général, un intérêt transcendant celui du propriétaire, un intérêt existentiel pour l'Humanité. Par conséquent, c'est en considération de la finalité ou fonction salvatrice qu'il est possible d'assigner à l'usage de la terre que l'idée d'une intégration de celle-ci dans la catégorie des biens communs est émise. Un statut nouveau (en ce sens qu'il coexiste avec la qualification d'immeuble par nature déterminée par le droit civil) pour un bien spécial implique une réforme ou a minima une évolution de son régime d'appropriation. Loin de toute hostilité à l'appropriation exclusive, la qualification de la terre en tant qu'un bien commun implique de concevoir son régime d'appropriation dans le sens d'un exclusivisme relativisé et non absolu, dans celui d'une propriété finalisée en faisant notamment allusion aux fonctions sociale et environnementale que ce droit peut accomplir.

    Deniz Tekayak, Anthropocène et Ecocide : bilan réflexif sur la trajectoire du crime environnemental, thèse soutenue en 2021 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Nadia Belaïdi, membres du jury : Geneviève Koubi (Rapp.), Cyria Emelianoff (Rapp.)  

    Ce travail de recherche explore en premier lieu l’Anthropocène en tant que rupture et cherche à comprendre comment les défis et les complexités de cette nouvelle époque, marquée par les dérèglements écologiques profonds et multiples à l’échelle internationale, ont été saisis par le droit international de l’environnement et la gouvernance internationale en matière d’environnement. En second lieu, cette recherche porte sur l’émergence des nouvelles perspectives juridiques et morales moins anthropocentriques qui ont pour but de lutter contre la destruction de l’environnement et qui cherchent également à promouvoir un mode de vie plus respectueux de la nature et de tous les vivants. Ancré dans ces efforts visant à fonder un nouveau rapport à la nature, le concept d’écocide représente un appel à une obligation de diligence envers la nature en dénonçant les activités « légales » qui portent des atteintes graves aux écosystèmes et leurs habitants humains et non-humains. En attirant l’attention sur le rôle que les gouvernements et les multinationales jouent dans la perpétuation et la normalisation des écocides, cette thèse explore le concept d’écocide en tant que tentative de création d’une nouvelle catégorie de crime environnemental, dépassant les définitions et conceptualisations traditionnelles de ce crime afin de fournir une réponse systémique à la dégradation continue de l’environnement.

    Quentin Duboux, Le citoyen dans la Constitution de la Vème République , thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Joël Mekhantar  

    Le contexte politique français est révélateur d'une crise de la représentation qui se mue au fil des années en une crise démocratique plus profonde. En effet, si la Constitution permet aux citoyens de s'exprimer par la voie de l'élection et du référendum, beaucoup d'entre eux demandent à ce que leurs voix puissent s'exprimer plus et par d'autres canaux. Les mouvements sociaux-politiques récents (Nuit Debout, Gilets Jaunes...) et les initiatives populaires (maisons citoyennes...) amènent à s'interroger sur la place du citoyen dans la Constitution, ainsi que sur son expression et ses modalités

    Arlindo Caielo mortelo, La Cour constitutionnelle et l'Etat de droit en Angola, thèse en cours depuis 2018  

    La recherche propose d'étudier le rôle de la Cour constitutionnelle d'Angola dans la formalisation de l'Etat de droit et de la démocratie dans ce pays , depuis la date de sa création en 2008.

    Kobenan Kra Kpri, Le Conseil constitutionnel ivoirien et la suprématie de la Constitution : étude à la lumière des décisions et avis, thèse soutenue en 2018 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Yédoh Sébastien Lath, membres du jury : Paterne Yapi Mambo (Rapp.), Nadine Machikou Ndzesop (Rapp.)  

    La justice constitutionnelle ivoirienne, dans sa forme actuelle, est le fruit du mouvement de démocratisation enclenché sur le continent à partir des années 1990.Mais si ailleurs l'exercice du contrôle de constitutionnalité s'est tout de suite imposé comme un instrument incontournable dans l'effectivité de la Constitution et l'avènement d'un Etat de droit, en Côte d'Ivoire, la garantie de la suprématie de la Constitution a évolué en permanence à un rythme oscillatoire. Le contrôle de constitutionnalité s’exprime d’abord à travers une stratégie des petits pas. Le choix par le juge constitutionnel d’une interprétation restreinte de ses attributions produit une jurisprudence peu audacieuse et orientée vers la légitimation du pouvoir exécutif et de sa gouvernance. Par la suite, à l’avènement de la deuxième République à partir de l'an 2000, la juridiction constitutionnelle se montre relativement plus active. Mais malgré l’extension du droit de saisine aux citoyens par le biais de la question préjudicielle la justice constitutionnelle reste peu sensible à la protection des Droits et libertés fondamentales. Son dynamisme se manifeste surtout lorsque la Constitution se trouve confrontée aux Accords politiques, mobilisés pour la résolution de la crise militaro- politique. L’office du juge constitutionnel se révèle alors comme la défense de l’ordre constitutionnel en péril ou du régime l’incarnant. Ici transparaît encore la forte irradiation du pouvoir exécutif dans un système politique déséquilibré faisant converger, comme des rivières au fleuve, l’ensemble des institutions dans le sens de la majesté du Pontife constitutionnel. De surcroît, la prépondérance du contentieux électoral et les crises qu’il suscite, annihile, quasi-systématiquement, les progrès jurisprudentiels résiduels qui peuvent accorder de la crédibilité à la justice constitutionnelle. Dans ce contexte, la garantie de la suprématie de la Constitution demeure encore à un stade embryonnaire, marqué du sceau de la précarité que lui impose des pratiques constitutionnelles perverties et l’instabilité politique chronique.

    Nina Mamy, La condition des femmes originaires d'Afrique de l'Ouest en France entre enfermement et émancipation : éléments de réflexions sociopolitique et juridique, thèse soutenue en 2016 à Dijon, membres du jury : Albert Bourgi (Rapp.), Robert Charvin (Rapp.), Philippe Icard  

    L’immigration des femmes originaires d’Afrique subsaharienne en direction de la France est fonction de la situation sociale, politique et économique du Continent africain. Depuis les années 80, elles sont de plus en plus nombreuses à émigrer alors même que la France remet progressivement en cause les conventions bilatérales qui dérogeaient à l’ordonnance n°45- 2685 du 2 novembre 1945 régissant en principe, l’entrée et le séjour des étrangers. Cela même en dehors du cadre du regroupement familial comme ce fut fréquemment le cas antérieurement. Les nombreuses modifications du régime général posé par l’ordonnance de 1945 résultent de la nécessaire adaptation de la législation française à des impératifs communautaires notamment depuis l’adoption du Traité de Maastricht en 1992. L’octroi de l’asile est une question qui intéresse les femmes notamment celles menacées d’excision, motif qui n’est admis que de manière restreinte par les autorités françaises contrairement à d’autres pays. Les candidates malheureuses à l’immigration sont contraintes de séjourner en France de manière illégale. Ces immigrées clandestines ne sont pas pour autant privées de tout droit. Cependant leur situation est parfois en contradiction avec les conventions relatives à la protection des droits de l’Homme. Ces femmes immigrées sont le plus souvent victimes de discrimination bien que leur niveau de compétence d’une génération à l’autre, soit en nette progression. En réaction aux problèmes d’intégration et désireuses de préserver leur culture, les communautés africaines perpétuent certaines coutumes qui sont en violation des conventions internationales portant sur les droits de l’Homme et de celles portant spécifiquement sur les droits de la Femme.Corrélativement ce repli communautaire rend plus difficile l’assimilation des immigrées qui souvent ne sont pas informées de leurs droits.

    Sadallah Sheikh ahmad, La coopération décentralisée entre les collectivités territoriales françaises et les collectivités locales palestiniennes., thèse en cours depuis 2016 en co-direction avec Philippe Icard  

    Le projet de thèse porte sur la coopération décentralisée entre les collectivités locales palestiniennes et les collectivités territoriales françaises. Il vise à analyser les cadres juridiques de cette coopération en vue de la mise en oeuvre d'une politique publique de coopération efficace qui s'appuie sur le développement durable. Ce projet de thèse abordera à la fois les obstacles juridiques et politiques du développement en Palestine mais aussi les défis et enjeux d'une coopération fondées sur des partenariats et des jumelages renouvelés. En plus, il vise à analyser et étudier les conventions de coopération entre les deux parties et de renforcer les liens de coopérations entre les collectivités de cex pays.

    Abdoulaye Sylla, Les objectifs du Millénaire pour le développement en Afrique , thèse en cours depuis 2014 

    Mohamed Alabed, L’INTERVENTION ARMÉE A BUT HUMANITAIRE , thèse en cours depuis 2014 en co-direction avec Philippe Icard  

    La Responsabilité de Protéger (R2P) représente un recadrage fondamental du débat sur le droit d'intervention humanitaire, qui a commencé après l'échec de la communauté internationale pour prédire de manière adéquate et répondre à une succession choquante des atrocités de masse commises contre les civils dans les années 1990. Malgré que le principe d'intervention humanitaire ait été fondé sur un prétendu droit d'intervenir militairement, si nécessaire, contre la volonté du gouvernement de l'État en question, il s’est finalement avéré, avec la répétition de telles tragédies contre les civils, qu'il est intenable, en particulier qu'il avait soulevé des controverses considérables sur les plans juridique et politique ce qui lui a ainsi donné peu de possibilités de mise en œuvre concrète. L'une des raisons juridiques les plus importantes de cet échec est l'incapacité du modèle classique de la souveraineté nationale absolue de l’État pour faire face aux transformations internationales contemporaines. Bien qu'il ait été en mesure de conserver toute son importance au cœur des deux élément : le droit international coutumier et la Charte de l'ONU comme un levier essentiel du maintien de la paix internationale et de la sécurité et comme un moyen de la défense des États faibles contre les forts, l'émergence d'un certain nombre de nouveaux défis, notamment l’importance croissante de la législation sur les droits de l’homme, qui rend les principes essentiels : comme l’égalité de souveraineté et de la non-ingérence, obsolètes. En réponse à ces changements, la R2P est née comme un concept issu des travaux de la Commission Internationale de l'Intervention et de la Souveraineté des États (CIISE). Établie en 2000 à l'initiative du Canada, elle a recherché à dépasser les controverses inhérentes aux débats relatifs au 'Droit d'Intervention Humanitaire'. Aux fins d'atteindre cet objectif, la Commission a forgé un nouveau concept, la 'responsabilité de protéger', qui permît de concilier, plutôt qu'opposer, les notions de souveraineté et d'intervention. Depuis lors, la responsabilité de protéger a fait l'objet de vives controverses en droit international. Intégrée dans une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 2005, appliquée par le Conseil de sécurité lors des crises en Côte d'Ivoire et en Libye de mars 2011, le concept se trouve, aujourd'hui, au centre des débats se rapportant au cadre juridique de la protection des populations civiles. Le présent travail de ma thèse entend examiner les différentes implications juridiques de la responsabilité de protéger, en optant pour une démarche résolument positiviste. La réflexion proposée tente d'en embrasser les différents aspects, tant conceptuels qu'opérationnels, aux fins d'aboutir à une étude globale, synthétique et actualisée du concept. Partant, une interrogation commandera l'ensemble de la réflexion : l'émergence de la responsabilité de protéger a-t-elle permis, en droit international, une amélioration de la protection des populations civiles ?

    Boris Schmitt, Ressources naturelles et développement dans le monde tropical : les contradictions entre dynamiques écologiques, reproduction sociale et ordre économique international, thèse soutenue en 2013 à Dijon en co-direction avec Jean-Claude Fritz  

    Les ressources naturelles sont au cœur de dynamiques contradictoires. Alors qu'elles sont essentielles à la reproduction des sociétés et du vivant, l'organisation actuelle de l'économie mondiale tend à les subordonner principalement à des logiques d'accumulation. Outre que ces dernières ne prennent pas suffisamment en compte les limites physiques au sein desquelles l'humanité évolue, elles entraînent à diverses échelles des inégalités problématiques sur les plans social et écologique. L'ordre économique international actuel tend en effet à générer des phénomènes d'échange écologique inégal qui nuisent au développement des pays producteurs et exportateurs de matières premières, ainsi qu'aux populations et écosystèmes les plus vulnérables en leur sein. Le monde tropical est exemplaire de telles contradictions, concentrant parmi les plus importantes ressources de la biosphère – notamment en matière de biodiversité – ainsi que des milieux socio-écologiques particulièrement fragilisés. Face à des visions et logiques économicistes d'exploitation des ressources, qui s'inscrivent dans la longue durée historique, et trouvent des relais dans les structures juridico-politiques du système économique mondial, il importe de repenser le concept même de ressource naturelle. Il s'agit en effet de redonner toute leur place aux dimensions sociales et écologiques dans les processus de gestion et d'exploitation des ressources. Cela implique une réflexion sur les valeurs qui guident les interactions avec la nature et les relations économiques internationales, afin que la solidarité, la complémentarité et la justice deviennent des priorités.

    Gait Archambeaud, L'Afghanistan et le langage de l'égalité : une approche poïétique du contrat social sur une zone de fracture du système-monde, thèse soutenue en 2013 à Dijon  

    Engagée en Afghanistan depuis plus de dix ans, l'intervention internationale a fondé son argumentaire sur la reconstruction d'institutions à modèle démocratique, selon des concepts généralisés en Occident depuis le 18ème siècle et parmi eux le principe d'égalité. Ce modèle avait présidé aux évolutions socio-politiques voulues par les Emirs tout au long du 20ème siècle, mais abouti au chaos dans trois décennies d'un conflit en cours depuis les années 1970 avec des adversaires toujours renouvelés. Tribalisme et modernité - en tant qu'idéologie, dans leurs manifestations en Afghanistan, mettent en oeuvre la prévalence d'un mode social d'opposition, dont la domination sur une société provoque la parcellisation ou la destruction et répond aux revendications d'égalité par l'honneur des groupes. Leur conséquence est le traditionalisme prégnant dans les communautés, contraintes par le sentiment d'insécurité à l'uniformisation dans l'égale insignifiance de l'individu. Cependant, l'hospitalité et la recherche de réparation sont des normes sociales visant au dépassement du sentiment d'insécurité ; elles sont la réponse afghane à la recherche d'égale dignité au bénéfice de tous. Pour peu que les conditions de sécurité en permettent la primauté comme mode social dominant, l'honneur d'être humain est le composant fondamental d'une société ouverte et évolutive. L'emphase sécuritaire et dogmatique des programmes internationaux tend néanmoins à conforter les réflexes tribalo-traditionalistes, dans un engrenage de violence qui recherche un équilibre des groupes plutôt que l'expression d'initiatives créatives et originales - comme la mise en place de systèmes de solidarité universels qui libèreraient les individus de leurs allégeances aux groupes. Seuls de tels maximins pourraient dépasser les blocages inégalitaires inscrits dans la position géo-stratégique du pays sur une faille du système-monde.

    Moustapha Barry, Le Sénégal face à la rébellion casamançaise, thèse en cours depuis 2012 

    Ayman Qwaider, L’éducation à la paix et la non-violence dans les territoires Palestiniens occupés à travers les réseaux sociaux , thèse en cours depuis 2012 

    Guillaume Rey, Les mouvements sociaux en Afrique du sud, thèse en cours depuis 2011 

    Ibrahim Moumouni, Le pouvoir discrétionnaire du Conseil de sécurité en matière de sanctions économiques : réflexions sur la légalité internationale, thèse soutenue en 2010 à Dijon en co-direction avec Philippe Icard  

    La prolifération des résolutions relatives aux sanctions économiques émanant du Conseil de sécurité ne cesse de prendre des envols exponentiels, d’autant plus que les articles 25 et 103 de la Charte des Nations Unies renforcent le sentiment que les décisions du Conseil de sécurité apparaissent comme legibus solutus c'est-à-dire échappant à tout encadrement juridique. Réactualisées par le phénomène du terrorisme international, elles contrastent de plus en plus avec certains objectifs que se sont fixées les Nations Unies en matière des droits de l’Homme – droits économiques et sociaux et droit à un procès équitable. L’exercice d’un tel pouvoir discrétionnaire qui s’appuie sur les dispositions indéterminées de l’article 39 de la Charte par le Conseil de sécurité cache très souvent une certaine instrumentalisation du droit de la Charte couverte par une légalité de forme qui sacralise les décisions de l’organe du maintien de la paix. Alors que ni l’article 24 § 2 de la Charte, ni les autres dispositions de celle-ci qui concourent au partage des pouvoirs entre les différents organes principaux de l’Organisation, ne concèdent au Conseil un pouvoir illimité. Mieux, le pouvoir discrétionnaire du Conseil de sécurité ne peut s’affranchir de tout contrôle juridictionnel notamment dans les cas où son exercice se révèle être en contradiction manifeste avec les principes et les buts du traité institutionnel qui fondent la compétence de l’organe du maintien de la paix. Encore faut-il que les juridictions internationales sortent de leur silence pour qu’un tel contrôle devienne effectif.

    Ahmed Mine, La politique de décentralisation en Mauritanie , thèse soutenue en 2009 à Dijon  

    Le développement constitue la préoccupation principale de tout pays. Chaque pays en ce qui le concerne, cherche à promouvoir l’État de droit et le développement. Depuis le début des années 90, l’État en Afrique s’est retrouvé sous l’influence de deux actions convergentes, l’une endogène (décentralisation) et l’autre externe (mondialisation). Ces facteurs constituent de profondes ruptures avec les systèmes établis. La montée en puissance de la société civile exige une plus grande participation dans le développement d’entités (collectivités territoriales) autres que l’État. Cette ascension résulte de l’éclatement, de l’élargissement ou de l’approfondissement des fractures sociales qui sont les corollaires de la réduction stratégique des fonctions de l’État. La décentralisation territoriale en Mauritanie est perçue comme une réponse à la défaillance étatique. Ainsi, des entités infra-étatiques vont s’emparer aux côtés de l’État de la mission de développement. Cette stratégie nouvelle de développement en Mauritanie est encouragée par les bailleurs de fonds (FMI, BM) mais selon leur propre vision. La Mauritanie, dans un souci socio-économique et juridico-administratif, va adopter un arsenal juridique relatif à la décentralisation à partir de 1986. La décentralisation territoriale en Mauritanie n’est pas nouvelle, les premières lois ont vu le jour dès l’Indépendance en 1960. La décentralisation constitue un véritable défi pour la Mauritanie. Elle est au centre de toutes de toutes les grandes orientations de l’État en raison des ressources et des moyens qu’elle nécessite pour que ces entités décentralisées puissent jouer leur rôle. Un dispositif juridique les reconnaît comme des partenaires et des acteurs dans le développement national.

    Pierre-Paul Dika Elokan, La politique étrangère de la nouvelle Afrique du Sud , thèse soutenue en 2007 à Reims  

    Treize ans après la fin de l’Apartheid, la République sud-africaine reste marquée par la reconstruction de son creuset socioéconomique et d’une politique étrangère ambitieuse. Puissance moyenne émergente, si elle s’appuie sur la Renaissance africaine et le NEPAD pour légitimer son intérêt pour l’Afrique, elle reste l’otage de son passé et de sa situation d’exceptionnalité, lesquels se greffent dans la conduite de sa politique étrangère. Or, ces facteurs masquent mal l'ambition nationale affichée dans son implication dans son implication dans la résolution des conflits et le développement économique du continent africain, et enfin ses engagements internationaux. Aussi, les défis de la conciliation entre intérêt national, intérêt continental et mondialisation illustrent la volonté du pays de légitimer son intérêt pour l’Afrique, d’exister au plan international, dans le prisme de son statut de puissance utile au continent noir.

  • Yves-Alain Koumba, Election présidentielle gabonaise de 2016 : contribution à une problématique de la construction démocratique en Afrique Francophone, thèse soutenue en 2022 à Université de Lorraine sous la direction de Étienne Criqui, membres du jury : Guy Rossatanga-Rignault (Rapp.), Céline Thiriot et Fabienne Greffet  

    Le 27 août 2016 le Gabon a organisé, pour la cinquième fois depuis 1990, année d'adoption du retour du système pluraliste, une élection présidentielle sur fond des vives tensions. Ce scrutin a opposé plusieurs candidats. Mais de tous en lice, seuls ceux dits majeurs, notamment Ali Bongo Ondimba, président sortant et ; candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir depuis 1968 puis ; Jean Ping, ancien baron du régime passé dans l'opposition, par ailleurs, ancien président de la Commission de l'Union africaine (UA). Au terme d'un vif et très controversé contentieux électoral, c'est finalement Ali Bongo Ondimba qui a rempilé pour un second mandat de sept ans à la tête du pays. À la différence des processus électoraux antérieurs, la décision de la Cour constitutionnelle à défaut de ramener la sérénité dans le pays l'a plutôt plongé dans une crise sans précédent qui, d'une part, a affecté le vivre ensemble et, d'autre part, a trahi l'absence de consolidation démocratique au Gabon.

    Nadege Domjie, Gouverner les opérations électorales : contribution des structures de gestion des élections, thèse soutenue en 2021 à Reims sous la direction de Renaud de La Brosse et Nadine Machikou Ndzesop, membres du jury : Dodzi Kokoroko (Rapp.), Arnaud Coutant et Marie-Émmanuelle Pommerolle  

    Le rendez-vous manqué entre élections et démocratie est un point saillant des contextes politiques africains sur lequel ce travail de recherche marque un arrêt. Il s’intéresse aux enjeux des élections et à la manière dont l’État organisateur des élections et les autres acteurs du processus électoral exercent leurs pouvoirs de gouverner les élections, de manière à les légitimer ou les délégitimer. Tout en interrogeant le sens commun sur les significations et les représentations des structures indépendantes de gestion des élections, cette thèse scrute leur contribution au gouvernement des élections, près de trois décennies après leur diffusion. Elle démontre que si la dynamique des autorités administratives indépendantes est un schéma usuel permettant de lire le gouvernement des élections, ce schéma n’est pas automatique et s’appuie sur un art de gouverner. Ce dernier repose sur trois préoccupations : le souci démocratique, le souci de modernisation de l’action publique et le souci du gouvernement des autres et de soi. À ces trois formes de soucis correspondent des gouvernementalités particulières et un schéma d’analyse spécifique. Il s’agit alors de voir ce qui se joue derrière le modèle de structure de gestion des élections au Cameroun, en tenant compte des contraintes des acteurs, des trajectoires institutionnelles et d’une écologie politique empreinte d’importation et d’adaptation conservatrice. L’exemple des structures de gestion des élections au Cameroun permet de conceptualiser et empiriciser le concept de gouvernementalités et in fine, dégager les caractéristiques de l’État organisateur des élections. L’organisation des élections au Cameroun obéit à deux logiques expressives du caractère inachevé de l’État : une logique de rationalisation et une logique d’autocratisation du gouvernement des élections.

    Steve Akera Itoua, Contribution à l'étude des institutions de régulation des médias dans les Etats d'Afrique centrale francophone : les cas du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la République Démocratique du Congo, thèse soutenue en 2016 à Reims sous la direction de Renaud de La Brosse, membres du jury : Laurence Calandri (Rapp.), Michel Mathien  

    Après plusieurs décennies de monopartisme, caractérisées par l’emprise des médias par l’État et le parti unique, les États africains subsahariens ont choisi la voie de la démocratie pluraliste, à l’issue des « forums » dits, conférences nationales souveraines des années 90. Ces États firent le choix des régimes libéraux avec comme garanties les libertés fondamentales. Parmi les libertés instaurées, il y a celle de la presse qui est au cœur de tout système démocratique. L’exercice de cette liberté doit être exempt d’abus. C’est ainsi que, pour éviter de tels actes dans l’exercice de la liberté de communication, les textes constitutionnel, législatif et réglementaire ont institué des autorités de régulation des médias. Ces autorités font partie du confort des démocraties africaines comme des institutions « singulières ». Elles sont des autorités administratives et indépendantes de l’ordre organique unique tiré des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Par ailleurs, mener une étude juridique sur ces autorités oblige à s’intéresser aux questions essentiellement d’ordre pratique notamment des autorités de régulation comme alibi du pouvoir ou protectrice des libertés. Ainsi, l’on se propose de confronter les fondements juridiques et les faits afin de porter une analyse critique globale et des propositions de réformes.

    Willy N'Djali Luswanga, La France dans les opérations de paix en Afrique noire depuis la chute du mur de Berlin : acteurs et prises de décision, thèse soutenue en 2015 à Université de Lorraine sous la direction de Étienne Criqui, membres du jury : Laurent Olivier    

    La France a toujours joué un rôle dans le cadre des opérations de paix en Afrique noire,surtout depuis la chute du mur de Berlin avec l’émergence des nouveaux conflits intraétatiquesqui nécessitent non seulement des acteurs traditionnels, mais aussi, des nouveauxacteurs dotés de nouvelles compétences pour ramener la paix et la sécurité dans les sociétésmarquées par les conflits. Cependant, son implication sur les opérations de paix est souventsujette de diverses critiques mal définies comme ingérence dans les affaires intérieures, excèsde bavure, illégalité, retour du néocolonialisme, due à l’absence d’une politique decollaboration cohérente avec d’autres acteurs qui exercent sur le terrain. C’est pourquoi, lestravaux de recherche portent sur les opérations françaises de paix, les acteurs de relationsinternationales français qui participent sur les opérations de paix, et enfin, sur lacompréhension des interactions décisionnelles au niveau de chaque opération. Il s’agit demettre en lumière les spécificités des pratiques politiques, des différentes stratégies déployéespar les acteurs, des rapports de force et des enjeux du pouvoir qui sous-tendent la prise dedécision en France dans le cadre des opérations de paix.

    Mohamed Badine El Yattioui, Les enjeux géostratégiques des programmes publics de Washington à destination de l'Amérique Latine, de George Bush père à George Bush fils (1988-2008), thèse soutenue en 2015 à Lyon 3 sous la direction de Taoufik Bourgou, membres du jury : Frédéric Massé (Rapp.), Brigitte Vassort-Rousset    

    Les relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine entre 1988 et 2008 ont connu de nombreux bouleversements et chambardements. Les nombreuses raisons qui en sont les causes ont été abordées dans cette thèse. Après avoir étudié les enjeux théoriques de leurs relations nous nous sommes demandés si la politique étrangère était une politique publique comme les autres. Suite à une comparaison générale nous avons étudié les spécificités de l’aide publique au développement et le cas d’une théorie promue par George Bush Jr qui est la « diplomatie transformationnelle ». Dans un second temps, nous avons étudié les bouleversements diplomatiques apparus dans un certain nombre de pays de cette région du fait de l’arrivée de gouvernements de gauche. Les pages consacrées aux trois programmes élaborés par Washington dans les années 2000 (MCA, les deux plans Colombie et le Plan Merida) montrent leur originalité mais aussi leur application et leurs résultats mitigés tant du point de vue de l’efficacité, de l’efficience que de la consolidation des relations diplomatiques avec les pays de cette région. Enfin, nous avons décrit et analysé l’importance des enjeux énergétiques avec l’Amérique latine pour les Etats-Unis puis développé les raisons qui les poussent à vouloir constituer la ZLEA. Cela démontre l’imbrication des questions économiques, diplomatiques et sécuritaires pour les décideurs américains.

    Florent Charles, La question coréenne et le problème de la réunification, thèse soutenue en 2015 à Nice sous la direction de Robert Charvin, membres du jury : Malik Boumediene (Rapp.), Philippe Saunier et Benoît Quennedey  

    Depuis soixante ans la Corée est un pays divisé entre deux Etats, la République populaire démocratique de Corée au nord et la République de Corée au sud. On trouve des traces de la civilisation coréenne dès la préhistoire dans la péninsule. La nation coréenne va par la suite se développer progressivement pour aboutir à l'unité. C'est en 1910 que la Corée est annexée par le Japon jusqu'en 1945 date à laquelle elle sera libérée par les troupes soviétiques au nord du 38ème parallèle et par les troupes américaines au sud. Cette ligne de démarcation provisoire deviendra définitive suite à la création de deux gouvernements différents et à l'occupation du Sud par les troupes américaines. La guerre de Corée de 1950 à 1953 aggravera le sentiment que chaque Etat est bien distinct l'un de l'autre, laissant un antagonisme perdurer jusqu'à maintenant aboutissant à des accrochages politiques et militaires récurrents. Face à cette division imposée de l'extérieur, les deux Etats coréens se sont rapprochés pour coopérer dans certains domaines. La réunification semble être compromise depuis que le gouvernement conservateur au Sud est de retour, n'acceptant pas une réunification dans le cadre d'une confédération, système proposé par le Nord, le Sud préférant une réunification par absorption. Le problème de la réunification dépasse largement les frontières de la péninsule. Il concerne en premier lieu la Chine et les Etats-Unis. Le Japon est également concerné. L'Europe est absente du débat. La Fédération de Russie semble être le seul Etat puissant à ne pas trouver d'inconvénient à la réunification de la péninsule coréenne.

    Pegdwendé Marie Julie Djindjere, Les accords transnationaux entre les collectivités publiques françaises et africaines : le cas du Burkina Faso, thèse soutenue en 2014 à Reims sous la direction de Marcel Sinkondo, membres du jury : Modeste Chouaïbou Mfenjou (Rapp.)  

    La coopération décentralisée entre collectivités publiques françaises et africaines revêt divers intérêts qui sont d'ordre historique, économique, politique et socio-éducatif. Cependant, les problèmes posés par cette coopération sont multiples. En effet, la détermination du régime juridique applicable à ces accords reste complexe car peu de textes leur sont consacrés. On est passé de simples accords d'échanges, d'amitiés c'est-à-dire du jumelage, à de parfaits accords de partenariats. Cette évolution entraine inéluctablement des questionnements juridiques de fond. De ce fait, ces accords relèvent-ils du droit international public, ou du droit international privé, ou plutôt du droit administratif ? Donnent-ils naissance à des conflits de lois ? En cas de litiges, quelles sont les juridictions compétentes, et la loi applicable ? Est-ce possible de recourir à l'arbitrage ? Si tel est le cas, quelles en sont les modalités ? D'où la nécessité de déterminer la nature juridique de ces accords.L'assimilation de ces accords au droit international public est tentante. Toutefois, le droit international public régit uniquement les relations entre Etats souverains. D'où la possibilité de soumettre ces accords au droit interne, puisque certaines conventions entre Etats peuvent elles-mêmes être soumises au droit interne.

  • Gebril Hussien Abubaker Amrajaa, La politique d'immigration entre l'UE et l'état libyen : (l'impossible coopération), thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Philippe Icard, membres du jury : Yves Petit (Rapp.), Robert Charvin (Rapp.)  

    La gestion des flux migratoires fait problème en Libye. C’est l’un des défis majeurs auxquels le pays est confronté ces dernières années. En raison de ses implications diverses notamment en termes de droits humains, l’État libyen est appelé à développer une gestion migratoire fondée sur ses engagements juridiques internationaux et communautaires. Ces engagements impliquent une responsabilité de protection des droits et libertés fondamentaux de tous les migrants se trouvant sous la juridiction de Libye.Cependant, en pratique, le pays développe une stratégie de gestion sous contrainte qui se manifeste par des mesures dissuasives et répressives à l’encontre des migrants. Cette gestion est la conséquence des pressions des pays d’accueils sur la Libye, mais aussi en raison de certains facteurs propres à la Libye.D'autre part, l'instabilité de la politique européenne d'immigration et d'asile et les divergences entre les États membres sur la gestion des flux migratoires et la nature et la forme de la coopération avec les pays de transit comme la Libye, en plus l'approche de la coopération pour réduire le phénomène de l'immigration clandestine.Cela nécessite, analyser la relation entre la Libye et l'Union européenne en matière d'immigration clandestine et limiter son flux vers l'Europe, à la lumière des lois libyennes, ainsi que dans les législations de l'Union européenne

    Alexis Christodoulou, Le parti-citadelle : le Parti communiste français au temps de la marginalisation politique, thèse soutenue en 2022 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Dominique Andolfatto, membres du jury : Christine Pina (Rapp.), Rémi Lefebvre (Rapp.), Jean Vigreux et Roger Martelli  

    Depuis la fin des années 1970, le Parti communiste français (PCF) connaît une longue période de déclin, affectant différents éléments (effondrement électoral, diminution du nombre d’adhérents, délitement de son système d’action…). Il est aujourd’hui un acteur mineur du système partisan français et en voie de marginalisation politique. Pourtant, malgré cet affaiblissement s’étalant sur plusieurs décennies, il est toujours présent dans le paysage politique et même, à certains égards, fait preuve d’une capacité de résistance. Comment donc expliquer qu’un parti communiste continue d’exister dans une société comme la France contemporaine ? Ce travail tente de répondre à cette question en formulant l’hypothèse suivante : le PCF a subi une mutation qui lui permet de survivre. Cette mutation n’est pas redevable à l’action volontariste de ses dirigeants ou de ses militants, mais à une déstructuration organisationnelle liée au déclin. Le PCF est ainsi devenu un parti-citadelle, c’est-à-dire un parti éclaté en plusieurs sphères indépendantes les unes des autres et ayant leur mode de fonctionnement propre. Dans le cas du PCF, il s’agit de l’appareil (ou « parti de Fabien »), du parti des militants et du parti des maires. Ces trois partis non seulement ont des logiques différentes et parfois des objectifs divergents, mais à l’intérieur de chaque ensemble on constate un grand morcellement.

    Saida Kamouna, La politique migratoire de l'Union européenne à l'épreuve des droits fondamentaux, thèse soutenue en 2021 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Philippe Icard, membres du jury : François Rangeon (Rapp.)  

    L’émergence d’une politique migratoire commune est récente, car l’Union européenne ne se saisit de la question des migrations que tardivement. Des actions communes en matière de régulation des questions migratoires ont été mise en place graduellement à partir des années 70, dans un cadre purement intergouvernemental, puis progressivement dans un cadre communautaire. Cette politique englobe les volets relatifs à l’entrée et le séjour des ressortissants de pays tiers sur le territoire de l'Union européenne, la lutte contre l’immigration irrégulière et le contrôle des frontières extérieures.L’européanisation des règles de l’immigration et de l’asile a été un processus long et laborieux, il demeure inachevé en raison de l’attachement des Etats à leur souveraineté. C’est pourquoi la politique de l’Union en matière d’immigration et d’asile reste une compétence partagée entre l’Union et les Etats membres.La récente crise des réfugiés de 2015, a mis en lumière non seulement le manque de solidarité entre les Etats membres, mais elle a également révélé les faiblesses du régime d’asile européen commun et l’inefficacité du Règlement de Dublin, qui fait peser une charge plus importante sur les pays de première entrée.De plus, les récents accords réadmission entre l’Union et certains pays tiers, confirment la volonté de l’UE et des Etats membres de sous-traiter la gestion des flux migratoires à des pays peu soucieux des droits humains, au risque de porter atteinte aux droits fondamentaux des demandeurs d’asile.Dans notre étude, nous allons mettre en lumière une politique migratoire commune inachevée, et par conséquent peu solidaire et parfois oublieuse des droits fondamentaux. L’Union bien que porteuse de valeurs, semble s’en éloigner dans le traitement du migrant.

    Eloko Basombo Lambert, Sortie de crise au Congo-Zaïre , thèse soutenue en 2014 à Dijon sous la direction de Patrick Charlot 

    Noemi Paulina Berumen Colin, La politique de sécurité alimentaire en Afrique du Sud face aux enjeux sectoriels et territoriaux , thèse soutenue en 2010 à Bordeaux 4 sous la direction de Dominique Darbon  

    Cette étude est consacrée à la dynamique des relations intergouvernementales en Afrique du Sud et aux interactions des acteurs participant de manière directe ou indirecte à la définition et à la mise en œuvre de la politique de sécurité alimentaire. Par l’analyse de l’approche de politiques publiques, nous exemplifions ces dynamiques sur la base d’une étude comparative des politiques de sécurité alimentaire entre les provinces du Limpopo et du KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud. Nous rendons compte des allers-retours qui se produisent entre les différents niveaux du gouvernement sud-africain mais aussi entre les divers acteurs et les instances internationales et nationales en ce qui concerne la conception et la mise en œuvre des politiques. A l’aide de la métaphore de l’ « effet prismatique », notre analyse identifie les divergences qui se dégagent de ces allers-retours entre acteurs et souligne que leurs perceptions de l’enjeu alimentaire sont influencées et façonnées par un ensemble de circonstances sociales, économiques et politiques qui vont « envoyer » une ou plusieurs interprétations de ce problème. Ceci conduit à un effet de dispersion de l’idée de départ de « sécurité alimentaire » par rapport aux représentations et aux référentiels que chaque acteur se fait à ce sujet, complexifiant ainsi la définition et la mise en œuvre des politiques publiques. Cette étude, loin de formuler des conclusions catégoriques, soulève des questionnements nouveaux. Elle révèle notamment trois difficultés que l’approche des politiques publiques et la dynamique multi-level governance posent aussi bien au niveau théorique qu’au niveau de la praxis : (1) l’opposition des propositions empiriques ; (2) l’opposition entre les instances du gouvernement local et celles du gouvernement national dans l’identification de problèmes publiques ; et (3) le questionnement sur le rôle de l’approche multi-level governance dans la définition et la mise en œuvre de politiques publiques. Ceci nous invite à explorer de nouveaux chemins pour aborder les faits sociaux et tracer les contours d’un ordre social et politique encore incertain.

    Bochra Abdallah, La diplomatie française et les intérêts méditerranéens maghrébins, thèse soutenue en 2008 à Nancy 2 sous la direction de Auguste Mampuya Kanunk'a-Tshiabo, membres du jury : Edmond Jouve    

    L'étude qu'on va présenter porte sur « La Diplomatie française et les Intérêts méditerranéens maghrébins ». Elle se propose de dresser un bilan de différents aspects de la coopération entre la France et les Etats du Maghreb, en particulier, les trois pays du "Maghreb central" (Maroc, Algérie, Tunisie), en raison de liens historiques exceptionnels et très forts, forgés entre eux. Ce bilan sera établi en prenant en considération le contenu de la politique visée et les circonstances dans lesquelles elle se déploie et les conditions qui président à sa définition et à sa mise en oeuvre. L'objet de notre travail réside dans une étude-évaluation des rapports France- Maghreb, ainsi, dans une première partie, l'attention sera concentrée sur la Méditerranée maghrébine comme espace de coopération privilégié par la France, dans laquelle on va dans un premier temps, dégager les facteurs historiques, géographiques, culturels et politiques qui déterminent et nourrissent cette relation privilégiée entre la France et le Maghreb. Dans un second temps, l'attention sera portée sur l'aspect contemporain de cette coopération franco-maghrébine en traitant, spécifiquement, les relations politico-économiques, contemporaines entre la France et ses trois ex-colonies susvisées, de l'époque de la décolonisation jusqu'à l?époque actuelle. Dans une seconde partie, le projecteur sera braqué sur les différents aspects de l'action diplomatique française vis-à-vis des Etats maghrébins. D'où l'utilité d'appréhender cette question de deux manières : en premier lieu, faire connaître l'implication active de la France d'une part, dans le cadre de rapprochement entre les Etats du Maghreb et l'Union européenne (UE) et d'autre part, dans le cadre de la promotion de l'intégration régionale entre les Etats maghrébins. En second lieu, on tient à signaler l'existence d'une autre dimension importante sur laquelle la France travaille, également, avec les Etats du Maghreb : il s'agit de son intervention dans les conflits régionaux inter-maghrébins, en prenant à titre d'exemple une question complexe et toujours d'actualité : le conflit du Sahara occidental. D'où l'utilité de mettre en évidence deux traits essentiels : d'un côté, le caractère relativement traditionnel de la politique saharienne de la France et d'un autre côté, son caractère récent face aux nouvelles données du conflit sahraoui.

    Edwin Juno-Delgado, Le patrimoine au Pérou en questions , thèse soutenue en 2005 à Dijon sous la direction de Jean-Claude Fritz  

    Au-delà des différences de culture, de civilisation et en dépassant les limites de l’espace et du temps, la notion de patrimoine s’impose partout dans le monde. Cette notion qui a connu ces dernières années un grand essor profitant du contexte de mondialisation et de crise culturelle et environnementale, est en plein processus d’élargissement et d’adaptation à de nouvelles données et à de nouveaux acteurs. Tenter de faire la lumière sur cette évolution implique certainement l’étude de l’action du temps, sur un espace donné. Le Pérou, avec le Brésil et le Mexique, est l’un des pays latino-américains les plus favorisés en nombre de sites classés par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité. Le cadre géographique et l’évolution historique ont forgé une immense variété de biens, de sites et de monuments naturels et culturels, mais aussi de manifestations culturelles immatérielles. Toutes ces formes du patrimoine sont revendiquées par l’État-Nation comme faisant partie d’un seul grand ensemble nommé patrimoine national. Or, d’autres acteurs notamment les peuples indigènes revendiquent quant à eux un patrimoine qui leur serait propre. Ce patrimoine se trouve aujourd’hui en quête de reconnaissance. Cette reconnaissance va de pair avec l’évolution historique de la reconnaissance des droits fondamentaux des peuples indigènes et elle constitue une des pierres angulaires pour la construction d’un État-Nation multiculturel au Pérou. En outre, une grande partie du patrimoine au Pérou a survécu grâce à la présence et aux méthodes des indigènes. Ces méthodes sont une alternative viable de protection et de préservation du patrimoine face à l’échec du système national de protection du patrimoine.