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  • THESE

    Les mesures de grâce dans l'histoire du droit répressif romain : réflexion sur les rapports entre la peine, la politique et la religion, soutenue en 2007 à Paris 10 sous la direction de Soazick Kerneis 

  • Julie Meyer, Soazick Kerneis, Les mesures de grâce dans l'histoire du droit répressif romain: réflexion sur les rapports entre la peine, la politique et la religion,, 2007, 758 p.  

    Dans l’antiquité, les Romains utilisaient différents mécanismes de remise de peine et, dès l'époque impériale et l'institution d'un pouvoir fort, concentré entre les mains de l’empereur, est apparu un véritable droit de grâce. Ce nouveau droit contribue à la légitimité du pouvoir impérial, surtout à partir du moment où la notion de grâce est récupérée par la nouvelle religion chrétienne, qui en fait un de ses fondements essentiels. L'examen de la grâce telle que l'ont envisagée les Romains, illustration manifeste de la détention du pouvoir fondamental de vie et de mort, incite donc à revenir sur les différentes influences, surtout religieuses, qui ont pu intervenir en ce domaine. C'est ce qui permet notamment de comprendre pourquoi, au fil du temps, c’est le mot même de "grâce" qui a été retenu dans le domaine pénal, alors pourtant que l'acception pénale de son ancêtre gratia était très marginale pour les Romains eux-mêmes.

  • Julie Meyer, « Les femmes et le droit », le 09 mars 2022  

    Organisé par Soazick Kerneis, professeure d'histoire du droit, CHAD, Université Paris-Nanterre