Jean-Paul Andrieux

Maître de conférences
Histoire du droit et des institutions.
Université Paris Panthéon-Assas

Institut d'Histoire du Droit Jean Gaudemet
  • THESE

    La communauté de Saint-Philibert de 677 à l'an Mil : Contribution à l'étude des origines de la personne juridique, soutenue en 1993 à Paris 2 sous la direction de Anne Lefebvre-Teillard 

  • Jean-Paul Andrieux (dir.), Le droit par les sens, mare & martin, 2024, Histoire du droit et des institutions, 310 p. 

    Jean-Paul Andrieux, Le flacon, l'Oeil ébloui, 2020 

    Jean-Paul Andrieux, Céline Combette, Anne-Sophie Condette-Marcant, Dominique Thirion (dir.), La Chair, Perspectives croisées: perspectives croisées, Mare et Martin, 2018, Libre Droit, 362 p.  

    La 4e de couv. indique : "La chair renvoie ontologiquement à l'origine et à la finitude de l'homme. C'est un sujet encore largement méconnu, alors que le "corps", qui a pour finalité la mise en relation avec l'autre et le monde, a été amplement traité. Comment, de l'Antiquité à nos jours, l'homme a-t-il rendu des représentations symboliques véhiculées par la chair ? Celles-ci traduisent-elles une universalité de la conception de l'existence charnelle, ou au contraire ces représentations sont-elles d'abord culturelles ? Le champ d'investigation relatif à la chair se décline presque à l'infini. De l'autel du sacrifice à la table du repas en passant par l'étal du boucher, de la flétrissure de la chair du condamné à l'impassibilité de la chair des saints, de l'incarnation à l'union charnelle, de la chair magnifiée par l'art à la chair fragile mise au tombeau : autant de perspectives croisées susceptibles d'éclairer une anthropologie juridique de la chair."

    Jean-Paul Andrieux, Le flacon, l'Oeil ébloui, 2013, 102 p.   

    Jean-Paul Andrieux, Histoire de la jurisprudence: les avatars du droit prétorien, Vuibert, 2012, 307 p. 

    Jean-Paul Andrieux, Introduction historique au droit, 6e éd., Vuibert, 2011, Dyna'sup ( Droit ), 421 p. 

    Jean-Paul Andrieux, Introduction historique au droit, 5e éd., Vuibert, 2010, Dyna'sup ( Droit ), 432 p. 

    Jean-Paul Andrieux, Introduction historique au droit, 4e éd., Vuibert, 2009, Dyna'sup ( Droit ), 422 p. 

    Jean-Paul Andrieux, Introduction historique au droit, 3e éd., Vuibert, 2008, Dyna'sup ( Droit ), 432 p. 

    Jean-Paul Andrieux, Introduction historique au droit, 2e éd., Vuibert, 2007, Dyna'sup ( Droit ), 422 p. 

    Jean-Paul Andrieux, « Introduction Historique au droit », Vuibert Dyna'Sup, 2006, Dyna'sup ( Droit ), 425 p. 

    Jean-Paul Andrieux, Saint-Philibert, fondement et fondateur d'une communauté, l'auteur, 1989, 146 p. 

  • Jean-Paul Andrieux, « « La rébellion et la Grâce. Sur une réponse de Jeanne d’Arc à ses juges » », Justice et rébellion, Mare et Martin, 2023 

    Jean-Paul Andrieux, « « Le côté chair du parchemin dans les chancelleries carolingiennes » », in J.-P. Andrieux, D. Rouger-Thirion, A.-S. Condette-Marcant, C. Combette (dir.), La chair. Perspectives croisées, sous la direction de Jean-Paul Andrieux, Céline Combette, Anne-Sophie Condette-Marcant, Dominique Thirion, Paris, Mare & Martin,, Mare et Martin, 2018, pp. 23-39 

    Jean-Paul Andrieux, Stéphane Boiron, Anne-Sophie Condette-Marcant, Dominique Rouger-Thirion, Céline Combette, « L’incorruptibilité des corps saints à la lumière du De servorum Dei beatificatione et beatorum canonizatione de Benoît XIV », La Chair. Perspectives croisée, Mare et Martin, 2018, pp. 167-186 

    Jean-Paul Andrieux, « "En style lapidaire et avec la concision du Décalogue" Les observations de Target sur le projet de Code criminel », in Contributions réunies par Bernard Teyssié, directeur de l'Ecole doctorale de droit privé (dir.), Livre du bicentenaire du Code pénal et du Code d'instruction criminelle., Dalloz, 2010, pp. 55-71 

    Jean-Paul Andrieux, « Sollicitudo. Observations sur une qualification apostolique et pontificale », in Panthéon-Assas (dir.), Mélanges en l'honneur d'Anne Lefebvre-Teillard, LGDJ, 2009, pp. 75-80 

    Jean-Paul Andrieux, « Formes et procédures », in Denis Alland et Stéphane Rials (dir.), Dictionnaire de la culture juridique, PUF, 2003, pp. 747-752 

    Jean-Paul Andrieux, « Le prince, le peuple et la nation », in Frédéric Bluche (dir.), Le prince, le peuple et le droit. Autour des plébiscites de 1851 et 1852, PUF, 2000, pp. 207-221 

    Jean-Paul Andrieux, « Le peuple, la nation et le vélocipède », in Frédéric Bluche (dir.), Le prince, le peuple et le droit. Autour des plébiscites de 1851 et 1852, PUF, 2000, pp. 222-227 

    Jean-Paul Andrieux, « De ordine hominum », in Université Panthéon-Assas Paris II (dir.), Clés pour le siècle. Droit et science politique. Information et communication. Sciences économiques et de gestion, Dalloz, 2000, pp. 1365-1384 

  • Jean-Paul Andrieux, « Retour sur la loi n° 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives », Revue historique de droit français et étranger, 2021, pp. 199-229 

    Jean-Paul Andrieux, « L’office divin du juge », Revue de droit d'Assas, 2017, pp. 41-47 

    Jean-Paul Andrieux, « Observations sur la donation de l'évêque Ansoald de 677 », Société des amis des arts et des sciences de Tournus, 1995, pp. 221-244 

    Jean-Paul Andrieux, « Inmunitas monasterii. Sur l'attribution d'une formule impériale carolingienne », Recherches vendéennes. Annuaire de la société d'émulation de la Vendée, 1995, pp. 231-260 

    Jean-Paul Andrieux, « Observations sur la donation de l'évêque Ansoald de 677 », Société des amis des arts et des sciences de Tournus, 1994, pp. 187-205 

    Jean-Paul Andrieux, « A propos d'une correspondance entre Charles le Chauve et Jean VIII (875-876) », Revue historique de droit français et étranger, 1993, n°2, p. 343 

  • Jean-Paul Andrieux, « Conférences de la Société d'Histoire du Droit », le 14 octobre 2023 

    Jean-Paul Andrieux, « La règle des moines de Saint-Philibert: des origines au IXe siècle », La règle des moines de Saint-Philibert: des origines au IXe siècle, Tournus, le 01 juin 1994 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Jordan Hain, Interpréter la loi 1789 - 1804, thèse soutenue en 2021 à Paris 2, membres du jury : Jean-Louis Halpérin (Rapp.), Nicolas Laurent-Bonne (Rapp.), François Saint-Bonnet, Anne-Marie Voutyras-Pierre et Philippe Galanopoulos  

    En 1789, les révolutionnaires souhaitent interdire aux juges l’interprétation des lois et imposent un système de référé législatif obligeant les tribunaux à s’adresser au législateur toutes les fois qu’ils le croiront nécessaire. La thèse présente, grâce à l’exploitation des sources des Archives nationales et de la Bibliothèque de la Cour de cassation, les différents mécanismes utilisés par les révolutionnaires pour interpréter les lois. Alors que l’Assemblée nationale paraît la seule autorisée à cette interprétation, les sources mettent en lumière de nombreuses institutions pour résoudre les questions posées par les tribunaux. Ainsi les bureaux du Ministère de la justice reçoivent les demandes d’interprétation des juges et y fournissent plusieurs réponses. À ce rôle, sous-estimé, du pouvoir exécutif, s’ajoute celui des différents comités des assemblées révolutionnaires et, notamment, du Comité de législation. Enfin, le Tribunal de cassation dispose, lui aussi, d’une autorité manifeste en la matière. La publication de ses jugements semble bien offrir à la jurisprudence des tribunaux, pourtant si critiquée, un rôle majeur. L’étude de toutes ces institutions pendant la période permet de mieux comprendre comment, d’un pouvoir interdit au juge, interpréter devient un devoir et finalement un droit consacré par les articles 4 et 5 du Code civil.

    Christophe Duvert, Le sens de la justice en Corée du Sud, thèse soutenue en 2016 à Paris 2, membres du jury : Louis de Carbonnières (Rapp.), Manuel Gros (Rapp.), Olivier Descamps  

    La présente étude sur la justice sud-coréenne, passée et présente, cherche à énoncer les termes ou les valeurs qui pourraient guider vers une meilleure compréhension de cette notion. Elle ambitionne d’éclairer la particularité de sa tradition judiciaire qui a connu moult bouleversements et dont la perception actuelle est brouillée. Conceptualisée et institutionnalisée dans sa forme contemporaine sur un moule occidental, la justice s’inscrit dans une tradition juridique singulière et ancienne proprement coréenne. Comparativement à la tradition « légaliste » occidentale la pensée juridique coréenne s’appuie sur une morale tirée du confucianisme. Cette éthique fondée sur le savoir, les vertus et les convenances, va contribuer à façonner une théorie et une pratique de la justice dont l’influence perdure jusqu’à aujourd’hui. Pour découvrir le sens de la justice en Corée du Sud, la première partie cherche à définir l’ensemble des idées qui se rattachent au principe de justice afin d’en définir le « sens » au sens de signification. La deuxième partie traite de la justice en tant qu’institution judiciaire et ambitionne d’en retracer le fil historique afin d’en expliquer le « sens » compris comme la direction et les évolutions que connaissent les différentes formes d’administration de la justice. La troisième partie s’intéresse au sens de la justice en tant que ressenti, c’est-à-dire à la façon dont les Sud-Coréens, perçoivent et se saisissent de la justice au moyen des « sens ». Pour ce faire, c’est la perception de l’idée et de l’image de la justice comprise à la fois comme principe et comme fonction judiciaire qui est étudiée ainsi que sa réception.