Gérard-Gabriel Marion

Professeur honoraire
Histoire du droit et des institutions.
Faculté de droit et d'économie de la Martinique
PUBLICATIONS ENCADREMENT DOCTORAL
  • Gérard-Gabriel Marion, Élisa Paulin, Philippe Saint-Cyr (dir.), Mémorial Michel Louis (1942-2006), CRPLC Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe, Université des Antilles et de la Guyane et SCÉRÉN CRDP Martinique, 2010, 248 p. 

    Gérard-Gabriel Marion, Georges Virassamy (dir.), Recherches individuelles et intérêt collectif, l'Harmattan, 2005, Annales de la Faculté de droit et d'économie de la Martinique, 383 p.   

    Gérard-Gabriel Marion, L'administration des finances en Martinique, 1679-1790, l'Harmattan, 2001 

    Gérard-Gabriel Marion (dir.), Mélanges en hommage à Bernard Vonglis, L'Harmattan, 2000, 374 p.   

    Gérard-Gabriel Marion, L'assemblée coloniale de la Martinique et la fin de l'ancien régime: 1787-1790,, 2000, 63 p. 

    Gérard-Gabriel Marion, Evolution de la politique en matière de santé en Afrique francophone: A.O.F., A.E.F., territoires sous mandat de la colonisation aux indépendances,, 1978, 443 p. 

Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Bakary Drame, Le rapprochement des droits des marchés publics dans l'espace UEMOA : le dynamisme et l'insuffisance de la construction d'un droit commun des marchés publics, thèse soutenue en 2018 à Université ParisSaclay ComUE sous la direction de François Colly, membres du jury : Pierre Bourdon (Rapp.), Laurence Folliot-Lalliot (Rapp.), Vincent Bouhier et Bakary Camara    

    L’intégration à travers le domaine des marchés publics a été l’occasion pour l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de s’intéresser au cadre juridique de cette sphère du droit public des affaires. C’est dans ce contexte que la nouvelle architecture communautaire de l’achat public par mérite a vu le jour par l’édiction de directives permettant de renouveler la définition de la notion des marchés publics, les règles fondamentales de passation, d’exécution et du cadre contentieux.Cette mutation a permis la construction d’un cadre harmonisé des règles des marchés publics par l’adoption d’innovations procédurales et institutionnelles intéressantes. Toutefois, ce nouveau droit n’a pas encore atteint la maturité adéquate. Cela s’observe à travers l’incohérence de réglementations nationales : l’inefficacité de la phase de passation, d’exécution et de résolution des litiges sont de phénomènes négatifs à ce processus.La présente étude a pour objectif de retracer le degré de convergence entre les Etats membres dans l’application des règles communautaires ouest africaine. Cette analyse nécessite l’étude critique de la formulation, de la réception et des conséquences de la réforme des droits des marchés publics dans les Etats membres de l’UEMOA, notamment les cas du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal au regard des directives communautaires. L’étude a tout de même recours à l’examen d’autres systèmes juridiques africains et européens afin d’illustrer et d’enrichir certains propos et commentaires.L’objectif est de participer à la théorisation du droit ouest africain des marchés publics. Dans cette perspective, l’objet est d’effectuer non seulement une réflexion d’ensemble sur les innovations apportées par les nouveaux textes quant aux objectifs fixés et leur effectivité, mais aussi de relever les insuffisances et les défauts de cette refonte afin de proposer d’autres orientations qui sont nécessaires et qui pourront être plus adaptées au système africain.A cet égard, l’étude propose la révision de certains instruments juridiques non adaptés et inappropriés. Il serait dès lors, pertinent que l’UEMOA, puisse s’appuyer sur le droit originaire africain afin de revoir son système juridique, notamment dans le cas de la commande publique.Au vu de l’accroissement des institutions et des règles du droit public des affaires sur le continent africain et du succès de l’OHADA, l’étude formule deux séries de propositions consistant à réfléchir à des évolutions dans le domaine du droit public des affaires. Il conviendrait de réfléchir d’une part à la possibilité de mise en place d’un espace harmonisé dans le domaine du droit public des affaires sur le continent sous la même forme que l’OHADA, ou alors d’autre part de faire intégrer la sphère du droit public des affaires dans les statuts de l’OHADA.