Jean-François Niort, Le Code noir: idées reçues sur un texte symbolique, 2e éd., Le Cavalier bleu éditions et Cyberlibris, 2023, 121 p.
Texte fondateur du droit colonial français, le Code Noir a suscité beaucoup de confusions et d'erreurs, à commencer par son nom lui-même... Code Noir ou Edit de mars 1685 ? Écrit par Colbert ? Dont il n'existerait qu'une seule version ? Qui aurait réduit les esclaves à l'état de chose ? ... Présentant les acquis des recherches historiques récentes, cet ouvrage corrige un certain nombre d'idées reçues sur le Code Noir dont on n'a d'ailleurs toujours pas retrouvé à ce jour l'original aux Archives nationales
Jean-François Niort, Le Code Noir: Idées reçues sur un texte symbolique, Cairn et Le Cavalier Bleu, 2020, Idées reçues
Texte fondateur du droit colonial français, le Code Noir a suscité beaucoup de confusions et d'erreurs, à commencer par son nom lui-même… Code Noir ou Édit de mars 1685 ? Écrit par Colbert ? Dont il n'existerait qu'une seule version ? Qui aurait réduit les esclaves à l'état de chose ? … Présentant les acquis des recherches historiques récentes, cet ouvrage corrige un certain nombre d'idées reçues sur le Code Noir dont on n'a d'ailleurs toujours pas retrouvé à ce jour l'original aux Archives nationales. Jean-François Niort, historien du droit colonial et spécialiste du Code Noir, est maître de conférence HDR en Histoire du droit, à la Faculté des Sciences juridiques et économiques de la Guadeloupe. Avant-propos de Myriam Cottias, préface de Marcel Dorigny et postface de Jacques Gillot. Ouvrage réalisé avec le soutien du CRPLC et du CAGI
Jean-François Niort, Frédéric Régent, Pierre Serna (dir.), Les colonies, la Révolution française, la loi, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, 297 p.
Depuis près de quatre siècles que la France possède des colonies ou des territoires d'Outre-Mer, elle a toujours hésité, pour ce qui concerne leur statut et leur législation, entre deux principes contradictoires, celui de l'assimilation et celui de la spécificité. La question se pose dès Colbert et n'est toujours pas tranchée aujourd'hui. Comment la Révolution française a-t-elle pris en considération la question de la législation des colonies ? S'il y a un maintien de la spécificité législative sous l'Assemblée constituante, à partir de la loi de 1792 instituant l'égalité politique entre les blancs et les libres de couleur, les assemblées dirigeant la France adoptent une législation révolutionnaire radicalement nouvelle dans les colonies. Cette période est marquée par la première abolition de l'esclavage, en 1794, et l'adoption, en 1795, d'une constitution transformant les colonies en départements. Ces avancées décisives permettent à l'outre-mer français d'être régi selon le principe de l'identité législative avec les départements de la France situés en Europe, nouveauté impensable quelques années plus tôt. Toutefois, d'une part, cette législation radicale connaît une application contrastée selon les colonies, et d'autre part, après le coup d'État de Bonaparte, la Constitution de 1799 remet en place le système de la spécialité législative. Une réaction coloniale s'opère et aboutit, en 1802-1803, au rétablissement de l'esclavage en Guadeloupe et en Guyane. Saint-Domingue y échappe par la lutte et proclame son indépendance, sous le nom d'Haïti, le 1er janvier 1804. La positivité des lois révolutionnaires, uniques en leur temps, a permis des avancées déterminantes dans le statut des libres de couleur et des esclaves, malgré un climat de violence lié à des guerres civiles et à un conflit international majeur. L'influence de la loi révolutionnaire se fait sentir également dans les colonies des autres puissances européennes, mais aussi dans les débats précédant la seconde abolition de l'esclavage. Ces avancées légales constituent encore le socle des luttes actuelles pour la liberté, l'égalité et la fraternité.
Jean-François Niort, Olivier Pluen (dir.), Esclavage, traite et autres formes d'asservissement et d'exploitation: du code noir à nos jours, Dalloz, 2018, Thèmes & commentaires ( Actes ), 567 p.
Présentation de l'éditeur : "Loin d’être un phénomène révolu et propre à l’époque coloniale, l’esclavage et la traite des êtres humains font partie du quotidien mondial. Les Actes de cette manifestation ont ainsi une dimension juridique à la fois historique, positive, théorique, doctrinale et législative. D’après l’ONG Walk Free, on estime à plus de 30 millions le nombre de personnes adultes dans le monde réduites en esclavage, et à plus de 20 millions celles victimes de la traite des êtres humains. Les enfants sont particulièrement touchés : jusqu’à 215 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans seraient en effet concernés par des situations d’esclavage domestique, de travail ou de mariages forcés, recrutés dans des conflits armés ou prostitués. Suite à des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme la condamnant, la France a fini par réagir, et la loi du 5 août 2013 a introduit plusieurs incriminations dans le Code pénal. Plus récemment, le gouvernement a présenté en mai 2014 un Plan d’action national triennal de lutte contre la traite des êtres humains (dont la Commission nationale consultative des droits de l’homme – CNCDH – est chargée du suivi). Comment les acteurs de terrain (parquets, juges et avocats, mais aussi associatifs sur le terrain) ont-ils pu mobiliser ces nouveaux outils législatifs ? Bien que centré sur l’actualité juridique, cette manifestation revêtira aussi une importante dimension historique et mémorielle (avancées scientifiques à ce sujet, question des réparations de l’esclavage colonial et de la traite négrière). Enfin, cette manifestation scientifique se donnera également pour ambition de réfléchir à une meilleure définition et à un meilleur classement juridique des formes classiques et modernes d’esclavage, de traite et d’exploitation des êtres humains"
Jean-François Niort, Du Code Noir au Chlordécone, héritage colonial français aux Antilles: du monstre esclavagiste au monstre chimique, crimes contre l'humanité et réparations, Editions universitaires européennes, 2016, 89 p.
Jean-François Niort, Le Code noir: [idées reçues sur un texte symbolique], le Cavalier bleu, 2015, Idées reçues ( Histoire & civilisations ), 117 p.
Jean-François Niort, Homo civilis: contribution à l'histoire du code civil français, 1804-1965, Presses universitaires d’Aix-Marseille et OpenEdition, 2015
Jean-François Niort, Le Code noir, Société d'histoire de la Guadeloupe, 2015, 115 p.
Jean-François Niort, Code noir, Dalloz, 2012, Tiré à part, 55 p.
Jean-François Niort (dir.), Du code noir au code civil, L'Harmattan, 2007, 318 p.
Jean-François Niort, Guillaume Vannier (dir.), Michel Villey et le droit naturel en question, L'Harmattan et Numilog, 2006, Logiques juridiques, 175 p.
Jean-François Niort, Homo civilis: contribution à l'histoire du code civil français (1804-1965), Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2004, Collection d'histoire des institutions et des idées politiques, 931 p.
Jean-François Niort, Introduction historique au droit: notes de cours,fascicule n° 1:l'Antiquité orientale, 2e éd., UFR de droit et d'économie, 2002
Jean-François Niort, Introduction historique au droit, 2e éd., UFR de droit et d'économie, 2002, 192 p.
Jean-François Niort, Homo civilis, repères pour une histoire politique du code civil: repères pour une histoire politique du code civil, Atelier national de reproduction des thèses, Université Lille 3, 1996, Lille-thèses
Jean-François Niort, Homo civilis,, 1995, 321 p.
Jean-François Niort, Ordre et progrès: Jeremy Bentham et la sociologie, l'auteur, 1992, 184 p.