Jean-François Picard

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit

  • Jean-François Picard, Finances locales, LexisNexis, 2013, Manuel, 484 p. 

    Jean-François Picard, Finances publiques, 2e éd., Litec et LexisNexis, 2009, Manuel, 436 p. 

    Jean-François Picard, Finances locales, Litec et Lexisnexis, 2009, Objectif droit ( Cours ), 308 p. 

    Jean-François Picard, Finances publiques, Litec, 2006, Objectif droit ( Cours ), 370 p. 

    Jean-François Picard, Finances publiques, 2e éd., Litec, 1997, Concours des fonctions publiques, 542 p.   

    Jean-François Picard, Finances publiques, Litec, 1989, Concours des fonctions publiques, 464 p.   

    Jean-François Picard, Cours de droit financier et fiscal européen, les Cours de droit, 1976, 365 p.   

    Jean-François Picard, Le S.P.D. [Sozialdemokratische Partei Deutschland] et la grande coalition, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1976 

    Jean-François Picard, Droit financier et fiscal européen, Les Cours de droit, 1976 

    Jean-François Picard, Le Rôle de la causalité dans la répartition des dommages de travaux publics, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1975 

    Jean-François Picard, Le Rôle de la causalité dans la réparation des dommages de travaux publics, Université de Clermont, 1975 

    Jean-François Picard, De l'harmonisation des T.V.A. nationales à l'assiette uniforme: Recherche des problèmes à résoudre dans le cadre des systèmes français et allemand, l'auteur, 1973 

    Jean-François Picard, Le S.P.D. et la grande coalition, 1971 

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • CLAUDE EDMOND, Services publics et modes de gestion , thèse soutenue en 1997 à Paris 12  

    Le regime fiscal et incidemment comptable, varie selon qu'un service public adopte le procede de la gestion directe ou qu'il fasse l'objet d'une exploitation deleguee. L'on retrouve des disparites pour toutes les impositions. En matiere de taxe sur la valeur ajoutee, (t. V. A. ) les collectivites locales et leurs groupements connaissent trois regimes fiscaux. Un regime d'exoneration, un autre de droit commun et un autre a option. A l'exception des communautes de villes et communes, le droit a deduction s'applique a leurs seules depenses d'equipement sur la base d'un taux de compensation forfaitaire et avec un decalage de deux ans. A la seule exception de la concession d'ouvrages de circulation routiere et autoroutiere, c'est le regime de droit commun qui s'applique aux delegataires prives. Si les services publics sont soumis de plein droit aux impots directs locaux, les operateurs publics en sont dispenses pour certaines de leurs activites. Exoneres de la t. V. A. , ils le seront de la taxe sur les salaires. Exemptes de l'impot sur les societes, ils le seront de la taxe d'apprentissage. Le groupement d'interet public est soumis comme les societes de personnes. Cependant, il peut opter pour le regime de droit commun qui s'impose tant au gestionnaire prive que public. Le changement de la forme juridique de l'exploitant public est fiscalement neutre. L'operateur prive est assujetti de plein droit. Au plan comptable, les concessionnaires et les collectivites locales jouissent d'un regime fort derogatoire et pas moins avantageux. On deduira au regard de toutes ces distorsions fiscales et comptables, qu'il sera plus propice de recourir a la gestion directe pour une activite desinteressee. Generatrice de fortes recettes fiscales, l'exploitation deleguee privee sera retenue pour une operation lucrative.

  • Elena Sferlea, L'évolution de l'administration locale : les cas de la Roumanie et de la France depuis le début des années 1990, thèse soutenue en 2010 à Paris Est sous la direction de Christine Houteer, membres du jury : Olivier Gohin (Rapp.), Dana Apostol Tofan (Rapp.), Adrian Liviu Ivan    

    Cette recherche porte sur l'évolution de l'administration locale en Roumanie et en France depuis ledébut des années 1990. L'étude de la situation de départ différente dans les deux pays a étépoursuivie par l'analyse des grandes étapes du développement du cadre juridique relatif auxcollectivités territoriales : l'avènement (en Roumanie) ou le renforcement (en France) du statutconstitutionnel des collectivités et l'évolution du cadre législatif opérant les transferts decompétences et de moyens en faveur des collectivités. Cette analyse a mis en évidence uneconception des réformes qui présente bien des similitudes, mais aussi une mise en oeuvre parfoisdifférente. Une évaluation du niveau de décentralisation atteint dans les deux pays a été entrepriseau regard des critères de la Charte européenne de l'autonomie locale. Elle a permis de relever lesavancées enregistrées par chaque pays et d'identifier les marges de progrès possibles. Au final, on apu constater qu'au-delà d'un contexte initial différent et des particularités de la carte administrative,au-delà d'une application différente des réformes, la Roumanie et la France montrent aujourd'hui undegré de décentralisation très comparable, globalement en cohérence avec les prescriptions de laCharte.

  • Landry Ngono Tsimi, L'autonomie administrative et financière des collectivités territoriales décentralisées : l'exemple du Cameroun, thèse soutenue en 2010 à Paris Est sous la direction de Christine Houteer, membres du jury : Laetitia Janicot (Rapp.), Narcisse Mouelle Kombi (Rapp.)  

    Comme de nombreux pays européens, la plupart des Etats d’Afrique noire francophone ont souscrit au concept mondial de l’autonomie locale, à travers des modifications de leurs Lois fondamentales. Pour sa part, la Loi constitutionnelle camerounaise du 18 janvier 1996 consacre clairement la décentralisation territoriale comme mode principal de gestion de la République. Y sont proclamés, tous les grands principes fondamentaux qui sous-tendent la décentralisation territoriale, notamment la personnalité morale de droit public des collectivités territoriales, la libre administration par des conseils élus, l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux.Le principe constitutionnel de l’autonomie, décliné selon les cas en autonomie administrative et/ou financière, concept à la mode, mais paradoxalement oublié par la doctrine et objet de vives controverses quant à sa mise en oeuvre, fonde l’intérêt de cette étude. L’ambition est de dégager un concept juridique à partir des expressions d’autonomie administrative et financière, afin de doter les différents acteurs intéressés, notamment l’Etat unitaire Cameroun, d’instruments de mesure susceptibles de permettre une mise en oeuvre effective de la force d’autonomie locale sujette à tant de passions dans les discours politiques de tous bords.