Marina Kalara


Docteur, Droit public.
Qualifiée aux fonctions de maître de conférences
(2024, Droit public).

L'interprétation en réseau. Etude sur l'articulation des fonctions interprétatives des juges de la QPC, soutenue le 22 mars 2022 à Paris (Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne), sous la direction de Marie-Anne Cohendet.

RECHERCHE
  • Marina Kalara, « Crise économique et mauvaises pratiques de législation : la Grèce comme laboratoire d’expérimentation constitutionnelle ? », Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux (CREDOF), 2024  

    Selon la phrase de Benjamin Constant, « une Constitution est par elle-même un acte de défiance, puisqu’elle prescrit des limites à l’autorité, et qu'il serait inutile de lui prescrire des limites, si [on] la suppos[ait] douée d'une infaillible sagesse et d'une éternelle modération ». Mais comment peut-on s’assurer que ces limites seront respectées dans la pratique, notamment dans un contexte de crise ? Dans ce cadre, le pouvoir exécutif tend en réalité à contourner les procédures prévues par ...

    Marina Kalara, « L’interprétation de la Constitution par le Conseil d’État et la Cour de cassation dans la procédure de la QPC : liberté et contraintes », La Revue des droits de l'Homme, CTAD-CREDOF (Centre de recherche et d'études sur les droits fondamentaux) , 2022, n°21  

    Au sein du pouvoir judiciaire, on pourrait supposer, à l’instar du Professeur Ricardo Guastini, que lorsque le contrôle de constitutionnalité est centralisé et exercé par une cour constitutionnelle, celle-ci est l’interprète authentique de la Constitution. Les autres juridictions peuvent délivrer des interprétations de la Constitution, mais c’est la cour constitutionnelle qui détient le dernier mot en la matière. Il n’en reste pas moins que la situation est beaucoup plus compliquée dans la p...