Colloque organisé par l'Université de Trente, et les Universités de Lille, de Limoges et de Nantes sous la direction des professeures Luisa Antoniolli et Cinzia Piciocchi...
Colloque organisé par la Faculté de droit et de science politique, Université de Reims Champagne Ardenne, en l'honneur de M Marcel Sinkondo ...
Conférence organisée par l'Association Nantaise de Droit Public ...
Workshop organised by Basile Ridard, Agustín E Ferraro and Juan José Rastrollo, Universidad Salamanca...
Colloque de clôture : La standardisation de la réparation du dommage corporel organisé par le centre de recherche en droit Antoine Favre, l'IUF et la Faculté de droit, Université...
Une séance des Déjeuners du droit parlementaire, organisés par Damien Connil, Priscilla Jensel Monge et Audrey de Montis ...
Séminaire interdisciplinaire organisé par la Faculté de Droit, Université de Poitiers sous la direction scientifique de Sébastien Kott, Université de Poitiers INSP...
10e Conférence du Cycle de séminaires "L’urgence écologique au prétoire" par Sciences Po Toulouse, le LASP, et la SFDE sous la direction scientifique de Christel Cournil, Sciences Po Toulouse...
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Justice, religion, réconciliation
7fév.2012
Une réconciliation contestée : l'affaire de la répression de Tanjung Priok : violence, justice et fabrique de l'après-violence en Indonésie (1984-2005), soutenue en 2017 à Paris EHESS sous la direction de Élisabeth Claverie
Une réconciliation contestée, soutenue en 2017 sous la direction de Élisabeth Claverie, membres du jury : Jérôme Tournadre (Rapp.), John Bowen, Jean-Louis Margolin et Sandrine Lefranc
Clotilde Riotor, « La charte d'ishlah signée après la tragédie de Tanjung Priok : Un exemple de réconciliation après la violence d'État en Indonésie contemporaine ? », Politix , 2014, n° ° 104, pp. 67-85
Dix-sept années après la « tragédie de Tanjung Priok », qui fait référence à l’intervention sanglante de l’armée indonésienne lors d’une manifestation de « musulmans » dans ce quartier nord de Jakarta, une charte d’« ishlah » (« paix ») a été signée dans une mosquée, en 2001, à la fois par des gradés de l’armée et par une partie des victimes des événements. La charte a été rédigée alors que se précisait la perspective d’un jugement au pénal pour violations des droits de l’homme des militaires impliqués dans ces événements ; elle a entraîné la division des victimes et déclenché une controverse publique. Loin de décrire a priori cette tentative de règlement alternatif de conflit comme une forme de « réconciliation » après un cas de violence d’État, nous montrerons dans cet article que la notion de « réconciliation », en tant qu’élément du discours politique national, a été mobilisée à des fins stratégiques par une partie des signataires dans l’optique de légitimer la charte et de l’utiliser pour contourner la voie judiciaire.