Clotilde Riotor

Maître de conférences
Science politique.
UFR d’Anthropologie, de Sociologie et de Science politique

Institut d'Asie Orientale
  • THESE

    Une réconciliation contestée : l'affaire de la répression de Tanjung Priok : violence, justice et fabrique de l'après-violence en Indonésie (1984-2005), soutenue en 2017 à Paris EHESS sous la direction de Élisabeth Claverie

    THESE

    Une réconciliation contestée, soutenue en 2017 sous la direction de Élisabeth Claverie, membres du jury : Jérôme Tournadre (Rapp.), John Bowen, Jean-Louis Margolin et Sandrine Lefranc 

  • Clotilde Riotor, « La  charte d'ishlah  signée après la tragédie de Tanjung Priok : Un exemple de  réconciliation  après la violence d'État en Indonésie contemporaine ? », Politix , 2014, n° ° 104, pp. 67-85    

    Dix-sept années après la « tragédie de Tanjung Priok », qui fait référence à l’intervention sanglante de l’armée indonésienne lors d’une manifestation de « musulmans » dans ce quartier nord de Jakarta, une charte d’«  ishlah » (« paix ») a été signée dans une mosquée, en 2001, à la fois par des gradés de l’armée et par une partie des victimes des événements. La charte a été rédigée alors que se précisait la perspective d’un jugement au pénal pour violations des droits de l’homme des militaires impliqués dans ces événements ; elle a entraîné la division des victimes et déclenché une controverse publique. Loin de décrire a priori cette tentative de règlement alternatif de conflit comme une forme de « réconciliation » après un cas de violence d’État, nous montrerons dans cet article que la notion de « réconciliation », en tant qu’élément du discours politique national, a été mobilisée à des fins stratégiques par une partie des signataires dans l’optique de légitimer la charte et de l’utiliser pour contourner la voie judiciaire.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL