Elisabeth Fortis-Jodouin, Alain Coeuret, Élisabeth Fortis, François Duquesne, Droit pénal du travail: infractions, responsabilités, procédure pénale en droit du travail et de la sécurité sociale, 7e éd., LexisNexis, 2022, Manuels, 683 p.
Accidents du travail, discriminations, harcèlements, mais aussi entraves à la représentation du personnel, travail illégal, fraudes en matière de cotisations sociales : ces notions ont, parmi bien d’autres, de fortes implications pénales que ni le praticien ni l’étudiant en droit ne sauraient ignorer. Cet ouvrage vise à étudier les infractions liées aux relations de travail, en insistant particulièrement sur les mécanismes d’attribution de la responsabilité pénale tant aux chefs d’entreprise et à leurs délégataires qu’aux personnes morales. Il présente également la procédure pénale applicable aux relations de travail et ses liens avec les procédures disciplinaire, prud’homale et de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles : constatation des infractions, rôle de l’inspection du travail, sursis à statuer et autorité de la chose jugée au pénal sur le civil, actions civiles des victimes et des syndicats. Plus largement, l’ouvrage comporte toutes les réponses à vos questions sur : - La prévention et la répression : La procédure, La responsabilité, Les peines ; - Les principales infractions : Les atteintes aux personnes, Les infractions relatives aux actions collectives, Le travail illégal, Le contrat de travail.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Joëlle Vailly, Pascal Beauvais, Florence Bellivier, Élisabeth Fortis [et alii], Sur la trace des suspects: l'incorporation de la preuve et de l'indice à l'ère de la génétique, Éditions de la Maison des sciences de l’homme et OpenEdition, 2021, Le (bien) commun
Elisabeth Fortis-Jodouin, Vincent Négri, Marie Cornu, Élisabeth Fortis, Kévin Daligault [et alii], Archéologie & bien commun, Mission de recherche Droit et Justice, 2021, 214 p.
Au sein du droit du patrimoine culturel, le droit de l’archéologie est articulé de manière particulière sur un principe matriciel de contrôle de la recherche scientifique et sur le concept de sauvegarde par l’étude scientifique qui surplombe la réalisation des opérations d’aménagement et d’urbanisme. L’exercice des prérogatives correspondantes et la capacité de les imposer sont confiés à l’État. L’accès à la connaissance archéologique – objectif qui légitime le droit de l’archéologie – est pareillement placé sous le regard de l’État. L’acte de fouille, sous-jacent à la sauvegarde par l’étude scientifique, provoque la transition de la matérialité du gisement archéologique vers un domaine immatériel ; c’est par l’analyse et l’interprétation qu’est restituée la connaissance archéologique, processus dont l’État est également le garant. Dans des affaires pénales de fouilles illicites ou de destruction du patrimoine archéologique, cette figure de garant, a priori exclusif, d’un patrimoine archéologique conduit l’État à rechercher la reconnaissance d’un préjudice moral, arguant de la perte scientifique et historique, du fait de la disparition des informations archéologiques contextuelles et de la dégradation irréversible du gisement archéologique. Se pose alors la question du fondement de l’action civile et des modalités de réparation de ce qui été détruit ou de compensation de la perte de patrimoine. Ces surplombs de l’État ont longtemps écrasé toute réflexion sur d’autres modèles juridiques et sur une autre répartition des responsabilités sur ce patrimoine commun. Cette centralité de l’État est rehaussée depuis 2016 par l’institution progressive d’un régime de propriété publique des vestiges archéologiques. Pour autant, cette position cardinale de l’État ne résume ni la répartition des responsabilités et la distribution des titularités sur le patrimoine archéologique, ni les fonctions sociales du patrimoine archéologique. Elle interfère dans toutes réflexions sur une distribution de titularités des droits d’accès à la connaissance archéologique et d’invocation d’un préjudice archéologique par des tiers. A partir de ce cadre, la recherche articule trois axes : 1) Questionner la propriété archéologique, dans une perspective de bien commun, pour repenser le statut du patrimoine archéologique, en redéfinir le périmètre et rehausser l’impératif documentaire dans le droit de l’archéologie, redistribuer les droits d’usage, d’accès et d’exploitation. 2) Refonder les responsabilités sur le patrimoine archéologique, en posant des principes à partir duquel pourrait être repensée la responsabilité de l’État ; refondation à partir d’une redistribution des titularités et des obligations entre les différentes collectivités publiques, et en explorant les voies du droit qui pourraient être empruntées pour mettre en jeu un modèle de contrôle social de l’archéologie. 3) Inventer un préjudice archéologique – centré sur la perte de connaissances scientifiques et historiques – à partir des déterminations d’un nouvel intérêt commun susceptible de fonder tant les actions en réparation que l’exercice de ces actions par des groupes ou des personnes se prévalant d’un tel intérêt commun.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Alain Coeuret, Élisabeth Fortis, François Duquesne, Droit pénal du travail: infractions, responsabilités, procédure pénale en droit du travail et de la sécurité sociale, 6e éd., LexisNexis, 2016, Manuels, 611 p.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Alain Coeuret, Élisabeth Fortis, Droit pénal du travail: infractions, responsabilités, procédure pénale en droit du travail et de la sécurité sociale, 5e éd., LexisNexis, 2012, Manuels, 558 p.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Alain Coeuret, Élisabeth Fortis, Droit pénal du travail, 4e éd., Litec, 2008, Manuels, 463 p.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Alain Coeuret, Élisabeth Fortis, Droit pénal du travail, 3e éd., Litec, 2004, Juris classeur ( Manuels ), 429 p.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Alain Coeuret, Élisabeth Fortis, Droit pénal du travail, 2e éd., Litec, 2000, 392 p.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Alain Coeuret, Élisabeth Fortis, Droit pénal du travail, Litec, 1998, 423 p.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Claudine Attias-Donfut, Élisabeth Fortis, Frédérique Granet-Lambrechts, Jean Hauser [et alii], La dépendance des personnes âgées, 2e éd., Sirey, 1997, Droit sanitaire et social ( Série Actions ), 239 p.
Elisabeth Fortis-Jodouin, Élisabeth Fortis, Droit pénal du travail, Ed. techniques et économiques, 1994
Elisabeth Fortis-Jodouin, Élisabeth Fortis, L'Elément légal dans les infractions d'imprudence portant atteinte à l'intégrité corporelle, Atelier national de reproduction des thèses, Université Lille 3, 1990, Lille-thèses
Elisabeth Fortis-Jodouin, Élisabeth Fortis, Jean-Claude Soyer, L' élément légal dans les infractions d'imprudence portant atteinte à l'intégrité corporelle, 1989
LE PRINCIPE DE LA LEGALITE DES DELITS ET DES PEINES OBLIGE LE LEGISLATEUR A DEFINIR D UNE MANIERE CLAIRE ET PRECISE LES COMPORTE-MENTS SANCTIONNES PENALEMENT POUR GARANTIR LES CITOYENS CONTRE UNE REPRESSION ARBITRAIRE. OR, DANS LE CODE PENAL FRANCAIS, IL APPARAIT QUE CET ELEMENT LEGAL DANS LES INFRACTIONS D IMPRUDENCE PORTANT ATTEINTE A L INTEGRITE CORPORELLE EST DEFICIENT, VOIRE INEXISTANT. IL EN RESULTE UNE GRANDE PLASTICITE DE CES INFRACTIONS QUI VONT ETRE UTILISEES, D UNE PART POUR MODERER OU AGGRAVER LA REPRESSION DANS DES DOMAINES PARTICULIERS, D AUTRE PART POUR FACILITER L INDEM-NISATION CIVILE DES DOMMAGES SUBIS PAR LES VICTIMES.