Sandrine Maillard

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté Jean Monnet - Droit, Économie, Management

Institut Droit Éthique Patrimoine
Spécialités :
Droit du travail.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • co-responsable de la Mention Droit social Paris-Saclay
  • Co-directrice de l'IEJ de l'Université Paris-Saclay
Responsable de la formation :
  • THESE

    L'émergence de la citoyenneté sociale européenne, soutenue en 2006 à Nantes sous la direction de Patrick Chaumette 

  • Sandrine Maillard, Sandrine Maillard-Pinon, Droit du travail, 26e éd., Dalloz, 2022, Aide-mémoire Sirey, 221 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Cet Aide-mémoire présente l'ensemble du droit applicable aux relations de travail et intégre les indispensables références historiques, sociologiques et européennes. Idéal pour la révision, cet ouvrage comprend de nombreux schémas et tableaux synthétiques. L’ouvrage s’adresse à tous ceux qui ont à assimiler rapidement la matière ou qui souhaitent s'initier rapidement"

    Sandrine Maillard, Brigitte Hess-Fallon, Sandrine Maillard-Pinon, Anne-Marie Simon, Droit du travail, 25e éd., Sirey-, 2019, Aide-mémoire Sirey, 450 p.  

    La 4e de couv. indique : "Simplifier sans dénaturer les règles juridiques du droit du travail demeure l'objectif des auteures de cet ouvrage. La conception pédagogique de la présentation (nombreux tableaux et schémas) facilite la compréhension et la mémorisation de l'essentiel de la discipline. Cet effort de clarification n'aboutit pas pour autant à une approche sommaire de la matière : les indispensables références historiques, sociologiques et jurisprudentielles sont également posées. L'ouvrage s'adresse à tous ceux qui ont à assimiler rapidement la matière : étudiants en droit : ils y trouveront une synthèse ensemble de la discipline facilitant la mémorisation des cours plus approfondis délivrés à l'Université ; étudiants des filières non juridiques qui ont préparer une épreuve de droit du travail ; candidats aux concours administratifs et recrutement de professeurs ; toute personne confrontée aux questions juridiques posées par le travail salarié. Cette édition intègre : les dernières évolutions législatives (loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, ordonnances 'Macron') concernant notamment la création et la mise en place du comité social et économique (CSE), l'évolution de la formation professionnelle, le télétravail les heures supplémentaires, le CPA, le CPE... ; la jurisprudence la plus récente"

    Sandrine Maillard, Brigitte Hess-Fallon, Sandrine Maillard-Pinon, Anne-Marie Simon, Droit du travail, 24e éd., Sirey-Dalloz, 2015, Aide-mémoire Sirey, 424 p. 

    Sandrine Maillard, Brigitte Hess-Fallon, Sandrine Maillard-Pinon, Anne-Marie Simon, Droit du travail, Sirey et, 2013, Aide-mémoire Sirey, 388 p. 

    Sandrine Maillard, Sandrine Maillard-Pinon, L'émergence de la citoyenneté sociale européenne, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2008, Collection du Centre de droit social, 472 p. 

  • Sandrine Maillard, Sandrine Maillard-Pinon, « La justification des discriminations dans l'emploi - Le regard du travailliste », Droit Social, 2020, n°04, p. 310   

    Sandrine Maillard, Sandrine Maillard-Pinon, « Le mode de calcul de la prime d'intéressement peut-il être contractualisé ? », Revue de droit du travail, 2019, n°04, p. 249   

  • Sandrine Maillard, « La place de l’engagement dans l’entreprise », le 05 avril 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université Paris Saclay Sous la direction scientifique de Sandrine Maillard, MCF en droit privé à l’Université Paris-Saclay ; Benoît Lopez, UVSQ-Université Paris Saclay détaché à l’École de l’air et de l’espace et Stéphane Vernac, Professeur en droit privé à l’Université de Picardie Jules Verne, Amiens

    Sandrine Maillard, « La protection de l'emploi local en Polynésie française », le 16 mai 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Youssef Guenzoui, Maître de conférences à l'UPF.

    Sandrine Maillard, « Les travailleuses et travailleurs domestiques », le 16 mai 2022  

    Organisé sous la direction scientifique de Sandrine Maillard-Pinon, Université Paris-Saclay, Rafael Encinas de Muñagorri, Nantes Université et Laure Camaji, Université Paris-Saclay

    Sandrine Maillard, « Droit des ressources humaines et protection sociale », le 05 mars 2021  

    Organisé par Benoît Lopez, Maître de conférences à la Faculté de droit et science politique de l'UVSQ

    Sandrine Maillard, « La lutte contre la discrimination au travail dans le Code du travail et le Code pénal : même combat ? », le 21 novembre 2019  

    Coorganisé par Sandrine Maillard-Pinon, Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Sud et Stéphane Détraz, Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Sud

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Mathilde Stevner, Analyse juridique de la mobilisation des facultés mentales du salarié, thèse soutenue en 2016 à Université ParisSaclay ComUE sous la direction de Eric Hirsoux, membres du jury : Marie-Ange Moreau-Bourlès (Rapp.), Loïc Lerouge (Rapp.), Alain Supiot, Sandrine Maillard-Pinon et Dirk Baugard  

    L'expression « facultés mentales », il est bon de le souligner dès l'abord, sera ici utilisée dans l'acception que lui donne le Vocabulaire juridique de Gérard Cornu : « ensemble des moyens psychiques gouvernant la capacité de comprendre et de vouloir ».Juridiquement, c'est la pleine possession de ses facultés mentales qui confère à l'individu la qualité de sujet de droit agissant. Mais en droit du travail la problématique prend une dimension particulière: le lien de subordination caractéristique du contrat de travail repose d'un point de vue théorique sur l'aliénation des facultés mentales du salarié au service de l'employeur. Ainsi, si le salarié use de façon autonome de ses facultés mentales au moment de la conclusion du contrat de travail, ces dernières se trouvent en quelque sorte spoliées au stade de l'exécution du contrat, le rapport de soumission et de direction induit par le lien de subordination impliquant précisément que le salarié renonce à toute volonté propre. Il y a donc, dans l'essence du concept de subordination, l'idée d'une dépossession des facultés mentales de l'individu, qui se métamorphose en simple « objet» du contrat, et se trouve temporairement privé de ses capacités personnelles de penser, de créer, d'agir.Pourtant, il apparaît clairement que le salarié d'aujourd'hui ne peut se réduire à ce rôle de pur exécutant dénué d'âme. La mondialisation de l'économie, l'essor du secteur tertiaire et la révolution numérique ont transformé significativement le monde de l'entreprise. Dans cet univers nouveau, le salarié est de plus en plus amené à utiliser ses moyens psychiques propres, non seulement dans l'élaboration des conditions et de la durée du travail, mais aussi dans son exécution elle-même. L'esprit est devenu la nouvelle force de travail, dont l'usage est difficile à quantifier, donc à limiter.Situation qui pose au droit des problématiques inédites : comment appréhende-t-il le phénomène protéiforme de la mobilisation des facultés mentales au travail? Quelles conceptions le guident ?