Jean-Emmanuel Ray

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
École de Droit de la Sorbonne

Institut de Recherches Juridiques de la Sorbonne
  • Jean-Emmanuel Ray, Michel Borgetto, Raphaël Dalmasso, Dominique Libault, Xavier Prétot, Rolande Ruellan, Alain Supiot (dir.), Oeuvres choisies de droit social: [Mélanges Jean-Jacques Dupeyroux], Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2023, Hors collection Dalloz 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 32e éd., Liaisons sociales, 2023, Droit vivant, 771 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Grégoire Loiseau, Pascal Lokiec, Christine Neau-Leduc (dir.), Mélanges en l'honneur de Pierre-Yves Verkindt, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2022, 492 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 31e éd., Editions Liaisons, 2022, Droit vivant, 790 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 30e éd., Wolters Kluwer et Editions Liaisons, 2021, Droit vivant, 804 p.  

    La 4e de couverture indique : "Connaitre, mais surtout comprendre le droit du travail d'aujourd'hui" Savoir comment fonctionne la période d'essai ou une clause de mobilité, si l'on peut être sanctionné pour avoir refusé de télétravailler à son domicile ou suite à des dérapages un samedi soir sur Facebook, à quelles conditions l'entreprise peut licencier en cas de difficultés économiques ou quels sont les avantages et inconvénients d'une rupture conventionnelle, sont des questions auxquelles tout salarié et tout employeur devraient pouvoir répondre. Délibérément accessible au non-spécialiste, cet ouvrage veut faire connaître, mais surtout comprendre de l'intérieur cette matière passionnante qu'est le droit du travail d'aujourd'hui. Consacré à la relation individuelle (embauche, exécution, ruptures) puis aux rapports collectifs de travail récemment bouleversés par la disparition de nos bons vieux délégués du personnel au profit de l'unique "comité social et économique", cet ouvrage a bien sûr intégré les derniers textes légaux : ainsi des textes de 2021 sur l'activité partielle, ou les nouvelles compétences environnementales du CSE. Car entre 2018 et 2021, le Code du travail a été refondé, donnant priorité à l'accord d'entreprise sur la branche, redéfinissant finissant le motif économique de licenciement, libérant (un peu) le télétravail ou encourageant les restructurations à froid avec le rude accord de performance collective. Sans bien sûr oublier les évolutions jurisprudentielles les plus récentes : télétravail (CS, 17 février 2021), rupture d'essai, forfait-jours (CS, 6 janvier 2021), harcèlement managérial, astreinte sur portable (CS, 20 janvier 2021), rupture conventionnelle homologuée, démisison (CS, 3 mars 2021), rôle du CSE en cas de licenciements économiques ... Dans un style vivant et avec de multiples exemples concrets, l'auteur invite à suivre la vie professionnelle d'un salarié. Questionnaires d'auto-évaluation et mini-cas pratiques permettent au lecteur de faire régulièrement le point. Jean-Emmanuel RAY est professeur de droit à Paris I - Sorbonne où il dirige le Master professionnel en apprentissage "Développement des Ressources Humaines et Droit social", à Sciences Po et à l'Ecole des Mines de Paris."

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 29e éd., Wolters Kluwer France et Editions Liaisons, 2020, Droit vivant, 811 p.  

    La 4e de couverture indique : "Savoir comment fonctionne la période d'essai ou une clause de mobilité, si l'on peut être sanctionné pour des dérapages un samedi soir sur Facebook ou Twitter, à quelles conditions l'entreprise peut licencier en cas de difficultés économiques ou quels sont les avantages et les inconvénients d'une rupture conventionnelle sont des questions auxquelles tout salarié et tout employeur devraient pouvoir répondre. Délibéremment accessible au non-spécialiste, cet ouvrage veut faire connaître, mais surtout comprendre de l'intérieur cette matière passionnante qu'est le droit du travail d'aujourd'hui. Consacré à la relation individuelle (embauche, exécution, ruptures) puis aux rapports collectifs de travail bouleversés par la disparition au 1er janvier 2020 de nos bons vieux délégués du personnel et comité d'entreprise au profit du "comité social et économique", cet ouvrage a bien sûr intégré les derniers textes légaux : ainsi de la loi du 17 juin 2020 ayant créé "l'activité partielle de longue durée" comme alternative aux licenciements économiques liés à la pandémie. Car entre 2018 et 2020, le Code du travail a été refondé, donnant priorité à l'accord d'entreprise sur la branche, redéfinissant le motif économique de licenciement, libérant (un peu) le télétravail ou encourageant les restructurations à froid avec le rude accord de performance collective. Sans bien sûr oublier les évolutions jurisprudentielles les plus récentes : requalification des travailleurs des plateformes (CS, 4 mars 2020, Uber), rupture d'essai (CS, 24 juin 2020), forfait-jours (CS, 13 novembre 2019), harcèlement managérial (CS, 19 juin 2019), astreinte sur portable (CS, 24 juin 2020), clause de non concurrence (CS, 1° avril 2020), rôle du CSE en cas de licenciements économiques (CS, 27 mai 2020)... Dans un style vivant, avec de multiples exemples concrets, l'auteur invite à suivre la vie professionnelle d'un salarié. Questionnaires d'auto-évaluation et mini-cas pratiques permettent au lecteur de faire régulièrement le point."

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 28e éd., Wolters Kluwer France et Éditions Liaisons, 2019, Droit vivant, 806 p.  

    La 4e de couverture indique : "Savoir comment fonctionne la période d'essai ou une clause de mobilité, si l'on peut être sanctionné pour des dérapages un samedi soir sur Facebook ou Twitter, à quelles conditions l'entreprise peut licencier en cas de difficultés économiques ou quels sont les avantages et les inconvénients d'une rupture conventionnelle sont des questions auxquelles tout salarié et tout employeur devraient pouvoir répondre. Accessible au non-spécialiste, cet ouvrage veut faire connaître, mais surtout comprendre de l'intérieur cette matière passionnante qu'est le droit du travail d'aujourd'hui. Consacré à la relation individuelle (embauche, exécution, ruptures) puis aux rapports collectifs de travail bouleversés par la disparition au 1er janvier 2020 de nos bons vieux délégués du personnel et comité d'entreprise au profit du "comité social et économique", cet ouvrage a bien sûr intégré les ordonnances de 2017 et leurs décrets, mais également la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, et pacte du 22 mai 2019. Le Code du travail en sort bouleversé, donnant priorité à l'accord d'entreprise sur la branche, redéfinissant le motif économique de licenciement, libérant le télétravail ou encourageant les restructurations à froid avec le rude accord de performance collective. [...]. Dans un style vivant, avec de multiples exemples concrets, l'auteur invite à suivre la vie professionnelle d'un salarié. Questionnaires d'auto-évaluation et mini-cas pratiques permettent au lecteur de faire régulièrement le point."

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 27e éd., Wolters Kluwer France et Editions Liaisons, 2018, Droit vivant, 527 p.  

    La 4e de couverture indique : "Savoir comment fonctionne la période d'essai ou une clause de mobilité, si l'on peut être sanctionné pour des dérapages sur Facebook ou Twitter, à quelles conditions l'entreprise peut désormais licencier en cas de difficultés économiques et quels sont les avantages et les inconvénients de la nouvelle rupture conventionnelle collective sont des questions auxquelles tout salarié et tout employeur devraient pouvoir répondre. Accessible au non-spécialiste, cet ouvrage veut faire connaître, mais surtout comprendre de l'intérieur cette matière passionnante qu'est le droit du travail d'aujourd'hui. Consacré à la relation individuelle de travail, il a bien sûr intégré les quatre ordonnances du 22 septembre 2017 et leurs décrets, mais également celle du 20 décembre et la loi de ratification du 29 mars 2018 ayant créé l'accord de performance collective et revu les règles du télétravail. Avec la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de l'été 2018, c'est un tiers du Code du travail qui en sort bouleversé, donnant ici pirorité à l'accord d'entreprise sur la branche, plafonnant là les dommages-intérêts en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, redéfinissant le motif économique de licenciement, ou encourageant les restructurations à froid avec l'accord de performance collective et la rupture conventionnelle collective. [...]. Dans un style vivant, avec de multiples exemples concrets, l'auteur invite à suivre l'itinéraire d'un salarié, de l'embauche à la rupture du contrat de travail. Le présent ouvrage porte sur la relation individuelle de travai, qui constitue l'essentiel dans la vie quotidienne d'un salarié... et du programme des étudiants. L'ampleur des ordonnances de septembre 2017 sur les rapports collectifs, avec par exemple la disparition du comité d'entreprise et des délégués du personnel au profit du nouveau "Comité économique et social", nécessitera de nombreux décrets : l'insécurité était trop forte pour traiter dans la présente édition de ces bouleversements. Questionnaires d'auto-évaluation et mini-cas pratiques permettent au lecteur de faire régulièrement le point."

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 26e éd., Wolters Kluwer France, 2017, Droit vivant, 471 p.  

    La 4e de couverture indique : "Savoir comment fonctionne la période d'essai ou une clause de mobilité, si l'on peut être sanctionné pour des dérapages sur Facebook, ou à quelles conditions l'entreprise peut désormais licencier en cas de difficultés économiques ou quels sont les avantages et les inconvénients d'un plan de départs volontaires sont des questions auxquelles tout salarié et tout employeur devraient pouvoir répondre. Accessible au non-spécialiste, cet ouvrage veut faire connaître, mais surtout comprendre de l'intérieur cette matière passionnante qu'est le droit du travail d'aujourd'hui. Consacré à la relation individuelle de travail, il a intégré les ordonnances de septembre 2017 qui a refondu le tiers du Code du Travail, donannt ici la priorité à l'accord d'entreprise sur la branche, plafonnant là des dommages-interêts en cas de licenciement ou sécurisant les plans de départs volontaires. Sans oublier la banalisation du télétravail, ou des rudes effets d'un nouvel accord d'entreprise sur les contrats de travail en cours, mais aussi les évolutions jurisprudentielles les plus récentes : forfaits jours (Cass. soc. 7 septembre 2017), fait religieux au travail (CJUE, 14 mars 2017), mobilité, arrêts du Conseil d'Etat sur le contrôle administratif des PSE, prise d'acte de la rupture... Dans un style vivant, avec de multiples exemples concrets, l'auteur invite à suivre l'itinéraire d'un salarié, de l'embauche à la rupture du contrat de travail. Le présent ouvrage porte sur la relation individuelle de travai, qui constitue l'essentiel dans la vie quotidienne d'un salarié... et du programme des étudiants. L'ampleur des ordonnances de septembre 2017 sur les rapports collectifs, avec par exemple la disparition du comité d'entreprise et des délégués du personnel au profit du nouveau "Comité économique et social", nécessitera de nombreux décrets : l'insécurité était trop forte pour traiter dans la présente édition de ces bouleversements. Questionnaires d'auto-évaluation et mini-cas pratiques permettent au lecteur de faire régulièrement le point."

    Jean-Emmanuel Ray (dir.), Droit du travail, croissance et emploi: que faire ?, Dalloz, 2016, 387 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 25e éd., Wolters Kluwer France, 2016, Droit vivant, 694 p.  

    La 4e de couverture indique : "Savoir comment fonctionnent la période d'essai ou une clause de mobilité, si l'on peut être sanctionné pour des dérapages sur Facebook, ou à quelles conditions l'entreprise peut licencier en cas de difficultés économiques sont des questions auxquelles tout salarié et tout employeur devraient pouvoir répondre. A fortiori, car les risques sont encore plus importants (grève, tribunal correctionnel), savoir quelle attitude adopter dans les rapports collectifs du travail. Accessible au non-spécialiste, cet ouvrage veut faire connaître, mais surtout comprendre de l'intérieur cette matière passionnante qu'est le droit du travail d'aujourd'hui. Cette 25e édition intègre la loi Travail du 8 août 2016, qui a refondu le droit de la durée du travail en donnant ici priorité à l'accord d'entreprise, créé les « accords de développement de l'emploi » et redéfini le motif économique de licenciement. Mais s'est aussi intéressée aux travailleurs des plateformes numériques, et intégré dans notre Code le « droit à la déconnexion ». Sans bien sûr oublier les évolutions jurisprudentielles les plus récentes : forfait-jours, faits religieux au travail, arrêts du Conseil d'État sur le contrôle administratif des PSE, prise d'acte de la rupture, etc. Dans un style vivant, avec de multiples exemples concrets, l'auteur invite à suivre l'itinéraire d'un salarié, de l'embauche à la rupture du contrat de travail. Après une première partie sur la relation individuelle de travail, la deuxième s'intéresse aux rapports collectifs : syndicats, mais aussi délégués du personnel, CE et CHSCT reconfigurés par la loi du 17 août 2015. Très mouvementée, la troisième partie traite des conflits collectifs de travail, et surtout du nouveau droit de la négociation collective tel que refondé par la loi Travail du 8 août 2016. Questionnaires d'auto-évaluation et mini-cas pratiques permettent au lecteur de faire régulièrement le point."

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 24e éd., Wolters Kluwer France, 2015, Droit vivant, 711 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Les relations individuelles de travail, Wolters Kluwer, 2015, Droit vivant, 390 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 23e éd., Éditions Liaisons, 2014, Droit vivant, 714 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Les relations individuelles de travail, Ed. Liaisons, 2014, Droit vivant, 374 p.  

    La 4e de couverture indique : "Dans quelles conditions l'employeur peut-il rompre un contrat à durée déterminée ou une période d'essai ? Comment fonctionne une clause de mobilité géographique ? Peut-on licencier un collaborateur pour motif personnel suite à ses dérapages sur Facebook ou Twitter, ou pour motif économique alors que l'entreprise semble en pleine santé ? Spécialement conçu pour les étudiants, cet ouvrage veut faire connaître, mais surtout comprendre de l'intérieur le droit du travail aujourd'hui, en pleine métamorphose? Le lecteur suivra donc le parcours d'un salarié, de l'embauche (recrutement, essai, CDD...) à l'exécution du contrat de travail (salaire, durée de travail, mobilités, transfert d'entreprise...), pour terminer par les divers modes de rupture : licenciement personnel ou économique, démission bien sûr ; mais aussi résiliation conventionnelle homologuée, enfin la prise d'acte de la rupture. Après chaque développement, un quizz ou un cas pratique corrigé permet de faire le point."

    Jean-Emmanuel Ray, La mobilité du salarié: mobilité géographique, professionnelle, réduction du salaire..., Éd. Liaisons - Wolters Kluwer, 2014, Droit vivant ( Les essentiels ), 211 p.  

    La 4e de couverture indique : "Hier individuelle et ascendante, la mobilité géographique et professionnelle est souvent devenue soit une mesure collective de prévention (GPEC), soit une alternative aux licenciements économiques (obligation de reclassement). A fortiori depuis la loi du 14 juin 2013 ayant créé les accords collectifs de mobilité, mais aussi de maintien dans l'emploi permettant de réduire le salaire contractuel. Flexibilité interne contre flexibilité externe : le droit de la modification est aujourd'hui central. Si l'employeur peut imposer à un collaborateur un simple changement des conditions de travail (mutation à trois kilomètres, changement d'affectation, modification des horaires), il ne peut en principe toucher aux éléments essentiels de son contrat (salaire, qualification) sans l'accord du salarié. Mais dans la vraie vie, un refus de sa part s'avère bien risqué. S'il n'accepte pas un simple changement des conditions de travail, il peut être licencié pour faute. Et s'il peut refuser une véritable modification, il y a de fortes chances qu'il soit licencié pour motif économique car son poste sera supprimé. Que l'on soit employeur ou salarié, il est donc indispensable de connaître les règles de ce droit en pleine actualité."

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 22e éd., Éditions Liaisons-Wolters Kluwer, 2013, Droit vivant, 714 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 21e éd., Liaisons et Wolters Kluwer, 2012, Droit vivant, 778 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 20e éd., Éditions Liaisons, 2011, Droit vivant, 806 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 19e éd., Éditions Liaisons, 2010, Droit vivant, 807 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 18e éd., Éd. Liaisons, 2009, Droit vivant, 794 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Jean-Denis Combrexelle, Philippe Waquet, Vie professionnelle et vie personnelle, Éditions techniques et économiques, 2009, 127 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 17e éd., Ed. Liaisons, 2008, Droit vivant, 738 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 16e éd., Éditions Liaisons, 2007, Droit vivant, 739 p. 

    Jean-Emmanuel Ray (dir.), Les restructurations: [dossier], Editions techniques et économiques, 2006, 250 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 15e éd., Ed. Liaisons, 2006, Droit vivant, 670 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 14e éd., Éditions Liaisons, 2005, Droit vivant, 650 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: documents de travail, École des Mines de Paris, 2005, 79 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 13e éd., Éd. Liaisons, 2004, Droit vivant, 640 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Une introduction au droit, École des Mines de Paris, 2004, 123 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail, 12e éd., Éd. Liaisons, 2003, Droit vivant, 613 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 11e éd., Éd. Liaisons, 2002, Droit vivant, 560 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Le droit du travail à l'épreuve des NTIC: [Internet, Intranet, télétravail], Éd. Liaisons, 2001, Droit vivant, 247 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 10e éd., Ed. Liaisons, 2001, Droit vivant, 542 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Le droit du travail à l'épreuve des NTIC, 2e éd., Ed. Liaisons, 2001, Droit vivant, 269 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Mutations de l'entreprise et modification du contrat de travail: la gestion juridique du changement, Éditions Liaisons, 2000, Droit vivant, 189 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 9e éd., Éd. Liaisons, 2000, Droit vivant, 506 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 8e éd., Éditions Liaisons, 1999, Droit vivant, 476 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail, droit vivant: droit vivant, 7e éd., Editions Liaisons, 1998, Droit vivant, 456 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Aborder le droit du travail, Seuil, 1998, Mémo, 86 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Les épreuves de droit: dissertation, exposé, cas pratique, commentaire d'arrêt, Seuil, 1997, Mémo, 62 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 6e éd., Éd. Liaisons, 1997, Collection Droit vivant, 421 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 5e éd., Éd. Liaisons, 1996, Droit vivant   

    Jean-Emmanuel Ray, Aborder les études de droit, Seuil, 1996, Mémo, 94 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 4e éd., Ed. Liaisons, 1995, 407 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail: droit vivant, 3e éd., Ed. Liaisons, 1993   

    Jean-Emmanuel Ray, Paul-Henri Mousseron, Droit du travail: droit vivant, 2e éd., Ed. Liaisons, 1992, 351 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Paul-Henri Mousseron, Droit du travail: droit vivant, Ed. liaisons, 1991, 343 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Droit du travail, Service de polycopie de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1988, 438 p. 

    Jean-Emmanuel Ray, Les pouvoirs de l'employeur à l'occasion de la grève, Librairies techniques, 1985, Bibliothèque de droit de l'entreprise, 429 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Muriel Ray, Corsaires des ondes: Europe 1, R.T.L., R.M.C. et compagnie, Éditions du Cerf, 1978, Attention, 183 p.   

    Jean-Emmanuel Ray, Une Approche des deux principales radios périphériques: Europe no 1 et R.T.L. [Radio Télé Luxembourg] à la chasse aux paires d'oreilles, 1976 

  • Jean-Emmanuel Ray, préfacier , La loi de programmation pour la cohésion sociale, Éd. techniques et économiques, 2005, 360 p. 

  • Jean-Emmanuel Ray, « Réussir une réforme sur un sujet qui fâche », Droit Social, 2023, n°11, p. 847   

    Jean-Emmanuel Ray, « L'enseignant, l'homme d'action, et les conflits collectifs », Droit Social, 2022, n°04, p. 330   

    Jean-Emmanuel Ray, « Contrôler la durée du travail chez soi ? », Droit Social, 2022, n°01, p. 21   

    Jean-Emmanuel Ray, « De l'ANI du 26 novembre 2020 sur le télétravail à l'avenir du travail à distance », Droit Social, 2021, n°03, p. 236   

    Jean-Emmanuel Ray, « Introduction au débat », Droit Social, 2020, n°06, p. 481   

    Jean-Emmanuel Ray, « Jean-Jacques Dupeyroux l'intransigeant », Droit Social, 2020, n°06, p. 481   

    Jean-Emmanuel Ray, « Le nécessaire renouvellement du droit du travail », Droit Social, 2019, n°06, p. 522   

    Jean-Emmanuel Ray, « Une motion de défiance à l'égard de la négociation collective », Droit Social, 2019, n°06, p. 559   

    Jean-Emmanuel Ray, « Éruption et représentations », Droit Social, 2019, n°03, p. 188   

    Jean-Emmanuel Ray, « De la question sociale du XXI siècle au télétravail », Droit Social, 2018, n°01, p. 52   

    Jean-Emmanuel Ray, « Juges en première ligne et dernier mot », Droit Social, 2017, n°05, p. 384   

    Jean-Emmanuel Ray, « Le juge et les accords sur l'emploi », Droit Social, 2017, n°02, p. 107   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grande accélération et droit à la déconnexion », Droit Social, 2016, n°11, p. 912   

    Jean-Emmanuel Ray, « Inégalités entre entreprises », Droit Social, 2016, n°0708, p. 581   

    Jean-Emmanuel Ray, « Trois rapports, pour quelle refondation ? », Droit Social, 2016, n°05, p. 410   

    Jean-Emmanuel Ray, « Avant-propos - État d'urgence sociale : que faire ? », Droit Social, 2016, n°04, p. 300   

    Jean-Emmanuel Ray, « La loi qui libère », Droit Social, 2015, n°10, p. 752   

    Jean-Emmanuel Ray, « Actualité des TIC - Tous connectés, partout, tout le temps ? », Droit Social, 2015, n°06, p. 516   

    Jean-Emmanuel Ray, « Des conditions de travail aux conditions de vie dans l'entreprise », Droit Social, 2015, n°02, p. 100   

    Jean-Emmanuel Ray, « Qualité de vie(s) et travail de demain », Droit Social, 2015, n°02, p. 147   

    Jean-Emmanuel Ray, « Une relégitimation nécessaire de la (vraie) prise d'acte », Droit Social, 2014, n°05, p. 397   

    Jean-Emmanuel Ray, « À propos d'une rébellion », Droit Social, 2014, n°01, p. 4   

    Jean-Emmanuel Ray, « Actualités des NTIC », Droit Social, 2013, n°12, p. 978   

    Jean-Emmanuel Ray, « Une mue salutaire, pour que la France épouse son temps », Droit Social, 2013, n°09, p. 664   

    Jean-Emmanuel Ray, « L'utilisation des TIC à des fins électorales », Droit Social, 2013, n°06, p. 515   

    Jean-Emmanuel Ray, « Refonder le droit du travail ? », Droit Social, 2013, n°03, p. 196   

    Jean-Emmanuel Ray, « De la négociation collective interne au dialogue sociétal externe », Droit Social, 2013, n°03, p. 261   

    Jean-Emmanuel Ray, « Protéger l'information, aujourd'hui et demain », Droit Social, 2013, n°02, p. 111   

    Jean-Emmanuel Ray, « Le droit du travail dans le monde qui vient », Droit Social, 2013, n°01, p. 1   

    Jean-Emmanuel Ray, « Droit du travail : droit vivant », Droit Social, 2012, n°10, p. 965   

    Jean-Emmanuel Ray, « À propos de la révolution numérique », Droit Social, 2012, n°10, p. 934   

    Jean-Emmanuel Ray, « Légaliser le télétravail : une bonne idée ? », Droit Social, 2012, n°05, p. 443   

    Jean-Emmanuel Ray, « CGT, CFDT, CNT, CE et TIC », Droit Social, 2012, n°04, p. 362   

    Jean-Emmanuel Ray, « De la géo-localisation à la télé-localisation », Droit Social, 2012, n°01, p. 61   

    Jean-Emmanuel Ray, « Métamorphoses du droit du travail », Droit Social, 2011, n°12, p. 1162   

    Jean-Emmanuel Ray, « Quel avenir pour les clauses de mobilité géographique ? », Droit Social, 2011, n°0910, p. 909   

    Jean-Emmanuel Ray, « Actualités des TIC », Droit Social, 2011, n°0910, p. 933   

    Jean-Emmanuel Ray, Odile Join-Lambert, Michel Lallement, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Sommier [et alii], « Au-delà du conflit et de la négociation ? », 2011  

    1. Introduction (Odile Join-Lambert, Michel Lallement) Il est un paradoxe qui, depuis de nombreuses années déjà, caractérise plus qu’ailleurs la sociologie du travail française. Tandis que les responsables des organisations représentatives du monde du travail interviennent régulièrement pour peser sur les grandes orientations socio‑économiques de notre pays, que les conflits du travail continuent — sous des formes nouvelles — d’émailler l’actualité, que les règles et les pratiques des négocia...

    Jean-Emmanuel Ray, Bertrand Mathieu, « Entreprise, droits fondamentaux et droits sociaux », Les Cahiers du Conseil constitutionnel, 2011, n°31, p. 195   

    Jean-Emmanuel Ray, « Facebook, le salarié et l'employeur », Droit Social, 2011, n°02, p. 128   

    Jean-Emmanuel Ray, « À travail inégal, salaire inégal », Droit Social, 2011, n°01, p. 42   

    Jean-Emmanuel Ray, Odile Join-Lambert, Michel Lallement, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Sommier [et alii], « Au-delà du conflit et de la négociation ? », Sociologie du Travail, 2011, n°2, pp. 160-193 

    Jean-Emmanuel Ray, « Les sources de la loi du 31 janvier 2007 », Droit Social, 2010, n°05, p. 496   

    Jean-Emmanuel Ray, « Actualité des TIC », Droit Social, 2010, n°03, p. 267   

    Jean-Emmanuel Ray, « D'un droit des travailleurs aux droits de la personne au travail », Droit Social, 2010, n°01, p. 3   

    Jean-Emmanuel Ray, « Vie professionnelle, vie personnelle et TIC », Droit Social, 2010, n°01, p. 44   

    Jean-Emmanuel Ray, « L'accord d'entreprise majoritaire », Droit Social, 2009, n°0910, p. 887   

    Jean-Emmanuel Ray, « Actualité des TIC (II) », Droit Social, 2009, n°01, p. 22   

    Jean-Emmanuel Ray, « Actualités des TIC », Droit Social, 2008, n°11, p. 1072   

    Jean-Emmanuel Ray, « Devoirs d'adaptation et obligations de reclassement », Droit Social, 2008, n°0910, p. 949   

    Jean-Emmanuel Ray, « Un accord en devenir », Droit Social, 2008, n°03, p. 272   

    Jean-Emmanuel Ray, « Sur le financement des syndicats », Droit Social, 2008, n°02, p. 139   

    Jean-Emmanuel Ray, « Quel droit pour la négociation collective de demain ? », Droit Social, 2008, n°01, p. 3   

    Jean-Emmanuel Ray, « À propos d'une modeste loi censée assurer la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs », Droit Social, 2007, n°12, p. 1205   

    Jean-Emmanuel Ray, Éric Millard, « La loi continuité du service public des transports terrestres de personnes : bienvenue ou dangereuse, légitime ou attentatoire au droit de grève ? », Revue de droit du travail, 2007, n°10, p. 560   

    Jean-Emmanuel Ray, « Actualités des TIC », Droit Social, 2007, n°0910, p. 951   

    Jean-Emmanuel Ray, « Droit du travail et TIC (III) », Droit Social, 2007, n°04, p. 423   

    Jean-Emmanuel Ray, « Droit du travail et TIC (II) », Droit Social, 2007, n°03, p. 275   

    Jean-Emmanuel Ray, « Droit du travail et TIC (I) », Droit Social, 2007, n°02, p. 140   

    Jean-Emmanuel Ray, « 4 mai 2004 - mai 2008 : le droit de la négociation collective entre deux lois », Droit Social, 2006, n°11, p. 981   

    Jean-Emmanuel Ray, « L'auto-licenciement nul du représentant du personnel », Droit Social, 2006, n°0910, p. 815   

    Jean-Emmanuel Ray, « Pour des restructurations socialement responsables », Droit Social, 2006, n°03, p. 249   

    Jean-Emmanuel Ray, « Revirement ? Quel revirement ? », Droit Social, 2006, n°02, p. 138   

    Jean-Emmanuel Ray, « La guerre des temps », Droit Social, 2006, n°01, p. 3   

    Jean-Emmanuel Ray, « L'ouverture par l'employeur des dossiers personnels du salarié », Droit Social, 2005, n°0708, p. 789   

    Jean-Emmanuel Ray, « La loi pour la cohésion sociale : continuité et contournements », Droit Social, 2005, n°04, p. 359   

    Jean-Emmanuel Ray, « Géolocalisation, données personnelles et droit du travail », Droit Social, 2004, n°12, p. 1077   

    Jean-Emmanuel Ray, « La grève dans les transports publics », Droit Social, 2004, n°0708, p. 747   

    Jean-Emmanuel Ray, « Les curieux accords dits majoritaires de la loi du 4 mai 2004 », Droit Social, 2004, n°06, p. 590   

    Jean-Emmanuel Ray, Pierre Rodière, Vatinet Raymonde, « Gérard Lyon-Caen », Droit Social, 2004, n°05, p. 548   

    Jean-Emmanuel Ray, « Vies professionnelles et vies personnelles », Droit Social, 2004, n°01, p. 5   

    Jean-Emmanuel Ray, « Temps professionnel et temps personnels », Droit Social, 2004, n°01, p. 58   

    Jean-Emmanuel Ray, « Auto-licenciement : dérives et revirement », Droit Social, 2003, n°0910, p. 817   

    Jean-Emmanuel Ray, « De la grève interne aux actions collectives externalisées », Droit Social, 2003, n°06, p. 591   

    Jean-Emmanuel Ray, « Naissance et avis de décès du droit à la déconnexion, le droit à la vie privée du XXI siècle », Droit Social, 2002, n°11, p. 939   

    Jean-Emmanuel Ray, « De lege non ferenda », Droit Social, 2002, n°03, p. 237   

    Jean-Emmanuel Ray, « De la sub/ordination à la sub/organisation », Droit Social, 2002, n°01, p. 5   

    Jean-Emmanuel Ray, « NTIC et droit syndical », Droit Social, 2002, n°01, p. 65   

    Jean-Emmanuel Ray, « La légitime censure des télé-travaux forcés », Droit Social, 2001, n°12, p. 1039   

    Jean-Emmanuel Ray, « Courrier privé et courriel personnel », Droit Social, 2001, n°11, p. 915   

    Jean-Emmanuel Ray, « Temps de travail des cadres : acte IV, scène 2 », Droit Social, 2001, n°03, p. 244   

    Jean-Emmanuel Ray, « Changements d'horaires », Droit Social, 2001, n°01, p. 7   

    Jean-Emmanuel Ray, « Conflit collectif. Nouvelle affectation des non-grévistes. Réduction du salaire (non) », Droit Social, 2000, n°12, p. 1156   

    Jean-Emmanuel Ray, « Contrat de travail. Changement d'horaires. Modification du contrat (non) », Droit Social, 2000, n°0708, p. 776   

    Jean-Emmanuel Ray, « Du tout-État au tout-contrat ? », Droit Social, 2000, n°06, p. 574   

    Jean-Emmanuel Ray, « De temps... en temps », Droit Social, 2000, n°03, p. 241   

    Jean-Emmanuel Ray, « Droit de critique et obligation de réserve d'un cadre dirigeant », Droit Social, 2000, n°02, p. 165   

    Jean-Emmanuel Ray, « Les grandes manoeuvres du droit de la négociation collective », Droit Social, 1999, n°12, p. 1018   

    Jean-Emmanuel Ray, « Contrat de travail. Modification. Lieu de travail. Appréciation objective », Droit Social, 1999, n°0708, p. 737   

    Jean-Emmanuel Ray, « À propos de la subsidiarité horizontale », Droit Social, 1999, n°05, p. 459   

    Jean-Emmanuel Ray, « Les astreintes, un temps du troisième type », Droit Social, 1999, n°03, p. 250   

    Jean-Emmanuel Ray, « Contrat de travail. Libre choix du domicile. Clause particulière. Conditions de licéité », Droit Social, 1999, n°03, p. 287   

    Jean-Emmanuel Ray, « Employeur. Engagement unilatéral. Défaut de dénonciation régulière. Opposabilité. Licenciement », Droit Social, 1999, n°01, p. 97   

    Jean-Emmanuel Ray, « Temps de travail des cadres et 35 heures », Droit Social, 1998, n°12, p. 979   

    Jean-Emmanuel Ray, « Quelques questions autour de la loi Aubry I », Droit Social, 1998, n°0910, p. 764   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Faute lourde. Sanction. Trouble manifestement illicite », Droit Social, 1998, n°0910, p. 850   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Sécurité. Rémunération des grévistes requis », Droit Social, 1998, n°0910, p. 851   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Rémunération. Jour férié ou de repos. Paiement (non) », Droit Social, 1998, n°0910, p. 853   

    Jean-Emmanuel Ray, « De l'ANI du 31 octobre 1995 à la loi Aubry de 1998 », Droit Social, 1998, n°04, p. 312   

    Jean-Emmanuel Ray, « Du collectif à l'individuel. Les oppositions possibles », Droit Social, 1998, n°04, p. 347   

    Jean-Emmanuel Ray, « Accords collectifs. Engagement de maintien d'un site. Transfert avant l'échéance. Sanctions », Droit Social, 1998, n°03, p. 292   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève dans les services publics. Grève par roulement. Illégalité », Droit Social, 1998, n°03, p. 294   

    Jean-Emmanuel Ray, « Contrat de travail. Clause de mobilité. Pouvoir de direction de l'employeur. Refus d'exécution. Faute grave », Droit Social, 1997, n°12, p. 1094   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Manquement grave et délibéré de l'employeur à ses obligations. Paiement », Droit Social, 1997, n°0708, p. 763   

    Jean-Emmanuel Ray, « Accord collectif. Engagement de maintien de l'emploi contre renonciation à certains avantages salariaux. Exécution de bonne foi. Sanction », Droit Social, 1997, n°06, p. 646   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. EdF. Exécution partielle. Réduction du salaire », Droit Social, 1997, n°05, p. 534   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Exercice normal. Unique salarié de l'entreprise », Droit Social, 1996, n°12, p. 1108   

    Jean-Emmanuel Ray, « Le droit du travail à l'épreuve du télétravail », Droit Social, 1996, n°02, p. 121     

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Air-France. Message patronal télévisé. Licéité », Droit Social, 1996, n°01, p. 102   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Préavis conventionnel. Inopposabilité aux grévistes », Droit Social, 1995, n°0910, p. 835   

    Jean-Emmanuel Ray, « De Germinal à Internet : une nécessaire évolution du critère du contrat de travail », Droit Social, 1995, n°0708, p. 634   

    Jean-Emmanuel Ray, « Plan social et insécurité juridique », Droit Social, 1995, n°0708, p. 661   

    Jean-Emmanuel Ray, « Licenciement économique. Plan social. Obligation de reclassement. Compatibilité avec d'autres priorités d'emploi », Droit Social, 1995, n°0708, p. 682   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Autosatisfaction des revendications (non) », Droit Social, 1995, n°06, p. 606   

    Jean-Emmanuel Ray, « Licenciements économiques. Plan social. Obligation de reclassement », Droit Social, 1995, n°04, p. 389   

    Jean-Emmanuel Ray, « Licenciement économique. Plan social. Départs volontaires hors plan social. Trouble manifestement illicite », Droit Social, 1995, n°04, p. 390   

    Jean-Emmanuel Ray, « Grève. Faute lourde. Licenciement. Discrimination », Droit Social, 1995, n°03, p. 276   

    Jean-Emmanuel Ray, « Contrat de travail. Analyse graphologique. Manoeuvre dolosive. Effets », Droit Social, 1994, n°12, p. 973   

    Jean-Emmanuel Ray, « Du droit de résiliation unilatérale à la lutte contre l'exclusion », Droit Social, 1994, n°05, p. 433   

    Jean-Emmanuel Ray, « Partage du travail et plan social », Droit Social, 1994, n°05, p. 444   

    Jean-Emmanuel Ray, « Regard sur un lifting législatif nécessaire », Droit Social, 1994, n°02, p. 142   

    Jean-Emmanuel Ray, « L'arrêt de travail collectif pour soutenir un autre salarié constitue-t-il une grève ? », Droit Social, 1994, n°01, p. 38   

    Jean-Emmanuel Ray, « Comité d'entreprise, transparence et dissuasion », Droit Social, 1993, n°03, p. 215   

    Jean-Emmanuel Ray, « Une loi macédonienne ? », Droit Social, 1993, n°02, p. 103   

    Jean-Emmanuel Ray, « Dualisme juridictionnel et licenciement d'un représentant du personnel gréviste », Droit Social, 1993, n°01, p. 51   

    Jean-Emmanuel Ray, « Que faut-il entendre par revendications professionnelles ? », Droit Social, 1992, n°0708, p. 700   

    Jean-Emmanuel Ray, « Nouvelles technologies, nouveau droit du travail ? », Droit Social, 1992, n°06, p. 519   

    Jean-Emmanuel Ray, « Nouvelles technologies et nouvelles formes de subordination », Droit Social, 1992, n°06, p. 525   

    Jean-Emmanuel Ray, « Les pouvoirs de l'employeur à l'occasion de la grève », Droit Social, 1991, n°11, p. 768   

    Jean-Emmanuel Ray, « 1988-1991 : un nouveau droit jurisprudentiel de la grève », Droit Social, 1991, n°0910, p. 715   

    Jean-Emmanuel Ray, « Une fausse bonne idée : le conseiller du salarié », Droit Social, 1991, n°06, p. 476   

    Jean-Emmanuel Ray, « Fidélité et exécution du contrat de travail », Droit Social, 1991, n°05, p. 376   

    Jean-Emmanuel Ray, « Droit public et droit social en matière de conflits collectifs », Droit Social, 1991, n°03, p. 220   

    Jean-Emmanuel Ray, « La réintégration du salarié gréviste illégalement licencié », Droit Social, 1991, n°01, p. 64   

    Jean-Emmanuel Ray, « L'égalité et la décision patronale », Droit Social, 1990, n°01, p. 83   

  • Jean-Emmanuel Ray, « Le télétravail : n'entrons pas dans l'avenir à reculons ! », le 23 novembre 2023  

    Conférence organisée dans le cadre du cycle de conférences de l'Association Française de Droit du Travail et de la Sécurité Sociale Grand Est avec le concours de l'Institut François Geny, de l'Institut Régional du Travail Nancy et de la Faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion de Nancy, sous la responsabilité scientifique de Yann LEROY, Professeur à l'Université de Lorraine.

    Jean-Emmanuel Ray, « Les arrêts marquants de la Chambre Sociale de la Cour de Cassation », le 19 mai 2022  

    Organisée par l'AFDT

    Jean-Emmanuel Ray, « Hommage à Jean-Jacques Dupeyroux », le 05 novembre 2021  

    Organisée par l’Université Paris 2 Panthéon-Assas et l’École nationale supérieure de sécurité sociale (En3s), avec le soutien du Comité d'histoire de la sécurité sociale

    Jean-Emmanuel Ray, « Le pouvoir de direction de l’employeur à l’heure de la Covid », le 04 décembre 2020  

    Colloque organisé, à distance, par l’INTEFP, l’ENM, l’AFDT et la Cour de cassation.

    Jean-Emmanuel Ray, « Les contentieux du travail », le 05 avril 2019  

    Organisé par le Laboratoire de droit social, Université Paris II Panthéon-Assas

    Jean-Emmanuel Ray, « L'impact des normes et de l'activité de l'OIT sur le droit social français », le 22 mars 2019  

    Organisé par le département droit social de l’IRJS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Jean-Emmanuel Ray, « Droit du travail : le renouvellement des techniques », le 05 avril 2018 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Man Jing Li, Droit du travail et politique de l'emploi en Chine, thèse soutenue en 2013 à Paris 1 en co-direction avec François Gaudu  

    Le droit du travail depuis quelques années notamment avec la réforme du droit social de 2007 s'est plus ou moins implanté dans la vie des chinois. Le chômage, un problème inquiétant pour le gouvernement, a engendré beaucoup de préoccupations. Ainsi, la politique de l'emploi devient plus que jamais le centre de gravité de la société chinoise. Nonobstant des controverses quant à son effet sur l'emploi, le droit du travail, parmi tous les moyens officiellement mis en œuvre, joue un rôle non négligeable dans un marché du travail chinois atypique. D'un côté individuel, avec les règles élaborées sur les contrats de travail, notamment celles relatives au CDI et au travail temporaire, l'embauche serait mieux régularisée et promue. De l'autre côté collectif, avec les normes rédigées visant à diminuer les conflits collectifs en Chine et sauvegarder les emplois. La relation de travail légalement établie serait plus sécurisée. Dans cette démarche, le syndicat chinois se trouve dans une situation embarrassante et le sort des paysans-ouvriers lie directement le résultat de la politique de l'emploi chinoise. Toutes les méthodes du droit du travail ainsi mises en place doivent respecter ou promouvoir en même temps la productivité et la compétitivité de l'entreprise chinoise, il s'agit d'un équilibre subtilement trouvé. Dans un contexte de mondialisation et de crise internationale, le droit du travail et la politique de l'emploi en Chine, avancent difficilement, mais avancent.

    Audrey Probst, Le droit du travail à l'épreuve du télétravail au domicile, thèse soutenue en 2005 à Paris 1  

    Le télétravail est une organisation nouvelle permettant l'exécution d'un travail à distance au moyen des NTIC, et qui peut conduire à l'exécution du contrat au sein du siège de l'intimité de la vie privée du salarié : son domicile. Le lien de subordination juridique n'est pourtant pas remis en cause, et le télétravail au domicile peut s'inscrire dans un rapport salarial de droit commun. L'exercice à distance des pouvoirs de l'employeur nécessite cependant quelques précisions, notamment quant à la protection de la vie privée du salarié à son domicile. Mais la confusion des lieux de travail et de vie personnelle engendre en effet de réelles difficultés d'application de la réglementation en matière de santé et de sécurité et en matière de temps de travail. De plus, l'éclatement de la collectivité des travailleurs engendré par une organisation de l'entreprise en télétravail au domicile, oblige à repenser la relation collective des télétravailleurs. L'adaptation peut toutefois déjà s'envisager à bien des égards.

    Sébastien Molla, Les objectifs en droit du travail (du salarié au collaborateur), thèse soutenue en 2005 à Paris 1  

    Le lien de subordination, critère du contrat de travail, est en pleine crise existentielle. Alors que le salarié est censé n'être débiteur que d'une obligation de moyens, nombre d'entre eux doivent désormais atteindre des objectifs. Il ne s'agit plus d'avoir une vision centrée sur l'activité, le temps passé, mais sur le résultat. L'organisation du travail est fonctionnelle: chacun bénéficie d'une " compétence professionnelle" qu'il développe de manière autonome en se référant rarement à une hiérarchie de type pyramidal. Les " collaborateurs " sont alors tous " responsables " de leur " mission" dont dépend la rémunération, voire l'emploi, dans un collectif où s'estompe la distinction " chef de" et " subordonné à ". Synonyme de reconnaissance, de développement des capacités, mais aussi de formes nouvelles de subordination sur un travail détaché des limites spatiales et temporelles, une telle forme de travail ne doit ni être condamnée par principe, ni s'épanouir complètement. Il s'agira alors de savoir si les règles qui régissent un travail par définition subordonné sont toujours bien adaptées, et de proposer à défaut des solutions.

    Nicolas Léger, Synallagmatisme et convention collective de travail, thèse soutenue en 2003 à Paris 1  

    Fondé sur l'ordre public social, l'accord collectif est davantage une convention qu'un contrat synallagmatique. Avec la faculté instituée en 1982 de déroger aux normes légales, la négociation collective a acquis une autonomie fonctionnelle. Partiellement dégagée d'un objectif d'amélioration de la loi, elle peut avoir pour effet d'accroître les pouvoirs de l'employeur. Le canevas est celui d'une négociation " donnant-donnant " dans laquelle l'emploi fait figure de contrepartie aux sacrifices des salariés. Le succès de tels arrangements est d'autant plus important qu'il est suggéré, voire dicté par le législateur. On ne saurait donc nier que la convention peut prendre un tour synallagmatique. Une première partie est consacrée au constat de l'émergence d'une convention collective synallagmatique en droit français, une seconde partie en traite les conséquences, directes (les effets de l'acte collectif) et indirectes (l'évolution du droit du travail).

    Antoine Cristau, Grève et contrats, thèse soutenue en 1999 à Paris 1  

    L'exercie du droit de grève affecte l'ensemble des relations contractuelles de l'entreprise. Ses conséquences se mesurent non seulement sur le contrat de travail des salariés gréviste mais également sur celui des non-grévistes et sur les contrats passés entre le chef d'entreprise et ses cocontractants externes. C'est à travers les relations contractuelles internes à l'entreprise que le particularisme du droit de grève, qui tient à sa valeur constitutionnelle, apparaît pleinement. En ce domaine, le droit de grève se révèle supérieur au droit commun des contrats des obligations. Tel n'est pas le cas dans les relations contractuelles externes à l'entrprise. Le particularisme du droit de grève n'exerce aucune influcen sur l'appréciation de la grève cas de force majeure. Il en va de même dans la faculté reconnue au chef d'entreprise de recourir au mécanisme de la clause de grève ou à l'assurance du risque de grève pour limiter les conséquences qui résulteraient de la mise en oeuvre de sa responsabilité.

    Laurent Dostes, La révision en droit du travail , thèse soutenue en 1997 à Paris 1  

    La révision couvre la modification du contrat de travail et les modes de mise en cause des normes à vocation collective. La modification individuelle obéit à des mécanismes rigides afin de protéger le salarié subordonné. Il peut refuser une modification afin d'être maintenu dans son emploi ou, en cas de rupture du contrat de travail, être licencié avec des indemnités de licenciements et de bénéficier des garanties attachées au licenciement économique (procédure de licenciement collectif, plan social). Sur le plan collectif, la dénonciation du statut collectif apparait, dans les atténuations de l'article l. 132-8 du code du travail (obligation de négocier, survie conventionnelle a l'issue de la dénonciation), comme un mode de révision souple et favorable. La révision stricto sensu de l'article l. 132-7 a été assouplie par la loi du 31 décembre 1992 qui se montre moins favorable tout en introduisant par ailleurs une logique majoritaire dans la négociation collective. Enfin, le régime des usages et engagements de l'employeur obéit à une certaine rigueur mais sans prévoir de dispositifs similaires (absence d'obligation de négocier et de survie conventionnelle, opposabilité au nouvel employeur en cas de cession) en raison de leur différence de nature, si bien qu'une certaine incohérence s'en ressent. D'un point de vue social, le salarié bénéficie de faveurs accordées par loi (maintien des contrats de travail mis en cause en cas de changement d'employeur, conservation des avantages individuels acquis) et de protections attachées au contrat de travail que le juge vient garantir par son contrôle croissant. Au-delà de ces protections traditionnelles, le droit du travail traduit une tendance de protection de l'emploi que ce soit dans les obligations de reclassement imposées par le juge, l'introduction de clauses de mobilité dans le contrat de travail ou les dernières avancées légales (réduction du temps de travail afin de protéger les emplois).

    Bernard Gauriau, La nullité du licenciement, thèse soutenue en 1992 à Paris 1  

    La nullité du licenciement vise à protéger l'exercice des libertés publiques par le salarié. Dans ce contexte, la loi et la jurisprudence constituent respectivement les sources des nullités textuelles et virtuelles du licenciement. Prononcée à l'origine au seul bénéfice des représentants du personnel licenciés sans autorisation administrative, la nullité du licenciement est aujourd'hui prononcée en faveur d'autres salariés comme la salariée en état de grossesse ou le gréviste. Synonyme d'interdiction, la nullité demeure une sanction prononcée par le juge à l'encontre d'un acte juridique unilatéral prohibé. Le salarié demeure seul titulaire du droit de critique et sa volonté vient aménager les effets de la nullité définis par la théorie générale du même nom. Elle entraine en principe la poursuite de l'exécution du contrat de travail et l'octroi des salaires dont le salarié a été privé. Le licenciement nul peut cependant produire effet en tant que licenciement de fait, lequel justifie le versement d'indemnités de licenciement voire indemnités pour absence de cause réelle et sérieuse. Cette solution suppose que le salarié n'ait pas été "réintégré" dans son emploi initial ou dans un emploi équivalent.

  • Laure Lafourcade, Les droits d'action collective à l'épreuve des mutations technologiques, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Pierre-Yves Verkindt, membres du jury : Alexandre Fabre (Rapp.), Franck Petit (Rapp.), Laurence Matthys  

    Si les mutations technologiques questionnent l’exercice classique des droits d’action collective, elles renforcent également leur nécessaire existence. La transformation de l’environnement de travail, par l’introduction de nouvelles technologies dans les entreprises et par l’utilisation de ces dernières comme outils de travail ou de communication, invite à repenser l’exercice de ces droits. D’une part, les technologies peuvent servir d’instruments à l’action collective. Elles sont alors susceptibles de prolonger le pouvoir d’agir de ceux qui les utilisent en leur offrant la possibilité d’agir différemment, de communiquer ou de faire pression sur l’entreprise autrement. D’autre part, l’introduction dans l’entreprise des technologies, la mise en place de nouveaux modes d’organisation du travail au moyen des technologies et l’utilisation de ces dernières, emportent un certain nombre de risques pour la communauté de travail. La mise en œuvre des droits d’action collective vise alors à prévenir ces risques et, le cas échéant, à réagir lorsque le risque se réalise. La création de nouvelles communautés de travail, qui n’auraient pu exister sans les technologies, nécessite encore que soient exercés des droits d’action collective pour défendre les intérêts de leurs membres. Il n’en reste pas moins que le régime juridique applicable à l’action collective ne permet pas forcément de répondre à tous ces enjeux. Explorant la manière dont s’appliquent les droits d’action collective dans un environnement exposé aux mutations technologiques, cette étude propose également des pistes d’évolution du droit applicable à l’action collective que les mutations technologiques mettent à l’épreuve.

  • Alice Mannes, La conscience en droit social, thèse soutenue en 2018 à Paris 2 sous la direction de Jean-Michel Olivier, membres du jury : Yannick Pagnerre (Rapp.), Pierre-Yves Verkindt (Rapp.), Dominique Fenouillet  

    La conscience se définit comme la connaissance que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. Par extension, elle correspond à la représentation mentale claire qu'un individu peut se faire de la réalité d'une situation. Lorsque le monde extérieur prend les traits de l'environnement de travail et que les situations à appréhender relèvent de l'exécution du contrat y afférent, quelle peut être l'influence de la conscience ? Existe-t-il des limites quant à sa compatibilité avec l'accomplissement du travail ou avec le bon déroulement des relations sociales ? Cette thèse a pour objectif l'étude des différents "cas de conscience" au sein de l'entreprise, à travers le point de vue des différents acteurs concernés - employeurs, salariés, organisations syndicales et représentants du personnel, autorités administratives et organismes de protection sociale. Il s'agit de comprendre dans quelles types de situation la conscience, sous sa forme individuelle comme collective, a la possibilité de s'exprimer, voire de jouer un rôle. En outre, il convient de s'interroger sur l'appréhension - ou la non-appréhension - de ces manifestations de la conscience par le droit social interne, international et comparé. Si les contours de certaines occurrences de la conscience sont a priori cernés, à l'image notamment des droits d'alerte ou des clauses éponymes insérées parfois dans les contrats, l'encadrement d'autres déclinaisons, sans doute plus sensibles, demeure encore à construire.

    Yann-Maël Larher, Les relations numériques de travail, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Jean-François Cesaro, membres du jury : Alexandre Fabre et Pascal Lokiec  

    Phénomène émergent, l’usage des réseaux sociaux en ligne et des outils informatiques mobiles croît de façon exponentielle et tend à se généraliser. Leur développement envahit peu à peu tous les espaces de vie, marquant plus particulièrement celui des entreprises, le monde du travail. La question du rapport entre les nouvelles technologies et le droit du travail n'est pas nouvelle, elle date de l'introduction de l'informatique dans la sphère sociale, notamment dans les relations collectives. Pour autant, l'examen de la doctrine et de la jurisprudence récentes témoigne largement de nouvelles problématiques juridiques quant à l'utilisation de moyens de communication sans limite de temps et d'espace. L’usage d’internet, et plus spécifiquement des réseaux sociaux dans l’entreprise déséquilibre les relations de travail en confrontant le pouvoir de l’employeur aux droits et libertés émergents et intimement liés aux nouvelles pratiques salariales. Ces nouveaux rapports invitent à remodeler la législation sociale pour une garantie des droits et libertés qui se veut effective. Les réseaux sociaux d’entreprises interrogent enfin sur le renouvellement du dialogue social dans l’entreprise dans une société démocratique de l’information. Brouillant les anciens cadres de référence, les nouvelles technologies de la communication invitent à une réflexion sur le devenir du droit du travail.

    Alain Jan-Kerguistel, La sanction disciplinaire , thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Charles-Henri d' Arcimoles  

    Dans l’opinion courante, la sanction est souvent assimilée à sa fonction répressive. Mais sanctionner, c’est aussi amender le fautif, et déduire des implications concrètes aux différentes formes d'engagement, dont les règles. Ces finalités, peu explorées par la littérature gestionnaire, sont pourtant plus en phase avec les préoccupations actuelles. Susciter l’amendement du fautif est une réponse aux difficultés de mobilisation et d'engagement des individus. Déduire des réalités opérationnelles des différentes formes d'engagement est essentiel aux efficacités collectives. On réalise alors que la sanction peut être l'occasion de progrès, en particulier quand la déviance devient un processus (Reynaud, l 997, p. 36). C'est cependant à la condition que les entreprises apprennent à sanctionner, non pour contraindre, mais pour restituer les coopérations. La sanction ne peut plus être réduite à une demande de soumission, elle doit devenir le lieu d'un apprentissage. C'est ce que suggèrent les apports des Théories de la Régulation Sociale (TRS) et des Apprentissages Organisationnels (TAO). Les liens qu'atteste la TRS entre conflit, négociation et règles engagent à renouveler les modalités de sanctionner pour des mesures programmatiques assorties de pratiques probatoires. Quant aux obstacles aux apprentissages organisationnels démontrés par la T.A.O, ils conduisent à envisager la sanction comme un projet, construit à partir des données de l'enquête disciplinaire, des aveux du fautif et des dires des managers.

    Alain Jan-Kerguistel, La sanction disciplinaire, thèse soutenue en 2017 sous la direction de Charles-Henri d' Arcimoles, membres du jury : Jacques Rojot (Rapp.), Serge Perrot (Rapp.)    

    Dans l’opinion courante, la sanction est souvent assimilée à sa fonction répressive. Mais sanctionner, c’est aussi amender le fautif, et déduire des implications concrètes aux différentes formes d'engagement, dont les règles. Ces finalités, peu explorées par la littérature gestionnaire, sont pourtant plus en phase avec les préoccupations actuelles. Susciter l’amendement du fautif est une réponse aux difficultés de mobilisation et d'engagement des individus. Déduire des réalités opérationnelles des différentes formes d'engagement est essentiel aux efficacités collectives. On réalise alors que la sanction peut être l'occasion de progrès, en particulier quand la déviance devient un processus (Reynaud, l 997, p. 36). C'est cependant à la condition que les entreprises apprennent à sanctionner, non pour contraindre, mais pour restituer les coopérations. La sanction ne peut plus être réduite à une demande de soumission, elle doit devenir le lieu d'un apprentissage. C'est ce que suggèrent les apports des Théories de la Régulation Sociale (TRS) et des Apprentissages Organisationnels (TAO). Les liens qu'atteste la TRS entre conflit, négociation et règles engagent à renouveler les modalités de sanctionner pour des mesures programmatiques assorties de pratiques probatoires. Quant aux obstacles aux apprentissages organisationnels démontrés par la T.A.O, ils conduisent à envisager la sanction comme un projet, construit à partir des données de l'enquête disciplinaire, des aveux du fautif et des dires des managers.

    Jacques Perrin, Le personnel navigant du transport aérien , thèse soutenue en 1992 à Paris 10 sous la direction de Antoine Lyon-Caen  

    Le transport aérien est caractérisé par une forte immixtion de la puissance publique. Il en découle des traits spécifiques dans deux domaines intéressant le droit du travail du personnel navigant. En premier lieu, le régime légal de l'emploi, l'accès au poste de travail, le déroulement de carrière sont soigneusement codifies : l'impératif de sécurité est omniprésent. En second lieu, l'aviation marchande offre des prestations indispensables à la collectivité. A ce titre les liaisons aériennes régulières entrent, mais pas en totalité, dans le champ du service public. En conséquence, l'exercice du droit de grève par les navigants, catégorie professionnelle cardinale dans le fonctionnement des compagnies, est encadre. Mais dans ce secteur d'activité bien particulier, la négociation collective propre aux navigants se distingue par une originalité marquée; menée cote salaries par des syndicats autonomes puissants, elle débouche sur des accords nombreux, socialement novateurs : ils ouvrent des voies d'avenir au droit du travail. Si les règles spéciales au travail du personnel navigant occupent un vaste espace, elles sont souvent tributaires des règles générales. La complexité et l'étendue de leurs liaisons apparait en pleine lumière. Il s'agit de la première leçon de cette recherche dont la seconde est constituée par l'importance exceptionnelle du métier dans les professions fermées du personnel navigant de l'aviation civile.

    Sylvie Folgringer-Foucault, L'aménagement du temps de travail , thèse soutenue en 1990 à Paris 10 sous la direction de Jean-Maurice Verdier  

    L’aménagement du temps de travail recouvre plusieurs formules de variations temporelles individuelles (travail à temps partiel, intermittent, horaires variables) ou collectives (heures supplémentaires, modulation, cycles, récupération, travail poste, suppléance, semaine comprimée). Il est régi par un cadre légal évolutif aux rationalités législatives diverses, symptomatique de la volonté étatique de décentraliser le niveau d'élaboration des normes et des apports mutuels du droit légiféré et du droit conventionnel. Ce cadre marque aussi une tendance a promouvoir les formes atypiques d'emploi et à élargir le cadre temporel de référence de la réglementation du temps de travail. Les variations du temps (non sans conséquence sur les droits individuels et collectifs des salaries) dépendent du pouvoir décisionnel les utilisant la décision unilatérale patronale reste importante malgré la reconnaissance du juge d'un droit de refus du salarie des modifications substantielles. La décision semi-collective (avec les élus du personnel ou les salaries) se développe dans les faits. Mais l'approche jurisprudentielle des accords informels s'avère frileuse. L'accord collectif signe avec les syndicats devient fréquemment de type dérogatoire, souvent conclu au niveau de l'entreprise. Les résultats conventionnels obtenus appellent de nouvelles garanties quant à la représentativité des signataires, au niveau de. . .