Philippe Coursier

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit d’Economie et de Gestion

Institut Droit et Santé
  • THESE

    Le conflit de lois en matière de contrat de travail : étude en droit international privé français, soutenue en 1992 à Montpellier 1 sous la direction de Bernard Teyssié 

  • Philippe Coursier (dir.), L'entreprise et le financement de la protection sociale, Planète social et LexisNexis, 2023, Travaux, 159 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2024, 25e éd., LexisNexis, 2023, Lescodes bleus, 3955 p. 

    Philippe Coursier, Alain Garay, Les organisations religieuses face au droit, Les Éditions du Cerf, 2022, 269 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2023, 24e éd., LexisNexis, 2022, Les codes bleus, 3831 p. 

    Philippe Coursier, Leçons de droit de la protection sociale, Les 3 Colonnes, 2021, 207 p. 

    Philippe Coursier, Bruno Serizay, La protection sociale complémentaire en questions, 3e éd., LexisNexis, 2021, Droit & professionnels, 204 p. 

    Philippe Coursier, Soraya Amrani-Mekki, Matthieu Babin, Bernard Beignier, Matthieu Boccon-Gibod [et alii], La réforme de la procédure civile, LexisNexis, 2020, Actualité, 240 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2021, 22e éd., LexisNexis, 2020, Les codes bleus, 3521 p. 

    Philippe Coursier, Le droit supranational de la protection sociale, LexisNexis, 2020, 190 p.  

    Avec le développement de systèmes nationaux de sécurité sociale, le XXe siècle a vu naître et s'exprimer des ambitions transnationales fortes en la matière. Aujourd'hui, avec l'accélération grandissante de la mondialisation et les risques qui lui sont attachés, le processus n'a en rien été enrayé... bien au contraire. Toujours plus grande est la soif des peuples en direction de textes de dimension supranationale destinés à véhiculer au plus haut de la hiérarchie des normes un idéal de protection sociale pour chacun. Mais existe-t-il un (ou des) lien(s) entre un traité bilatéral de sécurité sociale destiné à accompagner les déplacements de ressortissants entre les territoires respectifs des deux États signataires et une charte ou une convention visant à déclamer un minimum de droits sociaux communs aux Nations ayant participé à sa conclusion ? A priori de tels outils semblent très éloignés les uns des autres. Ils manifestent même des logiques et des techniques juridiques distinctes. Ce constat est amplifié si l'on considère que certaines normes ont une portée planétaire alors que d'autres sont limitées seulement à une région du monde plus ou moins étendue. Pour répondre, il convient d'examiner non seulement "la lettre", mais aussi "l'esprit" des différents instruments internationaux adoptés, et ce en considérant leur origine internationale, européenne, communautaire, voire sociétale. Telle est l'ambition du présent ouvrage qui, à travers l'énoncé des principaux textes se rapportant à la matière, propose d'appréhender de façon simple mais précise la richesse du droit supranational de la protection sociale. Classés dans un ordre chronologique mais aussi selon un plan thématique, ils offrent une vision à la fois globale et précise des engagements internationaux de la France. Ne doutons pas que présentés ainsi, ils puissent constituer un guide utile à tous ceux et celles qui, en leur qualité de juriste, de gestionnaire ou de décideur, souhaitent appréhender l'ensemble des enjeux et thématiques auxquels ils se rapportent.

    Philippe Coursier, Le contrôle médical en questions, LexisNexis, 2019, Droit & professionnels ( Droit social ), 192 p. 

    Philippe Coursier, Droit de la protection sociale: travaux dirigés, 7e éd., LexisNexis, 2019, Objectif droit ( TD ), 177 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2020, 21e éd., LexisNexis, 2019, Les codes bleus, 3467 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Textes à jour au 10 juin 2019. Cette 21e édititon intègre notamment : le décret du 27 mai 2019 relatif à l'amélioration de la protection sociale au titre de la maladie et de la maternité des travailleurs indépendants ; la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi Pacte ; le décret du 23 avril 2019 relatif à la procédure d'instruction des déclarations d'accidents du travail et de maladies professionnelles du régime général ; la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice ; le décret du 15 mars 2019 relatif aux dispositifs simplifiés de déclaration et de recouvrement de cotisations et de contributions sociales."

    Philippe Coursier, Stéphane Leplaideur (dir.), Les risques professionnels et la santé au travail en questions, 3e éd., LexisNexis, 2019, Droit & professionnels ( Droit social ), 199 p.    

    La 4e de couverture indique : "Les risques professionnels et la santé au travail occupent une place sans cesse croissante dans les préoccupations des responsables et des dirigeants d'entreprise, l'actualité judiciaire offrant régulièrement son lot de décisions venues illustrer la mise en jeu de la responsabilité des employeurs dans des situations d'accidents du travail ou de maladies professionnelles dans lesquelles est retenue une "faute inexcusable" de l'employeur. Mais ces situations sont aussi préoccupantes pour les victimes et leurs ayants droit de sorte que, là encore, leurs aspects juridiques se trouvent plus que jamais discutés. C'est précisément à partir de ce constat que les auteurs de cet ouvrage se sont fixé leur objectif : en dix points-clés (à la façon des ouvrages composant la collection), parvenir à présenter, de façon à la fois pratique et complète, l'état du droit positif sur ces questions. Qu'est-ce qu'un risque professionnel et quels sont les éléments qui le caractérisent ? Selon quelle procédure et dans quel délai doit-il être reconnu ou validé par la Sécurité sociale ? Les conséquences d'un accident ou d'une maladie en lien avec le travail se limitent-elles à des prestations légèrement améliorées pour l'assuré social ou bien trouvent-elles à s'exprimer également dans d'autres domaines, comme celui de la "tarification AT" ou du droit de la responsabilité civile ? Et sur le plan procédural, les risques de contentieux s'accompagnent-ils de spécificités comme souvent en matière de sécurité sociale ? Autant de questions qui trouvent réponses et conseils dans cet ouvrage."

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2019, 20e éd., LexisNexis, 2018, Les codes bleus, 3449 p. 

    Philippe Coursier, Bruno Platel (dir.), Le contrôle URSSAF en questions, 3e éd., LexisNexis, 2018, Droit & professionnels ( Droit social ), 189 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Avec plus de 200.000 contrôles et enquêtes effectués par an, la question du < risque URSSAF constitue une véritable préoccupation pour les employeurs et les travailleurs indépendants. Si ces contrôles sont globalement orientés vers les grandes entreprises et ciblés dans certains secteurs considérés comme à risque (restauration, hôtellerie, bâtiment et travaux publics, etc.), ils représentent toujours un danger pour l'économie d'une entreprise. Également facteur d'insécurité juridique, le

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2018, 19e éd., LexisNexis, 2017, Les codes bleus, 3376 p. 

    Philippe Coursier, La mobilité internationale en questions, LexisNexis, 2017, Droit & professionnels, 171 p.  

    Présentation des aspects juridiques de la mobilité internationale des travailleurs, dans un ordre chronologique et pratique, à travers dix questions. ­Electre 2018

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2017, 18e éd., LexisNexis, 2016, Les codes bleus, 3172 p. 

    Philippe Coursier, Stéphane Leplaideur (dir.), Les risques professionnels et la santé au travail en questions, 2e éd., LexisNexis, 2016, Droit & professionnels ( Droit social ), 191 p.  

    La 4ème de couverture indique : "Les risques professionnels et la santé au travail occupent une place sans cesse croissante dans les préoccupations des responsables et des dirigeants d'entreprise, l'actualité judiciaire offrant régulièrement son lot de décisions venues illustrer la mise en jeu de la responsabilité des employeurs dans des situations d'accidents du travail ou de maladies professionnelles dans lesquelles est retenue une « faute inexcusable » de l'employeur. Mais ces situations sont aussi préoccupantes pour les victimes et leurs ayants droit de sorte que, là encore, leurs aspects juridiques se trouvent plus que jamais discutés. C'est précisément à partir de ce constat que les auteurs de cet ouvrage se sont fixé leur objectif : en dix points-clés (à la façon des ouvrages composant la collection), parvenir à présenter, de façon à la fois pratique et complète, l'état du droit positif sur ces questions. Qu'est-ce qu'un risque professionnel et quels sont les éléments qui le caractérisent ? Selon quelle procédure et dans quel délai doit-il être reconnu ou validé par la Sécurité sociale ? Les conséquences d'un accident ou d'une maladie en lien avec le travail se limitent-elles à des prestations légèrement améliorées pour l'assuré social ou bien trouvent-elles à s'exprimer également dans d'autres domaines, comme celui de la « tarification AT » ou du droit de la responsabilité civile ? Et sur le plan procédural, les risques de contentieux s'accompagnent-ils de spécificités comme souvent en matière de sécurité sociale ? Autant de questions qui trouvent réponses et conseils dans cet ouvrage."

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale, 17e éd., LexisNexis, 2015, Les codes bleus, 3371 p. 

    Philippe Coursier, Droit de la protection sociale: travaux dirigés, 6e éd., LexisNexis, 2015, Objectif droit ( Travaux dirigés ), 181 p. 

    Philippe Coursier, Bruno Serizay, La protection sociale complémentaire en questions, 2e éd., LexisNexis, 2015, Droit & professionnels, 186 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Alors que se succèdent les réformes affectant le niveau des prestations servies par la Sécurité sociale, le besoin de protection sociale exprimé par les collaborateurs dans les entreprises reste intact. Dès lors, les interrogations sont nombreuses pour les responsables qui, dans les entreprises ou les groupes, sont en charge d'y répondre : savoir identifier ces besoins et comprendre comment mettre en place un ou plusieurs régimes adéquats de protection sociale complémentaire (PSC) ; organiser une gestion saine de ces régimes... tout en sachant faire bénéficier l'entreprise et les salariés d'un régime fiscal et social favorable ; anticiper les difficultés liées aux « sorties individuelles »... et faire de même, sur un plan collectif, dans des hypothèses provoquant la révision, la dénonciation ou la remise en cause de ces régimes ; éviter enfin les nombreuses sources de contentieux que connaît la matière. Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage propose de répondre à l'aide non seulement de développements clairs et de références utiles (légales, réglementaires, jurisprudentielles, etc.), mais aussi de conseils pratiques, de tableaux explicatifs et de documents complémentaires. Il constitue un outil précieux pour les juristes d'entreprise et leurs conseils qui sont confrontés à la mise en place, à la révision ou à l'extinction d'un régime de PSC."

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2015, 16e éd., LexisNexis, 2014, Les codes bleus, 3231 p. 

    Philippe Coursier, Stéphane Leplaideur (dir.), Les risques professionnels et la santé au travail en questions, LexisNexis, 2013, Droit & Professionnels ( Droit social ), 181 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2014, 15e éd., LexisNexis, 2013, Les codes bleus, 3151 p.  

    La 4e de couverture indique : "Accompagnant toute réforme sociale, le droit de la sécurité sociale est sans doute l'une des branches les plus touchées par l'inflation législative de dernières années. Il subit en effet les modifications Systématiques de toute nouvelle réglementation dans des domaines aussi divers que le droit de la santé, le droit de la fonction publique, le droit de la famille, le droit du travail ; et le droit fiscal, etc. Les nouveautés Parmi les derniers textes intégrés le décret du 26 juin 2013 relatif à l'organisation et au fonctionnement des juridictions du contentieux du contrôle technique des professions de Santé (en addendum) ; la loi du 14 juin 2013 de sécurisation de l'emploi, la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe ; le décret du 26 avril 2013 relatif aux conditions d'affiliation des élus locaux au régime général de sécurité sociale ; le décret du 2 avril 2013 relatif à la fusion des caisses de base des professions libérales d'Ile-de-France et de province du régime social des indépendants ; le décret du 28 mars 2013 relatif à la déclaration sociale nominative, la loi du Ier mars 2013 portant création du contrat de génération ; le décret du 14 février 2013 relatif aux allocations de logement à Mayotte et comportant diverses dispositions relatives aux allocations de logement en métropole et dans les départements mentionnés à l'article L 751-1 du Code de la sécurité sociale la loi du 31 janvier 2013 tendant à abroger la loi numéro 2010-1127 du 28 septembre 2010 visant à lutter contre l'absentéisme scolaire ; le décret du 14 janvier 2013 relatif à la revalorisation de l'allocation de logement."

    Philippe Coursier, Droit de la protection sociale: travaux dirigés, 5e éd., LexisNexis, 2013, Objectif droit ( Travaux dirigés ), 179 p.  

    La 4e de couverture indique : "Dans le droit fil des précédentes éditions, l'ouvrage de Monsieur Philippe Coursier brosse un tableau extrêmement vivant du droit de la protection sociale à partir de thèmes généraux de réflexion et d'actualité, prenant la forme de dissertations et de commentaires d'arrêts seuls ou groupés, et de questions plus techniques, à l'aide notamment de l'étude de décisions isolées et de cas pratiques."

    Philippe Coursier, Bruno Platel (dir.), Le contrôle URSSAF en questions, 2e éd., LexisNexis, 2012, Droit & professionnels ( Droit social ), 145 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2013f[France], 14e éd., LexisNexis, 2012, Les codes bleus, 3085 p. 

    Philippe Coursier, Bruno Serizay (dir.), La protection sociale complémentaire en questions, Litec, 2011, Litec professionnels ( Droit social ), 187 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2012, 13e éd., Lexisnexis, 2011, Les codes bleus, 3026 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2011, 12e éd., Litec, 2010, Les codes bleus Litec, 2950 p. 

    Philippe Coursier, Travaux dirigés de droit de la protection sociale: études de cas, dissertations, commentaires d'arrêts, 4e éd., Litec et LexisNexis, 2010, Objectif droit ( Travaux dirigés ), 223 p. 

    Philippe Coursier, Bruno Platel (dir.), Le contrôle URSSAF en questions, Litec, 2009, Litec professionnels ( Droit social ), 138 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2010, 11e éd., LexisNexis Litec, 2009, Les codes bleus Litec, 2955 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2009, 10e éd., LexisNexis Litec, 2008, Litec codes, 2902 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2008, 9e éd., Litec, 2007, Litec codes, 2781 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2007, 8e éd., Litec, 2006, Codes Litec, 2601 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2006, 7e éd., Litec, 2005, Codes Litec, 2590 p. 

    Philippe Coursier, Code de la sécurité sociale, Litec, 2004, 127 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2005, 6e éd., Litec, 2004, Codes Litec, 2345 p. 

    Philippe Coursier, Code de la sécurité sociale, Litec, 2003, Codes bleus Litec 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2004, 5e éd., Litec, 2003, Codes Litec, 2357 p. 

    Philippe Coursier, Travaux dirigés de droit de la sécurité sociale: études de cas, dissertations, commentaires d'arrêts, 3e éd., Litec, 2003, Objectif droit ( Travaux dirigés ), 193 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2002: Mise à jour Edition 2002, 3e éd., Litec, 2002, Codes Litec, 2197 p. 

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale, 4e éd., Litec, 2002, Codes Litec, 2243 p. 

    Philippe Coursier, Travaux dirigés de droit de la sécurité sociale: études de cas, dissertations, commentaires d'arrêts, 2e éd., Litec, 2001, Objectif droit ( travaux dirigés ), 225 p.   

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale, 2e éd., Litec, 2000, Codes Litec, 2116 p.   

    Philippe Coursier (dir.), Code de la sécurité sociale 2000, Litec, 1999, Codes Litec   

    Philippe Coursier, Paul-Henri Antonmattei, Jacques Raynard, Pré-capa, Litec, 1996, 238 p.   

    Philippe Coursier, Travaux dirigés de droit de la sécurité sociale: études de cas, dissertations, commentaires d'arrêts, Litec, 1994, 220 p.   

    Philippe Coursier, Le conflit de lois en matière de contrat de travail: étude en droit international privé français, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1993, Bibliothèque de droit privé, 338 p.   

  • Philippe Coursier, « Pouvoir d’achat et protection sociale : quel(s) rapport(s) ? », Journal de droit de la santé et de l'assurance maladie, 2022, n°35   

    Philippe Coursier, « De l’incidence de la mensualisation sur la prévoyance applicable au secteur de l’hospitalisation privée », Journal de droit de la santé et de l'assurance maladie, 2022, n°34   

    Philippe Coursier, « Du contrôle… à la validation du BOSS par le Conseil d’État », Journal de droit de la santé et de l'assurance maladie, 2022, n°32   

    Philippe Coursier, « De certains arcanes procéduraux de la reconnaissance, de la tarification et de l’indemnisation des risques professionnels », Journal de droit de la santé et de l'assurance maladie, 2022, n°32   

    Philippe Coursier, « Vers une 5ème branche de la Sécurité sociale ? », Journal de droit de la santé et de l'assurance maladie, 2020, n°27   

    Philippe Coursier, « L' assiette sociales des professions libérales », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, 2012, n°04, p. 740   

    Philippe Coursier, « Droits et obligations des cotisants après le rapport Fouquet II », Droit Social, 2010, n°02, p. 202   

    Philippe Coursier, « Tourmente et dérives en matière de droit des cotisations », Droit Social, 2009, n°01, p. 81   

    Philippe Coursier, « Sécurité sociale. CSG/CRDS. Assiette des contributions. Contrat de réassurance destiné à garantir le risque pour l'employeur d'avoir à financer des prestations de prévoyance obligatoires. Primes d'assurances. Soumission (non) », Droit Social, 2007, n°02, p. 251   

    Philippe Coursier, « Sécurité sociale. Contentieux du recouvrement. Compétence territoriale. Société à établissements multiples. Protocole de paiement en lieu unique. Union de liaison. TASS de la circonscription. Indifférence du lieu de travail des salariés », Droit Social, 2006, n°12, p. 1205   

    Philippe Coursier, « Sécurité sociale. Contrôle URSSAF. Observations de fin de mission. Procédure contradictoire. Droits du cotisant », Droit Social, 2006, n°11, p. 1071   

    Philippe Coursier, « Sécurité sociale. Contrôle URSSAF. Sondages et extrapolation de résultats. Absence d'accord du cotisant. Illégalité. Nullité du contrôle », Droit Social, 2006, n°0910, p. 939   

    Philippe Coursier, « CSG/CRDS. Sécurité sociale. Contrat de travail à durée déterminée. Inaptitude physique. Résiliation judiciaire à l'initiative de l'employeur. Dommages-intérêts pour rupture anticipée. LFSS pour 2000. Soumission (oui) », Droit Social, 2006, n°0910, p. 941   

    Philippe Coursier, « Contentieux du contrôle technique. Médecin. Interdiction temporaire de donner des soins. Sanction financière. Remboursement de l'indu. Absence de demande de la CPAM. Indifférence. Office du juge », Droit Social, 2006, n°0910, p. 942   

    Philippe Coursier, « Accident du travail. Infraction imputable à l'employeur. Commission d'indemnisation des victimes d'infractions. Demande de l'épouse. Qualité d'ayant-droit. Irrecevabilité. Caractère exclusif de la législation sur les accidents du travail », Droit Social, 2006, n°0708, p. 807   

    Philippe Coursier, « Sécurité sociale. Mise en demeure. Envoi. Absence de réception ou réception par le conjoint. Validité. Interruption de la prescription », Droit Social, 2006, n°0708, p. 808   

    Philippe Coursier, « Cotisations. Assujettissement. Contrat de sous-traitance. Requalification en contrat de travail. Travail dissimulé. Régime général. Caractère rétroactif (non) », Droit Social, 2006, n°06, p. 697   

    Philippe Coursier, « Sécurité sociale. Contribution sociale généralisée (CSG). Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS). Assiette. Retraite supplémentaire. Caractère facultatif. Contribution patronale. Exclusion (non) », Droit Social, 2006, n°05, p. 579   

    Philippe Coursier, « Maladies professionnelles. Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. Absence d'un des membres. Vice de procédure. Décision de reconnaissance. Nullité. Conséquences », Droit Social, 2006, n°05, p. 581   

    Philippe Coursier, « Sécurité sociale. Expertise technique spécifique. Respect du contradictoire. Convocation des parties. Nullité », Droit Social, 2006, n°04, p. 472   

    Philippe Coursier, « La réforme française des retraites et l'Union européenne », Droit Social, 2003, n°11, p. 983   

    Philippe Coursier, « La notion de travailleur salarié en droit social communautaire », Droit Social, 2003, n°03, p. 305   

    Philippe Coursier, Michel Morand, « Le contrat de travail solidaire », Droit Social, 2003, n°02, p. 155   

    Philippe Coursier, « La révision d'un accord de retraite supplémentaire et ses conséquences », Droit Social, 2002, n°0910, p. 874   

    Philippe Coursier, « De la loi applicable à la rupture du contrat de travail du personnel des ambassades françaises à l'étranger », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 1997, n°04, p. 695   

    Philippe Coursier, « L'obligation d'information du cotisant mise à la charge des URSSAF », Droit Social, 1997, n°0708, p. 721   

    Philippe Coursier, « L'obligation de rapatriement et de reclassement du salarié mis à la disposition d'une filiale à l'étranger », Droit Social, 1994, n°01, p. 19   

    Philippe Coursier, « L'assiette des cotisations et les frais professionnels, frais de mission et frais d'expatriation », Droit Social, 1993, n°06, p. 542   

  • Philippe Coursier, « Performance et gouvernance dans le sport : les enjeux en droit social, regards croisés », le 11 juin 2024  

    Conférence organisée par l'IDS - Institut droit et santé en partenariat avec le cabinet Capstan Avocats

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Rima Allouche, L'efficacité et la portée du système de sécurité sociale en Algérie étudiée à la lumière du droit français , thèse en cours depuis 2024 en co-direction avec Bruno Siau  

    En ratifiant cinquante-neuf (59) conventions de l'Organisation Internationale du Travail "OIT", l'Algérie avait manifesté sa volonté absolue d'utiliser les normes internationales du travail pour son développement économique et social. Pour évaluer si, et dans quelle mesure, le droit de la protection sociale algérien s'approche, voire se conforme aux normes internationales (OIT, ONU, Conseil de l'Europe, Union européenne) nous analyserons l'efficacité et la portée du système de sécurité sociale en Algérie, en le comparant en tant que de besoin à la situation en France. Nous nous intéresserons aux inconvénients, mais surtout aux avantages du système de sécurité sociale français avec ses ajustements éprouvés dans le temps. Cette analyse comparative nous permettra de proposer des pistes de perfectionnements de la législation algérienne du travail dans le domaine étudié.

    Kamel Labidi, La protection sociale du sportif professionnel salarié, thèse en cours depuis 2024 en co-direction avec Bruno Siau  

    Le sportif salarié se trouve être au centre des préoccupations de nombreux acteurs du monde du sport, si les préoccupations premières des structures qui embauchent ces professionnels sont principalement d'ordre du rendement financier et de la performance, le sportif salarié lui reste un travailleur comme un autre, il est lié à un contrat de travail, il jouit d'une couverture en cas de maladie et il finit par faire valoir ses droits à la retraite. Cette relation de travail qui ne se conclue en France que par l'intermédiaire d'un contrat à durée déterminée spécifique à l'activité (CDD mentionné dans le Code du sport) et qui dispose de son propre chapitre dans la convention collective nationale du sport intitulé « Sport professionnel » interroge en ce qui concerne le cadre juridique de travail du sportif professionnel salarié. Certains sportifs salariés peuvent accroître des revenus colossaux tout au long d'une carrière (même courte) pour ne pas avoir à se soucier d'une baisse soudaine de revenus, des revenus qu'ils peuvent multiplier par le biais de contrats publicitaires, du sponsoring, des investissements/placements… Mais qu'en est-il des sportifs qui n'ont pas ce privilège pour diverses raisons : arrêt de carrière précoce des suites à une maladie ou une blessure, discipline pas suffisamment rémunératrice, suspension disciplinaire/dopage, performances sportives trop irrégulières… ? Des aléas inhérents à l'activité qui rendent certains sportifs salariés plus vulnérables et dépendants en matière de protection sociale. Rappelons-le, le sportif professionnel est également un travailleur mobile sur le plan géographique d'abord sur le plan communautaire depuis l'arrêt Bosman en décembre 1995 qui a étendu l'application de la libre circulation des travailleurs au milieu du sport professionnel puis dorénavant sur le plan international avec pour exemple les structures sportives des monarchies du Golfe qui se ruent sur les sportifs formés en Europe. le sportif professionnel expatrié se voit faire face à de nouveaux enjeux en matière de protection sociale en fonction des législations des pays où il évolue. Le sujet de la protection sociale du sportif professionnel salarié a déjà fait l'objet d'une thèse dont la publication remonte à l'année 2016 sous la plume de Xavier Aumeran enseignant en droit privé au sein de l'université Jean Moulin, Lyon 3.

    Wilfrid Millet, Contribution à l'étude du caractère obligatoire des régimes frais de santé et prévoyance de protection sociale complémentaire d'entreprise, thèse soutenue en 2021 à Université Paris Cité, membres du jury : Dominique Asquinazi-Bailleux (Rapp.), Alexis Bugada (Rapp.), Sophie Selusi  

    A l'échelle d'une vie, tous les individus se retrouvent inéluctablement confrontés à la survenance de divers évènements susceptibles, dans un cadre privé ou professionnel, de diminuer leur revenu en réduisant leur capacité de travail, d'empêcher l'exercice d'un travail, d'accroitre leurs dépenses individuelles ou celles de leur ménage. On parle alors de « risques sociaux » ou d'« aléas sociaux ». La protection sociale désigne tous les mécanismes de prévoyance, de nature publique ou privée, permettant aux individus de faire face aux conséquences financières des « risques sociaux » qu'ils rencontrent. La France, au fil des ans, a fait le choix d'imbriquer étroitement deux niveaux de protection sociale : La Sécurité sociale (niveau I) ; la protection sociale complémentaire (niveau II). Pour améliorer la couverture de base procuré par le premier pilier, viennent alors en renfort et en relais, des systèmes de garanties complémentaires souscrits auprès d'organismes d'assurance, tels que sociétés d'assurance, mutuelles et institutions de prévoyance. Le Législateur a alors orchestré au fil des ans le développement de systèmes de garanties collectives complémentaires, instaurés au profit des salariés, des anciens salariés et de leurs ayants droit, dont le domaine est aujourd'hui défini à l'article L. 911-2 du Code de la sécurité sociale. Ainsi, l'accès d'un travailleur subordonné à des garanties complémentaires de frais de santé et de prévoyance se vit essentiellement au travers du prisme de l'emploi salarié. Les présents travaux, consacrés spécifiquement à l'ilot des couvertures complémentaires accordées aux salariés en matière de frais de santé et de prévoyance lourde, ont pour objet de discuter de l'intensité des obligations pesant sur les épaules du chef d'entreprise et de ses salariés, et concourant à la diffusion des couvertures complémentaires collectives de frais de santé et de prévoyance d'entreprise. Il s'agit alors d'étudier d'une part, les contraintes extérieures s'imposant aux employeurs tant en prévoyance (maintien de salaire patronal et couverture obligatoire des populations cadres) qu'en frais de santé (généralisation des complémentaires santé d'entreprise) assorties des divers mécanismes permettant d'éroder ou de nier les protections accordées (dispenses d'adhésion, hypothèses de suspensions et différés de couverture), et d'autre part, l'élargissement des contraintes au-delà de la rupture du contrat de travail (via différents mécanismes de portabilité).

    Richard Khan Shaghaghi Legrand, La régulation de l'accès aux médicaments (aspects de droit comparé), thèse soutenue en 2018 à Sorbonne Paris Cité, membres du jury : Marion Girer (Rapp.), Bruno Py (Rapp.), François Vialla et Julie Leonhard  

    Alors que les pays européens font face à des dépenses croissantes en matière de médicaments, la prise en charge d'un nouveau produit de santé par les financeurs publics apparaît comme un enjeu primordial dans le contrôle de ces dépenses. La plupart des pays, comme la France, utilisent alors des listes explicites définissant les produits pris en charge ou non pris en charge par le biais de financements publics. L'idée sous-jacente d'un tel procédé est de concentrer la prise en charge publique sur des produits dits « utiles », c'est-à-dire qui non seulement participent au traitement de pathologies jugées importantes, mais qui se montrent également efficaces et, le cas échéant, les moins onéreux. Si cette idée est simple, l'élaboration en pratique de telles listes reste complexe. La définition des critères adoptés pour déterminer les contours d'un panier de médicaments remboursables ainsi que les méthodes utilisées pour évaluer si un produit répond à ces critères, représentent des enjeux importants pour les décideurs publics et peuvent avoir des répercussions directes sur la qualité et les coûts des prescriptions médicamenteuses. Dans l'absolu, la décision de prendre en charge un médicament peut s'appuyer sur de nombreux critères : efficacité, rapport coût-efficacité, gravité de la pathologie, symptômes traités, impact sur les budgets consacrés à la santé, etc. De plus, les évaluations présentent toute une série de difficultés méthodologiques et techniques auxquelles viennent s'additionner le contexte politique et le pouvoir de négociation des laboratoires pharmaceutiques, qui influencent également les décisions de prise en charge. La présente étude s'organise autour de la présentation de la notion de médicament, des modalités de prise en charge de ces derniers et de la procédure de leur mise sur le marché sous un angle comparé entre le droit français et divers autres systèmes juridiques relevant du cadre communautaire. Une telle analyse soulève certaines interrogations dont la mise en cause du système actuel de régulation des médicaments. À travers ce travail de recherches, il est permis de constater plusieurs défaillances non seulement dans le mécanisme de régulation des dépenses, mais aussi dans le système de prise en charge lui-même. Si la question d'un réajustement de la politique de régulation des médicaments est alors au cœur du débat, des perspectives d'évolution se dessinent néanmoins.

    Mélanie Atindehou-Laporte, Vers une généralisation de la protection sociale en république populaire de Chine, thèse soutenue en 2017 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Banggui Jin, membres du jury : Paul-Henri Antonmattei (Rapp.), Alexis Bugada (Rapp.), Dominique Asquinazi-Bailleux  

    La République Populaire de Chine a connu de nombreuses transformations juridiques économiques et sociales au cours des trois dernières décennies. L'économie socialiste de marché a fait coexister trois secteurs d'activité: public, privé et agricole. Les deux derniers ont fait l'objet d'importantes réformes ces dernières années afin d'être réincorporés dans le champ de la couverture du système de sécurité sociale. Le modèle social chinois a été fortement influencé par celui choisi par la République Française, mais doit aujourd'hui faire face à de nombreux enjeux tels que la migration interne de la population, le vieillissement de la population, la pollution, et la santé publique. Si l'accès à la sécurité sociale est considéré comme un droit fondamental par la Constitution, il n'en demeure pas moins que la loi sur la sécurité sociale entrée en vigueur le 1er juillet 2011 conditionne ce droit au développement économique et social de l'échelon local. Ainsi, il s'agit d'un droit socio-économique du citoyen chinois. La première partie de la thèse analyse les évolutions historiques et juridiques de la dualité actuelle de la couverture sociale entre le régime urbain et rural introduite par le système du hukou (livret de famille). L'analyse de la dualité actuelle de la protection sociale permet d'identifier précisément l'impact de la transformation de l'idéologie communiste du travail sur l'assujettissement à la protection sociale. Les travailleurs du secteur public et privé sont assujettis au régime urbain. Le régime des indépendants est limité au geti gongshang hu (travailleur individuel). La dualité du financement de la protection sociale impacte l'assiette des cotisations sociales tant en matière de sécurité sociale que de protection sociale complémentaire, qui conditionne l'accès aux prestations sociales des différents régimes sociaux et l'éventuel complément opéré par la protection sociale complémentaire. La première partie conclue à une situation d'exclusion encore massive de certaines catégories socio-professionnelles et ce principalement dû à la généralisation relative et à la coordination actuelle de la couverture sociale sur l'ensemble du territoire. Cette partie tient également compte de la réforme évolutive de la notion d’État de droit, dont le succès sera déterminant pour la réussite future de la généralisation de la couverture de la protection sociale. La généralisation future de la couverture de la protection sociale tient compte des contraintes géographiques et juridiques internes. La coordination de la protection sociale mise en place par l'Union Européenne et la France et ses territoires d'outre-mer sont pris comme modèle de transplantation pour tous les risques sociaux, tout en prenant en considération les caractéristiques chinoises, et les contraintes économiques et sociales internes. Enfin, la volonté du gouvernement chinois de réformer la couverture sociale implique de « dé »-multiplier les régimes particuliers. Une proposition de refonte du système de protection sociale notamment à travers la suppression de la dualité introduite par le système du hukou et l'assujettissement à la couverture sociale serait déterminé en fonction du travail réalisé par le travailleur (salarié ou indépendant) et de son secteur d'activité (public, privé ou agricole). L'opportunité de créer un régime propre aux travailleurs agricoles et aux indépendants, est également évoquée, ainsi que la nécessité d'aligner le secteur public sur celui du privé.

    Albe Thibaut, La protection sociale des dirigeants d'entreprise, thèse en cours depuis 2014  

    La thèse présentera les aspects divers que peut revêtir la protection sociale des dirigeants d'entreprise. Qu'il s'agisse des aspects relatifs au droit de la sécurité sociale, à la retraite ou au chômage des dirigeants.

    Benjamin Equin, Vers un statut juridique et social des intermédiaires en matière immobilière, thèse soutenue en 2014 à Montpellier 1, membres du jury : Laurène-Kirstie Gratton (Rapp.), Peter-Christian Müller-Graff (Rapp.), Henri Cave et Gilles Huteau  

    La recherche a pour objet l'étude du statut juridique et social des intermédiaires en matière immobilière, afin d'envisager des perspectives d'évolutions concrètes. Les intermédiaires jouent un rôle essentiel dans les opérations immobilières et l'accompagnement des usagers profanes, mais le statut de ces professionnels est encore flou et souffre d'une image dégradée en France. L'intermédiaire, professionnel œuvrant activement pour la réalisation d'opérations portant sur les biens immobiliers d'autrui, se trouve aujourd'hui confronté à une crise législative et à une concurrence nationale et internationale de plus en plus présente. Face à ces éléments, l'intermédiaire français est entré dans une période de remise en question et de réflexions sur son orientation juridique et professionnelle. Cette recherche permet de dresser le constat du statut juridique et social des intermédiaires en France, dont il ressort de nombreuses problématiques qui limitent l'exercice même de l'activité. Avec la prise en compte du droit positif, des récentes évolutions législatives, mais également par une approche de droit comparé et des influences socio-économiques pragmatiques, l'étude offre des perspectives d'évolutions en faveur des intermédiaires pour faire face aux problématiques rencontrées. L'étude propose plusieurs pistes de réflexions et des solutions concrètes en vue de faire évoluer le statut des intermédiaires et de leur donner des outils juridiques suffisamment efficaces, en adéquation avec les besoins des contemporains en matière immobilière.

    Anthony Aime, Etude de la notion de privation de liberté , thèse en cours depuis 2013  

    Le contrôleur général des lieux de privation de liberté, M. Delarue, avait émis le souhait de contrôler les EHPAD, au même titre que les prisons...et ce dans le but de protéger les droits fondamentaux des personnes âgées. Au départ, le travail doctoral était accès sur l'étude de l'accès au droit pour les personnes âgées placées en maison de retraite....étude comparative entre les situations en France et au Québec. Depuis le début de ma carrière professionnelle en tant que conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP), j'ai décidé de changer de paradigme et d'étudier la notion de privation de liberté à travers une comparaison entre les maisons de retraite et les prisons.....Finalement essayer de trouver des points communs entre les deux et/ou de divergence.

    Martha Chlala, L'inaptitude et l'obligation de reclassement, thèse soutenue en 2009 à Montpellier 1 

    Ali Alhamdan, L'impact des normes de l'O. I. T. Sur la législation des pays en développement , thèse soutenue en 2009 à Montpellier 1  

    Les conventions et recommandations de l'OIT couvrent une large gamme de thèmes en relation avec le travail, l'emploi, la sécurité sociale, la politique sociale et les droits de l'homme. L'application des normes internationales du travail est régulièrement examinée par les organes de contrôle de l'OIT : la Commission d'experts pour l'application des conventions et recommandations et la Commission de l'application des normes de la Conférence. Des procédures relatives aux réclamations et aux plaintes peuvent être initiées contre les Etats Membres qui ne respectent pas les conventions qu'ils ont ratifiées. Dans le cadre d'une procédure spéciale, le Comité de la liberté syndicale examine les plaintes relatives aux violations de la liberté syndicale, qu'un Etat Membre ait ou non ratifié les conventions concernées. La Syrie est un membre de l’Organisation Internationale du Travail depuis 1947 et elle a ratifié 49 conventions internationales dans le cadre de l’OIT. Cette étude s’intéresse aux questions suivantes : est-ce que la Syrie respecte toujours ses engagements internationaux à l’égard de l’Organisation internationale du Travail, quel est l’impact des normes internationales du travail sur la législation syrienne et est-ce que mon pays a la possibilité de ratifier les autres conventions ?

    Skander Darragi, L' évolution de la coordination communautaire de sécurité sociale, thèse soutenue en 2008 à Montpellier 1  

    Les prémices de la coordination des régimes de sécurité sociale voient le jour avec la mise en place du Règlement n° 3 de 1958. Il s’agit d’améliorer les conditions de circulation des travailleurs et des personnes en général. Et ce, par le biais de principes fondamentaux tels que la lex loci laboris, l’égalité entre nationaux et non nationaux, ou encore la validation de toutes les périodes de travail effectuées dans les pays de l’Union. Ce dernier permet par exemple au travailleur d’obtenir une pension dans son pays d’origine quand bien même il n’y a jamais exercé. Mais le texte de 1958 ne concerne au départ que les travailleurs des premiers pays fondateurs de la Communauté européenne, dont les systèmes de sécurité sociale sont plus ou moins similaires. Il devient alors en 1971, le Règlement 1408/71 qui à son tour se trouve, plus de trente ans après sa création, dans l’obligation d’être modifié. En effet, les élargissements successifs de l’espace territorial communautaire conjugués aux évolutions inhérentes de la vie quotidienne tant sur le plan juridique que social ont rendu indispensable la modification du texte de 1971. Celui-ci est devenu, selon les observateurs, un peu trop complexe. D’où l’élaboration du Règlement 883/2004 du 29 avril 2004 portant sur la coordination des systèmes de sécurité sociale. Cependant, coordination, ne veut pas dire harmonisation. D’ailleurs, la différenciation est établie dans la présente thèse au regard notamment du droit du Conseil de l’Europe et du droit international de la sécurité sociale.

    Olivier Cave, La mobilité européenne du travailleur temporaire, thèse soutenue en 2006 à Montpellier 1  

    Lorsqu'une entreprise envoie un salarié à l'étranger, un examen attentif des règles de droit applicables s'impose notamment dans un souci de protection du salarié qui accepte de travailler hors des frontières. Il est par exemple nécessaire de déterminer la loi applicable mais aussi le régime juridique de la mission à l'étranger. De même, il est important pour ses responsables d'adopter la meilleure solution dans deux des principaux aspects juridiques de la mobilité internationale: Je statut social et fiscal du travailleur. Cependant, la situation du salarié temporairement détaché peut être confuse en raison de pratiques véhiculées par les entreprises qui viennent compléter les règles légales applicables. De même, les mécaniques du marché européen du travail changent en raison de la mondialisation, des nouvelles technologies, de la démographie ou encore, des nouvelles aspirations sociales liées à l'intégration européenne. De tels éléments influent directement sur la mobilité du travail ainsi que sur le besoin et la disponibilité des compétences. Or, la mobilité de la main d'œuvre permet, outre le fait pour certains de trouver de meiIleures conditions de travail ou un avantage financier supplémentaire, de garantir aux donneurs d'ouvrage des. Compétences et un savoir-faire. L'évolution du statut d'intérimaire au sein de l'Union Européenne doit faire naître une harmonisation des statuts qui aujourd'hui s'opposent d'un pays à l'autre. L'analyse de J'optimisation apportée par le Travail Temporaire par rapport aux obligations et aux charges financières de l'Entreprise Utilisatrice permet alors de comprendre l'intérêt du Travail Temporaire quant à la mobilité du travailIeur. Dès lors, si la mobilité du travailleur temporaire peut constituer un facteur de perturbation (1), elle peut également être source d'optimisation du travail (II).

    Cédric Riot, Le risque social, thèse soutenue en 2004 à Montpellier 1  

    La Sécurité sociale toute entière repose sur un fondement simple : le risque social. Si nul ne l'ignore, personne ne semble avoir souhaité expliciter cette notion. Ainsi, de nombreux présupposés ont conduit à raisonner en fonction de l'institution gestionnaire du risque. Pourtant, la Sécurité sociale ne peut plus, à l'évidence, être abordée comme rendant seulement compte des risques énumérés dans le Code de la Sécurité sociale. L'étude nouvelle qui est proposée autour du concept de risque social tend à s'écarter de l'approche institutionnelle et a pour effet de situer l'analyse sur un plan plus élévé d'abstraction. A cet effet, la réflexion en terme de "risque social" est porteuse. Elle conduit notamment à faire peu à peu disparaître les distinctions réglementaires entre les différentes entités institutionnelles gérant les risques sociaux. Le risque social a-t-il une particularité ? La réponse à cette question, fondamentale, ne présente pas qu'un intérêt purement doctrinal. Elle a des implications pratiques importantes puisque selon la définition retenue, l'appréhension du rattachement de chaque risque social à une structure et ses conséquences diffèrent. A partir de deux conceptions opposées du risque social, la réflexion énoncée invite ainsi les pouvoirs publics à se recentrer autour d'un socle intangible d'ordre public.

    David Rigaud, Le contrôle et le contentieux en matière de cotisations sociales, thèse soutenue en 2003 à Montpellier 1  

    Avec plus de 200. 000 contrôles Urssaf opérés chaque année, tout chef d'entreprise est un jour confronté à la gestion de ce type de vérification, aux conséquences financières lourdes. Il doit alors appréhender de façon claire et précise les différentes étapes de la procédure. Cette thèse permet au lecteur de connaître les tenants et les aboutissants d'un contrôle, les risques et les garanties qui seront les leurs grâce à une lecture animées des liens entre les différentes questions qu'ils seront amenés à se poser : Quels sont les droits et obligations des Urssaf ou du cotisant ? Quels sont leurs moyens et leurs limites ? Comment se déroule la phase de contrôle ? Qu'en est-il des phases de redressement et de recouvrement ? Quels sont les recours possibles ?

    Latifa Taïeb, Le traitement social de la responsabilité médicale, thèse soutenue en 2002 à Montpellier 1  

    La profession médicale n'a cessé d'évoluer au grès des progrès mais aussi des mutations et des bouleversements sociaux. Nous entrons dans un siècle nouveau qui sera celui des responsabilités toujours nouvelles et de la recherche d'assurance de plus en plus exigeante. Le médecin est devenu un professionnel ordinaire et le patient un consommateur de soins. Nous assistons à un face à face redoutable entre des risques inéluctables et une recherche effrénée de sécurité. L'évolution des techniques scientifiques et le souci de sécurité en matière de santé publique ont conduit à une exigence accrue de protection et d'indemnisation chez les patients. Face à ces revendications, les juridictions civiles et administratives ont dégagé en parallèle à l'obligation principale de soins issue de contrat médical, des obligations complémentaires du médecin qui doit veiller à informer le patient et à sécuriser la relation entretenue avec le malade. Toutefois, ces obligations ne permettent pas toujours une réparation intégrale du dommage. Dès lors, la Cour de cassation, face à l'inertie du législateur a adapté sa jurisprudence à l'existence des accidents médicaux sans faute établie en instituant l'obligation de sécurité accessoire. Cette obligation médicale de sécurité impose au médecin de ne pas causer à son patient de dommages supplémentaires s'ajoutant à son mal et sans rapport avec celui-ci. Depuis peu, une loi d'indemnisation de l'accident médical a été votée. Elle codifie la jurisprudence existante en matière de responsabilité médicale sans la modifier fondamentalement. Elle institue une procédure d'indemnisation par l'assureur du professionnel responsable, similaire à la loi Badinter. Par ailleurs, elle met fin à la jurisprudence Perruche et non à l'obligation d'indemnisation des professionnels de santé en cas de faute. Elle préserve en ce sens la relation de confiance avec son patient et permettant ainsi au droit de la responsabilité de retrouver une certaine cohérence.

    Béatrice Brugues-Reix, La représentation du personnel dans les entreprises de dimension transnationale, thèse soutenue en 2001 à Montpellier 1  

    Composante du modèle social européen, la représentation du personnel se caractérise par son extrême diversité. Aussi, les travailleurs sont-ils inégalement informés des mesures envisagées à leur sujet d'un Etat à un autre. L'étude de la représentation du personnel dans les entreprises de dimension transnationale impose un préalable, à savoir la reconnaissance de l'éclatement de la représentation du personnel au sein de l'Union européenne. Cependant, par delà cette hétérogénéité des institutions de représentation du personnel et les fonctions qu'elles remplissent, les droits d'intervention des représentants du personnel ne sont absolument pas figés. Au contraire, ces derniers sont nécessairement voués à évoluer et à transcender les profondes disparités économiques, sociales, culturelles. . . à des fins de rapprochement des systèmes de représentation du personnel.

    Sonia Brunet-Richou, La transaction en droit social, thèse soutenue en 1997 à Montpellier 1  

    La transaction est une convention qui met un terme à un litige ou prévient le litige à naître. Elle est dotée d'un effet particulier dans la mesure ou elle est revêtue de l'autorité de la chose jugée. Son utilisation est croissante en droit social. En raison des règles particulières qui gouvernent cette matière, différentes adaptations de cette convention par essence civile, se sont imposées. En effet, les litiges qui surviennent dans le domaine des relations de travail sont des litiges, où en raison du lien de subordination l'employeur et le salarié ne luttent pas à armes égales. La situation litigieuse à l'origine de la transaction est en conséquence déséquilibrée, l'acte de transaction de par sa nature même et de par les exigences posées par la jurisprudence procède à un rétablissement de l'équilibre contractuel au profit du salarié. Cependant l'abondance de contrôle des juges et d'exigences nouvelles risquent de ruiner cette convention car bon nombre de parties à un acte de ce type se voient assigner en justice alors que le but de la transaction était de l'éviter

  • Nahla Tlili, La justice sociale dans le contrat international de travail : étude du conflit de lois en droit international privé tunisien et Français, thèse soutenue en 2023 à Paris 1 sous la direction de Francis Kessler, membres du jury : Sabrine Maya Bouyahia (Rapp.), Alexandre Fabre et Jean-Philippe Arnold  

    L’inscription de la question de la justice sociale dans le cadre de la résolution du conflit des lois dans le contrat international de travail suscite des interrogations multiples quant à l’efficacité méthodologique et substantielle des mécanismes de droit international privé.En raison de ses insuffisances intrinsèques et extrinsèques, la réglementation conflictuelle n’incarne que relativement les principes fondamentaux d’une justice d’égalité et d’une justice de liberté. Leur développement dépend d’une révision des règles de conflit par une articulation du principe de proximité et du principe de l’autonomie de la volonté dans un sens de faveur. Toutefois, la démarche d’adaptation de la méthode conflictuelle pourrait avoir un sens plus dynamique et plus effectif en intégrant l’idéal de justice sociale dans sa dimension universelle recognitive et participative. Une exploitation des différents mécanismes de correction classiques et ceux renouvelés en droit international privé du travail est, à cet effet, indispensable. Elle traduit le besoin de garantir un minimum social universel intangible au seuil duquel seront freinés le dumping social et le forum shopping et au-delà duquel est impulsée la diversité législative. Tirant ses fondements des normes sociales de jus cogens, ce minimum social universel forme un ordre public social transnational dont la mise en œuvre favorise une diversification des formes de coordination des systèmes en droit international -privé. Il autorise, par-ailleurs, un ordonnancement du pluralisme normatif et une communication entre droit dur et droit souple dont les normes sociales de RSE constituent la principale expression. En véhiculant et concrétisant les principes d’ordre public social transnational, ces normes participent originalement, dans le contrat international du travail, à la transformation des solutions. Elles s’inscrivent, en conséquence, parfaitement dans ce contexte d’une justice sociale évolutive.

    Léa Gosselin, Les moyens de défense de l’employeur dans le contentieux des accidents du travail et maladies professionnelles, thèse soutenue en 2023 à Nantes Université sous la direction de Augustin Emane, membres du jury : Philippe Auvergnon (Rapp.), Sophie Garnier et Jean-Yves Kerbourc'h  

    La législation applicable aux accidents du travail a été construite sur le fondement d’un compromis entre les intérêts des employeurs et des salariés. Le principe d’une responsabilité patronale automatique, en contrepartie d’une réparation forfaitaire, a ainsi été instauré par la loi du 9 avril 1898. Or, le contentieux des accidents du travail et des maladies professionnelles fait l’objet d’une vive actualité légale et jurisprudentielle. Cette actualité s’inscrit dans le contexte d’une préoccupation accrue pour les questions de santé au travail et d’une remise en cause du caractère forfaitaire de la réparation accordée aux victimes. La présente recherche consiste alors à s’intéresser à la situation juridique de l’employeur face aux différentes évolutions du droit des risques professionnels. Une restriction de ses moyens de défense peut, en effet, être observée. Ce constat innerve l’ensemble du contentieux. Cette orientation du droit positif conduit, par conséquent, à interroger les voies susceptibles de permettre un renouvellement de la défense patronale. Face à l’enfermement des moyens de défense de l’employeur, la recherche d’un nouvel équilibre guidé par la prévention semble s’amorcer. L’influence du droit du procès équitable sur la législation des accidents du travail et maladies professionnelles est également perceptible. Si des réponses semblent dès lors s’initier à l’aune de ces fondements, leur portée demeure cependant limitée. Certains obstacles opposés à la défense de l’employeur ne peuvent ainsi être dépassés en l’état actuel du contentieux des accidents du travail et maladies professionnelles.

    Antoine Philippon, La coordination des systèmes de protection sociale à l'épreuve du droit français, thèse soutenue en 2023 à Lyon 3 sous la direction de Dominique Asquinazi-Bailleux, membres du jury : Jean-Philippe Lhernould (Rapp.), Cyril Nourissat, Kristel Zarli Meiffret Delsanto et Étienne Pataut    

    Si à l’ère de la mondialisation des échanges, le phénomène de mobilité est en perpétuel accroissement, son exercice n’est pas neutre pour la protection sociale des individus. Ainsi, tout en conservant les caractéristiques propres à chaque système national, des règles internationales de coordination élaborées par l’Union européenne, le Conseil de l’Europe, l’OIT ou entre deux Etats, ont pour ambition d’atténuer ces difficultés d’articulation entre législations. Ce travail invite alors à réfléchir à l’influence exercée par le droit français sur ces textes internationaux. Les rapports de force identifiés ont tout d’abord trait au champ de compétence territorial des règles de coordination et de la loi nationale. La première a une influence certaine sur la territorialité du système français eu égard à ses principes directeurs visant à prévenir d’éventuels conflits de lois et à assurer la continuité des droits. Il s’agit de « déterritorialiser » le droit interne. Dès lors, la coordination semble suffisante pour s’extraire des particularismes de celui-ci. Son action apparaît cependant bien plus perfectible lorsqu’il est question d’appliquer ces principes généraux aux prestations françaises. Les champs d’application matériels et personnels, inégaux selon les textes, le caractère inadapté ou obsolète de certains dispositifs de coordination ainsi que les difficultés d’articulation entre supports internationaux sont autant d’éléments qui nuisent à l’efficacité des dispositions applicables à la France. Si l’emprise de ces règles internationales est donc prégnante mais nécessaire sur le caractère territorial du système français de protection sociale, elle peut en revanche s’avérer incomplète et imparfaite pour coordonner l’ensemble du contenu de ce droit national avec celui d’autres pays. Une refonte de la coordination française doit alors être envisagée.

    Victoria Chapeau-Sellier, Le droit de la protection sociale, du principe de solidarité socio-professionnelle vers l'octroi de droit sociaux individuels, thèse soutenue en 2021 à Montpellier sous la direction de François Vialla, membres du jury : Georges Fauré (Rapp.), Juliette Dugne et Philippe Henri Louis Amiel  

    L'organisation de la protection sociale française, telle que pensée en 1945, repose sur un système de philosophie sociale qui répond aux traits historiques, culturels et politiques, propres au pays, constituant ainsi une exception dans le paysage mondial. Aujourd'hui, d'une manière symptomatique, le droit de la protection sociale français, imprégné d'impératifs étendus, se mesure à des objectifs et des enjeux, notamment économiques et européens, souvent opposés à ses valeurs originelles. Partant, comment le droit de l'Union européenne, les impératifs économiques actuels et les nouvelles valeurs de notre société agissent-ils effectivement sur le droit français de la protection sociale ? Sur le plan des principes, les théories et opinions en présence s'opposent-elles du tout au tout ? Cette thèse tentera de répondre à ces questions pour démontrer qu'un changement de paradigme impose une redéfinition du système français de protection sociale, tant au regard de son périmètre que de ses valeurs.

    Lahcen Bouhouch, Le statut social du marin de la pêche maritime : étude comparative franco-marocaine, thèse soutenue en 2019 à Montpellier sous la direction de Pierre Alfredo, membres du jury : Hervé Causse (Rapp.), Pierre Mousseron  

    La recherche a pour objet l’étude du statut juridique et social des marins-pêcheurs au Maroc, afin d’envisager des perspectives d’évolution concrètes. Cette catégorie de travailleurs est soumise à autant de risque.Face à ces éléments, les marins-pêcheurs marocains sont entrés dans une période de remise en question et de réflexions sur leur statut social. Cette recherche permet de dresser le constat de ce statut, dont il ressort de nombreuses problématiques qui impactent négativement l’exercice de ce métier.Il résulte de cette étude que le particularisme irréductible du travail dans le secteur de la pêche maritime et l’autonomie du droit du travail maritime ne suffisent plus, à établir une incompatibilité de principe de nature à faire obstacle à l’application de certaines règles du droit du travail terrestre.L’étude réanime un ancien débat législatif et doctrinal relatif à l’autonomie du droit du travail maritime. Elle propose alors plusieurs pistes de réflexion et des solutions concrètes en vue de faire évoluer le statut des marins-pêcheurs dans le cadre d’une autonomie modérée. Un rapprochement et une conciliation entre le droit du travail maritime et le droit du travail terrestre s’avèrent nécessaires, en adéquation avec les besoins recensés.

  • Alexis de Clavière, L’exonération en droit social, thèse soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Lydie Dauxerre, membres du jury : Bernard Bossu et Bernard Teyssié  

    Parfois qualifiée de « niche sociale », l’exonération correspond à l’évitement des prélèvements sociaux dus par le salarié ou par l’employeur, voire par l’un et par l’autre. Elle se matérialise tant lors de l’identification de l’assiette d’assujettissement (exemption ou absence d’assujettissement) que lors de la détermination du montant des prélèvements dus (allègement de cotisations). Par l’évitement des charges sociales qu’elle emporte, l’exonération permet d’optimiser les rémunérations ou d’alléger le coût du travail, notamment pour les salariés rencontrant des difficultés d’emploi. Le législateur la promeut au fil de ses réformes ; il en multiplie les techniques d’application. Les coûts qu’elle engendre pour l’État et la sécurité sociale – plus de 72 milliards d’euros en 2022 – justifient son encadrement normatif et son contrôle par l’URSSAF. Les entreprises, principales bénéficiaires, se confrontent ainsi à une multitude d’opportunités alors qu’un faux pas pourrait au prononcé d’un redressement. L’appréhension du régime de l’exonération et de ses différentes déclinaisons s’impose. D’une part, l’étude des exemptions d’assiette renvoie à la qualification de la « rémunération » au sens du droit de la sécurité sociale et met en lumière ses contours imparfaits. D’autre part, l’analyse des allègements de cotisations sociales révèle l’existence d’un droit commun de l’exonération qui est indéniablement perfectible.

    Roland Sèbe, La mobilité transnationale du salarié, thèse soutenue en 2020 à Paris 2 sous la direction de Bernard Teyssié, membres du jury : Pascal Lokiec et Raymonde Vatinet  

    La mobilité transnationale du salarié est un phénomène de grande ampleur qui affecte tous les pans de la relation de travail. Les questions qu’elle emporte sont multiples. Sources de riches débats théoriques, elles sont aussi lourdes d’enjeux pratiques tant pour les salariés détachés ou expatriés que pour les entreprises dans lesquelles ils exercent leur activité. Qu’au déploiement transnational de la relation de travail fasse écho sa persistance n’atténue pas, bien au contraire, l’intensité de ces interrogations. L’exécution de la prestation de travail dans le cadre d’une mesure de détachement ou d’une opération d’expatriation peut contribuer à complexifier l’identification de l’employeur. Une adaptation des termes de la relation de travail s’avère en outre nécessaire, qu’il s’agisse de la rémunération du salarié, des modalités d’exécution de sa prestation, des dispositions éventuellement requises afin d’assurer sa protection pendant la mobilité et à l’issue de celle-ci ou pour prévenir certains risques sociaux ou fiscaux. Cette relation, tant en son volet individuel que collectif, peut faire surgir des litiges d’essence contractuelle ou délictuelle. D’un équilibre entre les besoins des entreprises et des groupes et la protection du salarié détaché ou expatrié la quête doit être permanente.

    Jessica Attali-Colas, Contribution à l'étude de la sécurisation des retraites, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Alexis Bugada, membres du jury : Gérard Vachet (Rapp.), Dominique Asquinazi-Bailleux (Rapp.), Franck Petit    

    Les retraites peuvent-elles être sécurisées ? Est-il possible de revendiquer des droits acquis immuables ? Quels sont les procédés mobilisables pour assurer la sécurité juridique des travailleurs et anciens travailleurs à l’égard de leurs retraites ? S’appliquent-ils de la même façon pour tous les niveaux (base, complémentaire, supplémentaire) ? Ces questions émergent parce que les retraites sont constamment exposées à des changements normatifs, conjoncturels ou personnels susceptibles de les altérer. Le principe de l’intangibilité des pensions liquidées, créé par la jurisprudence, bénéficie d’un poids juridique, politique et doctrinal remarquable. Il invite à aborder la recherche sous le prisme de la liquidation, c’est-à-dire en tenant compte du calcul du montant de la pension notifié par les caisses de retraite, et qui symbolise l’entrée en jouissance de cette prestation. Cette opération est effectivement une étape essentielle pour mesurer le degré de sécurisation. Le droit à pension en constitution est instable, perméable à des réformes pouvant le dégrader. À l’inverse, une fois la pension liquidée, la jurisprudence recourt à des mécanismes juridiques parfois innovants afin de la préserver. Mais la liquidation se révèle en certains cas étrangère au processus de sécurisation. Les retraites peuvent être sécurisées indépendamment de leur liquidation. Le droit positif est de plus en plus sensible aux fragilités d’un parcours professionnel susceptibles de perturber les retraites en constitution. Parallèlement, la liquidation ne saurait offrir aux retraites une sécurisation aboutie. Cette dernière dépend, sur bien des aspects, du contexte conjoncturel qui les entoure

    Abdenour Touati, Le partenariat, en tant que concept juridique du développement, au sein du système international, thèse soutenue en 2012 à Montpellier 1 sous la direction de Régis Marchiaro, membres du jury : Jean-Marie Miossec (Rapp.), Séverin Pistre (Rapp.)  

    Le sujet porte sur le partenariat, son avènement et ses portées juridiques, de sorte que le champ temporel de cette approche descriptive et analytique couvre à la fois la veille et l'aube du troisième millénaire. Ainsi, cette approche afférente au partenariat au sein du système international se base notamment sur les instruments juridiques pré-onusiens à savoir le pacte de la SDN, et ceux onusiens, à commencer par la charte des Nations Unies et la déclaration du millénaire, ayant généré les objectifs du millénaire pour le développement. Ces deux instruments et bien d'autres ayant une nature thématique et dogmatique, sont évalués et surtout affinés par des documents de nature nettement plus pragmatique, notamment le document final du sommet mondial 2005. Par ce moyen, la nature juridique est mieux conjuguée avec les retombées socioéconomiques au niveau mondial. Par conséquent, la thèse tente une modélisation du partenariat, notion récente et peu consensuelle, apportant ainsi du pragmatisme sur le plan notionnel et empirique du droit du développement.