Elodie Hartmann

Maître de conférences
Histoire du droit et des institutions.
UFR en Sciences, Techniques et Gestion de l’Industrie

Centre de Recherches Juridiques de Franche-Comté
Responsable de la formation :
PUBLICATIONS ENCADREMENT DOCTORAL
  • Elodie Hartmann, « L’homo criminalis et la folie dans l’œuvre médico-légale de Fodéré. Un syncrétisme criminologique », in Loraine Chappuis, Frédéric Chauvaud, Marc Ortolani, Michel Porret (dir.), Faire parler les corps. François-Emmanuel Fodéré, à la genèse de la médecine légale moderne, Presses universitaires de Rennes, 2021, pp. 111-123 

    Elodie Hartmann, « Jugement de Salomon, substitution et supposition de part en droit canonique post-classique et moderne : la fragilité inattendue de l’adage mater semper certa est », in Allisson Fiorentino, Karen Fiorentino (dir.), Mater semper certa est ? Passé, présent, avenir d'un adage, Bruylant, 2018, pp. 105-132 

    Elodie Hartmann, « L’analyse du Jugement de Salomon par les canonistes : la conscientia iudicis, palliatif des insuffisances de l’ordo iudiciarius », in Benoît Garnot, Bruno Lemesle (dir.), La justice entre droit et conscience du XIIIe au XVIIIe siècle, EUD, 2014, pp. 25-40 

  • Elodie Hartmann, « La prohibition canonique de l’étude et de l’exercice de la médecine et de la chirurgie par les clercs », Revue de droit canonique, 2012, n°12, pp. 171-219 

    Elodie Hartmann, « La peine complémentaire d'interdiction du territoire est imprescriptible », Actualité juridique Pénal, 2009, n°0708, p. 305   

Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Alan Wruck Garcia Rangel, Le droit de correction de l'enfant (1804-1935) : une coopération entre famille et Etat, thèse soutenue en 2016 à Strasbourg sous la direction de Jean-Michel Poughon, membres du jury : Marc Ortolani (Rapp.), Karen Fiorentino (Rapp.), Raphaël Eckert et Jeanne-Marie Tuffery-Andrieu    

    L’étude s’apprête à expliquer le droit de correction sur l’enfant d’après la perspective de la coopération entre la famille et l’État pour la prévention de crimes, et ainsi apporter une contribution au débat en droit actuel sur l’abolition des châtiments corporels domestiques. Eclipsé dans la codification napoléonienne, qui organise cette coopération par le biais de la détention, le châtiment corporel y réapparaît au tournant du XIXe siècle. Pour rendre compte de ce changement de manière optimale, il importait d’étudier la période d’essor de la détention correctionnelle, de 1804 jusqu’à la Troisième République, et connaître ensuite sa période de crise puis de décadence jusqu’à sa stagnation dans la législation. Vers 1880 le paysage juridique des rapports entre la famille et l’État change considérablement, et la coopération autour de la détention correctionnelle se dégrade, moment où on assiste l'émergence de l’apologie à la correction manuelle.