Walid Abdelgawad

Maître de conférences honoraire
Droit privé et sciences criminelles.
UFR Droit et Sciences Économique et Politique

Centre de Recherche et d'Étude en Droit et Science Politique
PUBLICATIONS ENCADREMENT DOCTORAL
  • THESE

    Arbitrage et droit de la concurrence : contribution à l'étude des rapports entre ordre spontané et ordre organisé, soutenue en 1998 à Dijon sous la direction de Éric Loquin 

  • Walid Abdelgawad (dir.), Mondialisation et droit de la concurrence, Litec, 2008, Travaux du Centre de recherche sur le droit des marchés et des investissements internationaux, 533 p. 

    Walid Abdelgawad, Arbitrage et droit de la concurrence: contribution à l'étude des rapports entre ordre spontané et ordre organisé, LGDJ, 2001, Bibliothèque de droit privé, 609 p.   

  • Walid Abdelgawad, « Le commerce équitable et la fabrique d'un droit alternatif par la société civile internationale », in sous la direction de C. Eberhard, Bibliothèque de l'Académie européenne de théorie du droit, Bruxelles (dir.), Traduire nos responsabilités planétaires. Recomposer nos paysages juridiques, Bruylant, 2008, pp. 491 

    Walid Abdelgawad, « Brevetabilité du vivant, commerce de la biodiversité et protection des savoirs traditionnels : les pays africains et le réexamen de l'article 27:3b) de l'Accord sur les ADPIC de l'OMC », Annuaire africain du droit international (African yearbook of international law), Martinus Nijhoff Publisher, 2004, pp. 121-167 

    Walid Abdelgawad, « Droit égyptien », in sous la direction de A. Cassese et M. Delmas-Marty (dir.), Juridictions nationales et crimes internationaux, PUF, 2002, pp. 367-398 

  • Walid Abdelgawad, « The Bt Brinjal Case: The First Legal Action Against Monsanto and Its Indian Collaborators for Biopiracy », Biotechnology Law Report, 2012, n°2, p. 136     

    Walid Abdelgawad, « Chronique de jurisprudence : Chronique commentée du règlement des différends de l'omc (début juillet 2008 à début juillet 2009) », Revue internationale de droit économique , 2010, n° t. XXIII4, pp. 465-502    

    Énième et ultime ( ?) décision dans l’affaire CE-Hormones : l’Organe d’appel de l’ORD refuse de mettre un terme aux sanctions commerciales pratiquées par les États-Unis et le Canada à l’encontre des Communautés européennes, lesquelles continuent de refuser l’accès à leur marché à la viande de bœuf traitée aux hormones, au nom de la protection de la santé publique. Pourtant, le rapport rendu précédemment par le groupe spécial, qui aboutissait à une conclusion identique, est infirmé sur de nombreux points par l’Organe d’appel (notamment sur la question de l’évaluation scientifique et du principe de précaution), révélant une meilleure prise en compte des objectifs non marchands par l’Accord SPS. L’Organe d’appel toujours, après le groupe spécial saisi de l’affaire des pièces automobiles, condamne la Chine pour avoir accordé, par son système douanier, un traitement préférentiel aux pièces nationales par rapport aux pièces importées, à savoir l’assimilation des kits de pièces automobiles aux véhicules complets, d’où une taxation plus élevée que pour les pièces chinoises. Il s’agit de la première condamnation de la Chine par l’ORD. Une deuxième condamnation s’est ensuivie peu après l’adhésion de la Chine à l’OMC, impliquant de sa part une remise en cause, encore incomplète, de sa situation d’ « empire » de la contrefaçon. La Chine se voit ainsi reprocher de ne pas accorder le bénéfice des droits d’auteur aux œuvres dont elle n’autorise pas la diffusion ; elle est également condamnée pour une partie de sa législation qui ne garantit pas la mise hors circuits commerciaux des marchandises contrefaites.

    Walid Abdelgawad, « Les contrats internationaux de bioprospection : moyen de protection de la biodiversité et des savoirs traditionnels ou instrument de biopiraterie? », 2009, pp. 53-85    

    Le choix des contrats internationaux de bioprospection, cumulé avec le modèle de l’économie de marché capitaliste comme moyen de mise en oeuvre des objectifs de la Convention sur la diversité biologique en matière de conservation de la biodiversité et de partage des avantages, s’avère à plusieurs égards périlleux pour les acteurs du Sud, notamment les communautés locales et autochtones. En pratique, en raison du déséquilibre flagrant des rapports de force entre parties, ces contrats peuvent être aisément instrumentalisés par la partie la plus puissante pour devenir un support de biopiraterie lorsque les conditions de la Convention sur la diversité biologique en matière de consentement préalable et de partage des avantages ne sont pas respectées. Dans tous les cas, ces contrats ne pourront pas garantir une protection suffisante des savoirs traditionnels contre la biopiraterie ni constituer une alternative fiable à un système multilatéral obligatoire comme celui défendu aujourd’hui par les pays du Sud dans le cadre des travaux du Conseil de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) portant sur le réexamen de l’Accord sur les ADPIC de l’OMC.

    Walid Abdelgawad, « Chronique de jurisprudence : Chronique du règlement des différends de l'OMC (2006-2008) », Revue internationale de droit économique , 2008, n° t. XXII3, pp. 357-393    

    Cette chronique a pour objectif de mettre en évidence, parmi les nombreuses décisions rendues par l’Organe de règlement des différends, celles qui nous ont paru présenter un intérêt tout particulier, et surtout constituer des sources d’enseignement pour les orientations du commerce international dans un avenir très proche, sous la férule attentive de l’OMC. La persévérance des plaideurs prouve à elle seule les enjeux des questions posées. Dans deux cas sur trois, l’on se trouve en présence de décisions de mise en conformité (Hormones, Jeux et paris). À la lecture de ces différentes affaires, le débat qui a retenu tout particulièrement l’attention des auteurs de la présente chronique est celui du conflit, typique du droit international contemporain, entre la logique du commerce libéral et la protection des valeurs non marchandes. La protection de la santé et de l’environnement (OGM, Hormones), la lutte contre la criminalité organisée (Jeux et paris) constituent des enjeux majeurs pour des États entraînés de gré comme de force dans la concurrence mondialisée, et qui sont parallèlement soucieux de la préservation de leur ordre public ainsi que des valeurs auxquelles leurs populations sont attachées : ce dernier souci est cependant forcément inégal en fonction de l’état du développement, des régimes politiques des pays en cause, mais aussi des préoccupations des opinions publiques (lorsqu’elles ont voix au chapitre). Le constat général est que l’ORD ne s’aligne pas sur les conceptions les plus ambitieuses (principe de précaution notamment), en ayant une vision d’un réalisme scientifique qu’on peut juger extrême, n’acceptant d’entraves au commerce que fondées sur des risques avérés (OGM, Hormones) ; lorsque les États sont amenés à interdire licitement, selon ses critères, l’ORD veille de manière assez orthodoxe au respect de l’égalité de traitement, ce qui est du reste sa fonction « classique ».

    Walid Abdelgawad, « Jurisprudence de l'Organe de règlement des différends de l'OMC, chronique en collaboration », Revue internationale de droit économique, 2008, pp. -3 

    Walid Abdelgawad, « Point de vue : La reconnaissance du commerce équitable en droit français : une victoire pour la société civile internationale ? », Revue internationale de droit économique , 2007, n° t. XXI4, pp. 471-491    

    Le dispositif juridique nouvellement adopté par la France sur le commerce équitable constitue une des premières tentatives en la matière en droit comparé. Une démarche partant de l’autorégulation à la régulation étatique permet de démontrer que le choix des autorités publiques a été en grande partie inspiré des normes et standards juridiques déjà créés librement par les organisations du commerce équitable issues de la société civile internationale. La réglementation française semble bien répondre aux attentes de ces acteurs privés, notamment quant à la définition des critères et principes du commerce équitable, à la prise en compte de ses différentes dimensions (économique, sociale, environnementale, etc.), et enfin à la limitation de la procédure de reconnaissance officielle aux seules personnes dont l’activité principale repose sur l’application et le respect de ces critères. Or, par l’absence d’une véritable reconnaissance de l’ancrage du commerce équitable dans l’économie sociale et solidaire et par le cantonnement du commerce équitable aux seuls rapports Nord-Sud, cette réglementation s’avère sujette à critiques. En outre, des doutes persistent quant à l’aptitude du système de reconnaissance officielle des acteurs du commerce équitable mis en place par le législateur à offrir une garantie infaillible pour les consommateurs.

    Walid Abdelgawad, « La reconnaissance du commerce équitable en droit français : une victoire pour la société civile internationale ? », Revue internationale de droit économique, 2007, n°4, pp. 471-491 

    Walid Abdelgawad, « L'arbitrage international et le nouveau règlement d'application des articles 81 et 82 CE », Revue de l'arbitrage, 2004, n°2, p. 253 

    Walid Abdelgawad, « Le commerce équitable et la société civile internationale : : Une chance pour la mondialisation d'un droit de l'économie solidaire », Revue internationale de droit économique , 2003, n° t. XVII2, pp. 197-232   

    Walid Abdelgawad, « Le commerce équitable et la société civile internationale : une chance pour la mondialisation d'un droit de l'économie solidaire », Revue internationale de droit économique, 2003, n°2, pp. 197-232 

    Walid Abdelgawad, « Jalons de l'internationalisation du droit de la concurrence : vers l'éclosion d'un ordre juridique mondial de la lex economica », Revue internationale de droit économique , 2001, n° t. XV2, pp. 161-196   

  • Walid Abdelgawad, TRIPS Agreement: From Minimum Standards to Double Standards of Intellectual Property Rights Protection in North-South Relations, 2015   

  • Walid Abdelgawad, « Les règles de la concurrence dans les accords de l'OMC : le déséquilibre d'un système de libre-échange sans police des marchés », Mondialisation et droit de la concurrence. Les réactions normatives des Etats face à la mondialisation des pratiques anticoncurrentielles et des opérations de concentration, Dijon, le 14 juin 2007 

    Walid Abdelgawad, « La biopiraterie et le commerce des produits pharmaceutiques face aux droits des populations locales sur leurs savoirs traditionnels », Le médicament et la personne - Aspects de droit international (sous la direction d'I. Moine-Dupuis), Paris, le 01 janvier 2006 

    Walid Abdelgawad, « Savoirs traditionnels et biopiraterie », Protection des savoirs et secrets de l'industrie, Dijon, le 06 mars 2005 

Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Talaat Khater, Les obstacles juridiques à l'exécution de la sentence arbitrale , thèse soutenue en 2005 à Dijon sous la direction de Georges Bolard