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  • THESE

    La culture de la constitution en France : reconnaissance d'une notion à la lumière des cultures constitutionnelles nationales (France et États-Unis), soutenue en 2020 à Rennes 1 sous la direction de Jacky Hummel présidée par Marie-Claire Ponthoreau, membres du jury : Alexandre Viala (Rapp.), Tanguy Pasquiet-Briand (Rapp.), Armel Le Divellec et David Mongoin  

  • Alexis Buixan, Jacky Hummel, Denis Baranger, Jean-Baptiste Busaall, Jean-Marie Denquin, Historiographies constitutionnelles et identités nationales, Mare & Martin, 2023, Droit & science politique, 254 p.  

    La mise en récit de l’histoire dite constitutionnelle a toujours procédé d’un travail de déchiffrement des étroites affinités unissant les ordres constitutionnels à l’histoire politique et sociale. Tout en révélant que la conscience de soi historique des nations s’est principalement formée par les savoirs du droit, l’historiographie constitutionnelle a interprété l’évolution des formes constitutionnelles comme le processus d’institution et d’éducation d’une nation. À cet égard, les contributions réunies dans cet ouvrage, en privilégiant une démarche comparatiste, se proposent de montrer combien l’écriture de l’histoire constitutionnelle forme, à la faveur d’une tension entre la réalité et sa représentation, une considérable chambre d’écho des objets et enjeux du droit politique.

    Alexis Buixan, Jacky Hummel, Marie-Claire Ponthoreau, Alexandre Viala, Tanguy Pasquiet-Briand [et alii], La culture de la constitution en France: reconnaissance d'une notion à la lumière des cultures constitutionnelles nationales (France et États-Unis), 2020, 804 p.  

    Héritiers d’une histoire constitutionnelle et politique discontinue, les Français ont eu toutes les difficultés à entretenir une relation étroite avec leur pacte fondamental. L’imprévisibilité des événements, le culte de l’État dans les cultures politiques et la foi dans la force symbolique des principes ont conduit à une déconsidération à l’endroit des formes constitutionnelles. Par-delà le paradigme légicentriste qui a longtemps prévalu dans l’esprit des révolutionnaires français, l’absence de centralité de la Constitution dans la conscience nationale a freiné l’éclosion d’une culture de la constitution. À l’inverse, les discours qui célèbrent le moment fondateur de Philadelphie contribuent à assimiler la Constitution à un texte religieux faisant l’objet d’une vénération. Élément du patrimoine culturel américain, la Constitution structure le débat politique. Bien qu’elle soit perpétuellement menacée par le fétichisme, l’appropriation (sociale, politique, jurisprudentielle ou affective) dont elle fait l’objet par les acteurs politiques, les juristes et les citoyens participe d’un processus d’interprétation qui en garantit l’adaptation. À l’heure où la justice constitutionnelle assure l’autorité juridique de la loi fondamentale, le constitutionnalisme français est désormais en mesure de faire valoir ses propriétés culturelles. Invoquée devant le juge par des citoyens qui défendent leur système de valeurs, la Constitution se trouve versée dans le débat politique. Appréhendée comme un outil de régulation et d’intégration sociale, l’intériorisation du droit donne naissance à des réflexes et à des habitudes qui modifient les contours de la délibération publique. Certes, la culture de la constitution s’enracine principalement au sein d’un imaginaire national ; néanmoins, le contexte de globalisation juridique oblige de plus en plus à transposer des standards constitutionnels ou à opérer des emprunts juridiques. Mettant à l’épreuve les cultures constitutionnelles et politiques, ce mimétisme, toujours imparfait, suppose une acculturation au libéralisme et une adhésion aux vertus du droit. Par conséquent, l’identification d’une culture de la constitution s’éprouve d’abord par un acte de reconnaissance qui permet l’autoreprésentation de la société. Outre la formalisation d’une identité constitutionnelle, une telle reconnaissance favorise également l’obéissance des gouvernants aux prescriptions constitutionnelles. En effet, dans la mesure où elle peut conduire les acteurs politiques et les citoyens à partager une conscience collective, les dimensions symbolique et normative de la Constitution sont de nature à civiliser les pratiques sociales et politiques.

  • Alexis Buixan, « Genre, histoire et droit », le 05 octobre 2022  

    Organisé par l'ANR et l'Université de Genève sous la direction de Loraine Chappuis et Marie Houllemare

    Alexis Buixan, « Historiographies constitutionnelles et identités nationales », le 16 juin 2022  

    Organisé par l'Institut de Droit Public et de Science Politique, Faculté de droit et de science politique, Université de Rennes 1, sous la direction du Professeur Jacky Hummel

    Alexis Buixan, « L'actualité des thèses en droit public comparé et étranger », le 26 avril 2022  

    Organisée par le Centre de recherches juridiques droit et territoire (CRDT) de l'Université Reims Champagne Ardenne sous la direction scientifique de Denis Jouve, Mariana Almeida Kato et Audrey-Pierre So’o