Sylvain Antichan, « La concurrence des mémoires menace-t-elle la mémoire nationale ? », in Sarah Gensburger, Sandrine Lefranc (dir.), La mémoire collective en question(s), PUF, 2023, pp. 269-278
Sylvain Antichan, « Esquisse d’une sociologie du traumatisme »: Comment penser l’expérience des victimes des attentats de janvier et novembre 2015 ?, in Sylvain Antichan, Sarah Gensburger, Pauline Jarroux (dir.), Les victimes dans les procès des attentats de janvier et novembre 2015, IERDJ, 2023, pp. 142-152
Sylvain Antichan, « Les mémoriaux post-attentats et leurs publics », in Gensburger Sarah, Truc Gérôme (dir.), Les mémoriaux du 13 novembre, Paris, éditions EHESS, Editions EHESS, 2020
Sylvain Antichan, « Encadrés : "La naissance d'un message" et "Venir aux mémoriaux pour 'être avec les autres'" », in Gensburger Sarah, Truc Gérôme (dir.), Les mémoriaux du 13 novembre, Editions EHESS, 2020
Sylvain Antichan, Cyril Magnon-Pujo, « Les espaces sociaux du gouvernement international de la violence », Critique Internationale, 2021, n°92, pp. 9-22
Sylvain Antichan, Cyril Magnon-Pujo, « Le gouvernement international de la violence légitime [coord. n° 92 de : Critique internationale] », Critique Internationale, 2021, n°92, p. 208
Sylvain Antichan, « Cinq évolutions du travail en cabinet ministériel depuis 1982 », Revue française d'administration publique , 2020, n° ° 171, pp. 763-766
Sylvain Antichan, « Nous sommes tous Versaillais : les courriers reçus par le château de Versailles suite à l’attentat de 1978 », Ethnologie française , 2019, n° 49, pp. 33-43
En s’appuyant sur un corpus inédit de lettres rédigées suite à un attentat commis contre le château de Versailles en 1978, l’article se propose d’analyser les réactions sociales et les pratiques de solidarité qui émergent face à de tels événements. En complément des travaux existants, souvent centrés sur les attaques terroristes les plus récentes, l’article montre l’intérêt d’emprunter un détour socio-historique pour penser ces réactions mais aussi d’interroger, au-delà du contenu stricto sensus des messages, la sociographie des scripteurs et la situation sociale d’écriture afin d’approcher ce que les acteurs font et disent quand ils écrivent après un attentat.
Sylvain Antichan, « Nous sommes tous Versaillais : les courriers reçus par le château de Versailles suite à l’attentat de 1978 », Ethnologie française, 2019, n°1, pp. 33-43
Sylvain Antichan, « Pourquoi s'arrête-t-on devant les mémoriaux des attentats ? Politique et civilité autour des mémoriaux du 13 novembre », Politix, 2019, n°125, pp. 59-85
Sylvain Antichan, « Comment l’histoire légitime-t-elle l’Etat-nation ? La coproduction du musée historique du château de Versailles par les élites de la monarchie de Juillet », Revue Française de Science Politique, 2018
Sylvain Antichan, Sarah Gensburger, Delphine Griveaud, « La mémoire en ses lieux. Essai de topographie de la première commémoration du 13 novembre 2015 à Paris », Mémoires en jeu, 2017, n°4, pp. 50-59
Sylvain Antichan, « La commémoration en pratique : les lieux sociaux du rapport au passé », Matériaux pour l’histoire de notre temps , 2017, n° ° 121-122, pp. 5-9
Sylvain Antichan, « Faire l’expérience de l’histoire ? Retour sur les appropriations sociales des expositions du centenaire de la Première Guerre mondiale », Matériaux pour l’histoire de notre temps , 2017, n° ° 121-122, pp. 32-39
À partir d'une enquête de terrain conduite auprès des visiteurs de six expositions consacrées à la Grande Guerre en France, l'article interroge les processus et mécanismes à l'œuvre dans le visionnage de l'histoire, notamment au regard des attentes civiques investies dans les commémorations. En prenant appui sur les pratiques et les discours des individus, ce texte questionne le rapport qui se noue à la commémoration au musée et propose finalement des pistes analytiques pour penser les appropriations sociales du passé.
Sylvain Antichan, Sarah Gensburger, Jeanne Teboul, « Dépolitiser le passé, politiser le musée? A la rencontre des visiteurs d'expositions historiques sur la Première Guerre mondiale. », Culture et Musées, 2017, n°28, pp. 73-92
Sylvain Antichan, « Comment étudier les pratiques mémorielles liées aux attentats ? Plaidoyer pour des sciences sociales ordinaires », Genèses. Sciences sociales et histoire, 2017
Sylvain Antichan, « Penser le nationalisme ordinaire avec Maurice Halbwachs », Raisons politiques, 2017
Sylvain Antichan, Sarah Gensburger, Jeanne Teboul, « Dépolitiser le passé, politiser le musée ? À la rencontre des visiteurs d’expositions historiques sur la première guerre mondiale », 2016
En 2010, le projet de Maison d’Histoire de France a fait l’objet d’une importante controverse. Pour ses partisans, ce musée devait constituer un « support d’instruction civique ». Pour ses opposants, il faisait la promotion d’« un récit national dans un but politique » (Backouche & Duclert, 2011 ; Pénicaut & Toscano, 2012). Entre la valorisation de la portée civique du projet et la dénonciation d’un agenda politicien, les participants à ce débat avaient en commun de considérer qu’exposer...
Sylvain Antichan, Jeanne Teboul, « Faire l’expérience de l’histoire ? Retour sur les appropriations sociales des expositions du centenaire de la Première Guerre mondiale », Matériaux pour l'histoire de notre temps, 2016, pp. 32-39
Sylvain Antichan, Sarah Gensburger, Jeanne Teboul, « La commémoration en pratique : les lieux sociaux du rapport au passé », Matériaux pour l'histoire de notre temps, 2016, pp. 5-9
Sylvain Antichan, Jeanne Teboul, « Une enquête sur les visiteurs des expositions liées à la commémoration de la Grande Guerre », Journal de la BDIC, 2015, n°38
Sylvain Antichan, « Buton (François) et Mariot (Nicolas), dir., Pratiques et méthodes de la socio-histoire, Paris, Presses universitaires de France, coll. CURAPP, 2009, 206 p. », Politix , 2011, n° ° 95, pp. 238-242
Sylvain Antichan, « Penser le nationalisme ordinaire avec Maurice Halbwachs », Raisons politiques , 2010, n° ° 37, pp. 17-26
RésuméS'appuyant sur une relecture de ses travaux de l'entre-deux-guerres, cet article tend à restituer la contribution de Maurice Halbwachs à une approche du nationalisme ordinaire. Récusant une influence directe, puissante et homogène du groupe national, il corrèle la naturalisation et l'intériorisation de la nation à une dynamique historiquement située d'interpénétration du national et du quotidien. La nation conditionnerait les « habitudes » et la « tonalité générale des sentiments » des individus par un marquage de leur environnement immédiat et retraduite par les autres groupes sociaux d'appartenance.