Pascal Favard, Liliane Bonnal, Thomas Laurent, « Better scan personalities than bodies? Prenatal care to enforce a pregnancy self-commitment », Applied Economics, Taylor & Francis (Routledge), 2023, pp. 1-24
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Greivis Buitrago Gámez, Cornel Oros, « Who gets injured at home? Evidence from older people in France », Bulletin of Economic Research, Wiley, 2023, n°2
Pascal Favard, T Laurent, L Bonnal, « P67 Cumulative Effect of Depression on Health Worsening During The COVID-19 Lockdown Among Diabetic Patients in Europe », Value in Health : the journal of the International Society for Pharmacoeconomics and Outcomes Research, Elsevier , 2022, n°12, p. 16
Pascal Favard, Nicolas Scelles, Wladimir Andreff, Liliane Bonnal, Madeleine Andreff, « Forecasting National Medal Totals at the Summer Olympic Games Reconsidered », Social Science Quarterly, Wiley, 2020, n°2
Pascal Favard, Lydie Ancelot, Liliane Bonnal, Dănuţ-Vasile Jemna, Christiana Brigitte Sandu, « Unmet need for health care during pregnancy: A French – Romanian comparison », Applied Economics, Taylor & Francis (Routledge), 2020, n°12
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Kady Marie-Danielle Sorho-Body, « Does working to pay for higher education really harm French academic results? », International Journal of Manpower, Emerald, 2019, n°4
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Domenico Polloni, « Risk Perception: Bed Net Use Against Malaria in Cameroon », Economics Bulletin, Economics Bulletin, 2017, n°3
Pascal Favard, Liliane Bonnal, « Les étudiants doivent-ils être rémunérés pour étudier? », Telos , Les amis de Telos (France) , 2015
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Rachid Boumahdi, « Inégalités d’accès au logement social : peut on parler de discrimination », Économie et Statistique, , 2014, pp. 15-33
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Rachid Boumahdi, « Inégalités d'accès au logement social : peut-on parler de discrimination ? », Institut national de la statistique et des études économiques, Paris : Institut national de la statistique et des études économiques et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2013, pp. 15-33
Dans cet article sont étudiées les différences de durée d’attente pour accéder à un logement social entre les ménages d’origine européenne et les ménages d’origine non européenne à partir de l’enquête Logement (Insee, 2006). L’idée est ici de mettre en évidence une éventuelle discrimination à l’égard des ménages non-européens : nous montrons que ceux-ci ont, toutes choses égales par ailleurs, des durées d’accès à un logement social plus longues. Des méthodes de décompositions adaptées permettent de déduire qu’une partie de cet écart (environ 40 %) n’est pas expliquée par les variables observées (en particulier le type de logement demandé, la taille du ménage ou la CSP du ménage). Plusieurs éléments, non disponibles dans la base de données utilisée, peuvent expliquer cet écart : - Les ménages européens et non-européens ne demandent peut-être pas les mêmes types de logements, les non-européens se situant peut-être sur des segments ou l’offre de logements est plus faible et par conséquent la durée d’attente plus longue. - Les ménages européens ont peut-être un réseau social et/ ou de meilleures informations leur permettant d’accéder plus rapidement à un logement social, ce qui serait une discrimination indirecte. - Les bailleurs sociaux sont soumis, dans l’attribution, à des contraintes de mixité et d’équité qui les obligent peut-être à allonger la durée d’accès à un logement social pour les ménages non-européens. Toutefois, nos résultats semblent montrer que ces mêmes bailleurs sociaux feraient, volontairement ou non, de la discrimination statistique en considérant que les ménages non-européens sont plus à risque que les ménages européens. Ce risque pourrait être lié à des problèmes financiers (non‑paiement des loyers), culturels (modes de vie différents de celui des Européens) ou d’insécurité (dégradations, violence, etc.). ‑ Des informations plus précises concernant les critères de mixité et les caractéristiques des logements offerts permettraient d’affiner l’analyse.
Pascal Favard, Élodie Alet, Liliane Bonnal, « Repetition: Medicine for a Short-run Remission », Annals of Economics and Statistics, CNGP-INSEE, 2013, n°111112
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Rachid Boumahdi, « The easiest way to estimate the Oaxaca–Blinder decomposition », Applied Economics Letters, Taylor & Francis, 2013, n°1
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Rachid Boumahdi, « Nonexpected discrimination: the case of social housing in France », Applied Economics Letters, Taylor & Francis, 2012, n°18
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Rachid Boumahdi, « Les déterminants de la durée d’accès à un logement social », Revue Économique, , 2012, n°4, pp. 721-742
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Thibault Laurent, Anne Ruiz-Gazen, « Pourquoi le coût de l'éducation est-il plus élevé en zone rurale ? »: Le cas de la région Midi-Pyrénées, Revue d'économie régionale et urbaine, Armand Colin, 2011, n°5
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Thibault Laurent, Anne Ruiz-Gazen, « Pourquoi le coût de l’éducation est-il plus élevé en zone rurale ? Le cas de la région Midi-Pyrénées », Revue d'Économie Régionale et Urbaine, , 2005, n°5, pp. 867-910
Pascal Favard, Liliane Bonnal, Sylvie Mendès-Clément, « Peut-on encore occuper des emplois qualifiés après un CAP ou un BEP ? », Institut national de la statistique et des études économiques, Paris : Institut national de la statistique et des études économiques et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 85-105
Peut-on encore occuper des emplois qualifiés après un CAP ou un BEP? Les diplômes de niveau V (CAP, BEP, etc.) permettent moins que par le passé d'accéder à des emplois d'ouvriers ou d'employés qualifiés. Cette évolution conduit à s'interroger sur les facteurs qui conditionnent l'accès des jeunes à un emploi qualifié au terme de leur formation initiale: détention effective du diplôme préparé, filière suivie (apprentissage ou lycée professionnel), spécialité préparée, etc. L'analyse des trajectoires professionnelles des jeunes entrant sur le marché du travail en septembre 1992 et en septembre 1998 apporte des éléments de réponse. Ces trajectoires portent sur les trois ans qui suivent leur sortie du système éducatif et distinguent ainsi cinq situations: le chômage, l'inactivité, l'emploi non qualifié, l'emploi qualifié et l'emploi hautement qualifié. Quelle que soit l'année et la population considérée, on observe une certaine récurrence des emplois occupés. Ainsi, le passage par un emploi qualifié (respectivement non qualifié) favorise le retour vers un emploi qualifié (respectivement non qualifié). Être titulaire du diplôme favorise les transitions du chômage vers l'emploi, limite celles vers le chômage et peut même faciliter l'accès de certaines catégories de jeunes à un emploi de qualification supérieure. En revanche, le secteur d'activité associé au diplôme préparé a peu d'effet sur les intensités de transition. L'apprentissage, enfin, assure de meilleurs débuts professionnels que le lycée en termes de qualification et de stabilité des emplois. La situation sur le marché du travail est meilleure pour les hommes que pour les femmes. Elle est de plus, en terme de qualification des emplois, plus favorable pour les sortants de 1992 que pour les sortants de 1998.
Pascal Favard, Liliane Bonnal, S. Mendes-Clement, Sylvie Mendes-Clement, « Peut-on encore occuper un emploi qualifié après un CAP ou un BEP? », Economie et Statistique / Economics and Statistics, Institut national de la statistique et des études économiques, 2005, n°388
Pascal Favard, Christophe Bontemps, Stéphane Couture, « Estimation de la demande en eau d'irrigation sous incertitude », Economie Rurale, Société Française d'Economie Rurale, Paris : Société Française d'Economie Rurale et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, n°276, pp. 17-24
Dans cet article, nous considérons un agriculteur averse au risque, évoluant dans un contexte d'incertitude climatique, face à des décisions séquentielles d'irrigation. Dans ce cadre complexe, notre but est d'estimer la demande en eau d'irrigation. L'originalité de ce travail est d'une part, d'intégrer un modèle biophysique (EPIC-Phase), dans un modèle de programmation et d'autre part d'utiliser les méthodes non-paramétriques d'estimation. Au prix de cette complexité, nous invalidons les résultats de la littérature. En effet, la demande en eau d'irrigation que nous obtenons n'est pas convexe, ce qui devrait avoir des implications en termes de politique de l'eau.
Pascal Favard, Alain Bousquet, « Hétérogénéité des agents et la relation pollution-revenu », Presses de Science Po, Paris : Presses de Science Po et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 1185-1203
Plusieurs études économétriques ont montré que certaines pollutions dépendent du revenu par tête selon une relation, en forme de U inversé, dénommée « Environmental Kuznets Curve ». Cet article propose un modèle microéconomique simple permettant d'expliquer le rôle du revenu dans l'évolution de la pollution. Sous certaines hypothèses, l'arbitrage entre la consommation et la pollution implique une évolution de la pollution suivant trois phases. Dans la première, les consommateurs ne consentent à aucun effort pour limiter la quantité de pollution, un tel effort est engagé dans une deuxième phase. Cet effort permet seulement de limiter la progression de la pollution. Ce n'est que dans une troisième et dernière phase, correspondant à un revenu suffisamment élevé, qu'il est possible d'observer une diminution de la pollution. Dans cet article, nous montrons que la prise en compte du caractère hétérogène de la population est déterminant pour caractériser correctement la relation pollution-revenu.
Pascal Favard, Jean-Pierre Amigues, Michel Moreaux, « Faut-il s’inquiéter de la baisse du niveau des aquifères ? », Économie et Prévision, Ministère de l'Économie, Paris : Ministère de l'Économie et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, n°148, pp. 127-139
L''objet du présent article est l'analyse des problèmes posés par la gestion des aquifères continentaux rechargés par le passage en nappe des eaux de surface. De tels aquifères peuvent être considérés comme des mines dotées d'une certaine capacité de régénération. La thèse développée dans l'article est que l'épuisement progressif des aquifères est une conséquence du caractère minier de ces ressources. Nous montrons ce résultat sous diverses hypothèses concernant les différentiels de coûts d''exploitation entre réserves en nappe et eaux de surface dans un modèle endogénéisant l'offre de travail nécessaire à l'exploitation de la ressource. L'analyse exhaustive de différentes configurations des paramètres du modèle (niveau initial des réserves, importance des recharges et demandes pour la ressource) démontre la robustesse de ce résultat.
Pascal Favard, Liliane Bonnal, « Prévisions de court terme du niveau des aquifères : le cas de la nappe de Beauce », Cahiers d'Économie et Sociologie Rurales, Ivry : Institut National de la Recherche Agronomique et PERSÉE : CNRS & ENS de Lyon, 1999, n°53, pp. 75-91
L'objectif de cette étude est de prévoir à court terme (c'est-à-dire pour une année), à partir des modélisations classiques appliquées aux séries temporelles, le niveau d'une nappe phréatique. L'intérêt de ce travail est, dans le cadre d'une gestion durable des aquifères, de fournir au décideur public des informations précises sur l'évolution des réserves en eau. Les valeurs prédites obtenues, essentiellement à partir des seuls niveaux de nappe passés, sont relativement satisfaisantes. En effet, l'erreur maximale de prévisions est de l'ordre d'un demi pour cent.
Pascal Favard, Jean-Pierre Amigues, Gérard Gaudet, Michel Moreaux, « Ressources naturelles et ordre optimal d’exploitation », Revue d'Économie Politique, , 1997, n°2, pp. 205-230
Pascal Favard, Jean-Pierre Amigues, Gérard Gaudet, Michel Moreaux, « De l’usage optimal des divers types de ressources naturelles », Annales d'Économie et de Statistique, Institut national de la statistique et des études économiques, 1997, pp. 147-189