• THESE

    Les métamorphoses des pages Politique dans la presse écrite française (1945-2000), soutenue en 2005 à Paris 1 sous la direction de Philippe Braud 

  • Nicolas Kaciaf, Enrique Klaus (dir.), Médias : dossier : la droitisation de l'espace médiatique à l'épreuve des sciences sociales, PUG et CAIRN, 2024, 198 p.   

    Nicolas Kaciaf, Samuel Hayat, Cédric Passard (dir.), Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d’un rôle politique: Fondements et métamorphoses d'un rôle politique, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2022, Espaces politiques, 380 p.    

    Que veut dire porter la parole d'autrui ? Si les porte-paroles sont omniprésents dans les débats publics, cette figure reste paradoxalement peu étudiée. Elle est pourtant l’instance à travers laquelle les pouvoirs et leurs opposants parlent, informent, ordonnent et se combattent verbalement. Opérant une généalogie du porte-parolat depuis l'Antiquité jusqu'à ses formes contemporaines (dans les institutions officielles, dans les groupes d'intérêts ou les mouvements sociaux), l'ouvrage donne à voir une multitude de situations où s'expriment et parfois s'opposent des porte-paroles, officiels ou non. Les contributions d'historiens, de sociologues et de politistes réunies ici permettent ainsi de saisir l'émergence et les métamorphoses du porte-parolat, pour mieux comprendre son rôle dans le monde d'aujourd’hui. La personnalisation politique, les exigences accrues d'authenticité et de proximité et le développement des médias sociaux marquent-ils la mort ou le triomphe des porte-paroles ?

    Nicolas Kaciaf, Philippe Juhem, Samir Hadj Belgacem, Hélène Dufournet, Caroline Frau [et alii], Agir par la parole: porte-paroles et asymétries de l'espace public, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019    

    Dans les espaces politiques civilisés de nos États parlementaires, les conflits politiques et les revendications ne prennent plus des formes violentes mais passent par l'usage de discours politiques contrôlés au sein d'un espace public institutionnalisé. Grève, mouvement social, opposition d'un groupe à une réforme du gouvernement, construction d'un problème public, demande d'une extension des prestations sociales : les occasions sont nombreuses au cours desquelles les différents protagonistes du jeu politique cherchent à convaincre les journalistes du bien-fondé de leur point de vue. Les interventions de groupes nouveaux - les représentants des « banlieues », ceux des victimes de l'explosion de AZF - s'entremêlent dans le récit journalistique de l'actualité avec les déclarations des porte-paroles d'organisations syndicales ou professionnelles plus institutionnalisés - CGT, MEDEF, Greenpeace, etc. - pour dessiner une arène publique dans laquelle l'action du gouvernement est discutée et réorientée continûment en fonction des rapports de force qui y sont construits. Aussi la tentation est forte pour les journalistes ou les analystes de considérer que la qualité des porte-paroles joue un rôle décisif dans le résultat final des interactions conflictuelles du jeu politique. Le talent d'Augustin Legrand ou celui d'Harlem Désir n'est-il pas à l'origine de la capacité des mouvements qu'ils représentaient d'obtenir la prise en compte des intérêts qu'ils défendent ? Au contraire, l'incapacité des pilotes d'Air France de défendre leurs intérêts lors de leur grève de 2014 n'a-t-elle pas pour cause les difficultés qu'ils ont eu d'avoir un porte-parole constant, disponible, ajusté aux contraintes des rédactions audiovisuelles et capable d'unifier aux yeux des journalistes les interventions des syndicats de pilote ? En ce sens, les rapports de force induits par les mouvements sociaux ne seraient plus véritablement matériels ou directs - le blocage des trains lors d'une grève empêchant la circulation des marchandises et des voyageurs et contraignant le gouvernement à négocier ; la paralysie des grèves de Mai 68 ne pouvant être levée qu'à travers les négociations de Grenelle - mais plutôt symbolique : l'important est que le mouvement apparaisse aux journalistes justifié et acceptable, l'éditorialisation positive ou négative des rédactions conduisant à la production de sondages susceptibles de conforter le gouvernement ou de l'obliger à infléchir ses orientations. Cependant, n'est-il pas excessif de faire de la parole des différents groupes et de la qualité inégale de leurs interventions un facteur décisif de la définition des priorités du gouvernement ?

    Nicolas Kaciaf, Isabelle Sommier, Claire Andrieu, Christian Le Bart, Pierre-Yves Baudot [et alii], Les dimensions émotionnelles du politique: chemins de traverse avec Philippe Braud, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019   

    Nicolas Kaciaf, Les pages Politique: histoire du journalisme politique dans la presse française, 1945-2006, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, 361 p.   

    Nicolas Kaciaf, Philippe Braud, Les métamorphoses des pages Politique dans la presse écrite française (1945-2000),, 2014, 712 p.    

    Cette thèse cherche à décrire et à expliquer les principales évolutions dans le contenu des pages Politique de la presse écrite française depuis 1945. Il s'agit de mettre en évidence le déclin de logiques de publicité et d'opinion (restituer les discours officiels, participer à la lutte politique) et l'émergence de logiques de vulgarisation et de décryptage (analyser les stratégies personnelles des acteurs, "dévoiler" et raconter les coulisses du jeu). Ce travail porte ainsi sur les métamorphoses des rôles journalistiques et leurs conséquences en terme de "visibilité" de l'action politique. Mais il vise surtout à rechercher les conditions qui ont favorisé de telles transformations dans les pratiques journalistiques. On identifie donc l'articulation de trois processus : les mutations sociopolitiques de la France contemporaines; l'évolution des enjeux économiques de la presse écrite; le renouvellement du personnel journalistique amenant les jeunes rédacteurs à subvertir des savoir-faire jugés insensés.

    Nicolas Kaciaf, Jérémie Nollet (dir.), Journalisme : retour aux sources, Presses universitaires de Grenoble, 2013, 268 p.   

    Nicolas Kaciaf, Ivan Chupin, Nicolas Hubé, Histoire politique et économique des médias en France, Cairn et La Découverte, 2012, Repères ( Culture-Communication ), 126 p.    

    Occupant une place croissante dans la société française, les médias connaissent une intense mutation depuis quelques décennies. Le développement d'Internet, "l'explosion" de la communication et la concentration mondiale des entreprises médiatiques bouleversent en profondeur l'espace public. Ces récentes évolutions soulèvent de nombreuses questions auxquelles cet ouvrage s'efforce de répondre en les inscrivant dans le temps long des transformations médiatiques. Cette histoire politique et économique des médias français se veut un antidote à l'oubli. Retraçant pas à pas les relations que les médias ont successivement entretenues avec les pouvoirs du XVIIe siècle à nos jours, elle est soucieuse d'articuler cette dimension politique aux enjeux économiques, sociaux et technologiques de la production médiatique.

    Nicolas Kaciaf, Ivan Chupin, Nicolas Hubé, Histoire politique et économique des médias en France, Cairn et La Découverte, 2011, Repères, 126 p.   

    Nicolas Kaciaf, Jean-Baptiste Legavre (dir.), Communication interne et changement: [journée d'études, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, 2008], Ed. Pepper et l'Harmattan, 2011, Communication, politique et société, 254 p.   

    Nicolas Kaciaf, Roselyne Ringoot, Jean-Michel Utard, Yves Agnès, Annick Batard [et alii], Les genres journalistiques: savoirs et savoir-faire, l'Harmattan, 2009, Communication et civilisation   

    Nicolas Kaciaf, Le mandarin et le moraliste: les rôles de l'éditorialiste dans le journalisme contemporain, l'auteur, 2000 

  • Nicolas Kaciaf, Cedric Passard, Samuel Hayat, « Ce que parler pour autrui veut dire », Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d’un rôle politique, Presses Universitaires du Septentrion, 2022, pp. 9-32 

  • Nicolas Kaciaf, Thomas Alam, Rafaël Cos, Guillaume Courty, Antonio Delfini, « Pour une sociologie politique de la nuit »: Introduction, Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2017, n°105106   

    Nicolas Kaciaf, Thomas Alam, Rafaël Cos, Guillaume Courty, Antonio Delfini, « Comment vit un orchestre sans chef ? Retour sur une enquête collective », Ethnographiques.org : revue en ligne de sciences humaines et sociales, Institut d'ethnologie (Neuchâtel), 2016, n°32  

    Nicolas Kaciaf, Roland Marchal, « Les frontières de la paix et de la guerre », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2002, pp. 39-59   

    Les frontières de la paix et de la guerre Roland Marchal Guerre et paix, ni guerre ni paix, paix dans la guerre et guerre dans la paix : la contestation d'une claire division entre état de guerre et état de paix, si elle apparaît soudainement possible, n'est pas le produit d'un simple effet de rhétorique. Elle tient réellement à une indécision fondamentale sur le statut de situations qui se sont multipliées depuis longtemps, sans doute bien avant la fin de la Guerre froide et l'avènement de la globalisation. A partir d'exemples concrets, l'article s'attache à le démontrer.

    Nicolas Kaciaf, Adrienne Héritier, « La régulation comme patchwork . La coordination de la multiplicité des intérêts dans le processus décisionnel européen », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 125-147   

    La régulation comme « patchwork ». La coordination de la multiplicité des intérêts dans le processus décisionnel européen Adrienne Héritier La pratique politique européenne de régulation se déploie dans un contexte de multiplicité des intérêts et des traditions des Etats-membres. Ces traditions politiques différentes s'opposent dans l'arène européenne et doivent être mises en balance. Au cours de ce processus, certains modèles de coordination commune émergent qui, enchâssées dans les institutions européennes, sont typiques dans la pratique politique de régulation en Europe. Ces modèles comportent la « stratégie du premier pas » par les Etats-membres, la « résolution du problème » et la « coordination négative, négociation et compensation ». Le résultat de la dynamique de ces modèles de coordination dans la pratique politique de régulation est une régulation semblable à un « patchwork » au niveau européen. La diversité des modèles de coordination, leur cheminement typique et leur conséquences politiques sont illustrés par la discussion sur la législation européenne concernant la qualité de l'air.

  • Nicolas Kaciaf, César Castellvi, Le dernier empire de la presse : une sociologie du journalisme au Japon, Association pour le développement de la sociologie du travail, 2023    

    Version remaniée d’une thèse de doctorat soutenue en 2018, Le Dernier Empire de la presse examine les singularités du journalisme japonais, dans une perspective qui agence habilement des enjeux de sociologie des organisations, de sociologie du travail et de sociologie des groupes professionnels. L’activité journalistique au Japon se caractérise en effet par d’étonnantes spécificités que César Castellvi emboîte dans un cheminement démonstratif convaincant. Bien qu’affectés, mais plus tardiveme...

  • Nicolas Kaciaf, « Récuser l'élection, contester les élections », prévue le 12 juin 2025  

    Colloque organisé par le Laboratoire ERMES, Université Nice Côte d'Azur et le CERAPS, Universitté de Lille sous la direction scientifique de Nicolas Bué, Université d'Artois, CDEP-CERAPS - Rémi Lefebvre, Université de Lille, CERAPS et Christine Pina, Université Côte d'Azur, ERMES

    Nicolas Kaciaf, « Les usages politiques et sociaux de l’insulte », le 21 octobre 2020  

    Organisées par Cédric Passard, Maître de conférences en science politique à Sciences Po Lille - CERAPS, David Descamps et Agathe Foudi, doctorants en sociologie au CLERSE

    Nicolas Kaciaf, « Transferts, exports-imports, circulations. Quels paradigmes pour la science politique ? », le 19 décembre 2019  

    Organisé par Cécile Leconte, MCF en science politique HDR à Sciences Po Lille, CERAPS et Guillaume Courty, Pr. de science politique à l'Université de Lille, CERAPS, en partenariat avec le CERAPS et l'Université de Lille

    Nicolas Kaciaf, « Étudier les élections municipales en science politique », le 19 septembre 2019  

    Organisé par l'ERMES sous la responsabilité de Marie Bassi et Christine Pina (UCA-ERMES)

    Nicolas Kaciaf, Matthieu Caron, « Le travail des journalistes en faveur de la transparence de la vie publique », Séminaire du CRDP de l’Université de Lille 2, Lille, le 09 mars 2017 

    Nicolas Kaciaf, Thomas Alam, Rafaël Cos, Guillaume Courty, Antonio Delfini, « Un orchestre sans chef ? Un exercice de réflexivité collective autour d’une enquête sur les Politiques de la nuit », Enquêtes collectives en sciences sociales, Dijon, le 26 juin 2014 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Paul Le Derff, Faire voir, faire parler, faire taire : la publicisation des faits policiers mortels en France (1990-2016), thèse soutenue en 2023 à Université de Lille 2022 en co-direction avec Jean-Gabriel Contamin présidée par Sandrine Lévêque, membres du jury : Julie Sedel (Rapp.), Étienne Ollion (Rapp.), Fabien Jobard et Guillaume Le Saulnier      

    Cette thèse porte sur les processus au cœur de la publicisation d’un fait social : l’ensemble des actions qui participent à la mise en visibilité de faits, de dénonciations ou de revendications, quelles que soient les manières dont ils sont rapportés ou discutés (faire voir) ; les luttes qui visent à faire reconnaître un risque et en faire un objet de débat public (faire parler) et les logiques qui ont pour effet de restreindre, voire de neutraliser ces processus politiques (faire taire). Les dynamiques de mise en visibilité et de problématisation de ce que nous appelons les faits policiers mortels (FPM), c’est-à-dire l’ensemble des interventions policières mortelles et des tirs policiers mortels en dehors du travail et du cadre des missions de police, apparaissent comme un terrain particulièrement adéquat pour mener une telle étude. Les luttes qui s’y jouent mettent en scène, en plus de l’État, des acteurs très hétérogènes du monde social et politique autour d’enjeux fondamentaux (usage de la force par l’État, revendications de justice et politiques). L’intérêt d’une définition large des FPM est de ne pas juger a priori ce que seraient les critères susceptibles d’intéresser les médias – qu’il s’agisse de susciter la curiosité des journalistes ou de justifier, pour un média, un investissement professionnel pour les couvrir –, voire d’enclencher des scandales. L’analyse se fonde sur un corpus de 360 FPM, pour 393 victimes, qui se sont produits en France entre 1990 et 2016 (à l’exclusion des FPM liés à des projets terroristes). Dès lors, comment expliquer que certains FPM « prennent »médiatiquement alors que d’autres non ? Comment se fait-il que certaines dénonciations se transforment en scandales tandis que les autres n’y parviennent pas ? Et, plus généralement, malgré les mobilisations et les scandales, comment expliquer que ce fait social ne soit pas érigé en problème public ? Derrière ces énigmes, ce que cette enquête cherche à rendre compte, ce sont les asymétries structurales à publiciser des problèmes et à façonner le débat public.

  • Rubing Shen, The politics of newswriting : three essays on how journalists cover politics, thèse soutenue en 2024 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Jean-Philippe Cointet et Étienne Ollion présidée par Julia Cagé, membres du jury : Gilles Bastin (Rapp.), Annik Dubied (Rapp.)      

    Cette thèse revisite des questions classiques sur la relation ambiguë entre les journalistes et la politique. Comment les journalistes parlent-ils de la politique, et de quoi ne parlent-ils pas ? Dans quelle mesure les journalistes peuvent-ils être politiques à l'ère de l'objectivité de l'information ? Je montre que ces questions anciennes peuvent être abordées à nouveaux frais en combinant des approches sociologiques établies avec des techniques récentes d'analyse computationnelle des textes, permettant d’augmenter l’analyse manuelle de contenu. Le premier article mène une expérience pour démontrer la validité de cette approche pour répondre aux besoins de la recherche sociologique. La méthodologie est ensuite appliquée à deux études empiriques sur la couverture de l'actualité politique : l'utilisation de sources anonymes, et l'expression de biais partisans. Les deux études documentent de manière détaillée les transformations à long terme du traitement journalistique de l’information politique en France, et interrogent les modes par lesquels les contraintes externes peuvent plus ou moins exercer une influence sur ce dernier. Le deuxième article suggère que l'augmentation de l’usage des citations anonymes par les journalistes politiques résulte d'un renouvellement générationnel plutôt que d'une adaptation aux conditions de production contemporaines. Le troisième article montre que les biais idéologiques ne peuvent être introduits dans l’écriture journalistique que de manière euphémisée et réfractée. Au-delà du journalisme, cette thèse vise à contribuer aux débats actuels en sociologie de la culture en lien avec la théorie de l’action.

    Antoine Faure, Des(-)ordres journalistiques dans une crise révolutionnaire : chroniques de l'être journalistique chilien durant l'Unité populaire (1970-1973), thèse soutenue en 2014 à Grenoble sous la direction de Olivier Ihl présidée par Éric Darras, membres du jury : Arnaud Mercier (Rapp.), Emmanuel Taïeb (Rapp.), Carlos Ossandón B.      

    Comment ont réagi les journalistes à l’élection de Salvador Allende ? Comment le projet de société communément synthétisé dans la « voie chilienne vers le socialisme » a-t-il influé sur le travail journalistique ? Voilà d’où part cette thèse. Elle a finalement interrogé ce qu’a pu signifier « être journaliste » durant ces trois années d’une crise sociale et politique trop souvent réifiée.Autrement dit, de quoi le journalisme est-il le nom au Chili entre 1970 et 1973 ? En cessant de lire l’Unité populaire depuis son résultat traumatique, le coup d’Etat du 11 septembre 1973, et une grille de lecture exclusivement idéologique, apparaissent alors des lignes de continuité (des normalités) et des lignes de fuite (des singularités) dans la pratique du journalisme entre 1970 et 1973, tout comme se dégage la perception normalisée qu’en ont les journalistes dans la spécificité de ce moment historique. L’idée défendue est alors la suivante : lejournalisme est un discours en institutionnalisation permanente qui légitime ses pratiques et ses identités dans son rapport historique au temps de l’actualité. Pour ce faire, le propos articule un travail sur archives de presse croisé à une enquête par entretien non-directifs, le tout enrichi de nombreux documents de l’époque (archives juridiques, revues universitaires, archives des écoles de journalisme, archives des organismes corporatistes, discours politiques, films, disques musicaux) comme de sources de seconde main (études historiques, films, documentaires, témoignages écrits, etc.).