Adrien Schu

Maître de conférences
Science politique.
Faculté de droit et science politique
Institut de recherche Montesquieu
Centre Montesquieu de Recherches Politiques
  • THESE

    De la guerre à la paix : une explication clausewitzienne de la cessation du recours à la violence, soutenue en 2015 à Bordeaux sous la direction de Dario Battistella, membres du jury : Thomas Lindemann (Rapp.), Jean-Vincent Holeindre (Rapp.), Frédéric Charillon et Benoît Durieux   

  • Adrien Schu, David Diallo, Eric Rouby (dir.), Trump ou l'érosion de la démocratie américaine, Presses universitaires de Bordeaux, 2023, Politique XIXe-XXIe siècles, 343 p. 

    Adrien Schu, Thierry Dominici (dir.), Violence et action politique, Association française des auditeurs de l'Académie internationale de droit constitutionnel, 2015, 81 p. 

  • Adrien Schu, Eric Rouby, « Rendre compte de la politique étrangère américaine à l’ère de Trump : le cas des relations avec l’Amérique centrale et la Caraïbe », 2019  

    Introduction Cet article se propose de tester une grille d’analyse des déterminants de la politique étrangère de Donald Trump, développée par les co-auteurs, en l’appliquant au cas spécifique de la politique de l’administration Trump vis-à-vis de l’Amérique centrale et de la Caraïbe. Il s’agira donc de voir dans quelle mesure notre grille d’analyse parvient à rendre compte des grandes orientations de la politique étrangère de Donald Trump vis-à-vis de cette région. La politique étrangère de D...

    Adrien Schu, « Les turpitudes d'un mariage sans amour : une analyse historique et prospective de la relation pakistano-américaine », Politique américaine , 2013, n° ° 22, pp. 73-96    

    Les États-Unis et le Pakistan traversent actuellement une période de tensions. Ce n’est pas la première : depuis 1947, les relations entre les deux États n’ont cessé de fluctuer. À deux reprises déjà, les États-Unis ont rompu avec le Pakistan, jusqu’à lui imposer des sanctions drastiques, avant de revenir vers lui pour en faire un allié stratégique. Ces changements, souvent disproportionnés, s’expliquent par la persistance de Washington à subordonner sa relation avec le Pakistan à la poursuite d’objectifs propres définis à court terme. Les États-Unis n’ont jamais eu l’intention d’établir une véritable alliance avec le Pakistan, mais ils ont souhaité pouvoir l’instrumentaliser quand leurs intérêts de sécurité le nécessitaient. Ces rapprochements occasionnels, forcés par les événements, tels l’invasion soviétique de l’Afghanistan ou les attentats du 11 septembre 2001, n’ont existé que parce que Washington avait alors besoin de la collaboration d’Islamabad, contre les Soviétiques, puis contre Al-Qaïda. Toutefois, même alliés, les deux États ont toujours conservé des intérêts fondamentalement divergents si ce n’est antagonistes. Les Américains ont constamment ignoré ces divergences, pensant pouvoir acheter l’obéissance d’Islamabad grâce à des milliards de dollars d’aide. L’échec de cette stratégie est aujourd’hui flagrant.

    Adrien Schu, « Le Pakistan et l'Afghanistan : paradoxes d'une stratégie », Politique étrangère , 2013, n° Pritemps, pp. 177-189    

    Le Pakistan soutient des groupes insurgés en Afghanistan pour rompre les liens entre New Dehli et Kaboul et pour s’assurer d’une profondeur stratégique dans un éventuel conflit avec l’Inde. Pour ce faire, Islamabad accepte une certaine porosité de sa frontière afghane et prend ainsi le risque de réévaluer la contestation de la ligne Durand : Kaboul l’a en effet toujours dénoncée comme un héritage de la colonisation, alors que les Talibans, pour leur part, ont toujours refusé de la légitimer. politique étrangère

  • Adrien Schu, « L’écriture des constitutions en période de conflit armé », le 11 avril 2024  

    Journée d'études organisée par le CRDEI, Université de Bordeaux sous la responsabilité scientifique de Yaodia Sénou-Dumartin, Docteure en droit public, CERCCLE, Université de Bordeaux - postdoctorante « Ambassadeur » DGRIS et Anne-Hélène Bertana, Doctorante en droit public, CRDEI, Université de Bordeaux

    Adrien Schu, « La guerre nucléaire aura-t-elle lieu ? », le 15 janvier 2024  

    Webinaire citoyen organisé par le département DETS - Université de Bordeaux

    Adrien Schu, « Le Lawfare et les instrumentalisations sectorielles du droit international », le 05 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'Institut de la Paix et du Développement (IdPD) et le Laboratoire de Droit International et Européen (LADIE), Université Côte d'Azur sous la direction de Julien Ancelin, Maître de conférences en droit public, Faculté de droit et de science politique de Nice (Université Côte d’Azur), rattaché au LADIE

    Adrien Schu, « 6ème Congrès de l’Association pour les études sur la guerre et la stratégie », le 07 juin 2023  

    Organisé par l'AEGES - L’Association pour les études sur la guerre et la stratégie (AEGES) avec les Université de Bordeaux-Montaigne et de Bordeaux

    Adrien Schu, « La Cour Suprême des Etats-Unis : vers une révolution conservatrice ? », le 17 novembre 2022  

    Organisée par l'IRM, Bordeaux sous la direction scientifique de David Diallo, Eric Rouby et Adrien Schu (IRM) ainsi que Thomas Acar (CERCCLE)

    Adrien Schu, « L'encadrement des armes à l'aune du conflit russo-ukrainien », le 03 juin 2022  

    Organisée par le CRDEI, Université de Bordeaux dans le cadre des "Vendredi de l'Ukraine" sous la direction scientifique de Émilie Destombes, Barbara Thibault et Laura Walz

    Adrien Schu, « Les politiques publiques face à la pandémie de covid-19 : enjeux juridiques et sociétaux », le 21 avril 2022  

    Organisé par l'Observatoire des politiques publiques en situation épidémique et post-épidémique (OPPEE), de l'université de Bordeaux

    Adrien Schu, « Premières leçons de la guerre en Ukraine », le 17 mars 2022  

    Organisé par l'Université de Bordeaux

    Adrien Schu, « Innovation(s), guerre et paix », le 02 décembre 2021  

    Organisé par le CESICE, Université de Grenoble-Alpes à l’occasion du colloque annuel de l’Association des Etudes sur la Guerre et la Stratégie (AEGES)

    Adrien Schu, « Le devenir de l'Arms control », le 10 novembre 2020  

    Webinaires organisés par l'Université de Bordeaux dans le cadre du programme de recherche du département Droit et transformations sociales

    Adrien Schu, « Lawfare et conflictualité », le 19 octobre 2020  

    Organisé dans la continuité de l'atelier exploratoire de l'Université de Bordeaux par DPBS du 25 octobre 2019, en collaboration la Dr. A. Férey et avec le soutien de l'IRSEM, du CERI de l'IEP de Paris et du CRFJ

    Adrien Schu, « Arms control et innovations technologiques », le 12 février 2020  

    Organisé par l’Université de Bordeaux, dans le cadre du programme de recherche sur « le devenir de l’Arms control » sous la direction scientifique de Julien Ancelin et Adrien Schu.

    Adrien Schu, « L'insécurité dans le monde cyber », le 06 juin 2019  

    Organisé par le professeur Sébastien-Yves Laurent, dans le cadre des programmes ANR-UTIC et Conflictarm portés par le laboratoire IRM

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Emmanuel Bossard-Charpentier, Anticiper les guerres à venir ? Recherches sur les causes des conflits armés interétatiques de 1989 à 2010., thèse soutenue en 2022 à Bordeaux 3 sous la direction de Sébastien-Yves Laurent, membres du jury : Olivier Forcade (Rapp.), Olivier Zajec (Rapp.)  

    « Fait social total », la guerre résiste toujours, pourtant, à une définition académique consensuelle. S’agissant des conflits armés interétatiques, les causes ne sont pas plus consensuelles même s’il existe un constat partagé sur leur multiplicité. Dès lors se pose la question, non pas de résoudre un mystère, mais, pour filer la métaphore de Clausewitz, de faire se lever légèrement le « brouillard de la guerre » qui enveloppe aussi ses causes. A cette fin, une catégorisation plus fine du phénomène dans une période limitée permet de produire un isolat. Il est ainsi possible d’étudier uniquement les conflits armés interétatiques dans lesquels aucune guerre civile ne joue de rôle causal, sans considérations d’intensité, de pertes humaines ni de durée et ce durant les vingt premières années de l’après-guerre froide, soit entre 1989 et 2010. Au nombre de 13, les conflits ainsi discriminés ne semblent pas permettre de définir de nouvelles causes de la guerre. Au contraire, ils valident ensemble, à des degrés divers, les grandes théories explicatives existantes (réalisme, libéralisme, constructivisme). Par ailleurs, il apparaît que les causes sont globalement liés à la nature du rapport de force entre belligérants : ainsi, les puissances de tailles comparables s’affrontent sur des différends territoriaux non résolus et ce de façon plutôt imprévue. Par contraste, les conflits entre Etats non comparables recèlent des causes plus radicales comme le changement de régime et font l’objet de plus longues préparations.