Adrien Fauve

Maître de conférences
Science politique.
Faculté Jean Monnet - Droit, Économie, Management

Institut d'Études de Droit Public
  • THESE

    La construction d'une capitale nationale en régime autoritaire : Astana au Kazakhstan, soutenue en 2013 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Dominique Colas

  • Adrien Fauve, Clémentine Fauconnier, Amélie Zima, Tatyana Shukan, Guillaume Sauvé (dir.), Repenser le post-communisme ?: entre études aréales et sociologie politique comparative, Necplus, 2015, 236 p. 

    Adrien Fauve, Bienvenue à Astana: la capitale des steppes... et du monde, Éd. B2, 2014, Territoires, 115 p.   

    Adrien Fauve, Clientélisme et territoire au Kazakhstan: l'exemple d'Astana, récente capitale d'un Etat post-soviétique, 2007, 125 p. 

  • Adrien Fauve, Mathilde Leloup, « Chapitre 7. Les temps du développement à l’Assemblée », in Guillaume Devin, Franck Petiteville, Simon Tordjman (dir.), L’Assemblée générale des Nations unies, Presses de Sciences Po, 2020, pp. 161-180 

  • Adrien Fauve, « Qui gouverne le Kazakhstan ? », Outre-Terre , 2016, n° ° 48, pp. 85-91   

    Adrien Fauve, Clémentine Fauconnier, Guillaume Grégoire-Sauvé, Tatyana Shukan, Amélie Zima, « Avant-Propos », Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest, 2015, n°3, pp. 5-20 

    Adrien Fauve, Clémentine Fauconnier, Guillaume Grégoire-Sauvé, Tatyana Shukan, Amélie Zima, « Repenser le post-communisme »: Entre études aréales et sociologie politique comparatives, Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest, 2015, n°3, p. 205 

    Adrien Fauve, Yves Schemeil, Christophe Bouillaud, Aurélien Colson, Charles-Philippe David [et alii], « Quand simuler stimule. Innovation pédagogique et recherche décisionnelle », Revue Française de Science Politique, 2014, n°3, pp. 479-501 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Marie Hiliquin, Routes de la soie et stratégie régionale de la Chine en Asie centrale, thèse soutenue en 2023 à Université de Lille 2022 sous la direction de François-Olivier Seys-Bintein et Thomas Perrin, membres du jury : Lydia Coudroy de Lille (Rapp.), Nathalie Fau et Ikboljon Qoraboyev    

    Lancé en 2013 par le Président Xi Jinping à Astana, le projet des routes de la soie a pour objectif de développer un réseau de transports et d'infrastructures à travers le monde. L'initiative se découpe en deux axes : les routes maritimes et les routes terrestres. Le choix d'annoncer le projet à Astana, capitale du Kazakhstan, n'est pas anodin. L'Asie centrale joue un rôle primordial pour développer un corridor permettant de relier la Chine à l'Europe. Le Kazakhstan et la province du Xinjiang, à l'ouest de la Chine, occupent alors un rôle géostratégique essentiel à la réussite du projet.Cette thèse a pour objectif de questionner le fonctionnement de la Belt and Road Initiative (BRI). Elle interroge à la fois les objectifs du gouvernement chinois, les outils mis en place et les impacts territoriaux du projet. L'objectif final est de comprendre l'articulation multiscalaire territoriale des routes de la soie. Cette analyse nous permet notamment d'étudier la montée en puissance de la Chine et ses ambitions.Cette thèse se structure en deux parties. Une première partie permet de définir le cadre conceptuel du projet, de définir notre méthodologie de recherche et d'analyser les routes de la soie sous le prisme de l'intégration régionale et des corridors de développement. Dans un second temps, l'étude des documents de planification à l'échelle du territoire chinois, de la province du Xinjiang et du Kazakhstan nous permet de comprendre l'insertion de la BRI sur ces territoires. L'étude du corridor Chine-Asie centrale, et plus particulièrement la frontière sino-kazakhstanaise nous permettra de mettre en lumière les dysfonctionnements et défis de ce projet. Grâce à ces analyses de données, nous questionnerons donc la viabilité des routes de la soie dans un contexte géopolitique particulièrement instable.

    Snezhana Atanova, Entre le Peuple et l’État : l'identité nationale au Kirghizstan et au Turkménistan dans la période postsoviétique (1990-2016), thèse soutenue en 2020 à Paris INALCO sous la direction de Catherine Poujol, membres du jury : Kristian Feigelson (Rapp.), Taline Ter Minassian  

    Pendant près de trente ans d'indépendance, des efforts considérables ont été faits pour créer des États nationaux au Kirghizstan et au Turkménistan. Cette étude analyse les conditions préalables, les mécanismes et les processus d'évolution de l'identité nationale au Kirghizstan et au Turkménistan à compter de l'indépendance de 1991 jusqu’en 2016 dans le contexte de la construction de deux États nationaux en Asie centrale. En explorant les critères, qui marquent l’appartenance à une communauté nationale et en prenant comme point de référence théorique les réflexions sur le "plébiscite quotidien de la nation" d'Ernest Renan et le "nationalisme banal" de Michael Billig, cette thèse tentera de répondre à la question qui - l'État ou le Peuple crée des narrations qui déterminent l'identité nationale au Kirghizstan et au Turkménistan ? Pour y répondre, nous avons analysé les narrations de l’État et du Peuple en considérant les dimensions suivantes : la langue, la politique étrangère, la religion, la culture et les traditions. Quatre études de cas sont proposées : sur les croyances religieuses et les lieux sacrés, sur le cinéma et le nation branding, sur les traditions vestimentaires et les pratiques artisanales. Notre étude s’appuie sur plusieurs missions de terrain au Kirghizstan et au Turkménistan, sur des documents d’archives et sur des données qualitatives : entretiens, observation, analyse de discours et de contenus. La thèse contribue en somme à l’étude de l’histoire du Kirghizstan et du Turkménistan et aux études qui traitent du nationalisme, particulièrement à travers la culture matérielle, dans l’Asie centrale post- soviétique.

  • Yelena Gorovykh Trembasiewicz, Le rôle des politiques culturelles au Kazakhstan et au Kirghizstan de 1991 à nos jours : du multiculturalisme au "développement culturel durable", thèse soutenue en 2020 à Paris INALCO sous la direction de Catherine Poujol, membres du jury : Vincent Fourniau (Rapp.), Kristian Feigelson (Rapp.), Taline Ter Minassian  

    La culture joue un rôle très important pour le développement des pays. Dans ce contexte nous ne parlons pas seulement du développement économique, mais aussi du développement général de la société, de sa cohésion, de l’équilibre environnemental qui tous ensemble contribuent à une croissance socio-économique durable. C’est dans ce cadre que se pose notre problématique de recherche au travers d’une région qui a vécu de grands changements au niveau politique, économique et social. Dans une démarche comparative, nous nous appuierons sur l’étude des évolutions de la politique culturelle, aux travers des dimensions culturelles et des projets culturels ayant des effets sur ce secteur, dans ces deux pays d’Asie Centrale, le Kazakhstan et le Kirghizstan. La thèse se compose de deux parties principales en couvrant la période de 1991 à 2016. Tout d’abord dans la première partie, nous reviendrons un peu dans le temps afin d’étudier les racines historiques pour mieux comprendre les bases sur lesquelles cette nouvelle page d’histoire des pays indépendants a été écrite. Ensuite, toujours dans la première partie, on verra si l'héritage soviétique de ces pays après leur indépendance est devenu le facteur déterminant dans la réalisation des nouvelles politiques culturels. Enfin, dans la deuxième partie, on démontrera l'évolution du rôle de la culture au Kazakhstan et au Kirghizstan pour voir s’il y a des liaisons entre la culture et la croissance économique et développement sociale. Notre thèse a un grand intérêt car le développement durable à travers le secteur culturel reste peu exploité en Asie Centrale.