Alain Faure

Directeur de recherche
Politique, pouvoir, organisation.
Centre National de la Recherche Scientifique

Politiques Publiques, Actions Politiques, Territoires
  • HDR

    La question territoriale. Pouvoirs locaux, action publique et politique(s), HDR soutenue en 2002   

    THESE

    Communes, médiation et développement local : essai sur les maires ruraux en action, soutenue en 1991 à Université Pierre Mendès France Grenoble 19902015 sous la direction de Pierre Muller 

    THESE

    Comportement des sols au compactage : rôle de l'argile et conséquences sur l'arrangement des grains, soutenue en 1978   

  • Alain Faure, Gouverner, c'est aussi savoir pleurer ensemble: Alain FAURE - Politiste, Presses universitaires de Grenoble et Cairn, 2023, Le virus de la recherche  

    Comment l’effroi face à la mort et les angoisses face à l’impuissance publique deviennent-ils politique ? Quelle place les gouvernements accordent-ils aux personnes fragiles et aux reclus ?« Aussitôt que l’on ouvre un écran, tend l’oreille, lit un carnet de  confinement ou que l’on échange quelques mots à l’improviste (et à distance) sur le palier avec un voisin, on est saisi par cette évidence : le traitement médiatique de la crise du Covid‑19 et son expression dans les réseaux sociaux donnent lieu à des manifestations émotionnelles d’une densité, d’une intensité et d’une portée qui sortent du commun. Je propose ici de m’inspirer de travaux en cours sur les émotions politiques, et notamment la place des larmes dans l’engagement politique, pour éclairer deux épreuves émotionnelles propres à la crise du Covid‑19 : l’effroi face à la maladie et à la mort d’une part, les angoisses de la population face à l’impuissance des autorités publiques d’autre part. »Pour lire en ligne, cliquez sur la couverture pour ouvrir le lecteur en streaming.Pour télécharger l’ebook au format pdf (pour smartphone, tablette ou ordinateur) ou ePub (pour liseuse), sélectionnez le format qui vous intéresse, cliquez sur le caddie puis sur Commander les articles. Remplissez la fiche, et validez. En moins de trois minutes, vous aurez accès au téléchargement et pourrez lire hors connexion

    Alain Faure, Les émotions politiques inattendues de la pensée confinée: Alain FAURE - Politiste, Presses universitaires de Grenoble et Cairn, 2023, Le virus de la recherche, 9 p.      

    Placés contre leur gré en situation d’isolement pendant de longues semaines, des milliers d’hommes et de femmes ont pris la plume sur Internet, dans la presse et dans différents cercles sociaux pour exprimer leurs états d’âme. Ces pensées confinées offrent aux politistes un matériau précieux sur le processus mal connu d’intimisation de la politique.Les informations sur le Covid‑19 sont entrées dans les foyers chargées de la peur de la mort. Ce saisissement initial s’est propagé beaucoup plus vite que le virus lui‑même, marquant fortement les opinions. On en trouve des traductions politiques directes dans les médias et sur les réseaux sociaux, avec les nombreuses controverses relatives au péril climatique, au capitalisme mortifère, à l’irresponsabilité des élites ou encore à l’impuissance publique.Mais avec le confinement généralisé, la vague émotionnelle a aussi pris une tournure politique inattendue.Pour lire en ligne, cliquez sur la couverture pour ouvrir le lecteur en streaming.Pour télécharger l’ebook au format pdf (pour smartphone, tablette ou ordinateur) ou ePub (pour liseuse), sélectionnez le format qui vous intéresse, cliquez sur le caddie puis sur Commander les articles. Remplissez la fiche, et validez. En moins de trois minutes, vous aurez accès au téléchargement et pourrez lire hors connexion

    Alain Faure, Emmanuel Négrier (dir.), La politique à l'épreuve des émotions, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, 302 p.    

    Il y a, dans la prolifération d'événements dramatiques, dans l'exposition des souffrances subies lors de conflits, mais aussi dans les images de liesse populaire ou les larmes de joie de vainqueurs des urnes, une diffusion inédite des émotions dans la sphère publique et politique. Cette diffusion comporte un risque de banalisation que l'on éprouve également tous les jours. Cet ouvrage refuse deux fois une telle banalisation. La première, par le désir d'en faire un objet d'étude, c'est-à-dire d'en spécifier les propriétés distinctives. La seconde, par la volonté d'en cerner et d'en suivre les mécanismes, à l'épreuve de plusieurs disciplines, parmi lesquelles, dans le creuset qu'est la science politique, la sociologie, l'anthropologie, l'histoire, la musicologie, l'histoire de l'art. Que sont et que font les émotions en politique ? Vingt-sept coauteurs sont ici réunis pour en débattre, en proposer les illustrations, les limites, les orientations disciplinaires. Volontairement courts et centrés sur leur thèse principale, les vingt-deux chapitres sont répartis en trois dimensions. La première traite des émotions au prisme du politique, autour d'événements et de territoires. La deuxième envisage le politique au risque des émotions, où elles sont clairement associées à des dispositifs de sensibilisation ou émergeant, de façon plus inattendue, d'univers qu'on aurait pu croire ceux de la répression de tout sentiment. La troisième se veut un carrefour disciplinaire, où sont explicités les enjeux de méthode et les perspectives d'échange

    Alain Faure, Philippe Mouillon, Dépaysements, 12e éd., Le Bec en l'air, 2021, 131 p.   

    Alain Faure, Des élus sur le divan, Cairn et P.U.G., 2019, Politique en +  

    Plus de 200 élus locaux sur le divan pour percer l'énigme du goût du pouvoir… Pourquoi les élus des collectivités territoriales se sont-ils lancés dans la compétition électorale ? D'où leur vient cette passion ? Comment racontent-ils leurs combats ? Alain Faure a choisi de décrypter les promesses et les trophées de la politique locale à partir de témoignages personnels. Il nous invite à découvrir l'empreinte des émotions politiques de l'enfance, l'adrénaline du pouvoir et les récits passionnés sur le bien commun local. À l'heure où le divorce d'une grande partie de la population avec les élites politiques semble consommé et où les affaires de corruption font florès, Alain Faure dévoile une autre facette de la politique, vécue de l'intérieur. Dans un texte accessible et vivant, fruit de recherches documentées menées en France, en Italie et au Japon, l'ouvrage propose un éclairage humain et souvent intimiste des mystères du « goût du pouvoir local ». Cette approche comparative offre une analyse stimulante sur les motifs de l'engagement politique local, sur le coeur et les invariants du métier politique

    Alain Faure (dir.), L'Institut: nouvelles, Presses universitaires de Grenoble, 2018, 286 p.  

    Quel regard porte un écrivain sur ses années étudiantes ? Pour le savoir, on a donné carte blanche à dix-huit auteurs passés sur les bancs de l’Institut d’études politiques de Grenoble, en leur demandant d’écrire une nouvelle autour de leurs années Sciences Po. Fictions, témoignages, souvenirs, ils se sont prêtés au jeu avec bonheur. Au fil des pages et au rythme des générations qui se sont succédé depuis 1948 dans l’école, on y découvre des intrigues improbables, on y croise des personnages délirants, on y noue des amitiés indéfectibles, on y voyage, on y rêve, on s’y découvre et on s’y perd…Ces dix-huit nouvelles forment un cocktail littéraire délicieux, mettant en lumière cette période douce-amère, sans retenue, qui est celle de l’insouciance des premiers coups de foudre et des grandes promesses de la vie dans laquelle ces écrivains mordent à pleines dents – et nous avec eux.

    Alain Faure, Des élus sur le divan: Les passions cachées du pouvoir local, Presses Universitaires de Grenoble, 2017, Politique en plus, 208 p.    

    La 4e de couverture indique : "Pourquoi les élus des collectivités territoriales se sont-ils lancés dans la compétition électorale ? D'où leur vient cette passion ? Comment racontent-ils leurs combats ? Alain Faure a choisi de décrypter les promesses et les trophées de la politique locale à partir de témoignages personnels. Il nous invite à découvrir l'empreinte des émotions politiques de l'enfance, l'adrénaline du pouvoir et les récits passionnés sur le bien commun local. À l'heure où le divorce d'une grande partie de la population avec les élites politiques semble consommé et où les affaires de corruption font florès, Alain Faure dévoile une autre facette de la politique, vécue de l'intérieur. Dans un texte accessible et vivant, fruit de recherches documentées menées en France, en Italie et au Japon, l'ouvrage propose un éclairage humain et souvent intimiste des mystères du « goût du pouvoir local ». Cette approche comparative offre une analyse stimulante sur les motifs de l'engagement politique local, sur le coeur et les invariants du métier politique."

    Alain Faure, Cecile Pelaudeix, Robert Griffiths, Robert Howell Griffiths (dir.), What holds the Arctic together ?, L'Harmattan, 2012, Logiques politiques, 194 p.   

    Alain Faure, Anne-Cecile Douillet, Halpern Charlotte, Jean-Philippe Leresche, Charlotte Halpern (dir.), L'action publique locale dans tous ses états : différenciation et standardisation, L'Harmattan, 2012, Logiques politiques, 353 p. 

    Alain Faure, Robert Howell Griffiths (dir.), La société canadienne en débats: what holds Canada together ?, l'Harmattan, 2008, Questions contemporaines, 220 p.   

    Alain Faure, Emmanuel Négrier (dir.), Les politiques publiques à l'épreuve de l'action locale: Critiques de la territorialisation, L'Harmattan, 2007, Questions contemporaines, 302 p. 

    Alain Faure, Jean-Philippe Leresche, Stephan Nahrath, Pierre Muller (dir.), Action publique et changements d’échelles : les nouvelles focales du politique, Éditions L'Harmattan, 2007, Logiques politiques, 380 p. 

    Alain Faure, Pierre Zembri, Marianne Ollivier-Trigalo, Sylvain Barone, Laetitia Dablanc [et alii], Six régions à l'épreuve des politiques de transport: Décentralisation, régionalisation ferroviaire et différenciation territoriale, 55e éd., INRETS, 2007 

    Alain Faure, Olivier Ihl, Delphine Deschaux-Beaume, Jean-Pierre Galland, André Gauron, Frédérique Niel, Robert Fraisse, Alexandra Jonsson, Pierre Muller, Jean-Louis Quermonne, Anne-Cécile Douillet, Jean-Pierre Gaudin, Laura Michel, Odile Join-Lambert, Yves Lochard, Jacqueline Estades (dir.), Les « sciences » de l'action publique, Presses Universitaires de Grenoble, 2006, 288 p. 

    Alain Faure, Anne-Cecile Douillet (dir.), L'action publique et la question territoriale, PUG (Presses Universitaires de Grenoble), 2005, Symposium, 298 p. 

    Alain Faure, Nathalie Bertrand (dir.), Dynamiques territoriales périrubaines et nouvelles fonctionnalités de l'agriculture, CEMAGREF, 2005, 107 p. 

    Alain Faure, Emmanuel Négrier (dir.), La lecture publique à l'heure intercommunale: enquête sur l'intercommunalité et la lecture publique en France, Editions de l'Aube, 2004, Monde en cours ( Bibliothèque des territoires ), 267 p. 

    Alain Faure, La question territoriale: pouvoirs locaux, action publique et politique(s), 2002, 257 p. 

    Alain Faure, Michelle Ciavatti, Regards sur l'élaboration du Schéma directeur de la région grenobloise 1999-2000: rapport d'accompagnement évaluatif, INUDEL, 2002, 24 p. 

    Alain Faure, Emmanuel Négrier (dir.), La politique culturelle des agglomérations, La documentation française, 2001, Études et recherches, 202 p.   

    Alain Faure, Le Parc Naturel Régional de Chartreuse, Cemagref, 2000, La construction de l'autonomie des territoires periurbains, 77 p. 

    Alain Faure, Le district urbain de la Cluse de Chambéry, Cemagref, 2000, La construction de l'autonomie des territoires periurbains, 44 p. 

    Alain Faure, Michelle Ciavatti (dir.), L'intercommunalité urbaine en débats: [journée d'échanges et de réflexion sur les enjeux actuels et futurs de l'intercommunalité urbaine, 13 octobre 1998, Institut d'études politiques de Grenoble], INUDEL et OIPRA, 1999, 55 p. 

    Alain Faure, Richard Balme, Albert Mabileau (dir.), Les nouvelles politiques locales: dynamiques de l'action publique, Presses de Sciences Po, 1999, 486 p.   

    Alain Faure, Richard Balme, Albert Mabileau (dir.), Politiques locales et transformations de l'action publique en Europe: actes d'un colloque, CERAT, 1998, 446 p. 

    Alain Faure (dir.), Action culturelle et développement local: quatre territoires à la loupe dans le département de l'Hérault, Observatoire des politiques culturelles, 1998, 85 p. 

    Alain Faure, Jean-Claude Farcy, Une génération de français à l'épreuve de la mobilité: vers et dans Paris : recherche sur la mobilité à la fin du 19e siècle, Centre d'histoire de la France contemporaine, 1998, 186 p. 

    Alain Faure (dir.), Territoires et subsidiarité: l'action publique locale à la lumière d'un principe controversé, l'Harmattan, 1997, Logiques politiques, 307 p.   

    Alain Faure, Gilles Pollet, Philippe Warin (dir.), La construction du sens dans les politiques publiques: débats autour de la notion de référentiel, L'harmattan et L'Harmattan, 1995, Collection Logiques politiques, 191 p.   

    Alain Faure, Le village et la politique: essai sur les maires ruraux en action, l'Harmattan, 1992, Collection Logiques politiques, 224 p.   

    Alain Faure, Pierre Muller, Françoise Gerbaux, Les entrepreneurs ruraux: agriculteurs, artisans, commerçants, élus locaux, Université des sciences sociales de Grenoble et L'Harmattan, 1989, Collection Alternatives rurales, 189 p.   

  • Alain Faure, « Préface. La guerre des mots tranquille… », in Sandra Breux, Anne Mévellec (dir.), Dictionnaire politique de la scène municipale québécoise, Presses de l'Université Laval (PUL), 2024     

    Alain Faure, « Conclusion. Du rural suranné aux mondes ruraux dépliés, fantasmés et sensibles », in Nicolas Bué, Marc Ortolani, Christine Pina (dir.), Conflictualités politiques en milieu rural, PUG, 2023   

    Alain Faure, « La politique entre l'émerveillement et l'impuissance… Retour sur deux introspections autobiographiques », in Christian Le Bart, Éric Treille (dir.), Les livres des politiques, PU Rennes, 2023, pp. 249-262     

    Alain Faure, « Mirages et impasses du moment métropolitain : une impossible mise en récit ? », in Jean-Marc Offner, Gilles Pinson (dir.), L'impossible pouvoir local ? De nouvelles marges de manœuvre pour l'action publique urbaine, Le bord de l'eau, 2021   

    Alain Faure, « Conclusion de la Partie 3 : des fusions territoriales à front renversé? », in Arambourou Clément, Négrier Emmanuel, Paoletti Marion, Simoulin Vincent (dir.), Politiques de la fusion. Organisations, services, territoires, LGDJ, 2021, pp. 211-216   

    Alain Faure, « Action publique territoriale », in Cole (Alistair), Guigner (Sebastien), Pasquier (Romain) (dir.), Dictionnaire des politiques territoriales, Presses de SciencesPo, 2020     

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, « Territoire », in Boussaguet L, Jacquot S., Ravinet P. (dir.), Dictionnaire des politiques publiques, SciencesPo Les Presses, 2019     

    Alain Faure, Jean-Charles Froment, « Préface », in Alain Faure (dir.), L'Institut - Nouvelles, Presses Universitaires de Grenoble, 2018     

    Alain Faure, « Introduction générale. Les énigmes de la démocratie sensible », in Alain Faure, Emmanuel Négrier (dir.), La politique à l'épreuve des émotions, Presses Universitaires de Rennes, 2017, pp. 12-28     

    Alain Faure, « L'intelligence du doute », in B. Aubrée, A. Bouillon, A. Faure, H. Frumy, B. Pouyet, H. Torgue, J.-P. Saez (dir.), Les couleurs d'une vie. Catherine Pouyet 1944-2015, 2017, pp. 89-91     

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, « Policy analysis in French local government », in Charlotte Halpern, Patrick Hassenteufel, Philippe Zittoun (dir.), Policy Analysis in France, The Policy press, 2017, pp. 119-135     

    Alain Faure, « Prologue. Pour un renversement de perspective », in Alain Faure (dir.), Des élus sur le divan. Les passions cachées du pouvoir local, Presses Universitaires de Grenoble, 2016, pp. 7-22     

    Alain Faure, Pierre Muller, « Cycle, réseaux, récits : questions de recherche sur l'action publique locale-globale », in Philippe Bonnal, Pascal Chevalier, Marc Dedeire, Jean-Michel Sourisseau (dir.), Production et circulation des normes pour l'action territoriale, Presses Universitaires de la Méditerranée, 2016, pp. 31-39   

    Alain Faure, « Contrepoint : la politique des signes au Japon », in Alain Faure (dir.), Des élus sur le divan. Les passions cachées du pouvoir local, PUG, 2016, pp. 161-186     

    Alain Faure, Anne-Cécile Douillet, Emmanuel Négrier, « Trois regards sur les politiques publiques vues du local », in Laurie Boussaguet, Sophie Jacquot, Pauline Ravinet (dir.), Une "French touch" dans l'analyse des politiques publiques?, Presses de Sciences Po, 2015, pp. 319-348   

    Alain Faure, « Intercommunalités et métropoles : le tournant politique indicible », in Nicolas Kada (dir.), Les tabous de la décentralisation, Berger-Levrault, 2015, pp. 191-204   

    Alain Faure, Richard Balme, « Acteurs et mobilisations des politiques territoriales », in Jean-Vincent Holeindre (dir.), Le pouvoir. Concepts, lieux, dynamiques, Editions Sciences Humaines, 2014, pp. 174-179   

    Alain Faure, « Grenoble métropole expérimentale? », in Daniel Bloch (dir.), Réinventer la ville. Regards croisés sur Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2013, pp. 151-160   

    Alain Faure, Jean-Michel Evin, Anne Pottecher, « Grenoble, métropole positive et providentielle? », in Daniel Bloch (dir.), Réinventer la ville. Regards croisés sur Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2013, pp. 173-182   

    Alain Faure, « Des politiques intercommunales sans imaginaire politique? », in Aboulker M. (dir.), Représenter l'intercommunalité. Enjeux et pratiques de la communication des communautés, ADCF, 2013, pp. 63-65   

    Alain Faure, « Arène », in Casillo I., Barbier R., Blondiaux L., Chateauraynaud F., FourniauJ-M., Lefèbvre R., Neveu C. et Salles D. (dir.) (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, GIS Démocratie et Participation, 2013, pp. 5   

    Alain Faure, « Territoire », in Casillo I., Barbier R., Blondiaux L., Chateauraynaud F., FourniauJ-M., Lefèbvre R., Neveu C. et Salles D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, GIS Démocratie et participation, 2013, pp. 2   

    Alain Faure, « Conseil de développement », in Casillo I., Barbier R., Blondiaux L., Chateauraynaud F., FourniauJ-M., Lefèbvre R., Neveu C. et Salles D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, GIS Démocratie et Participation, 2013, pp. 1   

    Alain Faure, « Introduction. Des démocraties subnationales en formation? », in Douillet A.-C., Faure A., Halpern C., Leresche J.-P. (dir.), L'action publique locale dans tous ses états. Différenciation et standardisation, L'Harmattan, 2012, pp. 239-244   

    Alain Faure, « Conclusion générale. Penser la démocratie différentielle », in Douillet A.-C., Faure A., Halpern C., Leresche J.-P. (dir.), L'action publique locale dans tous ses états. Différenciation et standardisation, L'Harmattan, 2012, pp. 305-312   

    Alain Faure, « The Arctic and the Configuration of the Stars », in Pelaudeix C., Faure A., Griffiths R. (dir.), What holds the Arctic together?, L'Harmattan, 2012, pp. 10-14   

    Alain Faure, « Des récits fragmentaires sur l'intérêt général », in Ollivier-Trigalo M. (dir.), Bornes routières, cartes magnétiques, espaces portuaires : la décentralisation des transports à l'épreuve de la technique, LVMT, 2012, pp. 139-146   

    Alain Faure, « 3ème édition actualisée et augmentée », in Laurie Boussaguet, Sophie Jacquot, Pauline Ravinet (dir.), Dictionnaire des politiques publiques, Presses de Sciences Po, 2011, pp. 623-632 

    Alain Faure, Philippe Teillet, « la durabilité urbaine au travers des conseils de développement: une démocratie d'agglomération recomposée ou réenchantée? », in Vincent Béal, Mario Gauthier, Gilles Pinson (dir.), Le développement durable changera-t-il la ville? Le regard des sciences sociales, Publications de l'Université de Saint Etienne, 2011, pp. 125-139   

    Alain Faure, « Les motifs dés)enchantés de l'action publique régionale à Lyon et à Naples », in Sylvain Barone (dir.), Les politiques régionales en France, La Découverte, 2011, pp. 207-233   

    Alain Faure, « Introduction: au-delà des compétences régionales », in Sylvain Barone (dir.), Les politiques régionales en France, La Découverte, 2011, pp. 112-116   

    Alain Faure, « Action publique territoriale », in Alistair Cole, Sébastien Guigner, Romain Pasquier (dir.), Dictionnaire des politiques territoriales, Presses de Sciences Po, 2011, pp. 25-33   

    Alain Faure, « Planification territoriale: de nouveaux récits sur le bien commun? », in Marcus Zepf et Lauren Andres (dir.), Enjeux de la planification territoriale en Europe, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2011, pp. 69-76   

    Alain Faure, Anne-Cécile Douillet, « Périurbanité et dynamiques intercommunales : l'agriculture entre sillons de dépendance et nouvelles priorités d'action publique », in Nathalie Bertrand (dir.), L'agriculture dans la ville éclatée, Laboratoire Développement durable et dynamique territoriale, 2010, pp. 123-138   

    Alain Faure, « Gouvernements intercommunaux et ressources politiques : l'identité territoriale pour énoncer des priorités d'action publique ? », in Martin Denis-Constant (dir.), L'identité en jeux : pouvoirs, identifications, mobilisations, Karthala, 2010, pp. 337-360 

    Alain Faure, « Les élus locaux changent-ils la politique ? Méthode, controverses, énigmes... », in Christian Bidégaray, Stéphane Cadiou et Christine Pina (dir.), L'élu local aujourd'hui, Presses Universitaires de Grenoble, 2009, pp. 240   

    Alain Faure, « Projet, Contrat, Territoire », La question sociale et les politiques publiques: entre protection et compassion, Université de Savoie, 2008, pp. 107-108   

    Alain Faure, « Introduction générale: le double impensé de la Canadian Attitude », La société canadienne en débats. What Holds Canada Together?, L'Harmattan, 2008, pp. 7-13   

    Alain Faure, Candice Brotel, « L'agglomération annecienne, une ville en pointe culturelle et en panne de récit communautaire », in Négrier E., Teillet Ph., Préau J. (dir.), Intercommunalité : le temps de la culture, Editions de l'OPC, 2008, pp. 277   

    Alain Faure, « Conclusion générale: Une nouvelle critique territoriale? », Les politiques publiques à l'épreuve de l'action locale. Critiques de la territorialisation, L'Harmattan, 2007, pp. 275-283   

    Alain Faure, Pierre Muller, « Introduction générale: objet classique, équations nouvelles », Action publique et changements d'échelles: les nouvelles focales du politique, L'Harmattan, 2007, pp. 9-21   

    Alain Faure, « Doctrine ferroviaire et différenciation régionale : la décentralisation en chantier », in Marianne Ollivier-Trigallo (dir.), Six régions à l'épreuve des politiques de transport, INRETS, 2007, pp. 55-72   

    Alain Faure, « Décentralisation et transversalités urbaines »: La fable de l'échelle, du tournoi, du leader et de la démocratie locale..., in Institut des Villes (dir.), Villes, santé et développement durable, La documentation française, 2007, pp. 191-198     

    Alain Faure, Marianne Trigalo, Geneviève Zembri-Mary, Gilles Debizet, Laetitia Dablanc, « Cinq controverses pour l'avenir des régions », Six Régions à l'épreuve des politiques de transport Décentralisation, régionalisation ferroviaire et différenciation territoriale, INRETS, 2007, pp. 193-198 

    Alain Faure, « Action publique locale et consensus politique. Les accords trompeurs de la petite musique territoriale », in L. Arnaud, C. Le Bart et R. Pasquier (dir.), Idéologies et action publique territoriale, Presses Universitaires de Rennes, 2006, pp. 14   

    Alain Faure, « La Décentralisation en panne de controverses intellectuelles ? », Les "sciences" de l'action publique, Presses Universitaires de Grenoble, 2006, pp. 133-148   

    Alain Faure, Nathalie Bertrand, Anne-Cécile Douillet, « L'agriculture périurbaine ou les limites de la campagne à la ville. La construction socio-politique de la question agricole dans la région urbaine grenobloise », in Arlaud, Samuel;Royoux, Jean et Dominique; (dir.), Rural-Urbain. Nouveaux liens, nouvelles frontières, PUR (Presses Universitaires de Rennes), 2005, pp. 189-202 

    Alain Faure, Anne-Cécile Douillet, Martin Vanier, « L'Isle d'Abeau ou la ville nouvelle malgré tout, quelques réflexions sur le traumatisme territorial en politique », in Chalas, Yves; (dir.), L'Isle d'Abeau. De la ville nouvelle à la ville contemporaine, La Documentation Française, 2005, pp. 105-129 

    Alain Faure, « Militant, mi-techno... », in Ciavatti, Michèle;Pouyet, Bernard; (dir.), L'INUDEL, 20 ans au service de l'innovation urbaine et du développement local en Rhône-Alpes, INUDEL, 2005, pp. 28-30 

    Alain Faure, « Introduction générale. La 'construction du sens' plus que jamais en débats », in Faure, Alain;Douillet, Anne-Cécile; (dir.), L'action publique et la question territoriale, PUG (Presses Universitaires de Grenoble), 2005, pp. 9-24 

    Alain Faure, « Intercommunalité et pouvoir d'agglomération : les nouveaux tournois de l'action publique », in Faure, Alain;Douillet, Anne-Cécile; (dir.), L'action publique et la question territoriale, PUG (Presses Universitaires de Grenoble), 2005, pp. 205-227 

    Alain Faure, « Territoires/Territorialisation », Dictionnaire des Politiques Publiques, Presses de Sciences Po, 2005, pp. 430-436   

    Alain Faure, « Ces réformes qui transforment le jeu politique urbain... et vice versa », in Bherer, Laurence;Collin, Jean-Pierre;Kerrouche, Eric;Palard, Jacques; (dir.), Jeux d'échelle et transformation de l'Etat : le gouvernement des territoires au Québec et en France, Les Presses de l'Université Laval, 2005, pp. 19-24 

    Alain Faure, Emmanuel Negrier, « La lecture publique à l'heure intercommunale », in Faure, Alain;Négrier, Emmanuel; (dir.), La lecture publique à l'heure intercommunaule, Editions de l'Aube, Observatoires des Politiques Culturelles, 2004, pp. 15-50 

    Alain Faure, Emmanuel Negrier, « Les représentations de l'intercommunalité en débats. Résultats de l'enquête par questionnaire », in Faure, Alain;Négrier, Emmanuel; (dir.), La lecture publique à l'heure intercommunaule, Editions de l'Aube, Observatoires des Politiques Culturelles, 2004, pp. 237-260 

    Alain Faure, « Territoires/territorialisation », in Boussaguet, Laurie;Jacquot, Sophie;Ravinet, Pauline; (dir.), Dictionnaire des politiques publiques, Presses de Sciences Po, 2004, pp. 430-437 

    Alain Faure, « Le CERAT nec mergitur », in Douillet, Anne-Cécile;Zuanon, Jean-Paul; (dir.), Quarante ans de recherche en sciences sociales. Regards sur le CERAT 1963-2003, PUG (Presses Universitaires de Grenoble), 2004, pp. 204 

    Alain Faure, Martin Vanier, Anne-Cécile Douillet, « L'Isle d'Abeau, ou la ville nouvelle malgré tout, réflexions sur le traumatisme territorial en politique », in Chalas, Yves; (dir.), La ville nouvelle de l'Isle d'Abeau, origines, évolution, perspectives, La documentation française, 2004, pp. 150-187 

    Alain Faure, « Culture et territoires : nouvelles donnes françaises », in Ministère de l'Economie des Finances et de l'Industrie,; (dir.), Financement et gestion de la culture aux Etats-Unis et en France. Nouvelles synergies et interdépendances des sources privées et publiques, Les Editions de Bercy, 2004, pp. 227-230 

    Alain Faure, « La politique à l'épreuve des projets de territoire », in Saint-Do, Yves de; (dir.), Territoires éducatifs et gouvernance. Colloque international, Université Blaise Pascal, 14-16 avril 2003., CRDP d'Auvergne, 2003, pp. 39-42 

    Alain Faure, « Leadership, intercommunalité et action publique. Les nouvelles donnes du jeu politique », in Smith, Andy;Sorbets, Claude; (dir.), Le leadership politique et le territoire. Les cadres d'analyse en débat, PUR (Presses Universitaires de Rennes), 2003, pp. 229-245 

    Alain Faure, Françoise Gerbaux, Mireille Pongy, « L'itinéraire d'un centre de recherche en science politique. Le CERAT, de l'aménagement du territoire aux politiques publiques et aux territoires », in Bernardy, Michel de;Debarbieux, Bernard; (dir.), Le territoire en sciences sociales. Approches disciplinaires et pratiques de laboratoires, MSH-Alpes, 2003, pp. 85-101 

  • Alain Faure, « Série La Fièvre: la fragilité et la joie pour conjurer les ténèbres de la guerre civile? », Telos , 2024     

    Alain Faure, « Les blessures du pouvoir », La vie des idées, 2024     

    Alain Faure, « Le CEPEL, ses gouts de lutte et ses sourires en coin », Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, 2024, n°60, pp. 11-13     

    Alain Faure, « Passions territoriales »: Que nous disent-elles de l’exercice du pouvoir ?, Multitudes, 2022, n°1, pp. 237-242     

    Alain Faure, Martin Vanier, « Ces médiateurs politiques dont les métropoles ont besoin », Telos , 2021     

    Alain Faure, « Les empreintes singulières des émotions premières des élus locaux »: Voyage en égo-politique et en démocratie sensible, Lien social et Politiques, 2021, n°86, pp. 150-172     

    Alain Faure, « Mode d'emploi », Local contemporain, 2019, n°11, p. 2   

    Alain Faure, « Les invasions barbares ou le tramway criminel (Paris, 1872-1914) », Le Mouvement social, 2019, n°266, pp. 87-110 

    Alain Faure, « Une modernité politique métropolitaine ? Impressions sensibles depuis Angers et Tokyo… », 2018  

    Introduction Le comité de rédaction de Métropoles m’a sollicité, à l’occasion des 10 ans de la revue, pour discuter des résultats saillants tirés de mes travaux récents sur les métropoles. Comme mes dernières enquêtes portent sur la trajectoire de vie de leaders politiques urbains en France et à l’étranger, j’ai imaginé une contribution sur l’exercice du pouvoir vu de l’intérieur, à partir du récit inspiré, parfois même exalté, qu’en font celles et ceux qui dirigent (ou aspirent à diriger) le...

    Alain Faure, « Une modernité politique métropolitaine? Impressions sensibles depuis Angers et Tokyo », Métropoles, 2018, pp. 1-6     

    Alain Faure, Elisabeth Sénégas, « La piscine du soir, le dancing irlandais et les lieux vides… », L'Observatoire, la revue des politiques culturelles , 2018, n°52, pp. 59-61   

    Alain Faure, « De quoi les SCOT sont-ils les signes? », Urbanisme, 2018, n°408, p. 50   

    Alain Faure, « Les ivresses inattendues du pouvoir local (voyage en ego-politique) », Sens-Dessous, 2018, n°21, pp. 27-42   

    Alain Faure, « Henri Saintin et les jardiniers du faubourg », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie du XIIIe arrondissement de Paris, 2018, n°46, pp. 6-17 

    Alain Faure, « The working man's blouse in 19th century Paris. The norms of dignity », Modes pratiques. Revue d’histoire du vêtement et de la mode, 2018, pp. 89-113 

    Alain Faure, « L'industriel et le politique. Qui a peur de l'industrie à Paris au XIXe siècle ? », Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, 2018, n°65, pp. 29-69 

    Alain Faure, « Les paysages sensibles, des boussoles pour exister ensemble? », Local contemporain, 2017, n°9, pp. 126-128   

    Alain Faure, « La carte et le poisson rouge »: Conversation avec Ingrid Saumur, Local contemporain, 2017, n°9, pp. 46-52   

    Alain Faure, Martin Vanier, Benoit Dugua, Manon Loisel, Clémentine Martin-Gousset, « La planification à la croisée des chemins : les SCoT comme cas d’école », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2017, n°109, pp. 33-38   

    Alain Faure, « L’engagement citoyen à Grenoble. Un dancing dans la ville : La Chimère citoyenne », Revue Esprit, 2017, n°3, pp. 200-201     

    Alain Faure, Amélie Artis, Daniel Bougnoux, Fouzia Boulacel, Fanny Braud [et alii], « L’engagement citoyen à Grenoble », Revue Esprit, 2017, n°3, pp. 194-208   

    Alain Faure, « Benjamin R. Barber, 2015, Et si les maires gouvernaient le monde ? Décadence des États, grandeur des villes », Métropoles, 2016, n°18     

    Alain Faure, « Les passions de l'élu local, du notable au médiateur », Histoire@Politique : revue du Centre d'histoire de Sciences Po, 2015, n°25, pp. 1-10   

    Alain Faure, « L'université et son territoire »: Les liens avec les collectivités publiques et les structures artistiques et culturelles, L'Observatoire, la revue des politiques culturelles , 2014, n°5, pp. 34-35   

    Alain Faure, « Les énigmes politiques du moment métropolitain », Revue Politique et Parlementaire, 2014, n°10711072, pp. 65-76   

    Alain Faure, « Les campagnes urbaines à l'épreuve des mots », Urbanisme, 2013, n°47, p. 24   

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, « Métropole/région: une gouvernance sédimentée et incarnée », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2013, n°96, pp. 56-60   

    Alain Faure, Vincent Aubelle, Daniel Béhar, Jacques Caillosse, Patrice Duran [et alii], « La décentralisation: après le milieu du gué, le risque de l'impasse! », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2013, n°97, pp. 3-4 

    Alain Faure, « Compte-rendu de l'ouvrage de Romain Pasquier Le pouvoir régional. Mobilisations, décentralisation et gouvernance en France », Revue Française de Science Politique, 2013, n°34, pp. 709-710   

    Alain Faure, « Mariona Tomàs, Penser métropolitain ? La bataille politique du Grand Montréal », Métropoles, 2013, n°13, p. 7   

    Alain Faure, « Quel horizon interterritorial pour les politiques culturelles? », L'Observatoire, la revue des politiques culturelles , 2013, n°43, pp. 42-43   

    Alain Faure, Anne-Cécile Douillet, Halpern Charlotte, Jean-Philippe Leresche, « Articuler différenciation et standardisation dans l'analyse de l'action publique locale. », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2012, n°93, pp. 69-71   

    Alain Faure, « Changer sans perdre : le dilemme cornélien des élus locaux », Revue française d’administration publique, 2012, n°141, pp. 99-107   

    Alain Faure, « Le différentiel démocratique de l'action publique locale », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2012, n°93, pp. 72-74   

    Alain Faure, « Lectures critiques: les métropoles et les agglomérations en politique », Revue Française de Science Politique, 2010, n°6, pp. 1189-1192 

    Alain Faure, « Les métropoles et les agglomérations en politique : une lecture critique », Cahiers de recherche du Programme Villes & territoires, 2010, n°6, p. 8   

    Alain Faure, « Angelo Vassallo, un profeta globale », Sussurri & Grida, 2010, n°10, p. 12 

    Alain Faure, Jean-Philippe Leresche, Olivier Glassey, « Démocratie participative et démocratie différentielle », Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, 2010, n°32, pp. 11-23 

    Alain Faure, « Introduction générale. Les fragiles assonances du vivre ensemble canadien », Études canadiennes / Canadian Studies : Revue interdisciplinaire des études canadiennes en France, 2010, n°68, pp. 7-8 

    Alain Faure, Sofiane Boussa, Jennifer Pasquier, François Leboulenger, Frank Le Foll, « Exploring modulation of action potential firing by artificial graft of fast GABAergic autaptic afferences in hypophyseal neuroendocrine melanotrope cells », Journal of Physiology - Paris, 2010, n°12, pp. 99-106 

    Alain Faure, « Mendès le Grenoblois », 2010, p. -   

    Alain Faure, « Compte rendu de l'ouvrage La gouvernance territoriale, pratiques, discours et théories », Sociologie du Travail, 2009, n°51, p. 558581 

    Alain Faure, « La double énigme intercommunale des élections municipales de mars 2008 », Revue Politique et Parlementaire, 2008, n°1047, pp. 77-82   

    Alain Faure, « Cohésion sociale »: Les agglomérations à la fois en pointe et en panne, Les Cahiers du DSU, 2008, n°47, pp. 48-49   

    Alain Faure, « Présidentielles: décentralisation, la grande absente! », Lettre du Cadre Territorial, 2007, n°335, pp. 12-14 

    Alain Faure, « Les trois défis de la décentralisation », Telos , 2007, p. 2   

    Alain Faure, « Culture et développement rural. Les temps difficiles de la transition introspective », Champs culturels, 2007, n°21, pp. 7-9   

    Alain Faure, « Politiques publiques et gouvernements urbains »: Le temps venu de la démocratie différentielle ?, Télescope : Revue d'analyse comparée en administration publique, 2007, n°3, pp. 11-20   

    Alain Faure, Philippe Mathieu, « Le service public, les leaders politiques locaux et les clients-citoyens : le cas d'école des musées gratuits et des musées entreprises », Politiques et Management public, 2006, n°4, pp. 37-50      

    Cette analyse comparative porte sur le fonctionnement de plusieurs musées gérés en France par des collectivités locales, avec d'un côté deux collectivités qui ont adopté une démarche managériale et payante et de l'autre des musées proposant un système de gratuité pour toutes les collections permanentes. Basée sur un matériau original de 64 entretiens, éclairée de diagnostics de fréquentation et de rapports internes, l'étude donne l'occasion d'ouvrir une réflexion sur la façon dont des leaders politiques locaux accompagnent des choix qui orientent l'univers muséal sur ces deux conceptions du service public. Une première partie détaille, sous la forme d'une fable politique, le discours réenchanté des acteurs sur leurs pratiques. Une seconde partie discute les ingrédients sociopolitiques qui tempèrent ou contredisent, dans les faits, l'opposition apparente des styles entre le musée entreprise et la gratuité totale. La conclusion s'interroge sur l'avènement d'une forme de démocratie différentielle qui serait spécifiquement promue par le processus de décentralisation. La relation triangulaire qui s'instaure entre les élus, les professionnels et les usagers révèle en effet un triple relativisme : sur les dogmes de service public portés par les responsables politiques, sur l'isomorphisme des milieux professionnels pour encadrer la montée du client-centrisme, et sur les règles de confiance qui relient les élus à leurs électeurs. L'étude montre une dynamique publique où chaque collectivité locale plaide dorénavant sa propre conception du bien commun et de ses ressorts représentatifs, délibératifs et participatifs.

    Alain Faure, « Le temps venu des agglomérations providence ? », Cahiers du CRDSU, 2006, n°45, pp. 5-7   

    Alain Faure, « Régions et transports ferroviaires : un chantier d'expérimentation et d'innovation », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2006, n°69   

    Alain Faure, « Décentralisation et Europe »: Les sentiers de dépendance du développement local, Forum des territoires, 2006, pp. 165-173   

    Alain Faure, Joël Abadie, Nicolas Chaillet, Patrick Rougeot, D. Beaufort [et alii], « A new minimally invasive heart surgery instrument for atrial fibrillation treatment : first in vitro and animal tests. », The International Journal of Medical Robotics and Computer Assisted Surgery, 2006, n°2, pp. 188-196   

    Alain Faure, « Au raz des rails »: Le réformisme par le bas, Telos , 2006, p. 2   

    Alain Faure, « Lecture critique de l'ouvrage Les régulations des politiques d'éducation d'Yves Dutercq (PUR Rennes) », Education et Sociétés : Revue internationale de sociologie de l'éducation, 2006, n°18, pp. 253-254   

    Alain Faure, Pierre Muller, « Les leçons françaises de l'action éducative décentralisée au Portugal et en Hongrie », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2005, n°67, pp. 33-35 

    Alain Faure, Pierre Muller, « Les leçons françaises de l’action éducative centralisée au Portugal et en Hongrie », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2005 

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, « Les bruissements intercommunaux et la lecture publique », L'Observatoire, la revue des politiques culturelles , 2005, n°27, pp. 13-16 

    Alain Faure, « Les petites madeleines de la démocratie différentielle », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2005, n°62, pp. 26-29   

    Alain Faure, « Compte rendu de lecture de l'ouvrage : BOUSSAGUET, JACQUOT Sophie, RAVINET Pauline, Dictionnaire des politiques publiques, Paris, Presses de Sciences Po, 2004, 518 p. (Références) », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2005, pp. 579-581 

    Alain Faure, « Les réseaux pour connecter les idées et les organisations », Réussir Education, 2004, pp. 23-25 

    Alain Faure, Martin Vanier, « Les mots pour le 'faire autrement' », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2003, pp. 143-149 

    Alain Faure, « Montréal, l'île laboratoire. Les politiques publiques à l'épreuve du bien commun urbain », Canadian Journal of Urban Research / Revue Canadienne de Recherche Urbaine (Canada), 2003, pp. 35-57 

    Alain Faure, « Compte rendu de lecture de l'ouvrage : BARAIZE François et NEGRIER Emmanuel, L'invention politique de l'agglomération, Paris, L'Harmattan, 2001, 206 p. », Sociologie du Travail, 2003, pp. 304-305 

    Alain Faure, « Une île, une ville, un laboratoire politique ? », Les Possibles, 2003, pp. 15-27 

    Alain Faure, « Montréal, laboratoire politique. Une métropole à l'épreuve du pouvoir d'agglomération », Revue française d’administration publique, 2003, pp. 369-380 

    Alain Faure, « Intercommunalités et grandes mailles en Rhône-Alpes : vers de nouveaux modes d'action publique ? », 2000, pp. 139-143    

    Faure Alain. Intercommunalités et grandes mailles en Rhône-Alpes : vers de nouveaux modes d'action publique ?. In: Revue de géographie alpine, tome 88, n°1, 2000. pp. 139-143.

    Alain Faure, William Genieys, Andy Smith, François Baraize, Emmanuel Négrier, « Le pouvoir local en débats. Pour une sociologie du rapport entre leadership et territoire », Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, 2000, n°13, pp. 103-119      

    This article deals with the pertinence of the notion of leadership for improving the understanding of the changing patterns of territorial powerand action that have occured over the last twenty years. Having conducted areview of the existing approach to this question, the authors underline theimportance of a gap in this research: the relationship between leadershipand territory. As an antidote, they then propose a three dimensional analytical grid which simultaneously tackles: territorial configurations of power, the political construction of leadership and the role of territorial identiy. This proposition is illustrated with examples taken from a range of empirical research conducted by the authors themselves.

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, « La démocratie territoriale contre la République (canal historique) », Pouvoirs Locaux : les cahiers de la décentralisation / Institut de la décentralisation, 2000, n°47, pp. 9-10 

    Alain Faure, Andy Smith, « Espace rural, politiques publiques et cultures politiques », Ruralia : revue de l'Association des ruralistes français, 1998, n°02      

    Sur le plan politique et institutionnel français, la décentralisation et l'intégration européenne alimentent une nouvelle donne pour la gestion publique des territoires ruraux, nouvelle donne qui est propice à un renouvellement des outils d'analyse sur le pouvoir local et les interventions communautaires . Grâce aux notions de gouvernement local, de gouvernance et de réseaux d'action publique , il paraît possible de mieux cerner les processus politiques et socio-économiques où s'expri...

    Alain Faure, « Les apprentissages du métier d'élu local. La tribu, le système et les arènes », 1997, pp. 72-79    

    Faure Alain. Les apprentissages du métier d'élu local. La tribu, le système et les arènes. In: Pôle Sud, n°7, 1997. Elites, politiques et territoires., sous la direction de William Genieys . pp. 72-79.

    Alain Faure, Andy Smith, « L'évaluation objet de savoir et enjeu de pouvoir. Le cas des politiques publiques locales »: Le cas des politiques publiques locales, Sciences de la société : Les cahiers du LERASS, 1994, n°32, pp. 101-112      

    L'évaluation des politiques locales est une activité à la croisée de l'opérationnel et du scientifique. Dans des démarches conjointes, les élites politico-administratives et les chercheurs en sciences sociales participent à son évolution autour de quatre tendances que tente de préciser cette contribution : un certain déclin des références corporatistes de l'administration française, une contractualisation croissante des politiques locales, le passage de l'évaluation de l'aide à la décision à un modèle plus participatif mais fragile, un milieu universitaire à la recherche de nouvelles formes d'implication dans la société. Ce texte esquisse en conclusion quelques pistes de réflexion pour rapprocher acteurs, experts et décideurs dans la dynamique de développement des institutions locales.

    Alain Faure, « Les élus locaux à l'épreuve de la décentralisation. De nouveaux chantiers pour la médiation politique locale », 1994, pp. 462-479    

    Elected local officials and the test of decentralization In France, elected members of local authorities fulfil a mediating role traditionally centred upon the politico-administrative machinery of peripheral power. In the context of decentralization, and under the influence of rapidly changing socio-economie and cultural factors, this position, structured by access to institutional resources, has been complexified in a number of fields : certain interest groups now negotiate directly with elected politicians without respecting the hierarchies of corporatism à la française as codified by the state's grands corps; staffs have been set up by local authorities in order to provide a framework and fïlter for territorial public priorities ; mayors and the presidents of regional and departmental councils have become increasingly keen to communicate an image of their elective authority combining entrepreneurial spirit and values steeped in local identity. Based upon récent research on the promotion of local economie development, the protection of the environment, cultural development and amenagement du territoire, this article endeavours to analyse the emergence of three domains (sectoral, institutional and symbolic) which may announce a deepseated reorganisation of modes of regulating local politics in France.

    Alain Faure, « Les maires ruraux. De la gestion des symboles à la symbolique gestionnaire », 1991, pp. 68-72    

    Faure Alain. Les maires ruraux. De la gestion des symboles à la symbolique gestionnaire. In: Politix, vol. 4, n°15, Troisième trimestre 1991. La politique en campagnes, sous la direction de Jean-Louis Briquet et Yves Déloye. pp. 68-72.

    Alain Faure, « Pouvoir local en France : le management mayoral à l'assaut du clientélisme », 1991, pp. 115-132    

    Le maire possède en France une position privilégiée sur le plan de la médiation qu'il instaure quotidiennement entre le local et le global, le public et le privé, le sectoriel et le territorial, l'administratif et l'économique, le politique et le civil, etc... Sa vision du monde transparait dans ses positions, et par là-même transparaissent les valeurs dominantes qui régissent le système politique local. Or, depuis une quinzaine d'années, une conception managériale de la dualité public-privé semble parfois supplanter le traditionnel clientélisme notabiliaire des élus locaux pour prendre simultanément la mesure du mouvement de décentralisation et du renouveau du libéralisme. A partir de l'étude d'initiatives soutenues par des maires sur le développement socio-économique et sur la modernisation des services publics, il est possible de distinguer certaines méthodes de gestion (partenariat, gestion de l'offre et de la demande, communication) et valeurs politiques (professionnalisme, administrations d'état-major, citoyenneté politico-économique) qui inscrivent l'intervention publique locale dans de nouveaux espaces de médiation.

    Alain Faure, « Le trousseau des politiques locales », 1989, pp. 73-79    

    Faure Alain. Le trousseau des politiques locales. In: Politix, vol. 2, n°7-8, Octobre-décembre 1989. L'espace du local, sous la direction de Jean-Louis Briquet et Frédéric Sawicki. pp. 73-79.

    Alain Faure, Jacques Pellet, « Détermination des efforts exercés par le vent sur un arbre », Agronomie, 1984, n°1, pp. 83-90   

    Alain Faure, J. Fontaine, C. Le Bart, dir., Le métier d'élu local, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 149-152    

    Faure Alain. J. Fontaine, C. Le Bart, dir., Le métier d'élu local. In: Politix, vol. 7, n°28, Quatrième trimestre 1994. Le métier d'élu : jeux de rôles. pp. 149-152.

  • Alain Faure, Benjamin R. Barber, 2015, Et si les maires gouvernaient le monde ? Décadence des États, grandeur des villes, ENS Editions, 2016  

    L’ouvrage démarre sur une citation de John Dewey (« L’échelon local est la seule universalité. Il côtoie l’absolu comme rien d’autre ») puis sur une curieuse dédicace (« À tous les maires cosmopolites de la planète, qui endossent la responsabilité d’un monde sans avoir reçu les pleins pouvoirs pour le gouverner et qui, désireux de résoudre les problèmes plutôt que d’ergoter, nous permettent d’éviter le précipice »). Benjamin R. Barber est un professeur renommé de science politique qui enseign...

    Alain Faure, Mariona Tomàs, Penser métropolitain ? La bataille politique du Grand Montréal, ENS Editions, 2013  

    Comme le souligne Jean-Pierre Collin dans la préface, cet ouvrage donne un éclairage d’une étonnante actualité sur la bataille politique du Grand Montréal même si la recherche ne porte que sur une période assez courte de son histoire (2002-2003). On ajoutera que l’analyse propose aussi une lecture critique très ambitieuse concernant les controverses qui divisent la communauté académique internationale pour étudier l’émergence du pouvoir métropolitain. C’est là toute l’originalité et toute la ...

    Alain Faure, Anne Muxel : L'expérience politique des jeunes, Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES), Montpellier : Observatoire des Politiques Publiques en Europe du Sud (OPPES) et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, 125 p.    

    Faure Alain. Anne Muxel : L'expérience politique des jeunes. In: Pôle Sud, n°14, 2001. État ou nation(s) ? sous la direction de Mohammad-Said Darviche . p. 125.

    Alain Faure, Olivier Nay, La région une institution. La représentation le pouvoir et la règle dans l espace régional, Association française de science politique, Paris : Fondation nationale des sciences politiques (France), Paris : Association française de science politique et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 543-545    

    Faure Alain. Olivier Nay, La région une institution. La représentation le pouvoir et la règle dans l espace régional. In: Revue française de science politique, 50ᵉ année, n°3, 2000. pp. 543-545.

    Alain Faure, Lugan Jean-Claude, Essai sur la décision dans les systèmes politiques locaux, 1999, Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris : Librairie générale de droit et de jurisprudence et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 365-366    

    Faure Alain. Lugan Jean-Claude, Essai sur la décision dans les systèmes politiques locaux, 1999. In: Droit et société, n°44-45, 2000. Justice et Politique (III). Les magistratures sociales. pp. 365-366.

    Alain Faure, Maurice Blanc (dir.), Vie quotidienne et démocratie, Association française de science politique, Paris : Fondation nationale des sciences politiques (France), Paris : Association française de science politique et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1995, pp. 344-347    

    Faure Alain. Maurice Blanc (dir.), Vie quotidienne et démocratie. In: Revue française de science politique, 45ᵉ année, n°2, 1995. pp. 344-347.

  • Alain Faure, Margaux Blache, Nina Kropotkine-Watson, Tristan Labiausse, Un regard nouveau sur les émotions en politique ? Trois mémoires sur les addictions, le genre et la radicalité, 2020, 72 p.   

    Alain Faure, Les promesses politiques des campagnes métropolitaines, 2016   

    Alain Faure, Martin Vanier, SCoT et territoires. Quels acquis ? Quelles perspectives ?: Synthèse du rapport final de la recherche-action lancée par la Fédération des SCoT, 2016, 18 p.   

    Alain Faure, La démocratie s'est-elle arrêtée à Napoli ? La politique locale, ses émotions, ses récits et ses passions, 2013   

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, Croyances politiques et territoires, 2013   

    Alain Faure, Natacha Aveline-Dubach, Anne Mevellec, Mario Gauthier, Les défis du déclin démographique et de la croissance métropolitaine: Focale sur des expérimentations territoriales au Japon et au Canada, 2012   

    Alain Faure, Marianne Ollivier-Trigalo, Jean Debrie, Guillaume Gourgues, Laetitia Rouvière, Bornes routières, cartes magnétiques, espaces portuaires : la décentralisation des transports à l'épreuve de la technique., 2012, 154 p.   

    Alain Faure, Anne Mévellec, DATAR, Politiques et pratiques d'aménagement du territoire au Canada et au Japon - Volet 1 : Le Canada, 2010 

    Alain Faure, La Casinca, sept villages corses en quête d'identité communautaire, 2008, 15 p.   

    Alain Faure, Nicolas Dubourg, Joêl Inguimbert, Emmanuel Négrier, La création et la diffusion du spectacle vivant en Languedoc-Roussillon, 2006 

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, Stéphane Cadiou, Philippe Teillet, Lecture publique et intercommunalité, 2004 

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, La mise en oeuvre de la compétence culturelle dans les agglomérations, 2000 

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, Perret Jacques, Le Grand Sud-Est et la Culture » Réflexions sur une action publique inter-régionale de l’Etat en matière culturelle, 1999 

  • Alain Faure, "La fièvre", fable sur la politique par delà les passions tristes ?, The Conversation Media Group, 2024     

    Alain Faure, Élisabeth au pays des merveilles, souveraine télévisuelle planétaire, The Conversation Media Group, 2022     

    Alain Faure, Pourquoi certains adorent détester Emmanuel Macron ?, The Conversation Media Group, 2022     

    Alain Faure, Des fusions territoriales à front renversé?, 2021   

    Alain Faure, Gouverner, c'est aussi savoir pleurer ensemble, The Conversation Media Group, 2020   

    Alain Faure, L. Graeff, Suivez le guide! Essai prophétique de municipalisme écolo-radical: Note de lecture sur "Demain les villes" d'Eric Piolle, 2020   

    Alain Faure, Quand les larmes des puissants incarnent leur force politique, The Conversation Media Group, 2019   

    Alain Faure, Les « gilets jaunes », aux confins de la Révolution française et de l’individualisme post-moderne, The Conversation Media Group, 2018   

    Alain Faure, Débat : la citoyenneté du nombril des "gilets jaunes", The Conversation France, 2018   

    Alain Faure, Sanglots, frissons et uppercut : la démocratie au risque des émotions, The Conversation Media Group, 2018 

    Alain Faure, Pierre Muller, Débat : Emmanuel Macron face à 30 ans de faillite intellectuelle et politique sur la transformation du monde, The Conversation Media Group, 2018 

    Alain Faure, Mobilisations anti-Macron et émotion : une convergence conservatoire, The Conversation Media Group, 2018   

    Alain Faure, Désigner les élus métropolitains au suffrage universel direct ? Trois leçons venues de l’étranger, The Conversation Media Group, 2018   

    Alain Faure, « Démocratie sensible » : l’équation explosive des émotions politiques, The Conversation Media Group, 2017   

    Alain Faure, Catalogne: le dilemme des trois ivresses cumulées, The Conversation Media Group, 2017   

    Alain Faure, Martin Vanier, Rapport final: SCoT et territoires. Quels acquis ? Quelles perspectives ?, 2016, 99 p.   

    Alain Faure, Les métropoles à l'épreuve de leur récit politique, 2014   

    Alain Faure, La démocratie s'est-elle arrêtée à Napoli ? La politique locale, ses émotions, ses récits et ses passions, 2014   

    Alain Faure, Angelo Vassallo, un prophète assassiné, 2010 

    Alain Faure, Gouvernements intercommunaux et ressources politiques: l'identité territoriale pour énoncer des priorités d'action publique?, 2008   

    Alain Faure, Gilles Debizet, Guillaume Gourgues, Les transports ferroviaires en Rhône-Alpes: naissance d'une politique régionale, 2006   

    Alain Faure, Doctrine ferroviaire et différenciation régionale : la décentralisation en chantier, 2006   

    Alain Faure, Philippe Teillet, Un conseil de développement au coeur de la démocratie d'agglomération: Diagnostic-évaluation du Conseil de Développement de la Communauté d'Agglomération Grenoble-Alpes Métropole, 2006   

    Alain Faure, Gilles Debizet, Guillaume Gourgues, Les transports ferroviaires en Rhône-Alpes : naissance d'une politique régionale: Programme de Recherche LMVT, LATTS, PACTE, MRTE, INRETS Lille, CIRUS-CIEU, CEPEL, 2006 

    Alain Faure, Elus locaux: crise des vocations?, 2006 

    Alain Faure, Samuel Martin, Nathalie Bertrand, V. Briquel, D. Borg [et alii], Dynamiques territoriales périurbaines et nouvelles fonctionnalités de l'agriculture: Rapport scientifique et technique pour le programme de recherches "Pour et Sur le Développement Régional" (INRA), Cemagref, 2005 

    Alain Faure, Anne-Cécile Douillet, Martin Vanier, L'Isle d'Abeau ou la ville nouvelle malgré tout: Quelques réflexions sur le traumatisme territorial en politique, 2005   

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, Martin Vanier, Les mots magiques du débat public. Dictionnaire sarcastique à l'usage du citoyen local planétaire, 2005   

    Alain Faure, Marianne Trigalo, Gilles Debizet, Guillaume Gourgues, David Guéranger [et alii], Six régions à l'épreuve des politiques de transport. Décentralisation, régionalisation ferroviaire et différenciation territoriale   

    Alain Faure, Les mirages et les impasses du moment métropolitain…   

    Alain Faure, Dissolution : des ressentis personnalisés qui débordent le cadre ?, 2024   

    Alain Faure, Un président qui impressionne mais n'imprime pas, 2024   

    Alain Faure, Aide à mourir : les députés sont-ils dépassés ou augmentés par la fièvre de leur intime conviction ?, 2023   

    Alain Faure, Réforme des retraites : les citoyens au miroir de leurs blessures émotionnelles, 2023   

    Alain Faure, Michelle Daran, Patrick Levy, Olivier Noblecourt, Martin Vanier, Les leçons du « laboratoire grenoblois », 2021     

    Alain Faure, Les "révélations" autobiographiques sensibles du métier d'élu, 2020   

  • Alain Faure, « Le territoire dans tous ses états », le 14 décembre 2023  

    Colloque international organisé à l’occasion de ses 40 ans par le CEPEL - Centre d'Etudes Politiques et Sociales - Faculté de Droit et de Science politique, Université de Montpellier sous la direction de Alexandre Dézé, Nicolas Giraudeau, Emmanuel Négrier, Gilles Moutot, Damien Potier, Christophe Roux, Eric Savarèse, Maguelone Sié, Ludovic Sposito

    Alain Faure, « Étudier la politique dans les « mondes ruraux » : enjeux de méthodes », le 21 avril 2022  

    Organisé par les laboratoires ERMES et CERDACFF, Université Nice Cote d'Azur

    Alain Faure, « Le jeu angevin subtil de la planification urbaine », 50 ans d'histoire entre mémoire des lieux et vision du territoire, Angers, le 21 octobre 2021     

    Alain Faure, « Faut-il prendre au sérieux les larmes du pouvoir? », Langages & Politiques, Grenoble, le 16 décembre 2019     

    Alain Faure, « Le courage en politique, une promesse au féminin? », Journées nationales des femmes élues, Paris, le 23 novembre 2017   

    Alain Faure, « Conseils de développement Auvergne Rhône-Alpes: du pouvoir et des promesses… », Rencontre régionale des Conseils de développement Auvergne-Rhône-Alpes, Grenoble, le 05 novembre 2015     

    Alain Faure, « Les paradoxes de la « transition territoriale »… », La transition territoriale, Autrans, le 11 septembre 2015 

    Alain Faure, Emmanuel Negrier, « Pour une politique des émotions - Le bilan », 13ème Congrès international de l'Association Française de Science Politique, Aix en Provence, le 22 juin 2015   

    Alain Faure, « Le génie des lieux et les promesses politiques locales », Retour des territoires, renouveau de la mésologie?, Corte, le 26 mars 2015     

    Alain Faure, Robert Griffiths, « Shortcomings and Difficulties in Transcoding Public Policy in Metropolitan Areas », First International Conference on Public Policy -Session 40 : Understanding Policy Narratives, Grenoble, le 26 juin 2013   

    Alain Faure, « Cycle, réseaux, récits : questions de recherche sur l'action publique locale-globale », Circulations et appropriations des normes et des modèles de l'action locale / UMR ART-Dev (Acteurs, ressources et territoires dans le développement), Montpellier, le 20 mars 2013   

    Alain Faure, « Les métropoles à l'épreuve de leur récit politique », Governing the Metropolis : powers and territories. New Directions for research, Paris, le 28 novembre 2012   

    Alain Faure, « Groupes d'intérêt et gouvernement local », le 20 juin 2012 

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, « politiques régionales, dynamiques métropolitaines et performance institutionnelle: et si Clastres et Putnam avaient raison », Colloque international Associées ou rivales? Les métropoles, les régions et les nouvelles dynamiques territoriales, Rennes, le 20 octobre 2011   

    Alain Faure, Emmanuel Négrier, « des hommes et des lieux. politique locale et croyances politiques », 11ème Congrès international de l'Association Française de Science Politique, Strasbourg, le 01 septembre 2011   

    Alain Faure, Stéphane Boisseaux, Jean-Philippe Leresche, Pierre Muller, Stéphane Nahrath, « penser la territorialité des changements d'échelle », 5ème Congrès international des Associations Francophones de Science Politique, Bruxelles Belgium (BE), le 21 avril 2011   

    Alain Faure, « La société contre les politiques publiques? Le cas de Naples, théâtre paradoxal du désenchantement politique », XXIII Convegno SISP (Società Italiana di Scienza Politica), Rome, le 19 septembre 2009   

    Alain Faure, Candice Brotel, « L'agglomération Annecienne,une ville en pointe (culturelle) et en panne de récit communautaire. », Séminaire "L'intercommunalité en culture dans les agglomérations (et vice versa)", Clermont-Ferrand, le 11 décembre 2007   

    Alain Faure, « Formes et visages de la solidarité: quelle(s) définition(s) de l'action solidaire? », 1ère rencontre mondiale de la démocratie participative, Grenoble, le 10 décembre 2007 

    Alain Faure, « Synthèse conclusive des ateliers: la démocratie participative en pleine ébullition », Colloque "Démocratie locale: osons innover!", Grenoble, le 17 novembre 2007 

    Alain Faure, Guillaume Gourgues, « Récits régionaux et politiques ferroviaires: l'action publique sur les rails de la différenciation territoriale », Ateliers d'écriture de PACTE, Grenoble, le 18 octobre 2007       

    Alain Faure, « La culture à l'heure communautaire », 1ères Assisies de la Culture du Boulonnais, Boulogne sur Mer, le 21 septembre 2007   

    Alain Faure, « Quelle culture pour les Monts d'Ardèche? », Journée d'étude du PNR des Monts d'Ardèche, Saint-Pierreville, le 12 septembre 2007   

    Alain Faure, Guillaume Gourgues, « Comment penser la territorialité des politiques publiques ? Retour sur les idées en interaction », 2ème Congrès International des Associations Francophones de Science Politique, Université de Laval, Québec, Atelier 15 : « Les approches cognitives en science politique », Québec Canada (CA), le 26 mai 2007   

    Alain Faure, « Essai de prospective politique sur les prospectives territoriales », 1ère rencontre régionale des prospectives territoriales - Région Rhône-Alpes, Charbonnière Les Bains, le 27 novembre 2006 

    Alain Faure, « Le tout numérique, la grande vague et le Capitaine Troy », Quelles politiques publiques pour les bibliothèques à l'ère numérique? Colloque de la Fédération Nationale des Collectivités pour la Culture, Montceau Les Mines, le 24 novembre 2006   

    Alain Faure, « Du monde aux Balcons! Retour sur la 1ère rencontre de trois intercommunalités qui surplombent la région urbaine grenobloise », 1ère Conférence des intercommunalités de Balcon de la région urbaine grenobloise, le 18 novembre 2006   

    Alain Faure, « Représenter pour créer et décider collectivement. La cartogrophie: enjeux d'échelle, de temps et de langage », 27ème Rencontre nationale des Agences d'Urbanisme - Dunkerque - 15&16 novembre 2006, le 15 novembre 2006 

    Alain Faure, « Culture et développement rural: les temps difficiles de la transition introspective », Colloque ENESAD "Développement culturel, enjeu artistique et projets de territoire", Dijon, le 04 novembre 2006   

    Alain Faure, « Regards croisés sur les conseils de développement », Institut Rural des Charentes, le 21 octobre 2006 

    Alain Faure, « Les élus locaux et le développement local », Colloque FNCC, le 20 octobre 2006 

    Alain Faure, « Le conseil de développement comme outil de délibération coopérative », Coordination nationale des Conseils de Développement, le 16 octobre 2006 

    Alain Faure, « Identités, pouvoirs, identifications: texte d'orientation », Identités, Pouvoirs, Identifications, le 05 octobre 2006   

    Alain Faure, « La politique Montagne du conseil régional Rhône-Alpes », Forum Montagne de la Région Rhône-Alpes, le 11 septembre 2006 

    Alain Faure, « Quelques éléments de réflexion sur la notion de territoire », Territoires/Territorialisation, le 04 juillet 2006   

    Alain Faure, « Une nouvelle critique territoriale? », Colloque AFSP IEP Grenoble "Les politiques publiques à l'épreuve de l'action territoriale", le 15 juin 2006 

    Alain Faure, « Approche sociopolitique du fait communautaire », Journée de formation "Recomposition des territoires et nouveaux enjeux politiques: l'intercommunalité pour une action publique plus efficace?", Grenoble, le 01 juin 2006 

    Alain Faure, « La prospective territoriale, entre sentiers de dépendances et nouveaux grands récits », Journée-débat "La prospective territoriale en Rhône-Alpes", Grenoble, le 14 avril 2006 

    Alain Faure, « Les changements d'échelle en science politique: objet classique, questions nouvelles », 4ème journée scientifique de l'action publique et du développement local, Arlon (Belgique) Belgium (BE), le 07 avril 2006   

    Alain Faure, « Introduction et conclusion du colloque », Colloque international "Développement culturel, enjeu artistique et projet de territoire", Dijon, le 03 avril 2006 

    Alain Faure, « Trois synthèses "distanciées" sur les débats en cours », 3ème rencontres nationales des SCOT "Un SCOT oui, mais pour quoi faire", Grenoble, le 29 mars 2006 

    Alain Faure, « Le service public, les leaders politiques locaux et les clients-citoyens. Le cas d'école des musées gratuits et des musées entreprises », L'action publique au risque du client? Client-centrisme et citoyenneté : 15e colloque international de la revue Politique et Management public, Lille, le 16 mars 2006   

    Alain Faure, « Introduction aux débats », 3ème Rencontres Internationales "La mobilité qui fait la ville", Grenoble, le 02 février 2006 

    Alain Faure, « Décentralisation et Europe: les sentiers de dépendance du développement local », Colloque "Forum des Territoires", Bordeaux, le 27 janvier 2006 

    Alain Faure, « Les identités intercommunales en débat », Groupe FNSP "Identités, Pouvoirs et Identifications", Paris, le 19 janvier 2006 

    Alain Faure, Pierre Muller, « Les changements d'échelle en science politique: object classique, questions nouvelles », Conférence des Quatre Pays "Mondialisation, européanisation, fédéralisme et décentralisation: l'Etat et l'action publique à l'épreuve des changements d'échelle", Lausanne, le 19 novembre 2005   

    Alain Faure, Pierre Muller, « La question des changements d’échelle : nouvelles questions pour un objet classique de la science politique », Session 6 : Politiques publiques et politique locale. Mondialisation, européanisation, fédéralisme et décentralisation : L'Etat et l'action publique à l'épreuve des changements d'échelle. Congrès des quatre pays (1er congrès commun des associations suisse, française, belge communauté francophone et de la société québécoise de science politique), Lausanne Switzerland (CH), le 18 novembre 2005 

    Alain Faure, Jean-Philippe Leresche, Pierre Muller, Stéphane Nahrath, Yannis Papadoupolous, « Présentation », Table Ronde 6 Internationale : Villes, Régions, Etats, Europe : l'action publique à l'épreuve des changements d'échelle. 8e Congrès de l'AFSP (Association Française de Science Politique), Lyon, le 01 septembre 2005 

    Alain Faure, « La réforme territoriale en quête de politiques urbaines durables », Séminaire d'échanges entre chercheurs et acteurs, Paris, le 24 mai 2005 

    Alain Faure, « Montréal, une métropole à l'épreuve du pouvoir d'agglomération », Thème 2 : La gestation et la mise en oeuvre des réformes métropolitaines. XVIIe Entretiens Jacques Cartier : La gouvernance métropolitaine. Recherche de cohérence dans la complexité, Montréal Canada (CA), le 01 octobre 2004 

    Alain Faure, « La décentralisation en panne de controverses intellectuelles », Colloque du 40ème anniversaire du Cerat : Les "sciences" de l'action publique. Genèses, pratiques, usages, Grenoble, le 01 septembre 2004 

    Alain Faure, Nathalie Bertrand, Anne-Cécile Douillet, « L'agriculture périurbaine ou les limites de la campagne à la ville. Regards sur la construction socio-politique de la question agricole », Colloque : Rural - urbain : les nouvelles frontières. Permanences et changements des inégalités socio-spatiales, Poitiers, le 01 juin 2003 

    Alain Faure, « La politique à l'épreuve des projets de territoire », Colloque International : Territoires éducatifs et gouvernance. Rapports entre les nouveaux découpages territoriaux éducatifs, leurs projets et leur management, Clermont-Ferrand, le 01 avril 2003 

    Alain Faure, « Culture et territoires : nouvelles donnes françaises », Colloque : Financement privé et public de la culture aux Etats-Unis et en France : nouvelles synergies et interdépendances de sources privées et publiques, Paris, le 01 mars 2003 

    Alain Faure, « Le ‘tournant émotionnel’ (en science politique) à l’épreuve des théories et des méthodes », 15ème Congrès de l'AFSP, Bordeaux, le 30 novembre -0001     

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • François Bonnaz, Le contre-pouvoir et la démocratie directe agrégative : le cas de l'initiative populaire en Suisse, thèse soutenue en 2019 à Université Grenoble Alpes ComUE, membres du jury : Nathalie Dompnier (Rapp.), Joëlle Zask (Rapp.), Emmanuel Renault et Guillaume Gourgues  

    Notre travail de recherche a pour objectif de faire avancer les savoirs sur le dispositif de l’initiative populaire en Suisse. L’enjeu principal de cette thèse en science politique vise à questionner l’organisation du pouvoir en démocratie. Pour ce faire, nous proposons une réflexion autour du contre-pouvoir en démocratie « directe ». En étudiant les rapports de domination entre les représentants de l’autorité fédérale et les membres des comités d’initiative, nous donnons à voir une nouvelle compréhension du contre-pouvoir et de ses effets. En adoptant un regard à la fois historique, sociologique et philosophique sur ce processus politique, nous souhaitons porter une critique originale du système suisse et du fonctionnement de ses mécanismes de démocratie directe. Notre démarche épistémologique se fondera sur des principes déterministes et spinozistes afin de mieux saisir les affects et les indignations qui engendrent l’engagement en politique. Enfin, nous interrogerons les conséquences contrastées du contre-pouvoir au prisme de plusieurs théories structurantes de l’histoire des idées des démocraties occidentales. En somme, nous posons la question suivante: l’initiative populaire en Suisse favorise-t-elle l’avènement de l’idéal démocratique ?

    Adrien Mollaret, Les "aventuriers" de l'action publique. L'engagement professionnel dans le développement territorial., thèse en cours depuis 2019 en co-direction avec Emmanuel Roux  

    A partir d'une observation participante au long cours au sein d'un programme d'expérimentation en faveur de la participation des jeunes au sein d'un territoire rural, nous essayons de mettre en lumière et de documenter une posture d'activiste institutionnel propre aux professionnels intermédiaires qui portent et mettent en œuvre localement ces politiques publiques de développement local. Evoluant aux marges de l'administration, au sein de collectivités locales ou d'associations, ces agents se distinguent à la fois de la figure du militant et de celle du fonctionnaire, par un engagement qui se veut universel, apolitique, progressiste et fondé sur la compétence. Ce matériau est complété par une enquête par questionnaire et par entretiens auprès d'un panel plus large de professionnels du développement local et de la participation, pour questionner leurs trajectoires sociales, leur rapport à l'activité professionnelle et leurs représentations politiques. Les trajectoires biographiques et professionnelles de ces agents sont mobilisées comme une porte d'entrée heuristique pour questionner l'institutionnalisation et la professionnalisation de certains 'nouveaux mouvements sociaux' et l'émergence de ces zones grises entre action politique institutionnelle et non-institutionnelle.

    Eva Simon, L’action publique locale sur les copropriétés dégradées : des politiques publiques différenciées et inégales à Lyon, Marseille et Grenoble, thèse soutenue en 2017 à Université Grenoble Alpes ComUE, membres du jury : Marie-Pierre Lefeuvre (Rapp.), Marc Ulrich et Jacques Barou  

    Les copropriétés se développent en France essentiellement après 1950. Dès les années 1970, quelques acteurs publics locaux se saisissent du cas de certaines grandes copropriétés dévalorisées. Le principe d’une intervention publique sur les copropriétés dites dégradées est entériné au niveau national en 1994-1996, puis s'étoffe et se développe les vingt années suivantes.Cette thèse s’intéresse à la manière dont les acteurs publics locaux se sont organisés pour repérer les copropriétés potentiellement en difficulté puis pour y agir entre 1975 et 2014, mais aussi à la manière dont certaines copropriétés ciblées par l’action publique ont évolué. Elle vise à éclairer comment les copropriétés touchées par l’action publique ont été repérées, définies et catégorisées par les acteurs publics locaux ; comment ceux-ci sont intervenus sur les copropriétés dégradées emblématiques de leur territoire et quel a été, enfin, le rôle des institutions nationales.Cette thèse s’appuie sur une revue de littérature internationale –- la première, à notre connaissance, portant sur les difficultés des copropriétés, – la consultation des archives publiques locales de trois agglomérations (Lyon, Grenoble et Marseille) et une cinquantaine d’entretiens.Les résultats proposés contribuent tant à explorer le phénomène de dégradation des copropriétés qu’à la connaissance de la politique publique française. Pour décrire le fonctionnement de certaines des copropriétés étudiées, un nouveau concept, la "gestion malveillante", est proposé. La thèse souligne également le lien entre l'ampleur et la pertinence de l'action publique et l'évolution des copropriétés dégradées les plus emblématiques des trois agglomérations. Elle montre comment s’est organisé au sein des politiques du Logement une politique publique sans gouvernement à distance, conduisant au renforcement des inégalités entre agglomérations.

    Manon Pesle, La petite fabrique de l'action éducative : ethnographie métropolitaine, thèse soutenue en 2016 à Université Grenoble Alpes ComUE, membres du jury : Éric Verdier (Rapp.), Patricia Loncle-Moriceau (Rapp.), Fabien Desage et Claire Dupuy  

    L'action éducative de la communauté d'agglomération Grenoble Alpes métropole se développe dans les quartiers défavorisés de l'agglomération, auprès des enfants et de leurs parents. La thèse analyse la fabrique quotidienne de cette politique publique, en questionnant les cadres cognitifs à l’œuvre, par l'observation des acteurs qui élaborent l'action. De prime abord, les pratiques observées donnent à voir une prépondérance de procédures de fonctionnement et d'outils et une absence de construction d'un sens politique. À partir d'une immersion au sein de l'institution métropolitaine et d'une méthodologie inductive, Manon Pesle décrypte la construction d'une vision du monde gestionnaire, celle que chaque acteur soutient pour faire fonctionner l'institution et ses instruments d'action publique dans un objectif d'efficacité. Les acteurs visent à rendre l'action réactive, rationnelle et performante. L'analyse révèle que ces principes d'action constituent une vision du monde portée et encadrée par l'institution métropolitaine, où deux matrices cognitives se développent : l'une individuelle et l'autre techniciste. Ces matrices irriguent l'institution, mais aussi les relations éducatives qui se développent avec les parents et les enfants. L'individu, qu'il soit agent métropolitain ou parent d'un enfant en difficulté d'un quartier défavorisé, est conduit à se responsabiliser face à son quotidien et à sa situation. La matrice techniciste s'ancre dans une idée de la modernité et du progrès, elle prône la croyance en l'outil dans l'efficacité et la performance. Pour autant, cette vision du monde, portée par les instruments d'action publique, n'est pas formulée et travaillée comme telle par les acteurs, fonctionnaires et élus qui, pris dans les contraintes inter-institutionnelles et politiques, l'entretiennent. Le pouvoir politique métropolitain polycentré et son leadership fondé sur la fonction de médiation ne parviennent pas à requalifier les enjeux techniques en enjeux politiques. La thèse donne à voir une politique éducative métropolitaine à qui il manque, non pas une mise en récit et en scène, mais un régime de vérité général qui soit maîtrisé par les acteurs de la métropole.

    Florent Clement, La politique autoroutière française à l'épreuve des mots du Grenelle de l'Environnement : saisir le changement par l'infusion des lignes narratives, thèse soutenue en 2013 à Grenoble, membres du jury : Hélène Reigner (Rapp.), Philippe Zittoun et Anna Durnova  

    Comment le « Grenelle de l'Environnement », un événement politique dont on ne peut retenir que des discours malléables à première vue, a-t-il pu conduire à l'abandon de plusieurs grands projets autoroutiers étudiés depuis de nombreuses années en France ? Comment cet événement du domaine de l'action publique environnementale et extérieur au secteur routier et autoroutier, auquel ni l'administration ni les parlementaires n'étaient partie-prenante, a-t-il pu être à l'origine d'un changement aussi important dans une politique considérée comme traditionnelle et sectorielle ?Ce travail argumente que l'on peut établir un lien entre la transformation d'une politique publique et la production d'un discours en dehors des frontières de son secteur. Il s'appuie pour cela sur le concept de lignes narratives – à savoir de courts récits porteurs de sens reliant les éléments qui composent les politiques publiques – et développe la notion d'infusion en tant que processus de construction d'un cadre cognitif à partir de nouvelles lignes narratives. Notre cas d'étude montre ainsi que l'infusion des lignes narratives du Grenelle dans le secteur des routes et des autoroutes permet de comprendre le changement constaté. D'un point théorique, la thèse défendue dans le cadre de ce travail consiste à dire que les lignes narratives permettent d'analyser les politiques publiques et d'appréhender la question du changement. D'un côté, les lignes narratives peuvent être saisies comme des variables explicatives du changement d'une politique : elles permettent de comprendre comment le Grenelle, en tant qu'ensemble de discours malléables, a pu produire du changement dans la politique autoroutière avec l'abandon de différents projets. D'un autre côté, elles peuvent aussi être interprétées en tant que variable d'état : l'infusion des lignes narratives produites lors du Grenelle dans la politique autoroutière donne une représentation de la politique et en particulier de ses dynamiques antagonistes entre le niveau central et le local.

    Sonia Lemettre, Gouverner le fret ferroviaire en France et en Allemagne (1990-2010) : processus de diffusion d'énoncés réformateurs à l'ère du développement durable, thèse soutenue en 2013 à Grenoble sous la direction de Philippe Zittoun, membres du jury : Guillaume Courty (Rapp.), Anne-Cécile Douillet (Rapp.), Steven Griggs  

    L'objectif de faire transporter plus de marchandises par le train est un leitmotiv des politiques de transport depuis les années 1990, notamment à l'ère du développement durable. Cette thèse analyse les formulations et les recompositions d'énoncés de politique de fret ferroviaire en France et en Allemagne entre les années 1990 et 2010, à travers l'étude de quatre cas. Le développement durable a diversement servi des énoncés réformateurs, légitimant parfois des mesures totalement différentes sur l'un et l'autre terrain. La réforme allemande des chemins de fer de 1994, dont la préservation de l'environnement n'était qu'un des objectifs, a abouti après un processus large d'intéressement des acteurs et la construction d'une conviction partagée de la nécessité de mener une réforme d'ampleur. Le récit de sa réussite a contribué à verrouiller l'énoncé de 1994, obligeant les acteurs souhaitant réformer certains éléments de la politique des transports à redéfinir le problème du fret ferroviaire, notamment lors de l'élaboration du Masterplan (2007-2008), pour proposer de nouvelles solutions. L'injonction au développement durable a été autrement mise en avant en France sous le ministère Gayssot pour légitimer un soutien public d'ampleur à Fret SNCF. Les usages du développement durable se transforment dans les années 2000 et à l'occasion du Grenelle de l'Environnement, donnant lieu à des énoncés réformateurs partiellement concurrents, qui peinent à s'imposer. Le résultat de la thèse encourage l'étude des batailles argumentatives qui rythment l'élaboration de l'action publique, pour en tracer les changements.

    Ander Audikana, La politisation de la grande vitesse espagnole (1986-2011) : construction d'un mythe, production d'un consensus, émergence d'une controverse, thèse soutenue en 2012 à Paris Est    

    En décembre 2010, l'Espagne est devenue le pays avec le réseau à grande vitesse (GV) le plus étendu en Europe. Et au cours des années suivantes, les réalisations en cours augurent une mise en service progressive de nouvelles lignes. La question qui se pose est donc de savoir comment cette situation a été atteinte. Nous faisons l'hypothèse selon laquelle l'évolution de la GV espagnole est la conséquence directe de la façon dont cette politique publique a existé au niveau politique. En nous intéressant aux dynamiques de politisation d'une politique publique et en mobilisant deux traditions sociologiques différentes (la sociologie des champs et la sociologie des régimes d'énonciations), nous analysons la façon dont la GV est présente dans les différents lieux du politique (arènes) et est énoncée politiquement. L'analyse de ces dynamiques de politisation a été effectuée en trois temps. La première partie de notre recherche montre la façon dont le mythe politique de la GV s'est construit en Espagne à partir de la fin des années 1980 à la suite de la réalisation du premier projet de ligne à GV entre Madrid et Séville. Dans une deuxième partie, nous identifions trois cycles de politique publique au cours des années 1990 et 2000 qui ont abouti, à travers la production d'un consensus politique, à un fort développement de la GV. La dernière partie de notre thèse s'intéresse à l'émergence d'une controverse autour de la GV à travers le renforcement des forums de politiques publiques alternatifs et le déclenchement d'une dynamique de politisation divergente

    Solange Verger, Les chemins multiples de la coopération transfrontalière franco-belge : analyse des dynamiques institutionnelles., thèse soutenue en 2011 à Grenoble  

    La recherche doctorale porte sur le développement de la coopération transfrontalière entre collectivités territoriales de part et d'autre de la frontière franco-belge autour des villes de Lille, Tournai et Kortrijk. Au-delà d'une interrogation sur les facteurs externes et les usages politiques de ce nouveau domaine d'action publique, cette monographie étudie le processus de construction institutionnelle à l'œuvre au sein de cet espace émergent de coopération de la fin des années 1980 à 2010. Cela passe tout d'abord par l'analyse des mécanismes de légitimation, en particulier la construction de la question transfrontalière franco-belge en tant que problème légitime d'action publique ainsi que la « fonctionnalisation » de la COPIT (Conférence permanente intercommunale transfrontalière), une des principales organisations transfrontalières franco-belges de la zone étudiée. Les approches en termes de néo-institutionnalisme historique et les travaux relatifs à l'analyse des organisations permettent ensuite d'aborder l'institutionnalisation de la coopération transfrontalière sous l'angle de la production normative et de s'interroger sur la stabilisation dans le temps des règles produites. Le regard porte alors essentiellement sur la COPIT, qui devient en 2008 l'« Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai », ainsi que sur les rapports de force entre les différents acteurs qui la composent, ce qui permet d'identifier les règles et valeurs partagées par ces acteurs et de comprendre leur construction à travers les représentations et les pratiques récurrentes des acteurs. Les mécanismes d'auto-renforcement des règles dans le cadre de l'organisation intercommunale transfrontalière apparaissant toutefois relativement faibles, l'analyse s'oriente finalement vers la mise en évidence d'ordres institutionnels à la fois concurrents et complémentaires à celui de la COPIT/Eurométropole : il s'agit de l'ordre institutionnel encadré par le dispositif européen INTERREG A et de la nébuleuse institutionnelle développée dans le cadre de diverses actions sectorielles. Au final, cette thèse montre la pluralité des logiques institutionnelles qui guident et caractérisent la coopération transfrontalière franco-belge ; autrement dit, la coexistence d'ordres institutionnels multiples pour un même phénomène.

    Guillaume Gourgues, Le consensus participatif , thèse soutenue en 2010 à Grenoble  

    Pourquoi et comment les autorités publiques multiplient-elles les dispositifs censés incarner leur engagement en matière de participation directe des citoyens au processus décisionnel ? C'est en s'appuyant sur une comparaison entre quatre offres publiques régionales de participation que cette thèse entend répondre à cette question. L'étude diachronique de quatre conseils régionaux français ayant décidé, au milieu des années 2000, d'adopter un ensemble de dispositifs participatifs, selon des temporalités, des modalités et des agencements différenciés permet ainsi de révéler l'existence d'un consensus concernant la densification de cette offre. Malgré une hétérogéneité d'objectifs et de méthodes, la démocratie participative telle qu'elle se donne à voir dans ces cas d'étude est dotée d'un même ensemble de technologies et d'instruments : les listes de participants, les administrations spécialisées et les indicateurs sociodémographiques permettant la traçabilité des participants en sont les principaux piliers. Le recours systématique et consensuel à cet ensemble, quelles que soient les expériences et les régions, est l'objet d'une interprétation du lien qu'il crée entre participation et gouvernement. La démocratie participative est alors considérée sous l'angle du dispositif qui la sous-tend, composée de technologies permettant d'administrer la mobilisation d'une partie toujours plus conséquente de la population. Les conséquences du déploiement de cette capacité gouvernementale sont alors interrogées sous un angle critique, considérant notamment la manière dont ces espaces de participation administrée entendent gérer les flux politiques émanant du social.

    Stéphane Boisseaux, Le dispositif des appellations d'origine contrôlées et indications géographiques protégées en Suisse, 1990-2006 , thèse soutenue en 2007 à Université de Lausanne  

    Cette thèse est consacrée à l'analyse d'un dispositif de politique publique : les Appellation d'origine contrôlées (AOC) et Indications géographiques protégées (IGP), telles qu'elles ont été introduites et mises en œuvre entre 1990 et 2006 en Suisse. Nous utilisons pour cela deux modèles conceptuels. Nous nous référons d'une part à l'approche dite "par les référentiels", telle que développée par Bruno Jobert et Pierre Muller dans les années 1980. Et nous mobilisons les approches par la gouvernance appliquées à l'analyse des politiques publiques. Nous montrons que des réseaux émergents de politiques publiques, fonctionnant selon une logique de pluralisme limité et fondés sur une expression cognitive commune des intérêts de leurs membres, peuvent se développer aux marges des cadres institutionnels existants. Ces réseaux favorisent l'émergence d'une action publique consistante quoique de portée limitée, que nous analysons en introduisant la notion de "politique interstitielle".

  • Fanny Rodier, Fabriquer la transition écologique et solidaire entre Etat et projets de territoire : étude de trois Contrats de Transition Ecologique (CTE) en territoire de montagne, thèse soutenue en 2023 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Céline Granjou et Gwenola Le Naour, membres du jury : Gilles Pinson (Rapp.), François-Mathieu Poupeau (Rapp.), Alice Mazeaud et Simon Persico  

    La transition écologique constitue un mot d'ordre aujourd'hui largement relayé par les politiques, visant à réarticuler des objectifs de durabilité dans un contexte social et écologique qui s'est profondément modifié depuis l'émergence de l'idée de développement durable dans les années 1980. Les injonctions à la sortie de modèles de production et de consommation fondés sur les hydrocarbures, le développement des mouvements de décentralisation et de territorialisation ainsi que la multiplication d’initiatives citoyennes marquent le contexte de mise à l’agenda de la « transition » dans l’action publique environnementale.Le Contrat de Transition Écologique (CTE) constitue un nouvel instrument d'action publique mis en place à l’échelle des intercommunalités dans l’optique d’accompagner les territoires dans tous les aspects d’une transition écologique voulue, génératrice d’activités économiques et d’opportunités sociales. Il ne s’accompagne pas d’une enveloppe financière dédiée, mais se veut facilitateur des projets portés par les acteurs des territoires.La thèse s’intéresse à la manière dont le dispositif des CTE peut contribuer à construire et concrétiser certaines conceptions de la notion de transition écologique dans l’action publique, et notamment autour des rôles respectifs de l’État et des territoires dans la fabrique de la transition. Nous faisons l’hypothèse que s’opposent au moins deux types de conception de la transition, qui engagent deux visions différentes des relations État/territoire. Tandis que le mouvement des Transition Towns promeut la relocalisation et la création d’une communauté d’appartenance territoriale, l’institutionnalisation de la transition, telle qu’analysée par Semal (2017), témoigne plutôt d’une relation où l’État reste maître de la définition et de la mise en œuvre de la transition. Sans tenter de nous insérer dans l’une ou l’autre de ces conceptions, nous cherchons plutôt à identifier précisément celles à l’œuvre dans les CTE. Nous interrogeons alors : Quelles conceptions de la transition sont construites dans le dispositif des CTE ? Et dans quelle mesure contribuent-elles à renouveler l’action publique, notamment en ce qui concerne les rôles de l’État et des territoires ?Nous nous intéressons à travers cette question de recherche au passage du vocabulaire de développement durable à celui de transition écologique, notamment à travers une analyse de l’évolution du nom associé au ministère de l’environnement ainsi qu’en identifiant les récits de la transition dans la genèse du CTE à l’échelle nationale. Nous montrons que dans les conceptions de la transition, les territoires et leurs relations avec l’État y sont centrales. Ensuite, nous étudions plus précisément trois territoires, leurs caractéristiques, leur récit de la transition et le rôle des acteurs majeurs dans leur CTE : Grenoble Métropole associée au Trièves, le Briançonnais, Écrins, Guillestrois et Queyras et le Royans Vercors. Enfin, nous identifions et décrivons un nouveau type de gouvernement (hybride du gouvernement à distance, à crédit et de la gouvernance territoriale) que nous appelons gouvernement par délégation, dans lequel l’État tente de piloter à distance la transition mais sans moyens et sans définition claire, il tend surtout à déléguer aux territoires qui peuvent alors se réapproprier le dispositif sous réserve d’ingénierie et de portage politique.Pour y répondre, la thèse déploie une enquête incluant une soixantaine d’entretiens semi-directifs avec des représentant·es du ministère de la Transition écologique, des élu·es, des technicien·nes et des parties prenantes nationales et locales (de trois territoires de montagne) ; un travail de revue de presse et des observations de réunions et d’interactions, que nous analysons via une approche par les « récits ».

    Robin Puchaczewski, Observation, évaluation et fabrique des politiques cyclables à l'heure du retour du vélo : le cas de l'agglomération toulousaine, thèse soutenue en 2022 à Toulouse 2 sous la direction de Jean-Pierre Wolff, membres du jury : Pierre Zembri (Rapp.), Nathalie Ortar (Rapp.), Philippe Dugot, Jean-Michel Lattes, Florence Laumière et Francis Papon  

    Cette thèse interroge les liens entre fabrique des politiques cyclables et instruments de connaissance et d’évaluation, en se basant principalement sur l’étude du cas de l’agglomération toulousaine. En effet, alors que le vélo fait un retour en France et dans les pays occidentaux à la faveur du nouveau paradigme de la mobilité durable, les outils manquent pour observer sa pratique et évaluer les politiques. Grâce à une analyse socio-historique, ce travail montre comment les outils actuels de connaissance des mobilités ont été forgés par une longue domination des modes motorisés, qu’ils contribuent à leur tour à favoriser par des effets de cadrage, de catégorisation et d’inertie. Puis, en s’appuyant sur une immersion au sein du système toulousain et national d’acteurs du vélo ainsi que sur un corpus d’entretien, il interroge l’impact du retour du vélo sur cette relation. Celui-ci engendre en effet de nouveaux outils de connaissance (compteurs automatiques, traces GPS…), principalement dans un objectif de valorisation des politiques cyclables. Ces dispositifs ne sont pas sans reproduire les écueils du retour du vélo en termes de diffusion géographique, d’inclusivité et d’organisation institutionnelle. Prêter attention à ces problématiques est donc l’une des clés permettant d’ancrer le vélo comme solution de mobilité durable.

    Bartlomiej Barcik, La politique de la lutte contre les discriminations à l’épreuve de l’action publique au niveau national (France/Pologne) et local (Grenoble/Cracovie) : entre la subjectivité et l'objectivation des expériences discriminatoires, thèse soutenue en 2020 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Ewa Bogalska-Martin, membres du jury : Antigone Mouchtouris (Rapp.), Patrick Bruneteaux (Rapp.), Monika Wator et Elsa Guillalot  

    Cette thèse s’attache à réponde à la question suivante : pourquoi la lutte contre les discriminations, une catégorie d’action qui s’est imposée sur l’agenda politique avec une forte impulsion de l’Union Européenne à la fin des années 1990, devient un objet politique indicible et inopérant.En partant de présupposé que la gravité de discriminations résulte du fait qu’elles constituent une mise à l’épreuve de l’idéal d’égalité des sociétés démocratiques, l’auteur mobilise la sociologie de l’action publique et la perspective de la sociologie de l’expérience pour analyser les usages politiques de dispositifs de la LCD par les personnes qui se considèrent victimes.L’hypothèse centrale de la thèse porte sur l’incertitude comme facteur majeur qui structure l’expérience de discrimination, aussi bien sur le plan individuel que sur le plan public, relatif à son traitement. L’hypothèse secondaire ouvre une réflexion sur la fragmentation du champ de lutte contre les discriminations, phénomène qui, selon l’auteur, ne permet pas de réduire l’incertitude qui traverse des expériences des personnes discriminées et des acteurs engagés dans cette lutte. Le sens porté par les différents acteurs ainsi que les nombreuses ruptures qui marquent l’action publique en la matière font que la discrimination reste un objet floue, voire indicible.La vérification de la validité heuristique de ces hypothèses implique deux niveaux d’analyses conduites dans la thèse.Dans le premier temps l’analyse porte sur la genèse européenne de la LCD impulsée par le Traité d’Amsterdam du 1997 puis elle s’oriente vers la compréhension des offres publiques (lois, dispositifs) et la structuration du champ de la lutte contre les discriminations en France et en Pologne. Pour mieux saisir comment au niveau local, les acteurs institutionnels et associatifs s’emparent de la problématique de l’égalité de traitement, l’analyse porte sur les dispositifs mis en place à Grenoble et à CracovieLa deuxième dimension traitée est de comprendre les formes d’expérience des discriminations et les usages de dispositifs de la LCD par les personnes qui se disent les victimes de l’inégalité de traitement. Le croisement de ces deux perspectives conduit à interroger la nature de relations qui se tissent entre les personnes qui ont vécu les discriminations et l’offre publique à qui leur a été adressée au niveau local ou national.

    Michał Symonides, L'Arctique comme enjeu de coopération internationale, thèse soutenue en 2018 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Franck Petiteville, membres du jury : Albane Geslin (Rapp.), Frédéric Ramel (Rapp.), Anne-Laure Amilhat-Szary et Cécile Pelaudeix  

    L’intérêt pour l’Arctique s’est développé à travers l’environnement et les changements climatiques, avec avant tout la question du réchauffement climatique, qui bouleversent grandement cette région. Ces évolutions amènent aussi bien de nombreuses menaces que des opportunités importantes, qui demandent toutes une coopération approfondie pour y répondre. La protection de l’environnement, l’accès et la gestion des ressources (naturelles, énergétiques, halieutiques, etc.), l’utilisation des routes maritimes, la délimitation des limites maritimes et limites extérieures du plateau continental, le respect des droits de l’homme et des droits des peuples autochtones, l’aspect stratégique et militaire sont des exemples des nombreux enjeux qui existent en Arctique. La coopération arctique, qui se structure de manière plus prononcée depuis la fin de la Guerre froide, se trouve devant des défis importants qui demandent son approfondissement. Tous ces enjeux dépassent la seule coopération entre les Etats arctiques, d’autant plus que les conséquences et les intérêts présents sont mondiaux. A la multitude de domaines de coopération s’ajoute donc une congruence d’acteurs, arctiques et non-arctiques avec, de manière classique, les organisations internationales, les organisations non-gouvernementales et les multinationales, mais également les régions, les organisations interparlementaires, les peuples autochtones ou encore les associations scientifiques. La complexité de la situation se traduit au niveau de la coopération, qui fait face aux tensions aussi bien entre les acteurs arctiques qu’entre les acteurs arctiques et non-arctiques. Deux processus contradictoires semblent donc structurer la coopération avec d’une part une régionalisation et d’autre part une internationalisation. La coopération entre les acteurs arctiques se bâtit ainsi autour de nombreuses institutions internationales dont la structure et le rôle sont voués à évoluer, avec comme institution centrale le Conseil de l’Arctique, tout en se fondant sur des coopérations internationales globales, avec comme instrument essentiel la Convention sur le droit de la mer de 1982. La coopération arctique semble constituer un modèle intéressant reposant sur une flexibilité qui doit permettre une adaptation, d’autant plus importante dans une région exposée à des évolutions rapides. Elle utilise une structure unique mettant en avant une action multiniveaux et multi-acteurs en gardant un équilibre entre hard law et soft law. Si la coopération arctique structure une véritable région arctique avec une importance grandissante sur l’arène internationale, les liens entre le monde et cette région restent incertains. L’ouverture aux acteurs extra-arctiques est nécessaire, mais fait face à la réticence de certains acteurs arctiques. L’Arctique se pose comme un nouvel objet des relations internationales et peut même en devenir un acteur, mais doit répondre aux dangers qui peuvent exister pour la coopération dans cette région, dangers qui semblent avant tout venir de causes exogènes. La coopération arctique nécessite donc une analyse approfondie des enjeux qu’elle présente ainsi que des contradictions et paradoxes qui semblent y exister. Cette thèse vise ainsi à étudier la coopération arctique en mettant en exergue ses mécanismes et spécificités tout en analysant les relations qu’elle peut entretenir avec les acteurs extra-arctiques et la manière dont elle s’intègre dans les relations internationales.

    Julie Roussel, Le confort de la marche dans l'espace public parisien : représentations, pratiques, enjeux, thèse soutenue en 2016 à Paris Est sous la direction de Jérôme Monnet, membres du jury : Mirilia Bonnes (Rapp.), Sabine Chardonnet-Darmaillacq, François Prochasson et Christophe Najdovski  

    Cette thèse interroge la marche en ville, sa pratique, ses représentations, les comportements pédestres et les stratégies mises en place par les marcheurs lors de leurs déplacements à pied, dans des situations plus ou moins confortables et inconfortables mais également la façon dont les politiques urbaines appréhendent l’objet marche.Elle s’intéresse à la marche du quotidien en milieu urbain dense, la marche utilitaire, triviale et parfois niée parce qu’automatisée. Cette recherche appréhende les mobilités urbaines pédestres en présentant deux terrains principaux, à savoir :- l’in situ pour comprendre le « comment » de la marche en ville, autrement dit les comportements des marcheurs en fonction de situations plus ou moins confortables- l’ex situ pour identifier le « pourquoi » de la marche et ce que disent les marcheurs de cet objet. Il s’est agi d’étudier les représentations des mobilités urbaines pédestres.L’environnement (que nous entendons comme social, physique et temporel) est-il déterminant dans le comportement du marcheur ? Dans quelle(s) mesure(s) l’évaluation du niveau de confort d’une situation de marche est impliquée dans la mise en place de stratégies de déplacement pédestre ?Les représentations sociales de la marche sont-elles impliquées dans le choix de se déplacer à pied en ville ?Nous verrons également dans quelle(s) mesure(s) la marche et l’usager piéton sont devenus des enjeux pour les politiques publiques urbaines et plus particulièrement dans le contexte parisien (Mairie de Paris). Il s’agira de mettre en perspective ce travail de recherche au regard du contexte politique dans lequel il s’est inscrit

    Pierre Miglioretti, Des villes en projet , thèse soutenue en 2015 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Guy Saez  

    L’enjeu de cette recherche est celui de voir dans quelle mesure l’action culturelle s’intègre au processus de métropolisation, dans le sens d’un renforcement du poids des métropoles en tant qu’acteurs politiques de la mondialisation. Ainsi, il sera question de voir comment la culture prend part aux stratégies métropolitaines dans le contexte de mondialisation faisant peser différents impératifs à l’action publique (visibilité de l’action publique, cohésion des territoires urbains, transparence de l’action publique, intégration au système d’échange international entre métropoles…). Ainsi, essentiellement via la démarche de projet, nous pouvons parler d’une intégration de l’action culturelle métropolitaine dans le système de contraintes de la métropolisation, guidant partiellement les principes de l’action culturelle et ce qui en est attendu. Cela se traduit essentiellement à travers un processus d’hétéronomisation de l’action culturelle, sous la forme d’une intégration progressive de la culture dans une stratégie métropolitaine, achevant les processus d’instrumentalisation qui ont pu exister à partir des années 80 au profit du développement économique ou du développement social. Cette situation se traduit par ailleurs par l’évolution du jeu des acteurs de la politique culturelle métropolitaine. Il est en conséquence possible de parler d’une pluralisation de l’action culturelle. Suivant chaque contexte, cette pluralisation prend plus ou moins d’ampleur et s’effectue dans des directions différentes, requérant ainsi une forte prise en compte des logiques d’encastrement socioterritorial. In fine, cela met en exergue la constitution d’un nouveau modèle d’action publique culturelle pour les métropoles dont l’influence ne se décèle plus, comme c’était le cas des villes, dans la politique culturelle sectorisée d’inspiration d’un ministère de la culture étatique, mais dans l’action transversale et territorialisée de l’Union européenne. Dans une démarche comparative, nous nous appuyons sur l’étude de projets directement culturels ou ayant des répercussions sur ce secteur de l’action publique dans quatre villes européennes : Barcelone, Bordeaux, Strasbourg et Stuttgart.

    Pierre Miglioretti, Des villes en projet, thèse soutenue en 2015 sous la direction de Guy Saez, membres du jury : Gilles Pinson (Rapp.), Françoise Taliano-Des Garets (Rapp.), Anne-Cécile Douillet    

    L’enjeu de cette recherche est celui de voir dans quelle mesure l’action culturelle s’intègre au processus de métropolisation, dans le sens d’un renforcement du poids des métropoles en tant qu’acteurs politiques de la mondialisation. Ainsi, il sera question de voir comment la culture prend part aux stratégies métropolitaines dans le contexte de mondialisation faisant peser différents impératifs à l’action publique (visibilité de l’action publique, cohésion des territoires urbains, transparence de l’action publique, intégration au système d’échange international entre métropoles…). Ainsi, essentiellement via la démarche de projet, nous pouvons parler d’une intégration de l’action culturelle métropolitaine dans le système de contraintes de la métropolisation, guidant partiellement les principes de l’action culturelle et ce qui en est attendu. Cela se traduit essentiellement à travers un processus d’hétéronomisation de l’action culturelle, sous la forme d’une intégration progressive de la culture dans une stratégie métropolitaine, achevant les processus d’instrumentalisation qui ont pu exister à partir des années 80 au profit du développement économique ou du développement social. Cette situation se traduit par ailleurs par l’évolution du jeu des acteurs de la politique culturelle métropolitaine. Il est en conséquence possible de parler d’une pluralisation de l’action culturelle. Suivant chaque contexte, cette pluralisation prend plus ou moins d’ampleur et s’effectue dans des directions différentes, requérant ainsi une forte prise en compte des logiques d’encastrement socioterritorial. In fine, cela met en exergue la constitution d’un nouveau modèle d’action publique culturelle pour les métropoles dont l’influence ne se décèle plus, comme c’était le cas des villes, dans la politique culturelle sectorisée d’inspiration d’un ministère de la culture étatique, mais dans l’action transversale et territorialisée de l’Union européenne. Dans une démarche comparative, nous nous appuyons sur l’étude de projets directement culturels ou ayant des répercussions sur ce secteur de l’action publique dans quatre villes européennes : Barcelone, Bordeaux, Strasbourg et Stuttgart.

    Jessica Sainty, Les fabriques territoriales du raisonnement politique : analyse contextualisée dans quatre territoires de l'Isère, thèse soutenue en 2012 à Grenoble sous la direction de Bernard Denni, membres du jury : Céline Braconnier (Rapp.), Nonna Mayer (Rapp.), Michel Bussi  

    Le territoire a-t-il une influence sur le raisonnement politique des individus ? C'est à cette question, en apparence classique, de la science politique que cette thèse entend répondre. A partir d'une enquête menée dans le contexte de l'élection présidentielle française de 2007, nous proposons d'aborder les voies théoriques et méthodologiques d'une étude de l'effet du « territoire » sur les raisonnements et les arguments mobilisés par les individus lorsqu'ils « parlent » de politique. En prenant successivement en compte le territoire comme agrégat de données quantitatives (territoire objectif) puis comme construction sociale opérée par les individus (territoire subjectif), nous proposons de revenir sur les apports d'une approche « écologique » et « processuelle » du raisonnement politique, permettant de comprendre les rouages et l'ampleur de la mobilisation du « territoire vécu » par les individus. La « politique » apparait à la fois comme le résultat d'un repérage des problèmes territoriaux et comme une série de thèmes définis a priori (l'Union Européenne, la mondialisation, le vote lors de l'élection présidentielle), donnant à voir deux aspects distincts de l'influence du territoire sur la politisation des individus. Nos résultats plaident pour le prolongement d'une analyse qualitative et contextualisée des compétences et des raisonnements politiques individuels.

  • Julie Lailliau, La fabrique d'une politique alimentaire locale intégrée : un éclairage par les interdépendances, thèse soutenue en 2024 à Bordeaux sous la direction de Caitriona Carter, membres du jury : Salma Loudiyi (Rapp.), Laura Michel  

    Le récent développement de politiques alimentaires dans les territoires relève d’une innovation de l’action publique locale dont les modalités de construction et de mise en œuvre ont cependant peu été étudiées. En effet, les politiques alimentaires locales sous-tendent avant tout des choix politiques informant tant les changements poursuivis en termes de régulation locale de l’alimentation au sein des systèmes alimentaires territoriaux, que les stratégies de légitimation des acteurs publics qui en sont porteurs. Cette thèse analyse les coulisses de la construction et de la mise en œuvre d’une politique alimentaire intégrée départementale, en prenant comme cas d’étude celle du Conseil départemental de la Gironde (CD33). En appliquant une nouvelle grille d’analyse constituée au croisement de trois littératures - approche par les interdépendances, travail politique et intégration dans les politiques publiques, la thèse éclaire le travail politique mené par les acteurs départementaux dans les étapes de problématisation et d’instrumentation de la stratégie alimentaire girondine et interroge les effets de cette action publique locale sur le système alimentaire local ainsi qu’au sein du Département. Pour ce faire, ce travail s’appuie sur une immersion de plus de trois ans au sein de l’Agenda 21 départemental, du fait d’un conventionnement Cifre, ayant permis la constitution d’un matériau de recherche composite, constitué d’une observation participante, associée à l’analyse d’une littérature grise et complété par deux séries d’entretiens. L’analyse donne à voir les modalités et les processus de la fabrique de la politique alimentaire intégrée girondine sur quinze ans, entre 2008 et 2023. Elle met en lumière que le travail politique en termes d’interdépendances mené par les acteurs départementaux – dont l’influence varie – est sans cesse renouvelé, amenant à distinguer quatre cadrages cognitifs à travers quatre politiques alimentaires départementales avec leurs propres configurations d’acteurs, leurs propres arbitrages en termes d’interdépendances et leurs propres niveaux d’intégration. Autrement dit, durant ces quinze années, le CD33 ne s’est pas saisi de l’alimentation avec une vision constante et il n’y a pas associé les mêmes objectifs. A travers ces cadrages, la thèse éclaire de nombreux aspects de la « boîte noire » de la fabrique de la stratégie alimentaire intégrée girondine : les jeux d’acteurs entre sphères politique et administrative, les arbitrages faits entre domaines d’intervention publique, la variation des postures du CD33 lorsqu’il s’agit d’amener du changement dans le système alimentaire et sa régulation, et plus généralement, les stratégies du CD33 pour se légitimer au sein de l’échiquier politique. Finalement, l’analyse met en lumière des imbrications entre policy, politics et polity dans la fabrique de la stratégie alimentaire du CD33 et permet de conclure sur un mouvement perpétuel de bascule entre politisation et dépolitisation du fait alimentaire au gré de l’évolution des cadrages cognitifs, de la définition des objectifs (visée transformative ou affichage politique), des relations interterritoriales (relais ou opposant à l’Etat ; coopérations ou évitement), des reconfigurations d’acteur au sein même du Département (influence des acteurs administratifs et politiques) ou encore des évolutions dans la posture prise par le Département (logique de guichet, animateur, expérimentateur, etc.). Finalement, la thèse informe sur la construction d’une politique alimentaire intégrée instable, dont les éléments constitutifs sont sans cesse remodelés, et par laquelle il est donné à voir que la régulation locale de l’alimentation n’est pas tant l’objectif poursuivi par l’acteur public en tant que tel, mais plutôt un moyen participant d’une stratégie plus globale de légitimation d’un Département se positionnant continuellement comme un acteur intermédiaire.

    Yoann Pérés, Les Réinventer , thèse soutenue en 2023 à Paris Est sous la direction de Elsa Vivant  

    Cette thèse en urbanisme prend pour objet d’enquête un instrument d’action publique incitatif de cession de fonciers publics et parapublics s’inscrivant comme le prolongement des démarches d’urbanisme négocié : les appels à projets urbains innovants (APUI). Ces consultations ont fait l’objet de nombreux débats dans les sphères académiques et professionnelles en urbanisme, certains y voyant une privatisation de l’aménagement, d’autres une bouffée d’air frais dans les pratiques professionnelles. Cette thèse met en évidence comment, pour leurs initiateurs, les APUI opèrent comme des instruments de gouvernement à distance malgré un report de maitrise d’ouvrage vers les opérateurs immobiliers, l’« innovation » contribuant à enrôler les professionnels de l’urbain. Ils constituent une réponse adaptée aux contingences de leurs initiateurs :évolution des stratégies de légitimation des gouvernements locaux, diminution des marges de manœuvre financières des collectivités locales, développement de démarches par projets dans des contextes de gouvernances fragmentées. Ces consultations constituent une tentative de modernisation de l’action publique urbaine -et corrélativement des administrations. Elles réorientent temporairement les logiques d’action de plusieurs mondes professionnels dont les territoires d’activité sont en interaction. Pour analyser le travail en train de se faire, notre cadre analytique emprunte à différents courants de la recherche en sociologie : de la justification, de la traduction, de l’action publique, des outils de gestion et de l’activité. À partir d’une enquête ethnographique,nous mettons en évidence les épreuves consécutives à l’industrialisation du « mode projet » et de l’« innovation » sur l’activité des élus, des agents publics locaux et des assistants à maitrise d’ouvrage depuis le lancement des consultations jusqu’à la mise au point des projets immobiliers lauréats : événementialisation et enrôlement, enjeux de coordination, juridicisation puis gestionnarisation de la relation public-privé. Nous mettons en évidence le rôle primordial d’artefacts dans l’encadrement de l’activité des parties prenantes. Ce faisant, nous interrogeons la recomposition des outils, des savoir-faire et des méthodes de l’urbanisme opérationnel d’initiative publique. Ces épreuves nous renseignent plus largement sur l’évolution des grandeurs valorisées par les professionnels de la fabrique urbaine. Nous mettons en évidence un renforcement de l’activité médiatique et en réseau et une démultiplication des intermédiaires. Ces déplacements questionnent le sens, les ressources et la place conférée à l’expertise dans l’encadrement de la relation entre acteurs publics et privés de la fabrique urbaine

    Yoann Pérés, Les Réinventer, thèse soutenue en 2023 sous la direction de Elsa Vivant, membres du jury : Véronique Biau (Rapp.), Laurent Devisme, Silvère Tribout et Guillaume Tiffon    

    Cette thèse en urbanisme prend pour objet d’enquête un instrument d’action publique incitatif de cession de fonciers publics et parapublics s’inscrivant comme le prolongement des démarches d’urbanisme négocié : les appels à projets urbains innovants (APUI). Ces consultations ont fait l’objet de nombreux débats dans les sphères académiques et professionnelles en urbanisme, certains y voyant une privatisation de l’aménagement, d’autres une bouffée d’air frais dans les pratiques professionnelles. Cette thèse met en évidence comment, pour leurs initiateurs, les APUI opèrent comme des instruments de gouvernement à distance malgré un report de maitrise d’ouvrage vers les opérateurs immobiliers, l’« innovation » contribuant à enrôler les professionnels de l’urbain. Ils constituent une réponse adaptée aux contingences de leurs initiateurs :évolution des stratégies de légitimation des gouvernements locaux, diminution des marges de manœuvre financières des collectivités locales, développement de démarches par projets dans des contextes de gouvernances fragmentées. Ces consultations constituent une tentative de modernisation de l’action publique urbaine -et corrélativement des administrations. Elles réorientent temporairement les logiques d’action de plusieurs mondes professionnels dont les territoires d’activité sont en interaction. Pour analyser le travail en train de se faire, notre cadre analytique emprunte à différents courants de la recherche en sociologie : de la justification, de la traduction, de l’action publique, des outils de gestion et de l’activité. À partir d’une enquête ethnographique,nous mettons en évidence les épreuves consécutives à l’industrialisation du « mode projet » et de l’« innovation » sur l’activité des élus, des agents publics locaux et des assistants à maitrise d’ouvrage depuis le lancement des consultations jusqu’à la mise au point des projets immobiliers lauréats : événementialisation et enrôlement, enjeux de coordination, juridicisation puis gestionnarisation de la relation public-privé. Nous mettons en évidence le rôle primordial d’artefacts dans l’encadrement de l’activité des parties prenantes. Ce faisant, nous interrogeons la recomposition des outils, des savoir-faire et des méthodes de l’urbanisme opérationnel d’initiative publique. Ces épreuves nous renseignent plus largement sur l’évolution des grandeurs valorisées par les professionnels de la fabrique urbaine. Nous mettons en évidence un renforcement de l’activité médiatique et en réseau et une démultiplication des intermédiaires. Ces déplacements questionnent le sens, les ressources et la place conférée à l’expertise dans l’encadrement de la relation entre acteurs publics et privés de la fabrique urbaine

    Arnaud Huc, Les deux corps du Front national : Étude contextualisée du vote Front national dans quatre communes ouvrières du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône, thèse soutenue en 2017 à Montpellier sous la direction de Emmanuel Négrier, membres du jury : Florence Haegel (Rapp.), Nonna Mayer, Paul Alliès et Christophe Roux  

    Régulièrement considérés comme le terreau du Front national, les espaces périurbains sont en France passés de la lumière à l’ombre. Voulant dépasser cette labellisation ordinaire et stigmatisante, cette thèse se propose d’étudier dans le détail le vote Front national dans le monde périurbain. À partir de quatre villes situées dans le Pas-de-Calais et les Bouches-du-Rhône et par un travail comparatif sont étudiées les sociologies des électeurs du Front national. À cette étude sociologique s’adjoint la volonté d’expliquer pourquoi certains espaces périurbains semblent créer un vote que certains qualifient de repli. Les différentes méthodes utilisées permettent de montrer que dans les espaces périurbains comme ailleurs, le vote Front national n’est pas une évidence, mais le résultat de trajectoires sociales, résidentielles et idéologiques particulières. Le vote FN présente par ailleurs un visage différent, voire contradictoire, dans le département du Pas-de-Calais ainsi que dans celui des Bouches-du-Rhône, et s’oppose ainsi un électorat populaire septentrional à un électorat plus aisé dans les départements méditerranéens.

    Patrice Diatta, Du gouvernement des banlieues à l’émergence des périphéries dans la gouvernance urbaine mondiale ?. Mises en récits du global et singularités des champs politiques nationaux. : Mises en récits du global et singularités des champs politiques nationaux, thèse soutenue en 2016 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Cécile Blatrix, membres du jury : Gilles Massardier (Rapp.), Johanna Siméant-Germanos, Maurice Engueleguele, Catherine Laurent et Antoine Pécoud    

    Face aux crises sociales, écologiques et politiques liées au processus d’urbanisation, on assiste au développement d’une sorte de consensus international autour de la « démocratie participative » comme une des meilleures pratiques (best practices) de gestion politique pour relever les défis. L’objet de cette thèse consiste à convoquer à la fois la sociologie des réseaux de politiques publiques pour voir dans quelles conditions et par quelles catégories de groupes d’acteurs se diffuse à l’échelle mondiale et locale ce principe participationniste à prétention universelle, et le courant des instruments d’action publique pour questionner l’idée d’une convergence des dispositifs participatifs conçus comme des outils stabilisés voire labellisés de gestion publique locale. C’est à ces questions que va tenter de répondre la présente recherche à partir de l’analyse de la « démocratie participative » dans trois politiques municipales de trois communes à la périphérie de grandes métropoles : Nanterre (en région parisienne), la Commune I (du District de Bamako) et Yeumbeul-Nord (dans la région de Dakar). Ces trois villes populaires sont toutes membres d’un réseau transnational d’élus locaux de périphérie — Le Réseau FALP - dont le discours politique antilibéral préconi des étropo1es plus inclusives.

    Constanza Ulriksen Moretti, L’action publique en faveur des quartiers défavorisés au Chili (2006-2010) : généalogie et développement des nouvelles approches territoriale et participative, thèse soutenue en 2015 à Toulouse 2 sous la direction de Marie-Christine Jaillet et Francisco Sabatini, membres du jury : Christine Lelévrier (Rapp.), Marie-Hélène Bacqué et Rosanna Forray  

    Une des priorités des gouvernements chiliens entre 1990 et 2005 était la réduction du déficit de logements. Les progrès ont été significatifs sur le plan quantitatif mais pas sur le qualitatif. Dans ce contexte, la première administration Bachelet a mis en place la Nouvelle politique du logement et d’amélioration de la qualité et l'intégration sociale, qui comprend le premier programme de réhabilitation des quartiers vulnérables, Quiero mi Barrio (PQMB). Une première étape d’étude reconstruit la généalogie et formulation du PQMB et une deuxième examine le développement, notamment à partir d’une étude de cas de deux quartiers. Les résultats indiquent qu’une intégration sociale à l’intérieur des territoires a primé sur une intégration sociale urbaine des quartiers par rapport au reste de la ville. PQMB apparaît comme un programme participatif d’amélioration d’espaces publiques, résultat qui renferme un processus dialectique provenant des décisions et des pratiques de tous les acteurs impliqués. PQMB a toutefois réussi à changer le référentiel des politiques de logement, de la satisfaction de la quantité à la considération de standards de qualité, ainsi qu’à introduire la participation comme un processus indispensable. Plutôt qu’une approche territoriale globale on observe une territorialisation des dépenses publiques, n’étant jamais suffisante pour répondre à la complexité du problème. Nous identifions ainsi trois impératifs pour la réhabilitation chilienne des quartiers défavorisés : le développement d’un système d’appui institutionnel collaboratif, riche et varié, un véritable travail interdisciplinaire, et une pratique d’échanges permanents entre chercheurs et praticiens.

    Ekaterina Filimonova, « Université-monde » : l'internationalisation des politiques universitaires en France et en Russie, thèse soutenue en 2015 à Bordeaux sous la direction de Claude Sorbets, membres du jury : Marie-Pierre Rey (Rapp.), Robert Lafore et Olga Belova  

    La thématique de la thèse concerne un sujet très actuel, car elle s’inscrit dans le contexte de larecomposition du monde universitaire visant à réussir dans la compétition mondiale des systèmesuniversitaires. Dans notre recherche, nous considérons l’internationalisation, d’abord commecatalyseur, puis comme analyseur de changements produits dans le système universitaire. Pourétudier ces changements, nous recourrons à l’approche de B. Jobert et P. Muller, par référentiel, etfaisons l’hypothèse qu’au milieu des années 2000 nous assistons à la formation d’un nouveauréférentiel de « l’université compétitive», dont le degré supérieur de développement est l’université« de classe mondiale ». Ce référentiel, commun à plusieurs pays, présente des particularités àdifférents niveaux des systèmes universitaires. Ainsi, la première partie de la thèse est une réflexionsur la construction d’un nouveau système de représentations dans le domaine de l’enseignementsupérieur et de la recherche. Dans la deuxième partie, nous poursuivons la recherche avec une étudede terrain, afin d’évaluer dans quelle mesure ce référentiel change en pratique.

    Robin Le Noan, La continuité par le changement : les changements comme facteurs de stabilité dans la conduite de l'action publique de gestion des risques industriels à Pont-de-Claix (1971-2011), thèse soutenue en 2015 à Lyon 2 sous la direction de Christine Dourlens, membres du jury : Pierre-Edouard Fournier (Rapp.), Violaine Girard et François Duchêne  

    Depuis 1971, les politiques publiques de gestion et de prévention des risques industriels ont connu de nombreux changements. Ce travail analyse les modalités d’élaboration et de mise en œuvre des politiques de gestion des risques industriels à Pont-de-Claix depuis les années 1970. En s’intéressant à ce territoire, qui s’est développé par et autour de son industrie chimique « à risques », cette recherche identifie et qualifie la nature et l’ampleur des changements qui affecte la gestion locale des risques industriels. Cela contribue à mettre au jour l’existence d’un système institutionnel local en charge de ces questions, système remarquable par sa stabilité dans le temps, et ce malgré les évolutions législatives ou les recompositions du contexte socioéconomique qui touchent l’industrie chimique pontoise et avec elle, l’ensemble de ce territoire. Ce travail montre comment sur ces problématiques, ces changements et évolutions contribuent à assurer la stabilité du système institutionnel identifié et donc de la conduite de l’action publique à cet échelon local. Pour développer cette analyse, cette recherche s’appuie sur un cadre d’analyse institutionnaliste de l’action publique. En identifiant plusieurs niveaux de changements institutionnels, cette approche discute des changements de l’action publique, de leurs origines comme de leurs finalités, ainsi que de souligner les éléments de stabilité qui parcourent ces politiques de gestion des risques. En définitive, ce cadre analytique donne à voir une mise en œuvre de l’action publique dans laquelle les acteurs dominants s’appuient sur ces changements, voire les initient, pour préserver leurs positions et intérêts, et ainsi assurer la continuité des modes de gestion des risques industriels à une échelle locale.

    Pauline Gabillet, Les entreprises locales de distribution à Grenoble et Metz : des outils de gouvernement énergétique urbain partiellement appropriés, thèse soutenue en 2015 à Paris Est sous la direction de Sylvy Jaglin et François-Mathieu Poupeau, membres du jury : Cyria Emelianoff (Rapp.), Jochen Monstadt et Livier Vennin  

    L'action publique comme la recherche développent un intérêt croissant pour les relations entre ville et énergie. Cette thèse porte sur la manière dont les opérateurs énergétiques de réseaux participent à l'élaboration et à la mise en œuvre de politiques énergétiques locales et sur la capacité des acteurs politiques urbains à les piloter en ce sens. La question est abordée à partir d'acteurs alternatifs de la distribution d'énergie en France, les entreprises locales de distribution (ELD). Celles-ci assurent depuis plus de cent ans la distribution et la fourniture d'électricité et parfois de gaz et de chaleur dans les territoires de communes qui les possèdent. Elles apparaissent aujourd'hui comme des leviers d'action innovants à la disposition des villes pour développer des politiques énergétiques urbaines. Centrée sur les opérateurs urbains, la thèse examine les situations de GEG à Grenoble et d'UEM à Metz. Malgré leur implantation locale, les ELD accordent depuis quelques années seulement une place importante à l'échelle urbaine dans leurs stratégies d'entreprises. L'organisation sectorielle et centralisée du service public de l'électricité a pendant longtemps happé les ELD, freinant l'émergence d'une approche spécifique de leurs territoires de concession. Les recompositions du modèle économique qu'impose la libéralisation amènent toutefois les ELD à rechercher de nouveaux relais de croissance. Se saisissant d'opportunités liées à la mise à l'agenda de politiques énergie-climat, elles font preuve d'une forte adaptabilité et élaborent de nouvelles stratégies valorisant davantage leur ancrage urbain. Longtemps dominées par des logiques sectorielles d'ordre national, les entreprises locales participent ainsi de plus en plus au développement d'actions énergétiques urbaines. Cet ancrage urbain ne fait pas pour autant des ELD des outils de gouvernement d'une politique énergétique urbaine, qui supposerait une capacité d'initiative et de pilotage des acteurs politiques municipaux en fonction d'objectifs propres. Par l'analyse des exemples de Grenoble et Metz, nous montrons que la construction de l'énergie comme enjeu politique local est à la fois progressive et hétérogène, remettant en cause une approche jusque-là essentiellement économique et industrielle du pilotage des ELD. La politisation en cours se heurte cependant à une expertise limitée des communes sur l'énergie, qui ne parviennent que très imparfaitement à intégrer leurs préoccupations énergético-climatiques dans le pilotage stratégique de leurs entreprises locales. Les changements sont en revanche beaucoup plus importants sur le plan opérationnel, dans des projets qui impliquent des relations partenariales autour d'enjeux énergétiques : plans climat-énergie territoriaux, réponses à appels d'offres nationaux et européens, coordination des réseaux de distribution…L'analyse du modèle énergétique territorial alternatif des ELD proposée dans la thèse montre que le statut local des opérateurs ne suffit pas au développement d'un gouvernement énergétique urbain, lequel procède aussi de la politisation des questions énergétiques et de la construction d'une expertise adaptée au sein des systèmes politico-administratifs urbains.

  • Lucas Barrier, Le mouvement des Gilets Jaunes comme analyseur des crises des fonctions socio-psychiques des institutions sociales, thèse soutenue en 2023 à Angers sous la direction de Aubeline Vinay et Emmanuel Gratton, membres du jury : Khadija Chahraoui (Rapp.), Aurélie Maurin (Rapp.)  

    Les institutions sociales occupent des fonctions importantes, tant sur le plan social que sur le plan psychique. Ces fonctions nous semblent relatives à une forme de violence inhérente à la vie sociale, violence agissant sur trois niveaux distincts : libidinal, narcissique et structural. Mais lorsque la société traverse des crises, ces institutions sont ébranlées dans leurs fondements : survient alors un processus de « destitution des institutions ». Nous nous demandons ce qu’il advient dans ce cas des fonctions socio psychiques habituellement remplies par les institutions sociales. Le mouvement des Gilets Jaunes, né spontanément en France le 17 novembre 2018 sur les ronds-points et dans les rues des grandes villes, est un terrain privilégié pour l’analyse du processus de destitution des institutions. Il présente également un intérêt scientifique plus général du fait de la rupture qu’il a représentée dans les conceptions habituelles du militantisme dans les sciences sociales. Par ses modalités d’organisation, son rapport avec les institutions traditionnelles du militantisme ou encore son répertoire d’action, ce mouvement social permet de comprendre en quoi les crises traversées par notre société viennent mettre à mal les fonctions des institutions. Nous faisons l’hypothèse que le mouvement des Gilets Jaunes doit permettre d’observer à la fois une libération de la violence libidinale, narcissique et structurale, ainsi qu’une résurgence des positions groupales idéologique et utopique au détriment de la position mythopoïétique. C’est ce que nous tentons de percevoir à travers une méthodologie en trois volets : ethnographie virtuelle, entretiens de recherche et focus group. Nos résultats tendent à valider nos hypothèses, même si celles-ci doivent être partiellement relativisées en ce qui concerne la résurgence des positions groupales idéologique et utopique.

    Laureline Angot, L'ambition d'un Plan de Déplacement Marchandises (PDM) face aux limites de l'action publique : le cas de la métropole toulousaine, thèse soutenue en 2020 à Toulouse 2 sous la direction de Philippe Dugot, membres du jury : Pierre Zembri (Rapp.), Sophie Masson (Rapp.), Jean-Pierre Wolff, Jean-Michel Lattes et Adeline Heitz  

    Malgré des intérêts et des réponses institutionnels évolutifs, les réflexions relatives aux enjeux de la logistique, composante essentielle du fonctionnement urbain, peinent à se matérialiser par l’action. Il subsiste, de façon généralisée, un défaut de mise en œuvre pérenne des réflexions et solutions liées, une prise en compte insatisfaisante de cette thématique dans les politiques d’aménagement. Dans cette thèse, nous proposons d’examiner une possible explication à ces constats : l’influence de l’organisation et des mécanismes de la sphère politico-administrative. Par conséquent, nous avançons l’hypothèse que la mise en œuvre d’une planification logistique en milieu urbain ne peut se soustraire, au préalable, d’une structuration en interne de l’organisation politico-administrative et de l’existence d’une gouvernance logistique métropolitaine. Pour ce faire, nous basons principalement notre argumentaire sur l’analyse de l’évolution de la prise en compte de cette thématique dans les politiques d’aménagement et de transport, dans les affaires quotidiennes, de la Métropole toulousaine. Nous relevons les antagonismes et contradictions liées. Le recours à des entretiens et des questionnaires auprès de collectivités, principalement nationales, facilite une validation de nos hypothèses, une certaine généralisation mais également l’observation de spécificités toulousaines. Pour appuyer nos propos, nous tentons d’expérimenter, par le biais de l’élaboration du Plan de Déplacement Marchandises (PDM) de la métropole toulousaine, objet de notre mission opérationnelle par le biais d’un contrat de Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE), les possibilités d’agir sur les mécanismes observés pour favoriser le développement d’un réflexe logistique, possiblement garant de réponses territoriales concrètes et efficientes. Les difficultés ressenties relatives à la mise en œuvre du PDM, selon une démarche transversale, que nous considérons comme fondamentale pour l’intégration de cette thématique dans les enjeux territoriaux et les politiques d’aménagement, justifient l’approche pluridisciplinaire défendue dans cette thèse.Nous montrons que des changements dans l’organisation et les mécanismes psychosociologiques de la sphère politico-administrative pourraient avoir des incidences positives sur l’existence et, en relation, la mise en œuvre concrète d’actions publiques territoriales associées et dédiées répondant à la nécessaire transversalité du sujet.

    Bruno Revelli, Des transports pour faire région ? : les transports comme élément de légitimation de la fusion régionale en Occitanie, thèse soutenue en 2019 à Toulouse 2 sous la direction de Jean-Pierre Wolff, membres du jury : Pierre Zembri (Rapp.), Nacima Baron-Yellès (Rapp.), Philippe Dugot, Éloïse Libourel et Laurence Barthe  

    Autorités organisatrices des transports d’intérêts régionaux depuis 2002, les Régions françaises se sont beaucoup appuyées sur leur compétence en matière de transports ferroviaires pour s’affirmer parmi les collectivités territoriales françaises. Alors que leurs actions ont eu tendance à renforcer l’accessibilité de leur capitale et à délaisser les liaisons frontalières, la fusion régionale du 1er janvier 2016 repose la question de la mobilisation des transports pour renforcer la légitimité territoriale des nouveaux ensembles. Cette thèse a pour objectif d’étudier le rôle de la politique régionale des transports dans la légitimation de la fusion régionale à travers le cas de l’Occitanie. Si les transports ferroviaires de voyageurs y occupent une place prépondérante, l’approche des transports englobe également les lignes d’autocars et le fret de marchandises. Elle prolonge ainsi les réflexions existantes sur les interactions entre réseaux de transports et territoires. Alors que la fusion régionale a suscité de vives contestations locales, le nouveau pouvoir politique a fait des transports l’une des priorités de son action. Ils doivent incarner la nouvelle cohésion régionale et renforcer les liens au sein du nouveau périmètre. Cette thèse montre comment les acteurs publics tentent de légitimer le nouveau découpage à travers une politique régionale des transports renouvelée. Cette recherche mobilise un corpus de recherche qui repose sur les procédures de consultation régionale et de contractualisation, sur la communication institutionnelle, sur les discours des différents acteurs, sur l’évolution des priorités d’investissements dans les infrastructures et l’offre ferroviaire, et sur l’étude de l’évolution du contexte institutionnel et sectoriel.

    Jordi Gomez, Coopération transfrontalière et fabrique identitaire : le cas catalan, thèse soutenue en 2015 à Paris 2 sous la direction de Jacques Chevallier, membres du jury : David Giband (Rapp.), François Rangeon (Rapp.), Xavier Crettiez  

    L’intérêt d’une étude portant sur les espaces périphériques européens découle des transformations qui affectent les frontières depuis les années 1980 : alors que l’intensification de flux transnationaux de différentes natures semble les ignorer, la disparition des marques physiques les symbolisant tend à les invisibiliser, et la promotion de politique de coopération au niveau communautaire, à les dépasser. Parmi les zones frontalières, celles qui partagent une histoire commune offre un véritable intérêt heuristique : l’analyse de l’évolution des rapports sociaux, économiques, politiques et institutionnels qu’entretiennent les sociétés frontalières se double d’une interrogation sur la permanence de liens identitaires par-delà la frontière. Dans le département des Pyrénées-Orientales, l’attrait pour la Catalogne se traduit, depuis le début des années 2000, par deux phénomènes concomitants : tandis que les projets de coopération se sont multipliés et diversifiés, des acteurs politiques et sociaux ont entrepris de revivifier le sentiment d’appartenance à la localité. L’étude tend à montrer que l’intensification des interactions n’a pas abouti à l’avènement d’un espace transfrontalier intégré et que les actions identitaires ne semblent pas redessiner le circuit des allégeances territoriales. Tout se passe comme si, au rebours de l’idée préconçue d’une Europe « sans frontières », les limites territoriales jouaient toujours un rôle dans la structuration des représentations et l’orientation des conduites.

    Mahamadou Siribie, Pratiques et visages de l'intercommunalité dans les Alpes-Maritimes. : Enjeux locaux de l'émergnence d'un nouvel espace politique et institutionnel, thèse soutenue en 2013 à Nice sous la direction de Christine Pina, membres du jury : Pierre Bréchon, Chrisitne Caillat et Nicolas Bué  

    La mise en place des EPCI à fiscalité propre dans les Alpes-Maritimes est le produit de conflits, de compromis et d’arrangements passés entre des élus locaux dominants, cherchant à réinterpréter permanemment la coopération intercommunale selon les intérêts communaux. Loin donc de « simplifier et de renforcer la coopération intercommunale » selon le principe énoncé par les lois relatives à l’intercommunalité, l’institutionnalisation de l’EPCI renforce plutôt les inégalités de recrutement du personnel politique local, contribue à l’émergence d’un nouveau profil d’élu communautaire, crée de nouveaux lieux de pouvoir et de prise de décision et donne à certains élus locaux déjà mieux dotés en ressources des moyens supplémentaires pour renforcer leurs positions de pouvoir.

    Thibault Marmont, En quête de compétences , thèse soutenue en 2007 à Dijon sous la direction de Jean-Pierre Sylvestre