Colloque organisé par la Faculté de droit, Université d'Angers, en partenariat avec la Cour d’appel d’Angers...
Colloque organisé par le CDED, Université de Perpignan Via Domitia sous la direction scientifique de Romain Bouniol, MCF, Vice Doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques,...
Colloque organisé par Orient & Méditérranée, UMR 8167 ; l'IUF ; Sorbonne Université Lettres ; l'EPHEE, PSL, l'Institut Jean Gaudemet ; l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne...
Colloque du Centre d’Etudes et de Recherches en sciences administratives et en sciences politiques, organisé sous la direction scientifique de Mathilde GUYOT et Pauline HEROLD ...
Journée d'études de l'AFDC avec le GRALE et l'AFDCL organisée par le CERDACFF, Université Côte d'Azur sous la direction scientifique de Florence Crouzatier Durand, Univ Côte...
Conférence organisée par le M2 Droit notarial, Université Toulouse Capitole, avec le soutien de l'IDP et en partenariat avec l'ARNU ...
Colloque organisé par le CRJ, Université Grenoble Alpes sous la direction scientifique de Gérard Anou, Agrégé des facultés de droit, professeur à l’Université Grenoble Alpes,...
Colloque organisé par le CURAPP, Université de Picardie...
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De Serval à Barkhane
26avr.2024
Le bilan confisqué de dix ans d’opérations militaires au Sahel
Colloque organisé par l'Institut pour la paix et le Sorbonne War Studies, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Système international et luttes nationales : la politique étrangère de la France et la norme de non-prolifération nucléaire, soutenue en 2012 à Paris 1 sous la direction de Michel Dobry
Florent Pouponneau, Karim Fertikh (dir.), Le champ des relations internationales, Seuil, 2024, 124 p.
Florent Pouponneau, Grégory Daho, Johanna Siméant-Germanos (dir.), Entrer en guerre au Mali: luttes politiques et bureaucratiques autour de l'intervention française, éditions rue d’Ulm, 2022, 319 p.
Florent Pouponneau, Grégory Daho, Emmanuel-Pierre Guittet, Julien Pomarède, Catherine Hoeffler [et alii], Les territoires du secret: confidentialité et enquête dans les mondes pluriels de la sécurité, L'Harmattan, 2020, 134 p.
La 4ème de couv. indique : "Est-il possible d’interroger des spécialistes de la discrétion ? Dans les mondes pluriels de la sécurité où le secret est à la fois une règle de conduite intériorisée et un dispositif administratif ordonné et réglementé, la question se pose avec acuité. Souvent, le secret, dans toutes ses formes, est évoqué comme une des difficultés principales dans l’investigation sociologique et l’usage des approches qualitatives : la recherche s’arrêterait là où le secret s’impose avec force et de manière non négociable. A l’encontre de cette forme de défaitisme méthodologique, qui fait du secret un obstacle incommensurable et une limite objective à la recherche dans les mondes de la sécurité, ce numéro de "Cultures & Conflits" entend montrer au contraire comment il est possible d’interroger les interactions au sein de ces lieux difficiles d’accès et "faire parler" ces professionnels de la confidentialité. Par des enquêtes empiriques originales, ce numéro de la revue expose les stratégies de recherche mises en place et offre une compréhension plus ordinaire du secret, de la confidentialité et de leurs effets sur les acteurs et les espaces institutionnels étudiés."
Florent Pouponneau, Chantal Lavallée (dir.), L'approche globale à la croisée des champs de la sécurité européenne, l'Harmattan, 2016, 195 p.
Florent Pouponneau, La politique française de non-prolifération nucléaire: de la division du travail diplomatique, P.I.E-Peter Lang S.A., Éditions Scientifiques Internationales, 2015, Enjeux internationaux / International Issues, 255 p.
Aujourd’hui, la lutte contre la diffusion des armes nucléaires dans le monde est une priorité du gouvernement français. Mais pendant longtemps les acteurs diplomatiques français ont refusé de suivre les règles multilatérales dans ce domaine central de la politique internationale. Comment expliquer que la France soit devenue l’un des principaux promoteurs de la norme de non-prolifération nucléaire après s’en être tenue à distance ? Pour répondre à cette question, ce livre refuse d’opposer deux approches traditionnelles de l’étude des relations internationales en mobilisant les outils et les méthodes de la sociologie politique. Il traque ainsi les contraintes du système international dans les effets qu’elles exercent sur les luttes et les alliances entre les différentes bureaucraties intervenant dans la définition de la politique française de non-prolifération et sur les représentations et les actions des diplomates, hauts fonctionnaires et responsables politiques impliqués. À partir d’une enquête de terrain approfondie sur les exportations menées dans les années 1970, la participation au désarmement de l’Irak au début des années 1990 et les initiatives prises autour de la question du nucléaire iranien depuis 2003, les transformations de la politique étrangère de la France sont rapportées aux évolutions de la division du travail diplomatique. Ce faisant, ce livre pose des jalons qui permettent de mieux rendre compte des pratiques diplomatiques et de penser autrement ce qu’est l’international
Florent Pouponneau, Alice Coutereel, Salomé Montini, Mathilde Beaufils, « Quand la diplomatie sert à faire la guerre », Entrer en guerre au MaliLuttes politiques et bureaucratiques autour de l'intervention française, 2022
Florent Pouponneau, Vincent Dubois, « Ce que le champ international fait aux politiques étrangères », Les structures sociales de l’action publique. Analyser les politiques publiques avec la sociologie des champs, Éditions du Croquant, 2022, pp. 517-545
Florent Pouponneau, « Refuser le défaitisme face au secret : stratégies de recherche pour les sciences sociales de l’international », 2020
Enquêter sur des domaines de la politique de l’État touchant directement à l’organisation sociale et à l’usage de la violence dans l’espace international, et donc aux questions dites de sécurité, c’est se confronter constamment à une gamme étendue de technologies institutionnalisées du « secret » et à des pratiques mises en œuvre par des groupes de « spécialistes » ou d’« experts » de ces questions pour tenir à distance les « outsiders » et leurs questionnements . C’est, par exemple, lorsqu’o...
Florent Pouponneau, « Refuser le défaitisme face au secret »: stratégies de recherche pour les sciences sociales de l’international, Cultures & Conflits, 2020, n°118, pp. 19-36
Florent Pouponneau, Vanessa Codaccioni, Nicolas Maisetti, « Les façades institutionnelles : ce que montrent les apparences des institutions », Sociétés contemporaines, 2012, n°4, pp. 5-15
Florent Pouponneau, « De Serval à Barkhane », le 25 avril 2024
Maïlys Mangin, La conversion de l'AIEA à la lutte contre la prolifération nucléaire : une internationalisation tactique des jeux gouvernementaux nord-américains, d'Atoms for peace aux sanctions contre les « Atomic ayatollahs », thèse soutenue en 2022 à Université de Lille 2022 sous la direction de Yves Buchet de Neuilly, membres du jury : Grégoire Mallard (Rapp.), François-Xavier Dudouet (Rapp.)
Cette thèse analyse les transformations des missions de non-prolifération nucléaire de l’AIEA (Agence Internationale de l'Énergie Atomique) et des usages qui en sont faits, de sa création pendant la guerre froide à la crise nucléaire iranienne. Elle expose les fondements sociaux d'un processus de politisation de l’AIEA, caractérisé par l'intensification et la conflictualisation des échanges de coups entre les acteurs et secteurs sociaux qui mobilisent les ressources institutionnelles de cette OI. A partir d'entretiens et d'archives variés, la thèse met ainsi en lumière les contraintes que ce contexte de politisation exerce sur les perceptions et les pratiques des acteurs à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières institutionnelles de l'AIEA. La thèse retrace d’abord comment le système bipolaire, puis son effondrement, pèsent sur la façon dont les acteurs de la politique étrangère nord-américaine se saisissent du problème de la prolifération nucléaire, et structurent les formes de mobilisation de l'AIEA à cet égard. Après avoir été un effet secondaire de la politique d'exportation nucléaire civile des États-Unis, les activités de non-prolifération de l'AIEA sont remises en question dans le cadre de luttes étasuniennes pour la restructuration post-guerre froide de la politique étrangère au Moyen-Orient. Cette thèse analyse ensuite comment ce processus de politisation, en tant que logique de situation, structure la façon dont l’expertise de l'AIEA est produite et mobilisée dans le cadre du dossier iranien. Elle démontre que l'enquête de l'AIEA en Iran, à partir de 2003, constitue autant un processus technique autonome qu'un carburant de la compétition pour la définition des activités nucléaires iraniennes (in)acceptables. En cela, cette thèse propose une alternative à la sociologie « circulatoire » en substituant à l'étude des logiques d'import-export entre espaces nationaux celle d'une interdépendance tactique entre des espaces sociaux sans proximité géographique. Dépassant l’opposition entre usages instrumentaux et vertus légitimantes des OI, cette approche participe à renouveler l’analyse des usages stratégiques des OI et leurs effets.