• THESE

    Les réseaux transnationaux du vélo : Gouverner les politiques du vélo en ville : De l’utopie associative à la gestion par les grandes firmes urbaines (1965-2010), soutenue en 2013 à Lyon 2 sous la direction de Renaud Payre, membres du jury : Patrick Hassenteufel, Emmanuel Négrier, Marie-Emmanuelle Chessel et Guillaume Faburel 

  • Maxime Huré, Vanessa Delevoye, Sophie Hasiak, Claire-Marine Javary, Christophe Gay [et alii], La gratuité des transports : une idée payante ?, Le Bord de l'eau, 2022, Documents, 138 p.   

    La gratuité engendre-t-elle une moindre qualité de service et davantage d'incivilités ? Les bus gratuits sont-ils vraiment remplis d'anciens cyclistes ? Peut-on dire de la gratuité qu'elle constitue une mesure écologique ? La gratuité des transports a le vent en poupe. Après les historiques Compiègne, Aubagne et Châteauroux, les agglomérations de Dunkerque, Niort, Calais et tout récemment Douai, ont rejoint le club des villes du transport gratuit. En 2023, Montpellier devrait être la toute première métropole à passer le cap, démontrant que la gratuité n'est pas réservée à une poignée de villes petites ou moyennes. Actuellement, 37 villes françaises pratiquent une forme de gratuité dite totale de leur réseau de transport en commun : la gratuité y est effective tous les jours de la semaine, pour toutes et tous, sans critère d'âge, de lieu de résidence ou de situation financière. Alors que peu d'hommes et de femmes en politique osent remettre en cause la gratuité lorsqu'elle est effective, chez les experts de la mobilité, on se déchire. Deux camps s'affrontent âprement : les anti et les pro-gratuité. Les arguments échangés sont aussi nombreux que les contre-vérités énoncées. Difficile d'y voir clair tant le débat est passionné, donnant davantage à voir dans les médias des schémas idéologiques solidement ancrés que des faits étayés... C'est dans ce contexte que les spécialistes de l'Observatoire des villes du transport gratuit ont rédigé cet ouvrage. Leur ambition ? Détricoter le fil des idées reçues les plus fréquemment entendues, aller au-delà du clivage " pour ou contre " et, enfin, considérer la gratuité pour ce qu'elle est : une politique publique comme une autre

    Maxime Huré, Louis Baldasseroni, Etienne Faugier, Claire Pelgrims, Stève Bernardin [et alii], Histoire des transports et des mobilités en France: XIXe-XXIe siècles, Armand Colin, 2022, Collection U ( Histoire ), 230 p.  

    "Cette synthèse sur l'histoire des mobilités et des transports en France, du XIXe siècle à nos jours donnent des repères historiques clairs sur l'évolution des déplacements, de leurs moyens et de leurs enjeux. Cet ouvrage, qui s'inscrit dans une actualité plus que jamais présente, a aussi pour ambition de donner des clés de lecture pour mieux comprendre sur la longue durée des politiques auxquelles les mobilités sont souvent associées : l'urbanisme, l'environnement ou la sécurité. Tous les modes, du tramway au vélo en passant par l'automobile, le train, la marche ou la trottinette, seront réunis au sein de cette histoire des déplacements. Leurs chronologies entrecroisées seront mises en perspective avec une approche multiscalaire et des exemples variés. L'ouvrage présente le récit historique synthétique des enjeux essentiels posés par les mobilités, d'hier à demain. Une première partie dessine une trame chronologique basée sur le déploiement et la gestion politique des systèmes et pratiques de déplacements, depuis l'éclosion des transports modernes jusqu'à une logique d'organisation multimodale entamée au cours des années 1950. Une deuxième partie offre des éclairages sur des problématiques inscrites dans l'histoire mais toujours d'actualité, comme l'aménagement des rues et routes, l'articulation entre rural et urbain ou encore l'évolution des valeurs et symboles attachés aux mobilités"

    Maxime Huré, Les mobilités partagées. Régulation politique et capitalisme urbain: régulation politique et capitalisme urbain, Éditions de la Sorbonne et OpenEdition, 2022, Mobilités et sociétés, 188 p. 

    Maxime Huré, Arnaud Passalacqua, Mathieu Flonneau (dir.), Métropoles mobiles. Défis institutionnels et politiques de la mobilité dans les métropoles françaises, Rennes: défis institutionnels et politiques de la mobilité dans les métropoles françaises, Presses universitaires de Rennes, 2021, [Hors-collection], 228 p.  

    Sous l'effet récent d'un coup de baguette magique législatif, la plupart des grandes agglomérations françaises sont récemment devenues des métropoles reconnaissant ainsi une réalité à l'oeuvre depuis plusieurs décennies. Mais le changement de vocabulaire n'est qu'une étape vers une gestion plus intégrée de territoires aux tensions très fortes du fait des pratiques de mobilité, en leur sein, comme à leur périphérie. Comment peuvent se faire écho les nouvelles échelles de gestion politique de ces mobilités et les pratiques sociales ? À l’écart des controverses et avec recul historique, cet ouvrage fait le choix d’observer plusieurs territoires français confrontés à ces question. Il se fonde sur des cas diversifiés, de l’incontournable exception parisienne à des situations plus courantes, comme celle de Brest ou de territoires ruraux polarisés par des centres urbains pourtant distants, pour lesquels l’automobilisme joue toujours un rôle majeur

    Maxime Huré, Mathieu Flonneau, Léonard Laborie, Arnaud Passalacqua, Stève Bernardin [et alii], Les transports de la démocratie: approche historique des enjeux politiques de la mobilité, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019   

    Mobilité et démocratie forment en apparence un couple historique idéal. Union de deux idéaux en tout cas, dont Les transports de la démocratie éclairent les destinées variées et les affinités tumultueuses. S'ils semblent indissociables, ces deux idéaux se posent mutuellement des problèmes en pratique. La reconfiguration au cours du temps des liens qui les unissent et parfois les entravent dans un environnement changeant : tel est le sujet de ce volume. Écrit depuis plusieurs perspectives disciplinaires (histoire, science politique, géographie et économie), ce livre est centré d'une part sur la France, tout en offrant des points de comparaison avec d'autres espaces politiques, et d'autre part sur le second XXe siècle, tout en s'autorisant des échappées vers les périodes antérieures. Démocratie technique, écosystèmes de mobilité et équation des déplacements : ces opérateurs de la pensée sur les mobilités durables y gagnent en profondeur et s'en trouvent décapés. Avec ce recueil, l'histoire décloisonnée de la mobilité et des transports témoigne de sa maturité

    Maxime Huré, Sébastien Gardon, Max Rousseau, Vincent Béal, Marie-Clotilde Meillerand, Hélène Peskine (dir.), (Re)Penser les politiques urbaines. Retour sur vingt ans d’action publique dans les villes françaises (1995-2015), Editions du PUCA, 2018, Recherche, 341 p. 

    Maxime Huré, Les mobilités partagées : nouveau capitalisme urbain, Publications de la Sorbonne, 2017, Mobilités et sociétés, 160 p. 

  • Maxime Huré, « The political regulation of “sustainable” urban mobility” », in Hamman Philippe (dir.), Sustainable Urban Mobilities. French Fieldworks in European Perspective, Lausanne, Peter Lang, 2023 

    Maxime Huré, « La mise en politique des mobilités. Perspectives historiques et enjeux contemporains », Histoire des transports et des mobilités en France – XIXe-XXIe siècle, Armand Colin, 2022 

    Maxime Huré, « Mobilités partagés et régulations politiques. Essai sur les mutations des espaces publics », L’espace public à l’épreuve des mobilités, Presses universitaires de Rennes, 2022, pp. 27-41 

    Maxime Huré, Guillaume Carrouet, Aurélie Delage, « Les transports en Occitanie : une compétence forte soigneusement négociée », in Emmanuel Négrier, Vincent Simoulin (dir.), La fusion des régions. Le laboratoire d’Occitanie, Presses universitaires de Grenoble, 2021  

    Maxime Huré, Grégoire Robida, Arnaud Passalacqua, « « Grand Paris Express et imaginaires politiques de la métropole » », in Flonneau (M.), Huré (M.), Passalacqua (A.) (dir.), Métropoles mobiles. Défis institutionnels et politiques de la mobilité dans les métropoles françaises, Presses universitaires de Rennes, 2021   

    Maxime Huré, « Expertise, infrastructures, réseaux. La technique, levier ou entrave à l’action publique urbaine ? », in Jean-Marc Offner, Gilles Pinson (dir.), L’impossible pouvoir local ? De nouvelles marges de manœuvre pour l’action publique urbaine ?, Lormont, Le Bord de l’Eau, 2021 

    Maxime Huré, « Mobilité », in Pasquier, Romain, Guigner, Sébastien, Cole, Alistair (dir.), Dictionnaire des politiques territoriales [2e édition mise à jour et augmentée], Sciences Po, Les Presses, 2020  

    Maxime Huré, « Le développement du vélo en libre service en Europe : innovations et changements de modèle », in Landau, Bernard, Diab, Youssef (dir.), Le nouveau monde de la mobilité, Presses de l'école nationale des ponts et chaussées, 2018 

    Maxime Huré, « Gouverner les politiques de mobilités urbaines. Quatre équations politiques à résoudre pour les grandes métropoles. Le cas des vélos partagés », in Baron, Nacima, Romero, Juan (dir.), Cultura territorial e innovation social. Hacia un nuevo modulo metropolitano en Europa del Sur ?, Publications de la Universitat de Valencia, 2018 

    Maxime Huré, Ludovic Halbert, Nicolas Raimbault, « La privatisation des infrastructures urbaines en question », in M.Huré, S. Gardon, M. Rousseau, V. Béal, M.-C. Meillerand (dir.), (Re)Penser les politiques urbaines. Retour sur vingt ans d’action publique dans les villes françaises (1995-2015), Editions du PUCA, 2018 

    Maxime Huré, « Infrastructures de service. La privatisation des données et des espaces publics : le cas des mobilités partagées », in Huré, Maxime ; Gardon, Sébastien ; Rousseau, Max ; Béal, Vincent ; Meillerand, Marie-Clotilde (dir.), (Re)Penser les politiques urbaines. Retour sur vingt ans d’action publique dans les villes françaises (1995-2015), Editions du PUCA, 2018 

    Maxime Huré, Sébastien Gardon, Marie-Clotilde Meillerand, « Les dynamiques politiques de l’innovation urbaine », in Huré, Maxime ; Gardon, Sébastien ; Rousseau, Max ; Béal, Vincent ; Meillerand, Marie-Clotilde (dir.), (Re)Penser les politiques urbaines. Retour sur vingt ans d’action publique dans les villes françaises (1995-2015), Editions du PUCA, 2018 

    Maxime Huré, « The Metropolis and the Market : political rescaling through public-private bike-sharing policies in Brussels », in Cole, Alistair, Payre, Renaud (dir.), Cities as political objects : historical evolution, analytical categorisations and institutional challenges of metropolitanisation, Edward Elgar Publishing, 2016 

    Maxime Huré, « Lyon : The Bicycle Goes Corporate », in Oldenziel, Ruth, Emanuel, Martin, Albert de la Bruhèze, Adri, Veraart, Frank (dir.), Cycling Cities : The European Experience. One Hundred Years of Policy and Practice, Foundation for the History of Technology, 2016 

    Maxime Huré, « Vélib' alla romana ? Una sfida europea al territorio romano », in Delpirou, Aurélien ; Passalacqua, Arnaud (dir.), Roma con tutti i mezzi. Evoluzioni urbane e mobilita, secoli XX-XXI, Ecole Française de Rome, 2014, pp. 83-93 

    Maxime Huré, « Des Vélib' à la romaine ? Un standard européen au défi du territoire romain », in Delpirou, Aurélien ; Passalacqua, Arnaud (dir.), Rome par tous les moyens. Evolutions urbaines et mobilités XXe-XXIe siècles, Ecole Française de Rome, 2014, pp. 85-95 

    Maxime Huré, Passalacqua Arnaud, « JC Decaux en sa “ville-fétiche”. Mobilité et affichage à Lyon, de l’innovation à la dépendance (1965-2005) », in Flonneau, Mathieu, Laborie, Léonard, Passalacqua, Arnaud (dir.), Les transports de la démocratie. Approche historique des enjeux politiques de la mobilité, Presses universitaires de Rennes, 2014, pp. 61-81 

  • Maxime Huré, Thomas Evariste, Jean-Baptiste Frétigny, Thomas Pfirsch, « Les paradoxes écologiques des mobilités post-Covid », Métropolitiques, Métropolitiques, 2025  

    Maxime Huré, Thomas Evariste, Jean-Baptiste Frétigny, Christophe Gay, « Les mobilités post-covid : un monde d’après plus écologique ? », Métropolitiques, Métropolitiques, 2023  

    Maxime Huré, « La gratuité des transports au cœur des enjeux sociaux et écologiques de la mobilité », Informations sociales, , 2022, n°206 

    Maxime Huré, « La dimension écologique de la gratuité des transports », Cahier Régional Occitanie sur les Changements Climatiques, , 2021 

    Maxime Huré, Claire-Marine Javary, « La gratuité des transports pour changer les comportements de mobilité ? Premiers retours de l'expérience dunkerquoise (2018-2019) », Transports urbains : mobilité, réseaux, territoires, Groupement pour l'étude des transports urbains modernes (GÉTUM), 2020, n°136, pp. 23-27 

    Maxime Huré, « La gratuité des transports ou le retour du politique dans le pilotage de l’action publique », Transports urbains : mobilité, réseaux, territoires, Groupement pour l'étude des transports urbains modernes (GÉTUM), 2020, n°136, pp. 18-22 

    Maxime Huré, « La gratuité des transports ou le retour du politique dans le pilotage de l'action publique : l'exemple de Dunkerque », Transports urbains : mobilité, réseaux, territoires, Groupement pour l'étude des transports urbains modernes (GÉTUM), 2020, n°136, pp. 18-22 

    Maxime Huré, « Infrastructure privée et gouvernement urbain : le déraillement de Vélib' à Paris », Métropolitiques, Métropolitiques, 2018  

    Maxime Huré, Mathieu Flonneau, Arnaud Passalacqua, « Formes et fonctions de l'idée de soutenabilité dans la mobilité urbaine au XXe siècle », Pour mémoire., La Défense: Ministère de l'écologie du développement durable et de l'énergie Direction de la communication Département Images et édition, 2018, n°19    

    Maxime Huré, Manuel Appert, Raphaël Languillon, « Gouverner la ville verticale : Entre ville d’exception et ville ordinaire », Association des amis de la Revue de Géographie de Lyon, 2017  

    Ce numéro spécial de la revue Géocarrefour entend se saisir des enjeux politiques de la verticalisation passée et contemporaine de l’urbanisation, alors que se multiplient les tours dans les villes à travers le monde et que les espaces souterrains et aériens sont de plus en plus appropriés et contestés. L’intensification de l’urbanisation qui en résulte, planifiée (injonction à la ville dense) ou non, modifie les paysages urbains (Charney et Rosen, 2014 ; Appert et Montès, 2015), accroit la p...

    Maxime Huré, Christian Montès, Manuel Appert, « The Governance of Office Tower Projects in European Second City. The Case of Lyon », Built Environment, Alexandrine Press, 2017, n°4 

    Maxime Huré, Manuel Appert, Raphaël Languillon, « Gouverner la ville verticale : entre ville d’exception et ville ordinaire », Géocarrefour - Revue de géographie de Lyon, Association des amis de la revue de géographie de Lyon, 2017, n°2 

    Maxime Huré, Arnaud Passalacqua, « La Rochelle, France, and the invention of bike sharing public policy in the 1970s », Journal of Transport History, Manchester University Press, 2017, n°1 

    Maxime Huré, Henri Briche, « Dunkerque, nouveau laboratoire de la gratuité des transports », Métropolitiques, Métropolitiques, 2017  

    Maxime Huré, « Le mobilier urbain et la publicité : JCDecaux et Clear Channel Outdoor », Flux - Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et territoires, Metropolis / Université Paris-Est Marne la Vallée , 2017, n°108  

    Maxime Huré, Michel Deshaies, Camilo Argibay, Virginie Billon, Jean Carsignol, « Les effets du jumelage des infrastructures lourdes de transport sur les territoires : quels enseignements ? », VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement, VertigO, 2016, n°24 

    Maxime Huré, « Vers un Grand Paris express du vélo ? », Métropolitiques, Métropolitiques, 2015, pp. -----  

    Maxime Huré, « Entre alternatives et entrepreneurialisme, le renforcement des pouvoirs politiques urbains. »: Gouverner les politiques de vélos en libre service en Europe (1965-2010), Métropoles, ENTPE ; ENS éditions, 2015, n°15  

    Maxime Huré, « Les cycles du pouvoir politique : le gouvernement public-privé du vélo à Barcelone (1981-2015) », Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, Centre d’Etudes Politiques Et sociaLes, 2015, n°43  

    Maxime Huré, Arnaud Passalacqua, « Un changement de braquet dans l’action municipale des années 1970 ? L’expérience des vélos en libre-service de La Rochelle et la transformation de l’action publique urbaine », Histoire urbaine, Société française d'histoire urbaine (SFHU), 2015, n°42   

    Maxime Huré, « Entre alternatives et entrepreneurialisme, le renforcement des pouvoirs politiques urbains », ENS Editions, 2014  

    Dans un contexte de compétition entre les villes et de transformation des mobilités urbaines, l’implantation des dispositifs de vélos en libre service (VLS) a donné une visibilité internationale à l’action des élus urbains (Huré, 2013). Depuis 2005, et la mise en service du système Vélo’v à Lyon, on assiste à une compétition à la fois politique et industrielle pour implanter le plus important service de VLS en nombre de vélos. Cette compétition atteint son paroxysme en 2007 avec l’implantatio...

    Maxime Huré, « La différenciation des modèles standards urbains. Le cas de la réception d’un système de vélos en libre-service à Barcelone », Gouvernement & action publique, Presses de sciences po, 2014, n°4  

    Maxime Huré, « Une action publique hybride ? Retour sur l'institutionnalisation d'un partenariat public-privé, JCDecaux à Lyon (1965-2005) », Sociologie du Travail, Association pour le développement de la sociologie du travail, 2012, n°2   

    Maxime Huré, « Une privatisation des savoirs urbains ? Les grands groupes privés dans la production d’études des projets de vélos en libre service à Lyon et Bruxelles »: Les grands groupes privés dans la production d'études des projets de vélos en libre service à Lyon et Bruxelles, Géocarrefour - Revue de géographie de Lyon, Association des amis de la revue de géographie de Lyon, 2010, n°4   

    Maxime Huré, « La création d'un réseau de villes : circulations, pouvoirs et territoires : le cas du Club des Villes Cyclables (1989-2009) », Métropoles, ENTPE ; ENS éditions, 2009, n°6, p. 4010 

  • Maxime Huré, « Mobilité », Dictionnaire des politiques territoriales, Presses de Sciences Po, 2020 

  • Maxime Huré, Stève Bernardin, Patrice Flichy, Robin Foot, Les conditions politiques et sociales du déploiement du véhicule autonome dans les villes , 2019, 202 p. 

  • Maxime Huré, Julie Calnibalosky, Vanessa Delevoye, Philippe Poinsot, La gratuité des transports : une idée payante ?, 2022 

  • Maxime Huré, « L’État et le rail : les transports ferroviaires au prisme de la puissance publique », le 27 septembre 2021  

    Colloque organisé par l'ULB et le réseau Ferinter, avec le soutien du CRISS et des laboratoires Printemps (UVSQ), Pacte (Université de Grenoble) et MIL (UPEC).

    Maxime Huré, Christian Montes, « Governing office tower projects in second tier cities, the case of Lyon », Urban Affairs Association Annual Conference, Toronto, le 01 janvier 2018 

    Maxime Huré, Arnaud Passalacqua, « ImagineTrains : Imaginaire and decision makers in contemporary France », Traffic, Transport and Mobility (T2M) Conference 2014, Philadelphie United States (US), le 01 janvier 2014 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL

    Maxime Huré, Les réseaux transnationaux du vélo, thèse soutenue en 2013 sous la direction de Renaud Payre présidée par Gilles Pollet, membres du jury : Patrick Hassenteufel, Emmanuel Négrier, Marie-Emmanuelle Chessel et Guillaume Faburel   

    Le développement du vélo en ville constitue aujourd’hui un impératif pour les élus, notamment au regard des injonctions en faveur du développement durable. Dans les années 2000, les dispositifs de vélos en libre service se sont imposés dans la majorité des villes européennes. Si leur développement a été guidé par des considérations écologiques, ces dispositifs valorisent plus généralement l’innovation politico-institutionnelle et le dynamisme économique des villes. Ces dispositifs se sont imposés grâce à des réseaux transnationaux structurés autour de la thématique du vélo. Ces réseaux invitent à considérer les échanges transnationaux comme vecteurs de transformations dans l’action publique urbaine. Les préoccupations pour le développement du vélo ont une histoire qui s’inscrit dans une série d’interactions entre les villes depuis les années 1970. L’analyse de la formation et des effets des réseaux transnationaux du vélo permet de définir des périodes et des régularités dans ces recompositions qui affectent à la fois les politiques du vélo en ville et l’organisation des pouvoirs politiques urbains. Une première période structurée par l’activité transnationale des associations de défense du vélo invite à comprendre le rôle des échanges dans la définition d’un problème public puis sa mise à l’agenda dans l’ensemble des villes européennes au cours des années 1970. Le traitement des problèmes pousse les élus et les agents administratifs à s’investir dans les échanges transnationaux pour construire une nouvelle compétence municipale fondée sur les expertises associatives. Cet investissement des municipalités caractérise la deuxième période, dans laquelle les municipalités s’affirment dans la mise en œuvre des politiques publiques du vélo en institutionnalisant des réseaux de collectivités au cours des années 1980-1990. Enfin, une troisième période s’engage à partir des années 2000 avec l’arrivée des entreprises du mobilier urbain et de l’affichage publicitaire dans les échanges transnationaux. Cet investissement des entreprises engendre une intense circulation des systèmes de vélos en libre service et confronte les élus urbains à l’exercice d’une régulation des relations avec ces grandes firmes, autant dans les interactions transnationales que dans celles qui se déroulent sur les territoires pour la gestion des services urbains. Ces réseaux transnationaux du vélo sont un moyen d’organiser les pouvoirs locaux et de légitimer les élus municipaux dans la conduite de l’action publique urbaine.

  • Cédric Ludovic Fandio, Prise en compte de l’équité sociale dans les politiques de mobilité urbaine : une comparaison des villes intermédiaires européennes, thèse soutenue en 2022 à Lyon sous la direction de Jean-Pierre Nicolas présidée par Hélène Mainet-Valleix, membres du jury : Nadine Machikou Ndzesop (Rapp.), Christophe Déprés et Dominique Mignot   

    Plusieurs facteurs favorisent ou au contraire limitent la prise en compte de l’équité sociale dans les politiques de mobilité urbaine. Selon le cas, cela participe soit à plus de justice sociale, soit à accroître les inégalités sociales et/ou territoriales. Parmi ces facteurs, la conception que les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des politiques de mobilité urbaine se font des finalités que doivent poursuivre ces politiques, détermine la manière dont cette équité est prise en compte. Dès lors, la mise œuvre d’une politique de mobilité urbaine diffère fondamentalement selon la vision de la justice sociale que les acteurs en ont, et donc des finalités sociales ou économiques que ceux-ci considèrent qu’elle doit poursuivre. Par ailleurs, si cette question a déjà pu être abordée dans les grandes agglomérations, ceci est beaucoup moins le cas dans les villes de taille moins importante. Pour rendre compte de ces différences et analyser la manière dont les acteurs locaux appréhendent les enjeux sociaux dans les politiques de mobilité de leur territoire, cette thèse s’est intéressée au cas de quatre villes intermédiaires à l’échelle européenne, dotées de sensibilités culturelles différentes relatives à chaque contexte national et local, ainsi qu’à leur système de gouvernance de la mobilité. Il s’agit des aires urbaines de Clermont-Ferrand et de Perpignan en France, de Mons en Belgique, et de Norwich en Grande-Bretagne. Une série d’entretiens semi-directifs a été réalisée auprès des acteurs de mobilité urbaine de ces quatre territoires, dont 17 acteurs à Clermont-Ferrand, 14 acteurs à Perpignan, 11 acteurs à Mons, et 9 acteurs à Norwich. Les discours recueillis ont été ensuite analysés grâce à une grille d’analyse construite à partir des principales théories de la justice sociale que sont l’utilitarisme, le libéralisme égalitaire de Rawls, et l’approche par les capacités de Sen. À l’issue de l'analyse, il se dégage quatre principaux enjeux de mobilité urbaine qui se rapportent aux problématiques environnementales, économiques, et sociales de l’action publique : il s’agit des enjeux d’accessibilité du territoire, des enjeux tarifaires, des enjeux liés à l’amélioration de la performance du transport en commun et la réduction de la place de la voiture, et enfin des enjeux d’accompagnement des publics fragiles et d’accès des PMR au système de transport. Ces enjeux renvoient à différentes visions de la justice sociale correspondant aux trois principales théories de la justice sociale. Et parmi les acteurs interrogés, les problématiques économiques et environnementales apparaissent prédominantes par rapport aux problématiques sociales.

  • Manon Eskenazi, Voir, faire et vivre la ville pour le vélo : pratiques du vélo et politiques de mobilité dans deux métropoles européennes, thèse soutenue en 2022 à Paris Est sous la direction de Marie-Hélène Massot présidée par Arnaud Passalacqua, membres du jury : Hélène Reigner (Rapp.), Patrick Rérat (Rapp.), Anne Hecker   

    Depuis une vingtaine d’années, le vélo a le vent en poupe dans les villes européennes. Ce mode de déplacement, qui a connu son heure de gloire dans la première moitié du vingtième siècle, a périclité après la seconde guerre mondiale avec le développement de l’automobile et l’étalement des villes et des distances de déplacement. Mais depuis les années quatre-vingt-dix, la montée en puissance du paradigme de la mobilité durable et du concept de proximité dans les politiques publiques a favorisé la mise à l’agenda politique du vélo, et contribué à une croissance de l’usage du vélo en ville.Cette thèse s’intéresse aux modalités du « retour du vélo » dans les villes européennes, et questionne la manière dont les politiques mises en œuvre pour le développement du vélo agissent sur les pratiques et inversement. En croisant des approches issues de la sociologie des pratiques et de la science politique, elle propose une grille de lecture de l’intégration du vélo dans le système de mobilité urbaine et dans l’espace urbain. Elle positionne l’analyse autour de trois éléments qui constituent la grille de lecture et d’interprétation des relations questionnées : les représentations, les artefacts et les compétences.Une approche comparative est adoptée pour mettre en lumière les effets de contexte dans la production des politiques et le développement des pratiques. La méthode utilisée s’appuie sur deux enquêtes de terrain réalisées dans les métropoles du Grand Lyon et de Hambourg, et a croisé des entretiens semi-directifs avec des acteurs des politiques du vélo et des cyclistes avec de l’observation. La thèse met en évidence l’importance de l’organisation du territoire dans la production des représentations du vélo, qui influencent le type d’instruments mobilisés dans la politique vélo et les formes que vont prendre localement les pratiques. Celles-ci s’organisent et sont réalisées sur deux plans qui interagissent constamment, celui du mode de vie et de la répartition des activités dans l’espace et la vie quotidienne, et celui de la rue, de son aménagement et du déplacement. Dans ces deux plans, les usagers s’approprient, détournent et font des mésusages de ce qui est produit par la puissance publique pour maintenir les pratiques du vélo et leur mode de vie. Pour ce faire, ils s’appuient également sur des éléments qui échappent au contrôle de la politique publique, et dont la présence explique la forme et la prégnance des pratiques du vélo localement.