Batyah Sierpinski

Maître de conférences honoraire
Droit public.
Faculté de Droit, Sciences Economiques et Gestion

Institut Francois Gény
  • Batyah Sierpinski, Arthur Braun, Pierre-Alain Collot, Elodie Derdaele, Léonard Matala-Tala, Marie-France Verdier (dir.), Mélanges en l'honneur de Stéphane Pierré-Caps: Constitution, États et peuples, l'Harmattan, 2023, Droit comparé, 557 p.   

    Batyah Sierpinski, Institutions internationales, 21e éd., Dalloz, coll. Mémentos. Droit public, 2021, Les mémentos Dalloz ( Série droit public ), 151 p.    

    Sur l'écran d'accueil : "Rétablies par la fin de la guerre froide dans leur vocation à assurer un ordre mondial, les institutions internationales doivent aujourd'hui faire face à de nouveaux défis : encadrer la mondialisation, lutter contre le terrorisme, consolider l'Union européenne... Tenant compte des évolutions rapides et profondes du nouvel équilibre international, cette nouvelle édition du Mémento ne se contente pas de présenter les institutions internationales, les acteurs (États, organisations) et les techniques qu'ils utilisent (conventionnelles, contentieuses...), elle s'applique à les situer par rapport à l'évolution des relations internationales (dans ses aspects politiques, économiques, techniques...) et à les rattacher aux principaux objectifs (la sécurité, la prospérité, ainsi que la protection de l'environnement) qu'elles sont chargées de promouvoir. Ce mémento s’adresse à la fois aux étudiants en Licence et Master de droit et en IEP, mais également aux candidats des concours administratifs."

    Batyah Sierpinski, Institutions internationales, Dalloz, coll. Mémentos. Droit public, 2018, Les mémentos Dalloz ( Série Droit public ), 151 p.    

    La 4e de couverture indique : "Depuis la fin de la guerre froide, les institutions internationales, qui ont pour vocation d'assurer un ordre mondial, doivent aujourd'hui faire face à de nouveaux défis encadrer la mondialisation, sauvegarder le multilatéralisme, lutter contre le terrorisme, réprimer les violations des droits de l'Homme... Des adaptations nouvelles apparaissent comme le renforcement de la coopération interétatique parallèlement à des limitations de la souveraineté des États et une amorce de prise en compte de la « société civile internationale ». Ce Mémento ne se contente pas de présenter les institutions internationales, les acteurs (États, organisations, ) et les techniques qu'ils utilisent (conventionnelles, contentieuses...) ; il s'applique à les situer par rapport à l'évolution des relations internationales (dans ses aspects politiques, économiques, techniques...) et à les rattacher aux principaux objectifs (sécurité, indépendance, progrès économique, protection de l'environnement) qu'elles sont chargées de promouvoir. Ainsi le lecteur sera-t-il mieux à même d'en comprendre le rôle et d'en évaluer l'efficacité. Ce Mémento s'adresse à la fois aux étudiants en Licence et Master de droit et en IEP, mais également aux candidats des concours administratifs."

    Batyah Sierpinski (dir.), Institutions internationales , 19e éd., Dalloz, 2015, Mémentos Dalloz ( Série Droit public ), 150 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Rétablies par la fin de la guerre froide dans leur vocation à assurer un ordre mondial, les institutions internationales doivent aujourd'hui faire face à de nouveaux défis : encadrer la mondialisation, lutter contre le terrorisme, consolider l'Union européenne... Tenant compte des évolutions rapides et profondes du nouvel équilibre international, cette nouvelle édition du Mémento ne se contente pas de présenter les institutions internationales, les acteurs (États, organisations) et les techniques qu'ils utilisent (conventionnelles, contentieuses...), elle s'applique à les situer par rapport à l'évolution des relations internationales (dans ses aspects politiques, économiques, techniques...) et à les rattacher aux principaux objectifs (la sécurité, la prospérité, ainsi que la protection de l'environnement) qu'elles sont chargées de promouvoir."

    Batyah Sierpinski, Jean Charpentier, Institutions internationales, 18e éd., Dalloz, 2012, Mémentos Dalloz ( Série Droit public ), 142 p. 

    Batyah Sierpinski, Pour une typologie des adhérents du parti communiste en Meurthe-et-Moselle, 1985, 76 p. 

  • Batyah Sierpinski, « La pensée juridique de Charles Chaumont », Civitas Europa , 2015, n° ° 35, pp. 197-223    

    Charles Chaumont a été un professeur marquant de droit international de la Faculté de Droit de Nancy de 1945 à 1984. Il a commencé ses recherches en droit international par une thèse portant sur l’analyse de la neutralité qui a été publiée en 1936. Il a repris l’analyse de cette question après l’adoption de la Charte des Nations Unies. Il s’est opposé à l’enseignement du droit international classique et a proposé une nouvelle méthode d’analyse de ce droit. Charles Chaumont a marqué les réflexions des internationalistes d’abord par la place qu’il accorde aux Etats et aux peuples et aussi par son approche originale de la notion de jus cogens. Il attache de l’importance à la souveraineté des Etats, à leur sécurité et au problème de l’agression tout comme il aborde longuement les droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il est à l’origine d’une école critique du droit international qui applique de manière originale la méthode dialectique.

    Batyah Sierpinski, Jean-Denis Mouton, « La pensée juridique de Charles Chaumont », Civitas Europa, 2015, n°35, pp. 197-223   

    Batyah Sierpinski, « Le droit international de la reconnaissance ? », Civitas Europa , 2014, n° ° 32, pp. 21-36    

    Le droit international de la reconnaissance doit être envisagé dans le cadre plus global du consentement du peuple. Ainsi, après avoir définies les notions de consentement du peuple et celle de reconnaissance, un lien sera fait entre ces deux notions, notamment en ce qui concerne le cas de reconnaissance de peuple. Le consentement à la reconnaissance de peuple peut être abordé à partir de trois analyses. Les deux premières analyses concernent le point de vue, classique en droit international, de l’auteur de la reconnaissance, l’Etat, et le point de vue, plus original, du bénéficiaire de la reconnaissance, le peuple ; peuple, en général et peuples autochtones, en particulier. Outre ces deux analyses qui permettent d’envisager la portée du consentement à la reconnaissance de peuple, il faut en envisager une troisième qui concerne l’élargissement de la reconnaissance et sa conséquence sur le consentement, mis récemment en perspective par un auteur. Cette vision élargie de la reconnaissance peut entrainer deux interrogations en matière de consentement. D’une part, quels sont les sujets actuels de la société internationale qui sont effectivement susceptibles de consentir à une reconnaissance ? D’autre part, un tel élargissement de la reconnaissance, n’est-il pas le signe de bouleversement de ou dans cette société ?

    Batyah Sierpinski, « La légalité internationale de la sécession touareg au Nord du Mali ? », Civitas Europa , 2013, n° ° 31, pp. 19-33    

    La crise malienne de 2012 ayant démarré après une déclaration de sécession, il est nécessaire d’analyser la légalité internationale de cette déclaration faite par les Touaregs du Nord Mali, même si la place de la sécession en droit international est problématique. Pour rentrer dans cette analyse, il faut présenter la particularité tant géographique qu’ethnique de cette population du Mali qui a entrainé l’exil d’une partie d’entre eux dans des pays voisins. Certains de ces pays ont d’ailleurs influencé les Touaregs dans leur rapport difficile avec leur propre pays. Suite à la déclaration d’indépendance du Mouvement de libération nationale de l’Azawad, la société internationale a réagi de manière négative, au point de voir les Touaregs changer eux-mêmes la portée de leur déclaration en préférant abandonner l’expression sécession au profit de celle d’auto-détermination. Cette crise malienne risque de se prolonger tant que la question des Touaregs du Mali ne sera pas réglée par ce pays.

    Batyah Sierpinski, « Les Etats dans les relations internationales économiques : entre égalité et disparité », Civitas Europa , 2013, n° ° 30, pp. 117-143   

    Batyah Sierpinski, « Le droit international entre développement et reconnaissance et  Le droit international de la reconnaissance  d’Emmanuelle JOUANNET », Civitas Europa , 2013, n° ° 30, pp. 253-257   

    Batyah Sierpinski, « Les États dans les relations internationales économiques : entre égalité et disparités », Civitas Europa, 2013, n°30, pp. 117-143   

    Batyah Sierpinski, « Les États fragiles et le droit international : la fragilité économique », Civitas Europa , 2012, n° ° 28, pp. 99-110   

    Batyah Sierpinski, « Approche explicative et actualité de la piraterie maritime », 2010, pp. 9-19    

    Sierpinski Batyah. Approche explicative et actualité de la piraterie maritime. In: Civitas Europa, n°24, juin 2010. La piraterie maritime. pp. 9-19.

    Batyah Sierpinski, « Délimitation des faits à l’origine de la crise du Darfour », 2007, pp. 9-18    

    Sierpinski Batyah. Délimitation des faits à l’origine de la crise du Darfour. In: Civitas Europa, n°18, juin 2007. Le droit international applicable à la crise du Darfour. pp. 9-18.

    Batyah Sierpinski, « La légitime défense en droit international : un concept ambigu? », 2006, pp. 79-120    

    La légitime défense est un concept auquel il est souvent fait référence pour justifier l’emploi de la force en droit international. Or, l’utilisation d’une telle justification peut révéler des ambiguïtés, lesquelles sont caractéristiques de ce concept. Dans le but d’en faire l’analyse, cet article aborde en premier lieu la reconnaissance normative de la légitime défense dans la Charte des Nations unies, puis présente différentes pratiques d’emploi de la force faites par des États ou par le Conseil de sécurité, chacune fondée sur la légitime défense. La nature particulière de la légitime défense dans le cadre international sera également étudiée. Une réflexion s’impose ensuite : l’usage de cette notion serait-il le révélateur d’une crise de la société internationale ?

    Batyah Sierpinski, « Présentation de la journée », 2006, pp. 7-9    

    Sierpinski Batyah. Présentation de la journée. In: Civitas Europa, n°17, décembre 2006. La pratique de l'exception posée par l'article 2 § 7 de la Charte des Nations Unies : que reste-t-il de la clause de compétence nationale ? pp. 7-9.

    Batyah Sierpinski, « A propos de la constitution irakienne », 2006, pp. 299-341    

    Sierpinski Batyah. A propos de la constitution irakienne. In: Civitas Europa, n°17, décembre 2006. La pratique de l'exception posée par l'article 2 § 7 de la Charte des Nations Unies : que reste-t-il de la clause de compétence nationale ? pp. 299-341.

    Batyah Sierpinski, « L'évolution du droit constitutionnel en situation de crise », 2001, pp. 185-198    

    L'analyse de l'évolution du droit constitutionnel en situation de crise dépend de l'approche que l'on adopte de la notion de situation de crise, l'approche pouvant être interne ou internationale. Si l'on se limite à cette dernière approche, il faut s'intéresser aux effets d'une crise internationale sur le droit constitutionnel. Or la société internationale a évolué quant à l'interaction entre l'interne et l'international, notamment tout au long du siècle qui vient de s'achever. Dans un premier temps qui va de la fin du XIXe siècle au premier quart du XXe siècle, ce qu'on appelle la société internationale ou du moins certains Etats se considérant comme représentatifs de cette société ont réagi face à des situations de crise par le biais de l'intervention d'humanité ou par le biais de la question du traitement des minorités. Dans l'un et l'autre cas, le droit interne des Etats concernés par l'intervention, dont le droit constitutionnel, s'en est trouvé modifié. La Deuxième Guerre mondiale et la création de l'ONU ont modifié la société internationale et ont été à l'origine de l'émergence de ce qu'on appelle la communauté internationale. Cette communauté est également confrontée à des crises qu'elle a tenté et tente encore de résoudre. Certaines crises peuvent être engendrées par un problème interne, comme l'ont montré le cas de la Bosnie-Herzégovine et celui du Kosovo. Or, à nouveau, le règlement de telles crises, voulu -dit-on -par la communauté internationale, a eu parfois un impact direct, parfois un impact indirect sur la constitution même de l'Etat concerné.

    Batyah Sierpinski, « Droits de l'Homme, droits des peuples : de la primauté à la solidarité », 1987, pp. 130-141    

    L'analyse des liens entre les Droits de l'Homme et les droits des peuples par la doctrine provoque une controverse qui implique d'une façon sous- jacente la primauté de l'un par rapport à l'autre. La persistance de cette polémique occulte l'étude de la place de ces droits dans l'ordre juridique international. Les Droits de l'Homme et les droits des peuples assurent aux États la stabilité de cet ordre juridique mais ils sont aussi source de bouleversement.

  • Batyah Sierpinski, Désignation de la nouvelle directrice de l'OMC - entre droit et politique comme à l'accoutumée, Institut de recherches sur l'évolution de la Nation et de l'État IRENEE (Université de Lorraine), 2021, pp. 219-239   

    Batyah Sierpinski, A la mémoire de Jean Charpentier: Souvenirs d'une ancienne étudiante et collègue ayant partagé de nombreux échanges avec lui, Institut de recherches sur l'évolution de la Nation et de l'État IRENEE (Université de Lorraine), 2021, pp. 421-422 

  • Batyah Sierpinski, « La Faculté de Droit de Nancy : L'héritage et la promesse », le 25 novembre 2014 

    Batyah Sierpinski, « Le droit international de la reconnaissance ? », Journée d’études sur l’internationalisation des Constitutions et consentement du peuple, Nancy, le 18 octobre 2013 

    Batyah Sierpinski, « La légalité internationale de la sécession touareg au Nord du Mali ? », La crise Malienne au regard du Droit International , Nancy, le 14 juin 2013   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • René Songolé, La contribution de la société civile à la transnationalisation du droit international public, thèse soutenue en 2023 à Université de Lorraine sous la direction de Mélanie Dubuy, membres du jury : Patrick Jacob (Rapp.), Marie-Clotilde Runavot (Rapp.)  

    La fin de la bipolarité et le triomphe de la pensée libérale ont replacé l’individu au centre de la politique internationale. Une notion en particulier a permis de caractériser ce réveil citoyen : la société civile. Terme à l’évocation duquel s’attache l’individualisation d’un être collectif, la société civile du moins son essor sur la scène internationale est en réalité plus ancien. Témoin de ce rôle séculaire, son implication depuis plus d’un siècle et demi au service de la transnationalisation du droit international public, au sens d’une humanisation progressive de ses normes, l’a logiquement placée au cœur de nombreux dispositifs d’édiction et de contrôle du droit international public. La tendance est même de plus en plus à une forme de production et d’application normative collégiale, fruit d’un dialogue épanoui entre États et acteurs de la société civile.Il s’ensuit qu’au renforcement de la part de la société civile dans la production et l’application du droit international, correspond tout aussi proportionnellement, un degré de dépérissement de la compétence étatique exclusive. S’il faut se garder de conclusions péremptoires, on y observe tout de même une évolution porteuse non pas d’un déclin, mais à l’évidence d’une érosion de la compétence normative exclusive de l’État. En considérant les spécificités de la société internationale telle que secrétée en particulier par la modernité, ce constat semble pour le moins porteur d’une évolution du traditionnel modèle westphalien.Jouissant de cette légitimité historico-normative que nourrit un dialogue aux racines pour le moins anciennes, ce tiers secteur paraît pouvoir se positionner, dans le contexte actuel, comme l’allié naturel des États pour surmonter les défis auxquels se heurte l’effectivité des normes qui protègent l’humain en particulier. Traduire cet optatif dans le réel aura invité à penser les nouvelles formes de ce dialogue civilo-gouvernemental.

    Bessou Donald Kouassi, Étude de la qualité d’Etat membre d’organisations internationales : à la recherche d'un modèle d'Etat, thèse soutenue en 2021 à Université de Lorraine sous la direction de Mélanie Dubuy, membres du jury : Valère Ndior (Rapp.), Patrick Jacob (Rapp.)  

    La reconfiguration de la société internationale à partir du XIXe siècle, et plus encore après la Première Guerre mondiale, notamment par l’arrivée des organisations internationales, fait perdre aux États, le statut d’acteur unique de la société internationale dont ils bénéficiaient jusqu’alors. Jouissant d’une légitimité à l’endroit des États en ce qu’elles sont considérées comme un moyen de participation aux relations internationales, certaines organisations internationales mettent cette notoriété à profit pour servir de fora à travers lesquels germent soit « une communauté d’idéologie », soit un « modèle type d’État » ou simplement allient les deux tendances. C’est ainsi que tout État soucieux d’appartenir auxdites organisations, c’est-à-dire en être membre et/ou en conserver le statut, est tenu d’être en conformité avec les attentes de l’institution internationale. Ces attentes se traduisant notamment par l’adoption du triptyque démocratie, Droits de l’Homme et État de droit. Concrètement, certaines organisations internationales font du respect de la légitimité démocratique, un critère déterminant à respecter, pour l’admission en leur sein. L’État présent dans une telle organisation est donc présumé démocratique. Mais, cette présomption reste valable tant que ce dernier respecte les conditions sur la base desquelles il a été admis. Une méconnaissance de ces principes caractéristiques de ces organisations internationales, entraîne en effet la perte de la qualité de membre. Ainsi, à travers cette politique, ces entités s’érigent « en laboratoire » pour la transformation du système politique des États. Cela vise à terme, à, parvenir à l’expansion d’un modèle de gouvernance en droit international public, et ce, en dépit du principe classique de l’indifférence dudit droit, à l’égard du régime interne des États.

    Gabriel Amvane, Le maintien de la paix en Afrique par l'O.N.U. et l'Union africaine, thèse soutenue en 2014 à Université de Lorraine    

    Maintenir la paix et la sécurité internationales est le but primordial de la Charte desNations Unies au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Par son article 2 §4, la Charte établitdésormais « le principe du non recours à la force » et ambitionne ainsi de mettredéfinitivement un terme aux conflits armés. Toutefois, un continent, l’Afrique, semble ne pasemboiter le pas et s’illustre non seulement par un nombre de conflits très important maiségalement par les efforts continuels de l’Organisation des Nations Unies à y maintenir la paix.Ces efforts sont soutenus au niveau régional par l’Union africaine, organisation régionalecréée par les Etats africains en 2002, en remplacement de l’Organisation de l’Unité africaine.La persistance des conflits armés sur le continent conduit cependant à se questionner surl’efficacité du maintien de la paix en Afrique par l’ONU et l’Union africaine, ainsi que sur lesmécanismes mis en place par les deux organisations en vue de parvenir à une telle efficacité.L’examen de cette question est abordé en reprenant les deux grandes spécificités du maintiende la paix, notamment l’aspect institutionnel et l’aspect matériel du maintien de la paix,envisagé l’un et l’autre du point de vue de leur efficacité.Sur un plan institutionnel, l’étude porte sur les organes effectivement créés par l’ONU etl’Union africaine en vue du maintien de la paix en Afrique, sur la coopération établie entreces différents organes, ainsi que sur l’appui apporté par l’ONU au renforcement des capacitésinstitutionnelles de l’Union africaine.Pour l’aspect matériel, ce sont les modalités particulières de mises en oeuvre du maintien de lapaix qui sont ici abordées. Ceci passe par un examen de l’efficacité des opérations demaintien de la paix.

    Alexis Briat, Les influences des organisations internationales et régionales sur le système pénitentiaire des états, thèse en cours depuis 2010 en co-direction avec Yves Petit  

    Pour déterminer quelles sont les influences des organisations internationales et régionales sur le système pénitentiaire des etats, il s'agira en premier lieu de faire un état des lieux des différentes interventions, tentatives d'intervention ou volontés d'intervention de ces organisations dans ce domaine. il faudra traiter des fondements de leurs interventions et donc de leur légalité, notamment au regard des compétences des organisations. les modalités de leurs interventions, le contexte dans lequel elles s'inscrivent, et surtout les conséquences qu'elles engendrent (apparition de nouvelles normes de droit international…) seront aussi étudiés. de plus, nous examinerons le rôle que les organisations non gouvernementales ont pu jouer dans l'évolution des interventions des organisations internationales et régionales sur le système pénitentiaire des états. il s'agira également de déterminer si ces organisations internationales ou régionales essaient d'imposer un modèle pénitentiaire déterminé ou si leurs interventions s'appuient sur le système pénitentiaire local. nous envisagerons encore l'influence de l'exécution des peines prononcées par les tribunaux pénaux internationaux sur le système pénitentiaire des états dans lesquels elles sont effectuées.

    Oumy Sow, Le developpement durable dans le cadre de l'onu, thèse en cours depuis 2009 

    Arthur Benga Ndjeme, La contribution de l'Europe au processus de résolution de la crise de l'État en Afghanistan, thèse soutenue en 2009 à Nancy 2, membres du jury : Rahim Kherad (Rapp.), Isabelle Bosse-Platière (Rapp.)    

    Le concept de gestion de crise, auquel s’ajoute subrepticement son corollaire, la prévention des conflits, est l’un des champs d’expression contemporaine de la capacité des sujets de Droit international à contribuer efficacement au maintien de la paix et de la sécurité internationales. L’Europe, acteur stratégique formé et forgé à partir des actes de Politique étrangère de l’UE et la coopération des Etats membres, ne tient surtout pas à manquer ce rendez-vous ; d’autant plus que l’agrégat d’activités que suscite la gestion des crises privilégie le traitement civil aux opérations militaires, instruments au pouvoir duquel l’Europe évalue exceptionnellement sa puissance. La contribution de cet acteur à la résolution de la crise de l’Etat en Afghanistan lui donne l’opportunité de confirmer cette dynamique, sans pour autant sous-entendre qu’il renonce à l’emploi de la force dans les relations internationales. En effet, l’implication de l’Europe à la gestion de la guerre civile d’Afghanistan, à l’exercice solidaire de la légitime défense reconnue aux Etats-Unis après les dramatiques attentats du 11 Septembre 2001 et à la mise en oeuvre de l’Accord de Bonn sur la reconstruction post-taliban est le fruit d’une volonté consciente et cohérente d’affirmer sa personnalité sur la scène internationale. L’établissement de la Mission EUPOL Afghanistan aux fins de promotion des principes de l’Etat de droit, des valeurs de la démocratie et du respect des Droits fondamentaux des hommes et des femmes peut donc être perçu comme un défi pour l’engagement collectif de l’UE et de ses Membres dans les enjeux de sécurité internationale qui se jouent en Asie Centrale au prisme de l’Afghanistan. La nomination d’un Représentant spécial de l’Union européenne pour l’Afghanistan et le Pakistan élargit manifestement cet horizon.

    Walid Hassan, Réforme institutionnelle des Nations Unies et exigences du maintien de la paix, thèse soutenue en 2008 à Nancy 2, membres du jury : Ivan Boev (Rapp.), Rahim Kherad (Rapp.)    

    La réponse efficace à la plupart des menaces contre la paix, qui concernent désormais l’ensemble de la communauté internationale, exige une action collective. C’est dans cet esprit, l’ONU est considérée comme un instrument indispensable pour délibérer et agir sur ces menaces. Dans cet esprit, la réforme des Nations Unies est nécessaire pour permettre à l’Organisation de s’adapter aux évolutions du monde, de tirer les leçons des expériences passées (Rwanda, Srebrenica) et de moderniser l’action internationale. Ces réformes devraient renforcer l’autorité et la légitimité de l’Organisation, et la rendre plus efficace.

    Cynthia-maïté Mba, L'onu et l'évolution du régionalisme dans le monde., thèse en cours depuis 2007 

  • Armin Boroumand, L'exploitation des enfants par le travail en droit international, européen et iranien : étude normative comparée, thèse soutenue en 2013 à Strasbourg sous la direction de Florence Benoît-Rohmer, membres du jury : Fabrizio Marrella (Rapp.)    

    D’après la Convention n° 182 de l’OIT, toutes les formes d’esclavage ou pratiques analogues, telles que la servitude pour dettes et le servage, la traite, le travail forcé, ainsi que le recrutement obligatoire des enfants dans les conflits armés figurent parmi les pires formes de travail des enfants. Ledit instrument regroupe l’ensemble de ces notions dans une seule et même catégorie pouvant donner lieu à une possible ambiguïté. Le but de ce travail est de faire toute la lumière sur les nuances qui distinguent chacune de ces notions en droit international, européen (en particulier, le droit du Conseil de l’Europe) et iranien. Cette thèse se compose de deux parties. La première partie traite de l’évolution du cadre juridique international, européen et iranien dans la lutte contre le travail des enfants dans son ensemble. La deuxième partie, quant à elle, se penche sur les formes particulièrement graves de travail des enfants, d’ordre économique, qui nécessitent de ce fait un régime juridique spécifique.

  • Jeiran Kalhor, La notion d'exécution extrajudiciaire au regard du droit international public, thèse soutenue en 2011 à Nancy 2 sous la direction de Yves Petit, membres du jury : Ivan Boev    

    L'exécution extrajudiciaire est un crime qui viole un des droits le plus fondamentaux de l'homme qui est le droit à la vie. En général, ce crime est exécuté directement par l'ordre de l'État ou bien avec son consentement implicite et quoiqu'il soit toujours condamné par la Communauté internationale. Cependant, le monde entier voit encore le déroulement de ce genre de crime devant ses yeux. Généralement les auteurs de ce crime sont les agents gouvernementaux ou des membres des groupes qui sont sous le contrôle direct ou indirect de l'État. Dans ce cas, les victimes sont parfois disparues avant d'être tuées, et dans certains cas, ce crime se produit lors d'une détention arbitraire. Ces personnes peuvent être également assassinées dans les rues ou même dans leurs propres maisons. Dans les dix dernières années du 21e siècle, le monde a été témoin d'une nouvelle génération de guerre qui est, d'une certaine manière, plus destructrice : la guerre contre le terrorisme. L'exécution extrajudiciaire réapparaît récemment dans les sujets du maintien de la sécurité internationale comme la violation des droits de l'homme pendant la lutte contre le terrorisme, et d'ailleurs, elle expose les multiples modalités d'atteinte à la vie d'un individu ou d'un groupe d'individus dans différents contextes de guerre ou de paix. Or, la protection des victimes contre l'exécution extrajudiciaire et le rôle de la justice pénale internationale sont devenus des sujets très sensibles et il faut apporter une solution à cette violation des droits de l'homme en suggérant quelques mesures juridiques pour éviter les atteintes et protéger les victimes.