Présentation de l'éditeur
L’exception à la loi comme attribut de la souveraineté : ainsi s’inventerait la modernité politique, qui fait s’évanouir les règles du bon gouvernement. Son examen, jusqu’à la raison d’État, peut en effet révéler la formation de la gouvernementalité moderne.
Préface de Christophe Grellard
Sommaire
Introduction
PREMIÈRE PARTIE. NÉCESSITÉ, UTILITÉ ET POSSIBILITÉ DE L’EXCEPTION
Le pouvoir selon Jean de Salisbury
Un espace pour l’exception ?
Tyrannie et tyrannicide
L’exception face au paradigme pastoral
DEUXIÈME PARTIE. PARCOURS DE LA NÉCESSITÉ. LES DEUX DROITS, LA THÉOLOGIE ET L’IMPÔT
Nécessité et exception
Doctrine canonique et pratique pontificale
Thomas d’Aquin penseur de l’exception
Nécessités de la guerre et bien commun
Un parallélisme entre pensée civiliste et pensée thomiste
Nécessité et exception fiscale en France et en Angleterre aux xiiie et xive siècles
TROISIÈME PARTIE. PENSER L’ÉTAT
Autonomie et sécularisation de la politique, persistance du modèle pastoral
Ockham, l’héritage franciscain et l’affirmation de la nécessité
Du public à l’étatique
QUATRIÈME PARTIE. LE SIÈCLE DE LA RAISON D’ÉTAT
Moment machiavélien et raison d’État
Des raisons d’État
Réécritures et redéfinitions
Conclusion
Le masque et la grenade