Présentation de l'éditeur
Contre la doctrine dominante, Sarah Vanuxem démontre dans cet ouvrage que la propriété ne peut pas être conçue comme ce « pouvoir souverain d'un individu sur les choses ». Même dans le droit moderne, dans le code civil lui-même, dans ses racines romaines et médiévales, la propriété est prise dans la communauté – les choses sont enracinées dans le commun.
En montrant qu'il est possible d'accorder des droits aux lieux, Sarah Vanuxem permet de sortir, de l'intérieur même de notre droit, de la conception occidentale moderne – et de faire converger nos héritages juridiques avec les perspectives écoféministes et indigènes les plus radicales.
« Sarah Vanuxem reprend à nouveaux frais la question des communs, et propose de faire une place aux non-humains dans la communauté. »
Raphaël Larrère, agronome, philosophe
« Avec l'idée que les choses sont des milieux, puisqu'on peut y séjourner, Sarah Vanuxem bouleverse la notion de propriété. »
Philippe Descola, anthropologue
Sommaire
Introduction
1 Trois formes de propriété considérées d'après leur lien à la terre
2 Trois visages de la nature aux origines de la tradition juridique civiliste
3 La propriété comme faculté d'habiter