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Parution : 03/2010
Editeur : Presses Universitaires de France
ISBN : 978-2-1305-7449-1

Gouverner sans gouverner. Une archéologie politique de la statistique

Thomas Berns

Information transmise par G. Cazals:

Nouvelles de
Unité de Recherches en Philosophie politique et Philosophie critique des Normes

Université de Liège
www.philopol.ulg.ac.be

  • Dernière parution de Thomas Berns: Gouverner sans gouverner. Une archéologie politique de la statistique, PUF, coll. "Travaux Pratiques", 2009
  • Parution aux Editions Belles Lettres, coll. "Encre Marine", d'un livre sur la notion de courage par T. Berns, L. Blesin, G. Jeanmart, Du courage - Une histoire philosophique.

Il s'agit là du fruit d'une recherche collective menée par les trois auteurs à l'initiative de la Fondation Bernheim (http://www.fondationbernheim.be).

Présentation
Après la longue mise en veilleuse par les Modernes de tout «discours sur les vertus», force est de constater un retour de la notion de courage dans les discours contemporains : non seulement dans le champ médiatique, prompt à ériger de nouveaux temples pour des héros d'un jour, mais plus encore dans un certain discours politique qui appelle les individus tantôt à la performance, tantôt à la responsabilisation de soi. Face à ce retour qui agit à la manière d'une injonction, cet essai veut se réapproprier la notion de courage par les chemins de son histoire philosophique, de manière à indiquer les présupposés et les conséquences de ce nouvel appel commun à l'héroïsme individuel.

Le courage est-il un acte héroïque, tel que mis en scène dans l'Iliade d'Homère, ou réside-t-il dans une patience discrète, valorisée par les chrétiens? Doit-il être pensé comme modération, dans la lignée de la morale d'Aristote, ou comme excès politique à la façon machiavélienne? S'agit-il d'une vertu individuelle, comme le suppose l'éthique grecque, ou d'une vertu collective et anonyme telle qu'une tradition républicaine plus romaine le suggère? Est-il défini par l'action, comme chez Arendt, ou par la réflexion, comme chez Platon et Kant? S'il est action, celle-ci doit-elle être pensée dans son caractère radicalement politique ou, au contraire, comme le réclame Dewey, dans son contexte social? S'il est par contre réflexion, celle-ci n'est-elle pas alors d'abord celle du philosophe sur sa propre actualité, comme le suggère Foucault?

[Critique:]
«De Platon à Hannah Arendt en passant par Machiavel, les auteurs dégagent les grands modèles du courage: univers héroïque d’Homère, courage de la vérité de Socrate, vertu du prince machiavélien, courage ordinaire de l’homme démocratique. Pédagogique, cette histoire philosophique du courage n'en est pas moins portée par une thèse en forme de résistance aux idéologies contemporaines: contre le modèle du sauveteur d'un jour (pompier ou humanitaire), contre les injonctions morales à la responsabilité individuelle, il faut repenser la dimension collective du courage: courage d’agir de concert, mais surtout courage d’assumer collectivement les conséquences nécessairement imprévisibles de l’action». Martin Legros, Philosophie Magazine, Mars 2010.

Contact
Unité de recherches en philosophie politique et philosophie critique des normes
Université de Liège, Place du XX août, 7, B-4000 Liège
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - +32 (0)4 366 58 47
www.philopol.ulg.ac.be
Et
Dissensus. Revue de philosophie politique de l'ULg
http://popups.ulg.ac.be/dissensus/

Cf. aussi, infra:
3e numéro de Dissensus, Revue électronique de philosophie politique de l'ULg (http://popups.ulg.ac.be/dissensus/ et http://www.philopol.ulg.ac.be/dissensus.html)