Présentation
On entend parfois dire qu'il faudrait donner aux animaux un véritable statut. L'on sous-entend par là qu'il faudrait leur donner un statut approprié à leur nature d'êtres sensibles. En effet, ils étaient jusqu'à il y a peu définis par la loi comme des choses appropriables, transformables et/ou destructibles. Ils avaient donc le statut de simples choses.
En France, depuis 2015, ils sont définis comme des êtres sensibles mais leur statut ne semble pas avoir changé pour autant. Comment comprendre cette contradiction ? Ne défie-t-elle pas autant le sens commun que la pensée philosophique ? Quelles sont les solutions envisageables : continuer à les traiter comme une sous-catégorie de biens, inaugurer une nouvelle catégorie intermédiaire ou les intégrer à la catégorie des personnes ? Faut-il leur garantir des droits fondamentaux ? Quels seraient alors les droits qui leur seraient reconnus ?
1er temps : Chaque intervenant présente au départ de ses disciplines et spécialités la manière dont il comprend l'interrogation sur le statut de l'animal
2nd temps : Une discussion s'engage avec le public et entre les intervenants sur les points soumis à débat ou à approfondir.
Programme
17h00 : Interventions de : Florence Burgat, Philosophe, Chercheure à l'INRA/ENS-CNRS, Paris
Jean-Pierre Marguénaud, Juriste, Professeur de droit privé, chercheur à l'IDEDH, Montpellier
Pauline Türk, Juriste, Professeure de droit public à l'Université Côte d'Azur, Chercheure au CERDACFF, Nice
La discussion sera animée par Jean-Sylvestre Bergé, Professeur à l'Université Côte d'Azur (GREDEG CNRS), Membre de l'Institut Universitaire de France
Contact : Jean-Sylvestre Bergé : Jean-Sylvestre.BERGE@univ-cotedazur.fr
Cycle de conférences-débats grand public organisé par J.-S. Bergé - Supervision A. Douai