2020-2021 : années difficiles pour l’université, entre vote de la loi LPPR et la gestion d’une épidémie qui nécessite de réagir à des circulaires ministérielles toujours tardives et changeantes. Malgré cela, les universités et notamment les facultés de droit ont mis tout en œuvre pour poursuivre la vie universitaire sur ses divers plans : enseignements en distanciel, en comodal ou en présentiel lorsque les opportunités étaient données, montrant la capacité d’adaptation et de réactivité des enseignants ; activités de recherche avec des colloques ou conférences par visio ; maintien d’évènements estudiantins vivement souhaités par les étudiants organisateurs avec le concours d’éloquence, le Moot Court, la Journée des Métiers du droit... Il était impératif, salutaire, que les facultés soient auprès de leurs étudiants pour que le lien demeure, leur fermeture complète ayant montré les risques de démotivation, d’isolement, de détresse ; grâce aux enseignants, à l’équipe administrative, la faculté de Cergy a pu maintenir ce lien, permettant même la réalisation des examens en présentiel. À cela se sont ajoutés, pour la faculté de Cergy, en septembre 2020, le passage de la sélection en Master 1 ainsi que la mise en œuvre d’une nouvelle offre de formation avec l’ouverture de trois nouveaux masters (Droit de la consommation et des pratiques commerciales, Droit de l’homme et des libertés publiques, Droit de la santé et de la protection des personnes) et d’une licence professionnelle (Assistant juridique para-legal tech).
Cette période difficile aura également mis en exergue la précarité financière, sociale dans laquelle se trouve une part importante des étudiants et qui ne pourra pas rester sans réponse, à la fin de l’épidémie. Elle aura aussi mis en lumière ce qui fait le fondement et le sens de l’enseignement : loin du tout numérique déshumanisé et déshumanisant, l’irremplaçable présence du face à face entre l’enseignant et l’étudiant.