Alors qu’avec la rentrée 2021 en ligne de mire, une organisation minutieuse était déployée, en parfaite symbiose avec la nouvelle offre de formation en cours d’accréditation, le recrutement des étudiants à niveau Master 1 a été, unilatéralement, avancé d’une année. Si cette volte-face abrupte a été vivement critiquée et contestée par l’université Paris II, elle n’en a pas moins créé la stupéfaction en province. À Montpellier, les étudiants de L3, déstabilisés, l’ont accueilli comme un manquement au devoir de confiance légitime d’autant que rien ici, pas même un commencement d’explication, ne justifiait de revenir sur la parole donnée et de traiter avec dédain mise en œuvre déconcentrée et préparation des nouvelles maquettes.
Cette manière d’administrer laissant in fine aux enseignants-chercheurs le soin de gérer les conséquences humaines de décisions aussi centralisées que péremptoires, toute la communauté universitaire s’est mobilisée, non pas docile mais fidèle à son engagement auprès des étudiants, pour établir en urgence les modalités de l’évolution et pour adapter, en anticipant sur l’accréditation, l’offre de formation en Master.
Dès la rentrée 2020, l’université de Montpellier proposera plus de 30 mentions de master en Droit et en Science politique, pleinement organisées sur deux ans (V. httpsi/droit. edu.umontpellier.fr/formations ). Accentuant l’apprentissage par alternance, perpétuant des formations fondamentales, hissant le droit européen à la hauteur des talents universitaires en présence, cette nouvelle offre de formation en deuxième cycle souligne les singularités et renforce les clés de l’insertion professionnelle.
Malgré une fin d’année universitaire marquée par les circonstances sanitaires exceptionnelles, la faculté de Montpellier regarde toujours vers l’avenir, notamment en construisant de nouvelles formations juridiques dans les domaines de l’alimentation, des legal tech ou encore des accords industriels, fidèle à sa devise : ab saptientia illuminatur