La mondialisation des échanges économiques, et plus généralement humains, est un fait qui, en ce début de XXIe siècle, s’impose au juriste, tant dans ses activités professionnelles que dans sa formation universitaire. Cette donnée, pressentie de façon visionnaire par le professeur Paul Lagarde lors de la fondation, à la fin des années 70, du Master de droit international privé et du commerce international (à l’époque, DEA du même nom), explique pour une bonne part le succès, jamais démenti depuis lors, de ce diplôme auprès des étudiants désireux de s’armer intellectuellement au mieux pour affronter un monde aux frontières étatiques abaissées, autant qu’auprès des recruteurs dont les besoins sont exponentiels lorsqu’il s’agit de composer des équipes habiles à jongler avec la diversité des droits et à faire face aux défis de l’internationalisation des rapports privés, contentieux ou non.
Si, à cette adaptation particulière du diplôme aux besoins du terrain, on ajoute l’effort déployé avec succès par les directeurs successifs pour réunir autour d’eux – et mettre ainsi à disposition d’étudiants eux-mêmes triés sur le volet – une équipe d’internationalistes de tout premier ordre animés par les plus hautes exigences, on comprendra la réputation enviée qu’a acquise le programme, bien au-delà des frontières françaises, et qui lui permet depuis près de quarante ans de faire partie des formations les plus recherchées délivrant, au nom de l’Ecole de droit de la Sorbonne (Université Paris 1), le diplôme le mieux reconnu dans son domaine.
Objectif du diplôme : Approche critique des concepts du droit international privé et indépendance d'esprit sont cultivés au long de l'année dans le Master 2 Recherche. Les séminaires sont des lieux de débat où chaque étudiant apprend à exposer ses arguments et à défendre ses idées, sous la direction d'un professeur qui en oriente les grands axes. C'est par l'initiation à la recherche que les étudiants du Master 2 Recherche apprennent à développer leur esprit critique, à aiguiser leur raisonnement juridique et leur esprit de synthèse. La rédaction d'un mémoire en est le point d'achèvement.