Après une fin d’année universitaire exceptionnelle, nous avons été confrontés à un début de semestre difficile. Les mesures adoptées n’étant pas suffisantes, nous avons opté, 15 jours après la rentrée, pour des enseignements (cours magistraux et travaux dirigés) en distanciel. Ce dispositif, prévu pour s’appliquer jusqu’au 2 novembre, a été prolongé jusqu’à la fin des cours, compte tenu des décisions gouvernementales. Nous avons opté aussi pour des examens à distance qui auront lieu sur toutes les matières selon le calendrier prévu (du 30 novembre au 18 décembre).
Passer du « tout présentiel », qui est notre tradition d’enseignement dans les matières juridiques au « tout distanciel », sous la pression de la crise sanitaire, a été une expérience nouvelle pour toutes les parties prenantes de la communauté universitaire : les professeurs, les scolarités, les étudiants. Heureusement, les moyens techniques, tels que les visio-conférences en respectant les emplois du temps prévus, le dépôt de supports pédagogiques sur l’Espace Numérique de Travail, la veille pédagogique, la mobilisation des collègues nous permettent de traverser collectivement cette épreuve. Plus tard, on en fera le bilan et des éléments positifs pourront émerger de cette crise qui questionne nos pratiques pédagogiques. Pour l’heure, il convient de multiplier les initiatives pour maintenir un lien humain et pédagogique, en particulier avec les étudiants de première année de Licence, où les risques de décrochage sont importants. Pour éviter la fracture numérique, nous avons essayé de détecter les étudiants en difficulté qui ont pu être équipés, grâce aux ordinateurs portables fournis par la Région Occitanie qu’il faut remercier pour son soutien. À Toulouse comme ailleurs, nous espérons revenir à un enseignement en présentiel, notamment pour les travaux dirigés. Et le plus tôt sera le mieux !