Diriger une faculté exige de tracer un cap et de fédérer autour de ce projet.

Excellence, égalité des chances et internationalisation : tel est le projet (la raison d'être) de notre faculté.

Excellence : elle est indispensable et à tout niveau. En licence, les filières sélectives attirent les bacheliers avec mention très bien. Notre faculté joue notamment la carte de l'international (filière juriste international) et de l'Europe (filière Jean Monnet). Il faut ici se différencier des aimants que constituent (pour les parents des étudiants) les universités du centre de Paris (ce serait un autre sujet que de le critiquer: enseigne-t-on moins bien le droit hors du périphérique ? Faut-il imposer au jeune étudiant des heures de trajet dans des conditions inconfortables, alors qu'il dispose d'un enseignement de qualité près de chez lui?). L'excellence est aussi celle des masters, adossés à nos laboratoires. Attirer les meilleurs étudiants vire ici à l'obsession dans un paysage universitaire très concurrentiel.

Egalité des chances : plus encore dans un département fracturé sur le plan social, l'université est là pour assurer la promesse républicaine d'ascension sociale par le mérite et le talent. Tutorat, mentorat, bibliothèque ouverte jusqu'à 22 heures : les étudiants sont soutenus. Nous avons aussi obtenu du rectorat qu'il cesse de bourrer nos amphis de première année: la capacité d'accueil a été baissée de presque 40 %.

Internationalisation : le droit européen, international et comparé innerve nos formations. Nos étudiants sont également fortement incités à écumer l'Europe et le monde dans le cadre des programmes Erasmus et Themis ; et ils suivent nos bons conseils ! Notre faculté de droit accueille aussi des collègues, doctorants et étudiants étrangers pour des enseignements, des projets de recherches ou poursuivre leurs études.