Date limite le jeudi 15 nov. 2018
Présentation
Les Presses universitaires de Limoges poursuivent avec ce quatrième volume, la publication dans la collection des Cahiers internationaux d'anthropologie juridique, des travaux d'Olivier Guillot.
On y retrouve toute la richesse de la pensée de ce grand chercheur qui analyse le droit, les institutions et les idées politiques du premier Moyen Age à la lumière des réalités de cette société composite dans laquelle la romanité est encore bien présente.
Olivier Guillot a fait sienne la formule de Boileau « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ! », n'hésitant pas à réviser et compléter des hypothèses antérieurement formulées contribuant ainsi à renouveler notre connaissance de cette période.
On y trouvera en particulier des réflexions sur l'origine et les effets du principatus, des études sur saint Martin ou encore sur la portée institutionnelle et politique de certaines « interprétations » du Bréviaire d'Alaric.
Ouvrage, format 16 x 24 cm, à paraître le 30 janvier 2019
Arcana imperii IV : 566 p. environ
ISBN 978-2-84287-793-4
Prix de souscription : 29 €
Prix public : 39 €
Sommaire
- I – Le jeu du principatus et l'effectivité du titre de roi ou d'empereur aux premiers temps carolingiens »
- II – Un art du princeps Geoffroy Martel, comte d'Anjou, de dire la coutume ? A partir de trois descriptions rétrospectives
- III – Principauté et princeps. La première expression du ducatus de Guillaume le Pieux dans la charte de ce dernier pour Saint-Julien de Brioude de mai 898
- IV – Les rois mérovingiens et l'épiscopat au VIIe siècle
- V – Karl Ferdinand Werner, novissimus fundator
- VI – Variations de Fulbert de Chartres sur le thème de la distinction du spirituel et du temporel
- VII – L'appui apporté par Henri Ier, roi de France à Guillaume d'Arques dans le conflit opposant ce dernier à Guillaume le Bâtard, duc de Normandie (fin 1053-1054) : une motivation juridique ?
- VIII – Le pouvoir et la foi au Moyen Age Introduction
- VIII bis – A propos de quelques actes de Marmoutier pour Chemillé de la mi XIe siècle
- IX – De Philippe Ier à Louis VI : dans quelle mesure, de l'un à l'autre, la justice du roi semble-t-elle avoir progressé face à des nobles auteurs de dommages ? Une simple approche
- X – A propos de l'absence probable de chancelier aux débuts du règne du roi Eudes (des débuts de l'an 888 à juin 889)
- XI – En relisant les Annales de Flodoard : l'offense faite à Louis IV par Arnulf, comte de Flandre, pour avoir fomenté l'assassinat de Guillaume Longue Epée, princeps des Normands (943)
- XII – Une pierre d'achoppement d'ordre institutionnel : le régime de l'accession à l'épiscopat dans le monde franc du règne de Clovis à celui de Clotaire II
- XIII – La fides prêtée à l'empereur Louis le Pieux par les grands laïques, à l'épreuve de l'épisode du Rothfelth de la fin juin 833 comment l'événement a été compris sur l'instant, puis a été revu et corrigé après coup
- XIV – Comment l'Evangile transforme-t-il la société ? L'exemple des premiers chrétiens de Lyon en 177-178 intervention orale
- XIV bis – Comment l'Evangile transforme-t-il la société ? L'exemple des premiers chrétiens de Lyon en 177-178 rapport de synthèse
- XV – Magister et non pas abbé ? une devise illustrée par saint Martin de Tours, souvent édulcorée par l'historiographie
- XVI – A propos de quatre moments où la virtus de saint Martin a été réputée avoir soutenu dans les Gaules, par les armes ou autrement, la légitimité d'un princeps ou d'un Auguste défenseur de la foi catholique
- XVII – En quoi l'apparition de la dynastie capétienne semble-t-elle avoir entraîné la désuétude institutionnelle et politique de l'époque franque ?
- XVIII – Coup d'oeil sur la Société d'Histoire du Droit qui a cent ans
- XIX – L'esprit gallo-romain de l'élaboration du Bréviaire d'Alaric et de certaines de ses « interpretationes »
- XX – A propos de la seigneurie banale née en coutume au sein du royaume capétien ; son apparition première et son impact en cas de guerre, et le rôle des rustres sur ces deux plans (XIe-débuts XIIe siècles)
- XXI – Les grands laïques et le pouvoir royal dans la Francia de l'Ouest carolingienne