Bernard Pudal, Claude Pennetier (dir.), Le sujet communiste: identités militantes et laboratoires du "moi", Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, Histoire
En France comme dans nombre de pays ex-« communistes », les archives des partis communistes et des États « communistes » se sont largement ouvertes depuis une vingtaine d'années. La découverte et les analyses des égo-documents (journaux intimes, correspondances, autobiographies de parti, autocritiques, etc.), des entretiens biographiques, et les archives policières ou judiciaires, désormais accessibles, renouvellent nos perceptions, ossifiées et simplificatrices, des « sujets » communistes. Portant aussi bien sur des pays communistes que sur des partis communistes occidentaux (notamment le PCF), cet ouvrage présente ce nouveau domaine de recherche qui, s'affranchissant des controverses historiographiques traditionnelles, ouvre la voie d'un véritable renouveau de l'histoire des communismes et des communistes.
Bernard Pudal, Claude Pennetier, Le souffle d'Octobre 1917 : l'engagement des communistes français, Les éditions de l'Atelier, 2017, 383 p.
Bernard Pudal, Claude Pennetier (dir.), Le sujet communiste: identités militantes et laboratoires du "moi", Presses Universitaires de Rennes, 2014, Histoire, 258 p.
Bernard Pudal, Gérard Mauger, Claude Fossé-Poliak, Claude F. Poliak, Histoires de lecteurs, Éditions du Croquant, 2010, Collection Champ social, 537 p.
Bernard Pudal, Un monde défait. Les communistes français de 1956 à nos jours: les communistes français de 1956 à nos jours, Éditions du Croquant, 2009, Collection savoir-agir, 216 p.
Bernard Pudal, Dominique Damamme, Boris Gobille, Frédérique Matonti (dir.), Mai-Juin 68, Les Éditions de l'Atelier et Les Éditions ouvrières, 2008, 445 p.
Bernard Pudal, Michel Dreyfus, Bruno Groppo, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Claude Pennetier, Serge Wolikow (dir.), Le siècle des communismes,, 2008, Points ( Histoire ), 790 p.
Bernard Pudal, Claude Pennetier (dir.), Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste, Belin, 2002, Socio-histoires, 367 p.
La 4ème de couverture indique : "Fondé sur des matériaux nouveaux, en particulier les archives de l'Internationale communiste, Autobiographies, autocritiques, aveux analyse l'immense travail biographique et autobiographique qui caractérise le fonctionnement de l'URSS, de l'Internationale communiste et des différents partis communistes (notamment français et italiens), et après-guerre, celui des " Démocraties populaires ". Inhérents aux mécanismes de gestion des populations des Etats socialistes et aux mécanismes de sélection, de promotion et de contrôle des élites sociales et politiques, les multiples usages du biographique nous introduisent au cœur du travail de légitimation du système communiste. Le principe idéologique en est simple : le récit de l'histoire sociale et politique de chacun devient le critérium à partir duquel la hiérarchie sociale s'ordonne, l'idéal étant d'épouser par sa trajectoire sociale le mythe prolétarien et par sa trajectoire politique l'histoire du bolchevisme. A partir de ce canevas, les récits obligatoires ou suscités, inventés ou revendiqués, susceptibles de se retourner contre soi ou de servir ses intérêts vont se généraliser. De l'autobiographie communiste d'institution (les fameuses " bios "), exigée de tous les cadres, à la culture autocritique en passant parfois, par les aveux, sans oublier les multiples biographies édifiantes, se met en place la culture stalinienne de " l'homme nouveau ". "
Bernard Pudal, Michel Dreyfus, Bruno Groppo, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Claude Pennetier, Serge Wolikow (dir.), Le siècle des communismes, Les Éditions de l'Atelier/Éditions ouvrières, 2000, 542 p.
Bernard Pudal, Gérard Mauger, Claude F. Poliak, Histoires de lecteurs, Nathan, 1999, Collection Essais & recherches ( Série Sciences sociales ), 446 p.
Bernard Pudal, Science politique: des objets canoniques revisités, L'Harmattan, 1995, Sociétés contemporaines, 131 p.
Bernard Pudal, Jean Peneff, Gérard Mauger, La biographie: usages scientifiques et sociaux, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1994, 222 p.
Bernard Pudal, Prendre parti: pour une sociologie historique du PCF, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1989, 329 p.
Bernard Pudal, Les Intellectuels organiques communistes (1936-1939),, 1980, 103 p.
Bernard Pudal, « Postface », in Olivier Fillieule, Catherine Leclercq, Rémi Lefebvre (dir.), Le malheur militant, De Boeck Supérieur, 2022, pp. 255-261
Bernard Pudal, « Une philosophie du mépris », in Fondation Copernic (dir.), Manuel indocile de sciences sociales, La Découverte, 2019, pp. 544-552
Bernard Pudal, Barrault-Stella Lorenzo, « Retour sur la politisation des classes populaires. Propositions pour une analyse des états de matière du politique et de leur convertibilité », in Lorenzo Barrault-Stella, Brigitte Gaïti, Patrick Lehingue (dir.), La politique désenchantée ? Perspectives sociologiques autour des travaux de Daniel Gaxie, Presses Universitaires de Rennes, 2019, pp. 105-128
Bernard Pudal, Boris Gobille, « Deux appropriations de Bourdieu en science politique », in Leclercq, Catherine, Lizé, Wenceslas, Stevens, Hélène (dir.), Bourdieu et les sciences sociales : réceptions et usages, la Dispute, 2015, pp. --
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « L’auto-analyse d’un dirigeant communiste et d’un couple communiste : Albert Vassart et Cilly Geisenberg-Vassard », in Pennetier, Claude and Pudal, Bernard (dir.), Le sujet communiste. Identités militantes et laboratoires du « moi », Presses Universitaires de Rennes, 2014, pp. 241-244
Bernard Pudal, « Communisme français », in Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia (dir.), Historiographies. Concepts et débats, II, Gallimard, 2010, pp. 973-985
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « Le militant ouvrier, paradigme du militant », in José Gotovitch, Anne Morelli (dir.), Militantisme et militants, Editions de la Vie Ouvrière, 2000, pp. 13-26
Bernard Pudal, « Un usage oblique de la biographie de Marcel Léger, député ouvrier et catholique de I9I9 à I924 », Convergences. Études offertes à Marcel David, Éditions Calligrammes, 1991, pp. 371-389
Bernard Pudal, « Communisme. - », Appareil et militants du PCF, Communisme, 1986, pp. -
Bernard Pudal, Laurent Willemez, « Les recrutements vus de l’intérieur », 2018
La réflexion sociologique sur les recrutements, leurs critères, leur histoire ne peut faire l'économie d'éléments de première main sur les modalités concrètes de fonctionnement d'un comité de sélection -instance d'évaluation et de recrutement – qui, comme toute institution, mêle des aspects formels et informels : loin de nous l'idée de considérer que tout ne serait en définitive que rapports de force, jeux de pouvoir et de réseaux, tractations plus ou moins occultes dans un processus de recru...
Bernard Pudal, « Robert Loffroy : une esquisse de lecture sociologique d'un récit autobiographique (21/1/2015) », Les Cahiers d’Adiamos 89, 2015, n°13, pp. 27-47
Bernard Pudal, Lorenzo Barrault-Stella, « Représenter les classes populaires ? », Savoir/Agir, 2015, n°34
Bernard Pudal, « Barbusse : jalons pour une étude d’un capital symbolique singulier », Revue d'histoire littéraire de la France, 2015, n°4
Bernard Pudal, Lorenzo Barrault-Stella, « Représenter les classes populaires ? », Savoir/Agir, 2015
Bernard Pudal, « Les années soixante-huit en France : un champ d’études en plein renouveau depuis 2008 », Bulletin d'histoire politique, 2014
Bernard Pudal, « Los enfoques teóricos y metodológicos de la militancia », Revista de Sociología, 2013
Bernard Pudal, Bruno Groppo, Claude Pennetier, « Mouvement ouvrier : renouveau comparatiste et biographique », Matériaux pour l'histoire de notre temps, 2011, pp. 1-5
Bernard Pudal, « La bibliothèque de Maurice Thorez, un intellectuel de type nouveau (premiers éléments d’enquête) », 2009
Centrale dans le monde communiste comme biocratie, la thématique de l’homme nouveau s’inscrit dans l’horizon d’une société future où, « réconcilié » avec lui-même, l’homme sera « désaliéné ». Pour les communistes, elle fonctionne aussi au présent en leur proposant une sorte d’« idéal militant ». « L’homme nouveau » n’est à maints égards rien d’autre que l’idéalisation du capital politique du communiste, soit tout à la fois un ensemble de propriétés sociales, intellectuelles et « morales » ass...
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « Stalinism : workers'cult and cult of leaders », Twentieth Century Communism: a journal of international history, 2009, pp. 20-29
Bernard Pudal, Kimi Timozaki, « Da militância ao estudo do militantismo : a trajetoria de um politologo, Entrevista com Bernard Pudal », Pro-Posicoes, 2009, n°2, pp. 129-138
Bernard Pudal, Gérard Mauger, Claude Polak, « Mai-Juin 68, jonction ou rendez-vous manqué entre ouvriers et étudiants ? », Savoir/Agir, 2008
Bernard Pudal, « De l'ancien au nouveau Maitron », Nouvelles FondationS, 2006
Bernard Pudal, « La note à Henri Krasucki (1965) », Nouvelles FondationS, 2006
Bernard Pudal, « Postface », 2004
Dans son introduction, Rose Marie Lagrave affiche l’ambition de ce numéro d’Études rurales : […] rapprocher, dès lors, la marginalité des ruraux dans la politique du PCF et la marginalité des études sur le communisme rural dans le champ de la recherche. On perçoit ainsi que l’effet d’homologie redouble non seulement une lacune en la légitimant scientifiquement mais témoigne plus largement d’un seul univers de pensée donnant le primat au monde ouvrier, en sorte que la relation dite historique ...
Bernard Pudal, Anthony Krause, « Claude Pennetier et Bernard Pudal (Éd.), Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste, Paris, Belin, 2002, 362 p., 22 €. », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2004
Bernard Pudal, Pascal Cauchy, Claude Pennetier, « Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2003
Bernard Pudal, « Récits édifiants du mythe prolétarien et réalisme socialiste en France (1934-1937) », Sociétés & Représentations, 2003
Bernard Pudal, « La beauté de la mort communiste », Revue française de science politique, 2002, pp. 545-559
Bien que le processus de dissociation du PCF soit vraisemblablement d'une grande complexité, on peut sans doute distinguer, pour des raisons analytiques, ce qui relève des mécanismes de dissociation propres au monde communiste ou d'évolutions diverses auxquelles l'institution communiste ne parvient pas à s'adapter, et ce qui relève des multiples formes directes ou indirectes d'anticommunisme(s). L'étude des aggiornamenti (1961-1977 ; 1991-2002) tend à montrer que le « centralisme-démocratique », dimension centrale du communisme, n 'a jamais été réellement mis en cause parce qu'en lui se condense la spécificité de l'expérience communiste. Cet impensé est alors pensé par d'autres selon des logiques anticommunistes structurées par l'ethno centrisme de classe. Pris entre une histoire refoulée et une série de représentations disqualifiantes, le désarroi communiste conduit alors progressivement à la dissociation de l'entreprise politique.
Bernard Pudal, Stephane Sirot, « Maurice Thorez », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2001
Bernard Pudal, « Symbolic Censorship and Control of Appropriations: The French Communist Party Facing "Heretical" Texts during the Cold War », Libraries & the Cultural Record, 2001
Bernard Pudal, Marc Lazar, Michel Dreyfus, Bruno Groppo, Claudio Ingerflom [et alii], « Le siecle des communismes », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2001
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « Le Congres de Tours aux miroirs autobiographiques », Le Mouvement social, 2000
Bernard Pudal, « Biographie et biographique », Le Mouvement social, 1999
Bernard Pudal, Jean-Noel Retiere, « Identites ouvrieres. Histoire sociale d'un fief ouvrier en Bretagne 1909-1990 », Le Mouvement social, 1999
Bernard Pudal, Annie Kriegel, Stephane Courtois, « Eugen Fried (Le grand secret du P.C.F.) », Le Mouvement social, 1998
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « Écrire son autobiographie (les autobiographies communistes d'institution, 1931-1939) », Genèses, 1996, pp. 53-75
■ Claude Pennetier, Bernard Pudal : Écrire son autobiographie (les autobiographies communistes d'institution, 1931-1939). Le mouvement communiste faisait du contrôle biographique un élément essentiel de sa politique des cadres. Fondée sur une première étude de 364 autobiographies (désormais accessibles grâce à l'ouverture des archives soviétiques) rédigées par les militants à la demande de la commission des cadres entre 1931 et 1939, cette recherche propose un cadre d'analyse de ces textes susceptible de rendre compte des relations tendues entre des visées institutionnelles et des militants plus ou moins prédisposés à réussir le travail à la fois social et psychologique que l'institution leur enjoignait d'effectuer en les «invitant» à écrire leur autobiographie. Inscrite dans une histoire de plus longue durée, celle des contrôles institutionnels du «for intérieur», l'autobiographie communiste d'institution révèle les multiples et parfois contradictoires modalités des remises de soi propres à l'univers partisan communiste.
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « La certification scolaire communiste dans les années trente », Politix, 1996, pp. 69-88
La certification scolaire communiste dans les années trente. Bernard Pudal [69-88].
Les autobiographies d'institution du PCF, rédigées à la demande de la commission des cadres entre 1931 et 1939, désormais partiellement accessibles depuis l'ouverture des archives du CRCEDHC de Moscou, permettent d'analyser, plus finement qu'on ne pouvait le faire jusqu'alors, le rôle et les modalités de la certification scolaire interne à l'ordre partisan communiste. Forme spécifique de l'exercice d'un pouvoir de violence symbolique, l'arbitraire culturel qu'on tend à inculquer vise à légitimer la professionnalisation politique des cadres communistes tout en essayant d'en contrôler les usages internes (loyalty et voice) ou d'en prévenir les dérives externes (conversion des ressources et exit). Ce que permettent de mesurer les autobiographies, c'est tout à la fois l'intériorisation plurielle par les militants de ce modèle scolaire mais aussi leurs distances, critiques ou non, conscientes ou non, au modèle
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « La vérification (l'encadrement biographique communiste dans l'entre-deux-guerres) », Genèses, 1996, pp. 145-163
■ Claude Pennetier, Bernard Pudal : La «vérification» (l'encadrement biographique communiste dans l'entre-deux- guerres). Sous l'expression, au singulier, d'autobiographie communiste d'institution, se cachent en réalité, entre 1920 et 1939, plusieurs types d'autobiographies, éla borées dans des contextes différents, avec des visées elles-mêmes différentes. Du «modèle» soviétique à son adaptation et mise en œuvre française, une technologie complexe d'évaluation des cadres communistes est progressivement mise au point par la commission des cadres, entre 1931 et 1939, afin de «vérifier» les militants. L'analyse du schéma d'auto-biographie, celle des «évaluations» (individuelles et collectives) portées ainsi que les données que nous possédons sur la progressive mise en place de la commission des cadres, permettent d'objectiver la conception de la biographie qui animait les cadres évaluateurs chargés de décider de la qualité de l'esprit de parti, des aptitudes et/ou des pré-dispositions à l'hétérodoxie des militants qu'ils «vérifiaient».
Bernard Pudal, Dominique Damamme, « Entre science et politique. La première science sociale », 1995, pp. 5-30
Entre science et politique. La première science sociale. Dominique Dammame [5-30].
L'article revient sur l'invention à la fin du XVIIIe siècle, souvent inaperçue, d'une nouvelle catégorie utilisée par les physiocrates, les «économistes», les «hauts fonctionnaires royaux» : la science sociale. L'article interroge également les nouveaux usages politiques que celle-ci autorise au XIXe siècle.
Bernard Pudal, « Du biographique entre science et fiction Quelques remarques programmatiques », Politix, 1994, pp. 5-24
Pudal Bernard. Du biographique entre "science" et "fiction" Quelques remarques programmatiques. In: Politix, vol. 7, n°27, Troisième trimestre 1994. La biographie. Usages scientifiques et sociaux, sous la direction de Luc Berlivet, Annie Collovald et Frédéric Sawicki. pp. 5-24.
Bernard Pudal, « Science politique : des objets canoniques revisités », 1994, pp. 5-10
Pudal Bernard. Science politique : des objets canoniques revisités. In: Sociétés contemporaines N°20, 1994. pp. 5-10.
Bernard Pudal, « La seconde réception de Nizan (1960-1990) », 1994, pp. 199-211
Pudal Bernard. La seconde réception de Nizan (1960-1990). In: Les Cahiers de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, n°26, mars 1994. Intellectuels engagés d’une guerre à l’autre. pp. 199-211.
Bernard Pudal, « Science politique : des objets canoniques revisités », Sociétés contemporaines, 1994
Bernard Pudal, « Nizan : l'homme et ses doubles », Mots, 1992, pp. 29-48
NIZAN : L'HOMME ET SES DOUBLES En analysant le travail de réhabilitation et de canonisation dont Paul Nizan a fait l'objet à partir de 1960, on souhaite mettre à jour les logiques qui peuvent coder l'œuvre collective d'exhumation, faire quelques hypothèses sur les représentations de soi qui sont en jeu et, de là, inférer en quoi l'œuvre de Nizan autorisait ces « lectures ».
Bernard Pudal, « Lettrés, illettrés et politique », Genèses, 1992
Bernard Pudal, « A.-M. Thiesse, Ecrire la France. Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle époque et la Libération », Politix, 1992
Bernard Pudal, « Le populaire à l'encan », Politix, 1991, pp. 53-64
Pudal Bernard. Le populaire à l'encan. In: Politix, vol. 4, n°14, Deuxième trimestre 1991. Le populaire et le politique (2) - Les usages politiques du populaire, sous la direction de Annie Collovald et Frédéric Sawicki. pp. 53-64.
Bernard Pudal, « “Choix” de méthode pour une sociologie historique du PCF », 1991, pp. 69-75
Pudal Bernard. “Choix” de méthode pour une sociologie historique du PCF. In: Les Cahiers de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, n°18, juin 1991. Histoire politique et sciences sociales. pp. 69-75.
Bernard Pudal, « Quelques éléments de réponse à quelques mondanités savantes », 1991, pp. 83-84
Pudal Bernard. Quelques éléments de réponse à quelques mondanités savantes. In: Les Cahiers de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, n°18, juin 1991. Histoire politique et sciences sociales. pp. 83-84.
Bernard Pudal, Irwin M. Wall, « Prendre Parti: Pour une Sociologie Historique du PCF. », The American Historical Review, 1991
Bernard Pudal, Jean Baudouin, « Pudal (Bernard), Prendre parti. Pour une sociologie historique du PCF, Paris, Presses de la FNSP, 1989 », Politix, 1991
Bernard Pudal, « bernard pudal. Prendre parti: Pour une sociologie historique du PCF. Paris: Fondation Nationale des Sciences Politiques. 1989. Pp. 329. 190 fr », The American Historical Review, 1991
Bernard Pudal, Philippe Buton, Henri Heldman, « Prendre parti. Pour une sociologie historique du PCF », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1990
Bernard Pudal, « Maitron (Jean), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Les Editions Ouvrières, 1989 », Politix, 1989
Bernard Pudal, « Le PCF : aggiornamento communiste et reproduction du corps des dirigeants (1960-1985) », Politix, 1988, pp. 6-12
Pudal Bernard. Le PCF : aggiornamento communiste et reproduction du corps des dirigeants (1960-1985). In: Politix, vol. 1, n°2, Printemps 1988. Regards sur les organisations politiques. pp. 6-12.
Bernard Pudal, « Les dirigeants communistes », Actes de la recherche en sciences sociales, 1988, pp. 46-70
Les dirigeants communistes.
Le PCF se distingue de toutes les autres formations politiques par un taux particulièrement élevé d'ouvriers parmi ses permanents. Ce trait discriminant et revendiqué résulte d'une politique de sélection, de formation et de promotion visant à permettre à des membres de la classe ouvrière l'accession au champ politique. A partir de matériaux tirés de biographies ou d'autobiographies des dirigeants communiste des années 30, il est possible de montrer que l'accès au professionnalisme politique constitue souvent pour ces dirigeants un moyen de résoudre les contradictions de leur histoire sociale personnelle et les prédispose du même coup à servir l'institution qui a su les reconnaître, ces "instituteurs des masses" s'apparentant, par plus d'un trait, aux instituteurs laïques et aux prêtres ruraux. La crise actuelle du PCF, comme celles d'ailleurs de l'Eglise et de l'Ecole, peut s'analyser pour une part comme une crise de la production du corps de ces intellectuels d'institution.
Bernard Pudal, « Le député communiste : 1920-1940. Éléments pour une analyse des logiques de fidélisation au sein du PCF », 1986, pp. 49-68
Bernard Pudal. Le député communiste : 1920-1940.
Dans une étude systématique du corpus des députés communistes de l'entre-deux-guerres, sont analysées les articulations entre itinéraires individuels, itinéraire collectif et projet théorico-politique. L'analyse
porte sur l'évolution de ce personnel parlementaire composé pour l'essentiel de militants ouvriers dont la mobilité sociale ascendante est avortée, ébauchée ou réussie suivant les cas et auxquels le PCF offre le
moyen d'accéder à la professionnalisation politique.
Bernard Pudal, « Le député communiste : 1920-1940. Éléments pour une analyse des logiques de fidélisation au sein du PCF », Histoire & Mesure, 1986
Bernard Pudal, A.-M. Thiesse, Ecrire la France. Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle époque et la Libération, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, pp. 146-153
Pudal Bernard. A.-M. Thiesse, Ecrire la France. Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle époque et la Libération. In: Politix, vol. 5, n°17, Premier trimestre 1992. Causes entendues - Les conditions de mobilisation (2) sous la direction de Annie Collovald et Brigitte Gaïti. pp. 146-153.
Bernard Pudal, Lettrés, illettrés et politique, Éditions Belin, Paris : Éditions Belin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, pp. 169-181
Pudal Bernard. Lettrés, illettrés et politique. In: Genèses, 8, 1992. Monnaies, valeurs et légitimité, sous la direction de André Orléan. pp. 169-181.
Bernard Pudal, Annie Fourcaut, Dreyfus (Michel), Le PCF, crises et dissidences. De 1920 à nos jours, Bruxelles, Complexe, coll. "Questions au XXème siècle", 1990, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 94-95
Fourcaut Annie. Dreyfus (Michel), Le PCF, crises et dissidences. De 1920 à nos jours, Bruxelles, Complexe, coll. "Questions au XXème siècle", 1990. In: Politix, vol. 4, n°13, Premier trimestre 1991. Le populaire et le politique (1) - Les usages populaires du politique, sous la direction de Annie Collovald et Frédéric Sawicki. pp. 94-95.
Bernard Pudal, Maitron (Jean), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Les Editions Ouvrières, 1989, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1989, pp. 169-173
Pudal Bernard. Maitron (Jean), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Les Editions Ouvrières, 1989. In: Politix, vol. 2, n°7-8, Octobre-décembre 1989. L'espace du local, sous la direction de Jean-Louis Briquet et Frédéric Sawicki. pp. 169-173.
Bernard Pudal, Annie Collovald, Goffman (E.), Façons de parler, Editions de Minuit, 1987, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 89-91
Collovald Annie. Goffman (E.), Façons de parler, Editions de Minuit, 1987. In: Politix, vol. 1, n°1, Hiver 1988. Mobilisations étudiantes, automne 1986. pp. 89-91.