Bernard Pudal, Lorenzo Barrault-Stella, Brigitte Gaïti, Patrick Lehingue, Éric Agrikoliansky [et alii], La politique désenchantée ?: perspectives sociologiques autour des travaux de Daniel Gaxie, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022
"Cet ouvrage propose une réflexion de politistes et de sociologues qui s'adosse aux travaux de Daniel Gaxie, qu'il s'agisse de ceux sur la représentation et la professionnalisation politiques, sur la politisation des "profanes", sur le militantisme et ses rétributions ou encore sur les luttes au principe de l'action publique. Les textes réunis posent frontalement la question de l'actualisation des apports de cette sociologie politique et ils interrogent les manières de la renouveler." [Source : éditeur]
Bernard Pudal, Jacques Girault, Jean-Michel Chapoulie, Aline Fergant, Laurent Frajerman [et alii], Les enseignants dans la société française au XXe siècle: itinéraires, enjeux, engagements, Éditions de la Sorbonne, Publications de la Sorbonne et OpenEdition, 2021
Pour comprendre le poids de l'éducation en France dans son rapport avec la société, il faut mettre au centre des évolutions les enseignants qui forment un groupe hétérogène, perméable aux idéologies. Par leurs associations, ils participent aux luttes et aux mouvements d'opinions qui traversent la société française. Avec leur élargissement progressif, conséquence de « l'explosion scolaire », après la Deuxième Guerre mondiale, ils font des choix politiques, transmettent les valeurs fondamentales du régime dominant tout en conservant leurs distances par rapport aux pouvoirs. Au-delà des aspects de l'activité syndicale, sans laquelle le monde enseignant ne peut se comprendre, ce livre ouvre le champ de la réflexion par des approches politiques ou économiques. Les attitudes pédagogiques, les préoccupations corporatives expliquent aussi l'acquisition de particularités collectives fortes dans des milieux divers. Les analyses historiques, sociologiques ou inspirées par la politologie donnent une image plurielle de ce groupe social qui ne se résume pas aux caractères contrastés des « maîtres d'école » ou des « profs ». La diversité s'accompagne d'une grande communauté de comportements, résultats de la rencontre avec des demandes collectives, des orientations politiques ou des bouleversements affectant toute la sphère sociale
Bernard Pudal, Brigitte Gaïti, Nicolas Mariot, Thomas Bénatouïl, François Buton [et alii], Intellectuels empêchés: ou comment penser dans l'épreuve, ENS Éditions et OpenEdition, 2021, Sociétés, espaces, temps, 288 p.
"Germaine Tillon, Jean-Paul Sartre, Marc Bloch, Charlotte Delbo, Bruno Bettelheim ou Roland Barthes : voici quelques-uns des intellectuels que l'on croisera dans ce livre. Ils ont en commun d'avoir éprouvé, plus ou moins longtemps et durement, des moments où ils ont été empêchés de lire, d'écrire, d'enseigner, de peindre, etc. Tous ont témoigné de ces épisodes de mise à l'épreuve dont parfois on ne se remet jamais. Certains ont été internés en prison ou en camp. D'autres ont connu l'enfermement du sanatorium. D'autres encore ont choisi de rompre avec le monde intellectuel en s'établissant en usine ou en partant vers un ailleurs lointain. L'ouvrage prend ces situations d'empêchement, subies ou choisies, comme autant de terrains d'enquête : que disent-elles de la condition intellectuelle ? Que mobilisent ces hommes et femmes pour faire face aux privations dont ils et elles sont l'objet ? Leurs réactions nous révèlent combien la condition intellectuelle ordinaire tient à des apprentissages lettrés, mais aussi à des équipements matériels (le bureau, le livre), à des publics (les lecteurs, les élèves) et à des solidarités (les pairs), autrement dit à des mondes qui soutiennent l'identité. Au fond, ce que nous donnent à voir ces récits de captivité, ces carnets de guerre ou ces correspondances d'exil, ce sont les tentatives pour reconstruire ces mondes. Dans l'épreuve et malgré elle."
Bernard Pudal, Louis Pinto, Vincent Dubois, Julien Duval, Benoit Gaultier [et alii], La construction d'objet en sociologie: actualité d'une démarche, Éditions du Croquant, 2020, Collection Champ social, 246 p.
"Dans la démarche qu'exposaient les auteurs du Métier de sociologue (Pierre Bourdieu, Jean-Claude Chamboredon et Jean-Claude Passeron) la « construction d'objet » occupait une place centrale mais un peu mystérieuse : en substance, la science doit rompre avec le sens commun, voir les choses autrement et poser ainsi des questions inédites. Signe peut-être de sa réussite, cette notion n'a pas échappé à une certaine routinisation. Il est d'autant plus utile de revenir aujourd'hui sur sa signification et ses enjeux. L'intention de ce recueil n'est pas de collecter et compiler des commentaires savants. Plusieurs chercheur·e·s se sont efforcés d'expliciter leur construction d'objet en s'appuyant sur leurs propres recherches (action publique, politique, sport, délinquance, protection de l'enfance, religion, art). Ils montrent que le travail scientifique ne se réduit pas à l'accumulation d'informations sur un domaine et exposent en quoi et avec quoi ces recherches ont impliqué une « rupture ». Loin de l'image académique et bureaucratique d'une discipline partagée en une multitude de spécialités séparées par un droit d'entrée élevé, la sociologie y apparaît « générale » : elle s'engage ou se risque totalement dans chacun de ses objets. Telle est la raison d'être de cet ouvrage."
Bernard Pudal, Lorenzo Barrault-Stella, Brigitte Gaïti, Patrick Lehingue, Éric Agrikoliansky [et alii], La politique désenchantée ?: perspectives sociologiques autour des travaux de Daniel Gaxie, Presses universitaires de Rennes, 2019, Res publica, 372 p.
"Cet ouvrage propose une réflexion de politistes et de sociologues qui s'adosse aux travaux de Daniel Gaxie, qu'il s'agisse de ceux sur la représentation et la professionnalisation politiques, sur la politisation des "profanes", sur le militantisme et ses rétributions ou encore sur les luttes au principe de l'action publique. Les textes réunis posent frontalement la question de l'actualisation des apports de cette sociologie politique et ils interrogent les manières de la renouveler."
Bernard Pudal, Claude Pennetier (dir.), Le sujet communiste: identités militantes et laboratoires du moi, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, Histoire, 258 p.
Bernard Pudal, Claude Pennetier, Le souffle d'Octobre 1917 : l'engagement des communistes français, Les éditions de l'Atelier, 2017, 383 p.
Bernard Pudal, Gérard Mauger, Claude Fossé-Poliak, Histoires de lecteurs, Éditions du Croquant, 2010, Collection Champ social, 537 p.
Bernard Pudal, Victor Lagarde, Les Comités de Défense de la Révolution de 1960 à nos jours: un dispositif de pouvoir dans la Révolution cubaine, 2010, 145 p.
Bernard Pudal, Un monde défait. Les communistes français de 1956 à nos jours: les communistes français de 1956 à nos jours, Éditions du Croquant, 2009, Collection savoir-agir, 216 p.
Bernard Pudal, Michel Dreyfus, Bruno Groppo, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Claude Pennetier, Serge Wolikow (dir.), Le siècle des communismes,, 2008, Points ( Histoire ), 790 p.
Bernard Pudal, Dominique Damamme, Boris Gobille, Frédérique Matonti (dir.), Mai-juin 68, Les Éditions de l'Atelier et Les Éditions ouvrières, 2008, 445 p.
Connaissez-vous vraiment Mai 68 ? Quarante ans après son surgissement, l'événement continue de faire débat : s'appuyant sur quelques poncifs, d'aucuns proclament qu'il faudrait en " liquider l'héritage " ; certains l'accusent d'avoir provoqué un effondrement de l'autorité ; d'autres encore font le procès d'une génération 68 convertie aux délices du libéralisme et accaparant pouvoirs et argent aux dépens des plus jeunes. Mai 68 mérite-t-il d'être ainsi cloué au pilori ? Cet ouvrage propose de sortir des clichés pour entrer dans la connaissance approfondie de ce qui fut l'un des grands événements du XXe siècle. Pour la première fois à cette échelle, vingt-neuf chercheurs, historiens, politologues, sociologues, révèlent l'ampleur du changement cristallisé par le conflit de mai et juin 1968 en France. Ils repèrent d'abord les craquements qui l'ont précédé et l'expliquent en partie : démocratisation de l'école, crise de l'université, des institutions religieuses et politiques, des méthodes patronales... Ils dévoilent ensuite l'ébranlement inédit que provoqua cette révolte multiforme : dans les rues, les usines, sur les campus, chez les artistes, jusque dans les partis de droite... Ils analysent enfin les effets de long terme de cet étonnant bouillonnement social, culturel et politique qui modifia durablement les manières d'être femme, de travailler, d'enseigner, de s'engager en politique, de faire du théâtre, de penser son corps... Que reste-t-il aujourd'hui de Mai-Juin 68 ? Loin de l'image folklorisée du monôme étudiant, cet ouvrage met en lumière le rôle moteur d'une aspiration toujours vive : prendre la parole et transformer sa vie hors des limites assignées par les pouvoirs
Bernard Pudal, Claude Pennetier (dir.), Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste, Belin, 2002, Socio-histoires, 367 p.
Bernard Pudal, Michel Dreyfus, Bruno Groppo, Claudio Sergio Ingerflom, Roland Lew, Claude Pennetier, Serge Wolikow (dir.), Le siècle des communismes, Les Éditions de l'Atelier/Éditions ouvrières, 2000, 542 p.
"Le communisme a traversé et marqué profondément l'histoire du XXe siècle. Funeste production de l'imaginaire pour certains (Furet), entreprise essentiellement criminogène pour d'autres ('Le Livre noir du communisme'), le communisme est une réalité autrement plus complexe. L'heure est venue d'interprétations plus distanciées et plus lucides. Les contextes différents dans lesquels le communisme s'est développé, les investissements militants multiples dont il fit l'objet, les contradictions qui le caractérisent, expliquent l'extraordinaire diversité et l'ambivalence du communisme. Participant aux luttes libératrices du XXe siècle, offrant aux classes populaires des voies d'accès à la vie politique, d'un côté, il se singularise aussi, d'un autre côté, par le recours à de multiples formes de violence physique et symbolique. Toute la difficulté - et l'enjeu de ce livre - est de penser ensemble ces dimensions contradictoires. Une équipe internationale d'une vingtaine d'universitaires, historiens, politologues, sociologues, propose dans cet ouvrage une somme d'analyses et de synthèses, d'une grand lisibilité, nourries par la consultation d'archives longtemps inaccessibles."
Bernard Pudal, Gérard Mauger, Claude F. Poliak, Histoires de lecteurs, Nathan, 1999, Collection Essais & recherches ( Série Sciences sociales ), 446 p.
Bernard Pudal, Ivan Bruneau, Ecole et rapport à la politique chez des étudiants-militants du FN: trajectoire biographique d'un fils de mineur,, 1999, 123 p.
Bernard Pudal, Science politique: des objets canoniques revisités, L'Harmattan, 1995, Sociétés contemporaines, 131 p.
Bernard Pudal, Jean Peneff, Gérard Mauger, La biographie: usages scientifiques et sociaux, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1994, 222 p.
Bernard Pudal, Prendre parti: pour une sociologie historique du PCF, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1989, 329 p.
Bernard Pudal, Les Intellectuels organiques communistes (1936-1939),, 1980, 103 p.
Bernard Pudal, Laurent Willemez, « Les recrutements vus de l’intérieur », Association française de sociologie, 2018
La réflexion sociologique sur les recrutements, leurs critères, leur histoire ne peut faire l'économie d'éléments de première main sur les modalités concrètes de fonctionnement d'un comité de sélection -instance d'évaluation et de recrutement – qui, comme toute institution, mêle des aspects formels et informels : loin de nous l'idée de considérer que tout ne serait en définitive que rapports de force, jeux de pouvoir et de réseaux, tractations plus ou moins occultes dans un processus de recru...
Bernard Pudal, « Robert Loffroy : une esquisse de lecture sociologique d'un récit autobiographique (21/1/2015) », Les Cahiers d’Adiamos 89, Adiamos 89, 2015, n°13, pp. 27-47
Bernard Pudal, Lorenzo Barrault-Stella, « Représenter les classes populaires ? », Savoir/Agir, Editions du Croquant, 2015, n°34
Bernard Pudal, « Barbusse : jalons pour une étude d’un capital symbolique singulier », Revue d'histoire littéraire de la France, Armand Colin - PUF - Classiques Garnier , 2015, n°4
Bernard Pudal, « Les années soixante-huit en France : un champ d’études en plein renouveau depuis 2008 », Bulletin d'histoire politique, , 2014
Bernard Pudal, « Los enfoques teóricos y metodológicos de la militancia », Revista de Sociología, , 2013
Bernard Pudal, « La Bibliothèque De Maurice Thorez, Un Intellectuel De Type Nouveau (Premiers Éléments D'Enquête) », Zenodo, , 2013
Centrale dans le monde communiste comme biocratie, la thématique de l'homme nouveau s'inscrit dans l'horizon d'une société future où, « réconcilié » avec lui-même, l'homme sera « désaliéné ». Pour les communistes, elle fonctionne aussi au présent en leur proposant une sorte d'« idéal militant ». « L'homme nouveau » n'est à maints égards rien d'autre que l'idéalisation du capital politique du communiste, soit tout à la fois un ensemble de propriétés sociales, intellectuelles et « morales » ass.
Bernard Pudal, Bruno Groppo, Claude Pennetier, « Mouvement ouvrier : renouveau comparatiste et biographique », Matériaux pour l'histoire de notre temps, La contemporaine, 2011, pp. 1-5
Bernard Pudal, « La bibliothèque de Maurice Thorez, un intellectuel de type nouveau (premiers éléments d’enquête) », Centre d'Histoire "Espaces et Cultures", 2009
Centrale dans le monde communiste comme biocratie, la thématique de l’homme nouveau s’inscrit dans l’horizon d’une société future où, « réconcilié » avec lui-même, l’homme sera « désaliéné ». Pour les communistes, elle fonctionne aussi au présent en leur proposant une sorte d’« idéal militant ». « L’homme nouveau » n’est à maints égards rien d’autre que l’idéalisation du capital politique du communiste, soit tout à la fois un ensemble de propriétés sociales, intellectuelles et « morales » ass...
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « Stalinism : workers'cult and cult of leaders », Twentieth Century Communism: a journal of international history, , 2009, pp. 20-29
Bernard Pudal, Kimi Timozaki, « Da militância ao estudo do militantismo : a trajetoria de um politologo, Entrevista com Bernard Pudal », Pro-Posicoes, , 2009, n°2
Bernard Pudal, Gérard Mauger, Claude Polak, « Mai-Juin 68, jonction ou rendez-vous manqué entre ouvriers et étudiants ? », Savoir/Agir, , 2008
Bernard Pudal, « De l'ancien au nouveau Maitron », Nouvelles FondationS, , 2006
Bernard Pudal, « La note à Henri Krasucki (1965) », Nouvelles FondationS, , 2006
Bernard Pudal, « Postface », EHESS, 2004
Dans son introduction, Rose Marie Lagrave affiche l’ambition de ce numéro d’Études rurales : […] rapprocher, dès lors, la marginalité des ruraux dans la politique du PCF et la marginalité des études sur le communisme rural dans le champ de la recherche. On perçoit ainsi que l’effet d’homologie redouble non seulement une lacune en la légitimant scientifiquement mais témoigne plus largement d’un seul univers de pensée donnant le primat au monde ouvrier, en sorte que la relation dite historique ...
Bernard Pudal, Anthony Krause, « Claude Pennetier et Bernard Pudal (Éd.), Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste, Paris, Belin, 2002, 362 p., 22 €. », Revue d’histoire moderne et contemporaine, , 2004
Bernard Pudal, Pascal Cauchy, Claude Pennetier, « Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, , 2003
Bernard Pudal, « Récits édifiants du mythe prolétarien et réalisme socialiste en France (1934-1937) », Sociétés & Représentations, , 2003
Bernard Pudal, « La beauté de la mort communiste », Revue française de science politique, Association française de science politique, Paris : Fondation nationale des sciences politiques (France), Paris : Association française de science politique et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2002, pp. 545-559
Bien que le processus de dissociation du PCF soit vraisemblablement d'une grande complexité, on peut sans doute distinguer, pour des raisons analytiques, ce qui relève des mécanismes de dissociation propres au monde communiste ou d'évolutions diverses auxquelles l'institution communiste ne parvient pas à s'adapter, et ce qui relève des multiples formes directes ou indirectes d'anticommunisme(s). L'étude des aggiornamenti (1961-1977 ; 1991-2002) tend à montrer que le « centralisme-démocratique », dimension centrale du communisme, n 'a jamais été réellement mis en cause parce qu'en lui se condense la spécificité de l'expérience communiste. Cet impensé est alors pensé par d'autres selon des logiques anticommunistes structurées par l'ethno centrisme de classe. Pris entre une histoire refoulée et une série de représentations disqualifiantes, le désarroi communiste conduit alors progressivement à la dissociation de l'entreprise politique.
Bernard Pudal, Stephane Sirot, « Maurice Thorez », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, , 2001
Bernard Pudal, « Symbolic Censorship and Control of Appropriations: The French Communist Party Facing "Heretical" Texts during the Cold War », Libraries & the Cultural Record, , 2001
Bernard Pudal, Marc Lazar, Michel Dreyfus, Bruno Groppo, Claudio Ingerflom, « Le siecle des communismes », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, , 2001
Bernard Pudal, « Symbolic Censorship and Control of Appropriations: The French Communist Party Facing 'Heretical' Texts during the Cold War », , 2001
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « Le Congres de Tours aux miroirs autobiographiques », Le Mouvement social, , 2000
Bernard Pudal, « Biographie et biographique », Le Mouvement social, , 1999
Bernard Pudal, Jean-Noel Retiere, « Identites ouvrieres. Histoire sociale d'un fief ouvrier en Bretagne 1909-1990 », Le Mouvement social, , 1999
Bernard Pudal, Annie Kriegel, Stephane Courtois, « Eugen Fried (Le grand secret du P.C.F.) », Le Mouvement social, , 1998
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « Écrire son autobiographie (les autobiographies communistes d'institution, 1931-1939) », Genèses, Éditions Belin, Paris : Éditions Belin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1996, pp. 53-75
■ Claude Pennetier, Bernard Pudal : Écrire son autobiographie (les autobiographies communistes d'institution, 1931-1939). Le mouvement communiste faisait du contrôle biographique un élément essentiel de sa politique des cadres. Fondée sur une première étude de 364 autobiographies (désormais accessibles grâce à l'ouverture des archives soviétiques) rédigées par les militants à la demande de la commission des cadres entre 1931 et 1939, cette recherche propose un cadre d'analyse de ces textes susceptible de rendre compte des relations tendues entre des visées institutionnelles et des militants plus ou moins prédisposés à réussir le travail à la fois social et psychologique que l'institution leur enjoignait d'effectuer en les «invitant» à écrire leur autobiographie. Inscrite dans une histoire de plus longue durée, celle des contrôles institutionnels du «for intérieur», l'autobiographie communiste d'institution révèle les multiples et parfois contradictoires modalités des remises de soi propres à l'univers partisan communiste.
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « La certification scolaire communiste dans les années trente », Politix, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1996, pp. 69-88
La certification scolaire communiste dans les années trente.
Bernard Pudal [69-88].
Les autobiographies d'institution du PCF, rédigées à la demande de la commission des cadres entre 1931 et 1939, désormais partiellement accessibles depuis l'ouverture des archives du CRCEDHC de Moscou, permettent d'analyser, plus finement qu'on ne pouvait le faire jusqu'alors, le rôle et les modalités de la certification scolaire interne à l'ordre partisan communiste. Forme spécifique de l'exercice d'un pouvoir de violence symbolique, l'arbitraire culturel qu'on tend à inculquer vise à légitimer la professionnalisation politique des cadres communistes tout en essayant d'en contrôler les usages internes (loyalty et voice) ou d'en prévenir les dérives externes (conversion des ressources et exit). Ce que permettent de mesurer les autobiographies, c'est tout à la fois l'intériorisation plurielle par les militants de ce modèle scolaire mais aussi leurs distances, critiques ou non, conscientes ou non, au modèle
Bernard Pudal, Claude Pennetier, « La vérification (l'encadrement biographique communiste dans l'entre-deux-guerres) », Genèses, Éditions Belin, Paris : Éditions Belin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1996, pp. 145-163
■ Claude Pennetier, Bernard Pudal : La «vérification» (l'encadrement biographique communiste dans l'entre-deux- guerres). Sous l'expression, au singulier, d'autobiographie communiste d'institution, se cachent en réalité, entre 1920 et 1939, plusieurs types d'autobiographies, éla borées dans des contextes différents, avec des visées elles-mêmes différentes. Du «modèle» soviétique à son adaptation et mise en œuvre française, une technologie complexe d'évaluation des cadres communistes est progressivement mise au point par la commission des cadres, entre 1931 et 1939, afin de «vérifier» les militants. L'analyse du schéma d'auto-biographie, celle des «évaluations» (individuelles et collectives) portées ainsi que les données que nous possédons sur la progressive mise en place de la commission des cadres, permettent d'objectiver la conception de la biographie qui animait les cadres évaluateurs chargés de décider de la qualité de l'esprit de parti, des aptitudes et/ou des pré-dispositions à l'hétérodoxie des militants qu'ils «vérifiaient».
Bernard Pudal, Dominique Damamme, « Entre science et politique. La première science sociale », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1995, pp. 5-30
Entre science et politique. La première science sociale.
Dominique Dammame [5-30].
L'article revient sur l'invention à la fin du XVIIIe siècle, souvent inaperçue, d'une nouvelle catégorie utilisée par les physiocrates, les «économistes», les «hauts fonctionnaires royaux» : la science sociale. L'article interroge également les nouveaux usages politiques que celle-ci autorise au XIXe siècle.
Bernard Pudal, « Du biographique entre science et fiction Quelques remarques programmatiques », Politix, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 5-24
Pudal Bernard. Du biographique entre "science" et "fiction" Quelques remarques programmatiques. In: Politix, vol. 7, n°27, Troisième trimestre 1994. La biographie. Usages scientifiques et sociaux, sous la direction de Luc Berlivet, Annie Collovald et Frédéric Sawicki. pp. 5-24.
Bernard Pudal, « Science politique : des objets canoniques revisités », Sociétés contemporaines, Centre d'études et de recherches internationales, Paris : Centre d'études et de recherches internationales et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 5-10
Pudal Bernard. Science politique : des objets canoniques revisités. In: Sociétés contemporaines N°20, 1994. pp. 5-10.
Bernard Pudal, « La seconde réception de Nizan (1960-1990) », Paris : Institut d'histoire du temps présent et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 199-211
Pudal Bernard. La seconde réception de Nizan (1960-1990). In: Les Cahiers de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, n°26, mars 1994. Intellectuels engagés d’une guerre à l’autre. pp. 199-211.
Bernard Pudal, « Nizan : l'homme et ses doubles », Mots, ENS Editions, Lyon : ENS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, pp. 29-48
NIZAN : L'HOMME ET SES DOUBLES En analysant le travail de réhabilitation et de canonisation dont Paul Nizan a fait l'objet à partir de 1960, on souhaite mettre à jour les logiques qui peuvent coder l'œuvre collective d'exhumation, faire quelques hypothèses sur les représentations de soi qui sont en jeu et, de là, inférer en quoi l'œuvre de Nizan autorisait ces « lectures ».
Bernard Pudal, « Lettrés, illettrés et politique », Genèses, , 1992
Bernard Pudal, « A.-M. Thiesse, Ecrire la France. Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle époque et la Libération », Politix, , 1992
Bernard Pudal, « Le populaire à l'encan », Politix, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 53-64
Pudal Bernard. Le populaire à l'encan. In: Politix, vol. 4, n°14, Deuxième trimestre 1991. Le populaire et le politique (2) - Les usages politiques du populaire, sous la direction de Annie Collovald et Frédéric Sawicki. pp. 53-64.
Bernard Pudal, « “Choix” de méthode pour une sociologie historique du PCF », Paris : Institut d'histoire du temps présent et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 69-75
Pudal Bernard. “Choix” de méthode pour une sociologie historique du PCF. In: Les Cahiers de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, n°18, juin 1991. Histoire politique et sciences sociales. pp. 69-75.
Bernard Pudal, « Quelques éléments de réponse à quelques mondanités savantes », Paris : Institut d'histoire du temps présent et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 83-84
Pudal Bernard. Quelques éléments de réponse à quelques mondanités savantes. In: Les Cahiers de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, n°18, juin 1991. Histoire politique et sciences sociales. pp. 83-84.
Bernard Pudal, Irwin M. Wall, « Prendre Parti: Pour une Sociologie Historique du PCF. », The American Historical Review, , 1991
Bernard Pudal, Jean Baudouin, « Pudal (Bernard), Prendre parti. Pour une sociologie historique du PCF, Paris, Presses de la FNSP, 1989 », Politix, , 1991
Bernard Pudal, « bernard pudal. Prendre parti: Pour une sociologie historique du PCF. Paris: Fondation Nationale des Sciences Politiques. 1989. Pp. 329. 190 fr », The American Historical Review, , 1991
Bernard Pudal, Philippe Buton, Henri Heldman, « Prendre parti. Pour une sociologie historique du PCF », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, , 1990
Bernard Pudal, « Maitron (Jean), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Les Editions Ouvrières, 1989 », Politix, , 1989
Bernard Pudal, « Le PCF : aggiornamento communiste et reproduction du corps des dirigeants (1960-1985) », Politix, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 6-12
Pudal Bernard. Le PCF : aggiornamento communiste et reproduction du corps des dirigeants (1960-1985). In: Politix, vol. 1, n°2, Printemps 1988. Regards sur les organisations politiques. pp. 6-12.
Bernard Pudal, « Les dirigeants communistes », Actes de la recherche en sciences sociales, Maison des sciences de l'homme, Paris : Maison des sciences de l'homme et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 46-70
Les dirigeants communistes.
Le PCF se distingue de toutes les autres formations politiques par un taux particulièrement élevé d'ouvriers parmi ses permanents. Ce trait discriminant et revendiqué résulte d'une politique de sélection, de formation et de promotion visant à permettre à des membres de la classe ouvrière l'accession au champ politique. A partir de matériaux tirés de biographies ou d'autobiographies des dirigeants communiste des années 30, il est possible de montrer que l'accès au professionnalisme politique constitue souvent pour ces dirigeants un moyen de résoudre les contradictions de leur histoire sociale personnelle et les prédispose du même coup à servir l'institution qui a su les reconnaître, ces "instituteurs des masses" s'apparentant, par plus d'un trait, aux instituteurs laïques et aux prêtres ruraux. La crise actuelle du PCF, comme celles d'ailleurs de l'Eglise et de l'Ecole, peut s'analyser pour une part comme une crise de la production du corps de ces intellectuels d'institution.
Bernard Pudal, « Le député communiste : 1920-1940. Éléments pour une analyse des logiques de fidélisation au sein du PCF », Histoire & Mesure, Editions du CNRS, Paris : Editions du CNRS et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1986, pp. 49-68
Bernard Pudal. Le député communiste : 1920-1940.
Dans une étude systématique du corpus des députés communistes de l'entre-deux-guerres, sont analysées les articulations entre itinéraires individuels, itinéraire collectif et projet théorico-politique. L'analyse
porte sur l'évolution de ce personnel parlementaire composé pour l'essentiel de militants ouvriers dont la mobilité sociale ascendante est avortée, ébauchée ou réussie suivant les cas et auxquels le PCF offre le
moyen d'accéder à la professionnalisation politique.
Bernard Pudal, A.-M. Thiesse, Ecrire la France. Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle époque et la Libération, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, pp. 146-153
Pudal Bernard. A.-M. Thiesse, Ecrire la France. Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle époque et la Libération. In: Politix, vol. 5, n°17, Premier trimestre 1992. Causes entendues - Les conditions de mobilisation (2) sous la direction de Annie Collovald et Brigitte Gaïti. pp. 146-153.
Bernard Pudal, Lettrés, illettrés et politique, Éditions Belin, Paris : Éditions Belin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1992, pp. 169-181
Pudal Bernard. Lettrés, illettrés et politique. In: Genèses, 8, 1992. Monnaies, valeurs et légitimité, sous la direction de André Orléan. pp. 169-181.
Bernard Pudal, Annie Fourcaut, Dreyfus (Michel), Le PCF, crises et dissidences. De 1920 à nos jours, Bruxelles, Complexe, coll. Questions au XXème siècle, 1990, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 94-95
Fourcaut Annie. Dreyfus (Michel), Le PCF, crises et dissidences. De 1920 à nos jours, Bruxelles, Complexe, coll. "Questions au XXème siècle", 1990. In: Politix, vol. 4, n°13, Premier trimestre 1991. Le populaire et le politique (1) - Les usages populaires du politique, sous la direction de Annie Collovald et Frédéric Sawicki. pp. 94-95.
Bernard Pudal, Maitron (Jean), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Les Editions Ouvrières, 1989, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1989, pp. 169-173
Pudal Bernard. Maitron (Jean), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Les Editions Ouvrières, 1989. In: Politix, vol. 2, n°7-8, Octobre-décembre 1989. L'espace du local, sous la direction de Jean-Louis Briquet et Frédéric Sawicki. pp. 169-173.
Bernard Pudal, Annie Collovald, Goffman (E.), Façons de parler, Editions de Minuit, 1987, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 89-91
Collovald Annie. Goffman (E.), Façons de parler, Editions de Minuit, 1987. In: Politix, vol. 1, n°1, Hiver 1988. Mobilisations étudiantes, automne 1986. pp. 89-91.