Dorota Dakowska, Le pouvoir des fondations: Des acteurs de la politique étrangère allemande, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022
Les fondations politiques allemandes, les plus riches et les plus actives en Europe, servent souvent de référence à leurs homologues et aux think tanks d'autres pays. Marquées par le contexte de la guerre froide, ces fondations ont commencé par s'implanter en Afrique et en Amérique Latine pour y combattre « les influences communistes » avant de se redéployer en Asie, en Europe et Outre-Atlantique. Proches des partis politiques représentés au Bundestag, elles entretiennent un dialogue informel avec les élites d'une centaine de pays. Cultivant une image d'organisations indépendantes, voire privées, les fondations politiques sont pourtant financées quasi-exclusivement sur fonds publics. Cet ouvrage retrace la genèse de ces organisations paradiplomatiques et leurs stratégies d'internationalisation à travers leur engagement en Europe centrale et, plus particulièrement, en Pologne. Il analyse la manière dont les fondations, grâce à leur double ancrage dans le champ politique allemand et celui de l'action publique extérieure, sont devenues des acteurs majeurs de la politique étrangère. Reposant sur une vaste enquête - 140 entretiens et de nombreuses archives inédites - l'ouvrage apporte un éclairage nouveau sur la politique étrangère allemande, l'assistance internationale à la démocratisation, la coopération transnationale des partis et l'élargissement de l'Union européenne
Dorota Dakowska, Pascal Bonnard, Boris Gobille, Faire, défaire la démocratie: De Moscou, Bogota et Téhéran au Conseil de l’Europe, Karthala et Cairn, 2022, Questions Transnationales
Cet ouvrage part d'un paradoxe d'une brûlante actualité : alors que les régimes autoritaires tendent à se durcir et que les libertés publiques sont de plus en plus remises en question dans les démocraties libérales, le formalisme démocratique (norme électorale, expression de la « société civile », dispositifs participatifs, etc.) continue d'être très largement mobilisé comme source de légitimation interne et internationale. À partir d'enquêtes menées sur les pratiques d'une grande diversité de pays (Algérie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Colombie, France, Iran, Pologne, Russie, Turquie), les contributions rassemblées ici donnent à voir comment la norme démocratique, tout en demeurant incontournable, se trouve dans bien des cas affaiblie sinon vidée de sa substance à mesure qu'elle recouvre des formes plus ou moins raffinées de surveillance et de contrôle. Apparaît ainsi le brouillage contemporain de la frontière entre autoritarisme et démocratie, auquel les démocraties et les organisations internationales prêtent parfois leur concours lorsqu'elles sont amenées à en rabattre sur leurs standards
Dorota Dakowska, Pascal Bonnard, Boris Gobille (dir.), Faire, défaire la démocratie : de Moscou, Bogota et Téhéran au Conseil de l'Europe, Editions Karthala, Sciences Po Aix et Cyberlibris, 2021, 347 p.
"Cet ouvrage part d’un paradoxe d’une brûlante actualité : alors que les régimes autoritaires tendent à se durcir et que les libertés publiques sont de plus en plus remises en question dans les démocraties libérales, le formalisme démocratique (norme électorale, expression de la « société civile », dispositifs participatifs, etc.) continue d’être très largement mobilisé comme source de légitimation interne et internationale.
À partir d’enquêtes menées sur les pratiques d’une grande diversité de pays (Algérie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Colombie, France, Iran, Pologne, Russie, Turquie), les contributions rassemblées ici donnent à voir comment la norme démocratique, tout en demeurant incontournable, se trouve dans bien des cas affaiblie sinon vidée de sa substance à mesure qu’elle recouvre des formes plus ou moins raffinées de surveillance et de contrôle. Apparaît ainsi le brouillage contemporain de la frontière entre autoritarisme et démocratie, auquel les démocraties et les organisations internationales prêtent parfois leur concours lorsqu’elles sont amenées à en rabattre sur leurs standards."
Dorota Dakowska, Robert Harmsen, Europeanization, Internationalization and Higher Education Reforms in Central and Eastern Europe (coord.n°5-1 de , SAGE, 2015
Dorota Dakowska, Le pouvoir des fondationsDes acteurs de la politique étrangère allemande: des acteurs de la politique étrangère allemande, Presses universitaires de Rennes, 2014, Res publica, 216 p.
Dorota Dakowska, Le pouvoir des fondations
Des acteurs de la politique étrangère allemande
, 2014
German political foundations, which are the richest and most active in Europe, often serve as a reference to their counterparts and to think tanks in other countries. The history of these foundations is linked to the Cold War, as they were commissioned by the German government – from the 1950s onwards – to intervene in Africa and Latin America in order to fight “communist influences” in these regions. They subsequently expanded their activities in Asia, Europe and the United States. Having ties to the political parties represented in the Bundestag, political foundations maintain an informal dialogue with elites from over a hundred countries. Paradoxically, while they like to appear as independent or even private foundations, they are almost entirely financed by public funds. This book traces back the emergence of these para-diplomatic organisations. It analyses their internationalisation strategies, focusing on Central-East European countries (particularly Poland). It analyses the way in which, owing to their double roots – in the German political field and in foreign policy administration – the foundations have become major actors of German foreign policy. The empirical work is based on 140 interviews and on the analysis of numerous archives. The book sheds new light on German foreign policy, international democracy assistance, transnational party cooperation and the EU Eastern enlargement.
Dorota Dakowska, Ioana Cirstocea, Carole Sigman, Les transformations des espaces académiques centre-est-européens depuis 1989 (n° 45-1 de la Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest), A. Colin, 2014
Dorota Dakowska, Ioana Cîrstocea, Carole Sigman (dir.), Les transformations des espaces académiques centre-est-européens depuis 1989, NecPlus, 2014, 272 p.
Dorota Dakowska, Elsa Tulmets (dir.), Le Partenariat franco-allemand entre européanisation et transnationalisation: entre européanisation et transnationalisation, L'Harmattan, 2011, Chaos international, 207 p.
Cet ouvrage collectif se penche sur le partenariat le plus abouti entre deux États européens, la France et l’Allemagne, et sa relation au contexte communautaire. Fondées sur des études empiriques originales, les contributions d’universitaires et praticiens français et allemands analysent différents secteurs (défense, coopération économique et culturelle) et les instruments spécifiques (think tanks, Länder) des politiques extérieures des deux pays. Elles insistent moins sur l’européanisation que sur la transnationalisation des activités, mues par la porosité entre politiques internes et externes et le rapprochement des acteurs publics et non gouvernementaux.
Dorota Dakowska, Philippe Aldrin (dir.), Promouvoir l'Europe en actes: une analyse des petits entrepreneurs de la cause européenne, L'harmattan, 2011, 267 p.
Dorota Dakowska, Les fondations politiques allemandes dans la politique étrangère: de la genèse institutionnelle à leur engagement dans le processus d'élargissement de l'Union européenne, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2008, Lille-thèses
Dorota Dakowska, Laure Neumayer (dir.), L'Union européenne élargie: acteurs et processus, l'Harmattan, 2004, 214 p.
Dorota Dakowska, Agnès Bensussan, Nicolas Beaupré (dir.), Die Überlieferung der Diktaturen: Beiträge zum Umgang mit Archiven der Geheimpolizeien in Polen und Deutschland nach 1989, 1e éd., Klartext, 2004, 247 p.
Dorota Dakowska, Entre politique et société, 1999
Dorota Dakowska, « L’accueil des réfugiés d’Ukraine », in Flavier, Hugo, Laval, Pierre-François (dir.), Ukraine : réflexions sur une guerre européenne, Pedone, 2024, pp. 161-178
Ce chapitre se penche sur les réponses apportées, au niveau européen tout comme au niveau national, à l’afflux des réfugiés ukrainiens. La brutale invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022 a provoqué un exode dont l’échelle reste sans précédent en Europe depuis la 2ème guerre mondiale. Il s’agit, dans un premier temps, de rendre compte de l’ampleur et de la rapidité de ce mouvement (plus de sept millions de personnes ayant quitté l’Ukraine début septembre 2022), au défi auquel les pays frontaliers ont été confrontés, sans oublier le nombre de personnes déplacées internes. A cet exode répond un mouvement d’accueil qui prend une dimension européenne. Une semaine après le début de la guerre, le 4 mars 2022, l’Union européenne a activé un mécanisme d’urgence de la protection temporaire, avec la décision d’exécution (UE) 2022/382 du Conseil, constatant l’existence d’un afflux massif de personnes déplacées en provenance d’Ukraine. La protection européenne pose néanmoins la question de l’égalité de traitement de différents groupes des personnes fuyant l’Ukraine. Pour apprécier la manière dont l’accueil se déroule en pratique, dans un deuxième temps, le cas de la France sera mis en parallèle du cas de la Pologne à travers les cadres juridiques et des dispositifs mis en place dans les deux pays. Dans les deux pays, l’engagement en faveur de l’accueil des personnes fuyant la guerre en Ukraine a été juridiquement garanti. Si les pouvoirs publics ont adopté des textes permettant de poser un cadre spécifique à l’admission des réfugiés d’Ukraine, en pratique, l’accueil repose largement sur des associations, auxquelles les pouvoirs publics délèguent certaines missions (France) ou qui se mobilisent en faveur des personnes exilées en l’absence d’une coordination explicite (Pologne). Au-delà de l’engagement politique d’accueillir dignement ces personnes exilées, les modalités divergent. En France, les dispositifs habituels d’accueil ont été adaptés alors que les pouvoirs publics ont cherché à superviser le processus de logement. En Pologne, pays ayant moins d’expérience d’accueil, le gouvernement a misé sur l’accueil citoyen, massif, qui dévoile néanmoins un système fragilisé par l’absence de politique de logement adaptée à l’enjeu.
Dorota Dakowska, « Les pays d’Europe centrale face à la guerre d'Ukraine », in Montbrial, Dominique de, David, Thierry (dir.), Ramses 2024. Un monde à refaire, Dunod, 2023
L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022 et la guerre brutale livrée aux populations civiles ukrainiennes tout comme la résistance acharnée de l’armée ukrainienne ont rebattu les rapports de force géopolitiques en Europe et dans le monde.
Face à ce bouleversement majeur, la réaction des pays d’Europe centrale peut être qualifiée de convergente et solidaire, avec quelques exceptions. D’un point de vue géopolitique, les gouvernements de ces pays ont attiré l’attention internationale à travers leur soutien appuyé à l’Ukraine attaquée.
Dorota Dakowska, « Highlighting Systemic Inequalities: The Impact of the COVID-19 Pandemic on French Higher Education », in Pinheiro, Rómulo, Balbachevsky, Elizabeth, Pillay, Pundy, Yonezawa, Akiyoshi (dir.), The Impact of Covid-19 on the Institutional Fabric of Higher Education. Old Patterns, New Dynamics, and Changing Rules?, Springer International Publishing, 2023, pp. 89-115
This chapter tackles the impact of the COVID-19 pandemic on French higher education (HE), focusing on the growing differentiation between higher education institutions (HEIs). The first part reflects on the current system and investigates how the central political level (Ministry of HE), alongside the president, framed policy during the crisis. France has a highly centralised yet dynamic decision-making process: no fewer than five consecutive adaptations to the teaching system took place during 2020–2021. In the second part, responses at the meso level are analysed, considering variables such as size and funding levels to ascertain the level of (pro)reactivity and room for manoeuvre of different HEIs, including public, private, and ‘elite’ sub-systems. The chapter applies the lens of public policy analysis centred on process tracing combined with classic organisational analysis. Data is drawn from both survey and qualitative datasets as well as a desktop analysis of official documents related to the frameworks in which HEI have had to operate. Finally, the chapter reflects on how contextual parameters (historical trajectories, systemic funding inequalities, the division between selective and less selective undergraduate programmes) have made some HEIs more vulnerable in the face of the crisis. It concludes by suggesting potentially lasting effects of the pandemic on the future HE landscape, critically reflecting on equity-related dimensions such as accessibility in the context of growing inequality.
Dorota Dakowska, Pascal Bonnard, Boris Gobille, « Introduction. Au nom de la démocratie. Arènes transnationales, passeurs locaux, appropriations autoritaires », in Bonnard, Pascal, Dakowska, Dorota, Gobille, Boris (dir.), Faire, défaire la démocratie : de Moscou, Bogota et Téhéran au Conseil de l’Europe, Karthala, 2021, pp. 7-21
La frontière entre « démocratie » et « autoritarisme » est constitutive de nos représentations de l’ordre politique international, de l’univers de valeurs
sur lequel les démocraties fondent leur légitimité interne et internationale, ainsi que des catégories de la science politique. Pourtant, cette frontière apparaît aujourd’hui de moins en moins stable alors que l’idée d’une expansion continue de la démocratie dans le monde — idée un temps caressée après la chute du mur de Berlin et l’implosion de l’Union soviétique — est régulièrement battue en brèche.
D’une part, l’actualité brûlante vient nous rappeler l’expansion, voire le durcissement des régimes et des pratiques autoritaires, comme en témoignent notamment les cas de la Turquie et de la Russie, les atteintes à l’État de droit en Hongrie ou en Pologne, les évolutions dans certains pays du continent africain et d’Amérique latine, mais aussi les remises en question des libertés publiques et des droits fondamentaux dans différents pays occidentaux considérés comme des démocraties libérales. D’autre part, les pratiques de légitimation des pouvoirs autoritaires et des régimes démocratiques tendent à se brouiller. Elles prennent diverses formes, de la diffusion de la norme électorale et des dispositifs qui lui sont associés, à l’invocation de la « société civile », appelée à participer à la décision politique et au façonnement des politiques publiques. La réflexion à l’origine de cet ouvrage prend comme point de départ le paradoxe suivant : alors que les régimes et les tendances autoritaires se durcissent (avec une multiplication des techniques de surveillance des citoyens et d’exclusion des opposants), le formalisme démocratique (le fait de revendiquer le principe électif, de donner aux élections des apparences de scrutin libre, d’autoriser des technologies de contrôle de la régularité des élections, d’encourager des formes de participation citoyenne) est très largement mobilisé comme source de légitimation interne et internationale.
Dorota Dakowska, « Decentring European higher education governance: the construction of expertise in the Bologna process », in Bevir, Mark, Phillips, Ryan (dir.), Decentering European governance, Routledge, 2019, pp. 82-101
Dorota Dakowska, « Higher Education Policy in the European Union », in Thompson, William R. (dir.), Oxford Research Encyclopedia of Politics, Oxford University Press, 2019
Whether higher education (HE) can be defined as a European Union (EU) policy has been matter of debate. Formally, education is still a domestic prerogative, and in principle, the EU can only support and supplement national governments' initiatives in the sector. Yet, this official division of tasks has been challenged in many ways over the last decades. First, the history of European integration shows that the European community took an early interest in educational matters. The Treaty of Rome established a community competency on vocational training. Subsequently, the European Commission framed HE and vocational training as two entangled policies. Second, the EU institutions, the member states, and noninstitutional actors have coordinated in innovative ways, through soft governance processes promoted by the Bologna Process and the EU Lisbon and later Europe 2020 strategy, to impose a European HE governance based on standards and comparison. Third, the study of HE requires going beyond an EU-centric perspective, with international organizations such as the OECD and the Council of Europe cooperating closely with the European Commission. HE has been increasingly shaped by global trends, such as the increased competition between universities. The mechanisms of European HE policy change have elicited academic debates. Three main explanations have been put forward: the power of instruments and standards, the impact of the Commission's funding schemes, and the influence of interconnected experts, stakeholders and networks. Domestic translations of European recommendations are highly diverse and reveal a gap between formal adaptations and local practices. Twenty years after the Bologna declaration, the European Higher Education Area (EHEA) presents a mixed picture. On the one hand, increased mobility and the growing interconnectedness of academic schemes facilitate the launch of ambitious projects such as the "European universities.'' On the other hand, concerns are periodically raised about the growing bureaucratization of the process and the widening gap between the small world of the Brussels stakeholders and everyday academic practices in EHEA participant countries. Paradoxically, smaller and non-EU countries have been more actively involved in advancing the EHEA than large, older EU member states.
Dorota Dakowska, Kathia Serrano-Velarde, « European Higher Education Policy », in Heinelt, Hubert, Münch, Sybille (dir.), Handbook of European Policies: Interpretive Approaches to the EU, Edward Elgar, 2018, pp. 260-272
Dorota Dakowska, « État membre – négociations d’adhésion », in Charléty, Véronique, Lafarge, François, Mangenot, Michel, Mestre, Christian, Schirmann, Sylvain (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la gouvernance européenne, Larcier, 2018
Dorota Dakowska, « Higher Education in Poland: Budgetary Constraints and International Aspirations », in Jon Nixon (dir.), Higher Education in Austerity Europe, Bloomsbury, 2017, pp. 79-81
The case of Central and Eastern European Countries – especially Poland – invites us to reconsider the temporal and political aspects of the reconfiguration of Higher Education with regard to austerity measures. The financial crisis of 2007/2008 cannot be viewed as the main trigger of this sector’s redesign, for two main reasons. First, the Polish economy has not been hit by this economic turmoil as hard as some West European countries. Secondly, the structural austerity measures which have affected the country’s public sector followed the 1989 fall of the Communist regime and the ‘shock therapy’ implemented by the first democratic governments. These neo-liberal policy measures set up in the beginning of the 1990s have led to a far-reaching privatisation of Higher Education. Still, 2007 appears as a caesura, as the new liberal government undertook several important measures to reform the Higher Education systems in the name of competitiveness, diversification and excellence.
Dorota Dakowska, « Les fondations politiques allemandes : des courtiers de la politique étrangère », in Christian Lequesne, Marie-Françoise Durand (dir.), Ceriscope Puissance, Atelier de cartographie de Sciences Po, 2013
Dorota Dakowska, « Polish Higher Education and the Global Academic Competition: University Rankings in the Reform Debates », in Tero Erkkilä (dir.), Global University Rankings: Challenges for European Higher Education, Palgrave Macmillan UK, 2013, pp. 107-123
Dorota Dakowska, « A Polish Case Study: Participatory Budgeting in the City of Płock », in Yves Sintomer, Rudolf Traub-Merz, Junhua Zhang (dir.), Participatory Budgeting in Asia and Europe - Key Challenges of Deliberative Democracy,, Palgrave Macmillan, 2013
This chapter focuses on a local case of participatory budgeting in the Polish city of Plock. Participatory
experiences are rare in Poland. As pioneer in this field, Plock is often cited as a model. This case sheds new light on the changing relationship between the public, the private and the non-‐profit sectors, in a context of systemic transformations marked by neoliberal policies and the retreat of the state.
Dorota Dakowska, « 波兰案例:普沃茨克市的参与预算制 [= A Polish Case Study: Participatory Budgeting in the City of Płock] », in Yves Sintomer; Rudolf Traub-Merz; Junhua Zhang (dir.), Participatory Budgeting in Asia and Europe. Key Challenges of Participation, Shanghai People’s Publishing House, 2012
Dorota Dakowska, Nicolas Hubé, « For or Against the EU? Ambivalent Attitudes and Varied Arguments Towards Europe », in Daniel Gaxie, Nicolas Hubé, Jay Rowell (dir.) (dir.), Perceptions of Europe. A Comparative Sociology of European Attitudes, ECPR Press, 2011
Dorota Dakowska, Jay Rowell, « Temporality and historical experience in attitudes towards Europe: Is there a nationality effect? », Perceptions of Europe. A Comparative Sociology of European Attitudes, ECPR Press, 2011
Dorota Dakowska, « Les fondations politiques allemandes. Acteurs de la politique étrangère », in Dorota Dakowska; Elsa Tulmets (dir.), Le Partenariat franco-allemand : entre européanisation et transnationalisation, L’Harmattan, 2011, pp. 121-138
Dorota Dakowska, Jay Rowell, Nicolas Hubé, « Gibt es einen nationalen Effekt ? Zeitlichkeiten und historische Erfahrungen bei den Grundeinstellungen zu Europa », in Daniel Gaxie; Nicolas Hubé; Marine de Lassalle; Jay Rowell (dir.), Das Europa der Europäer. Über die Wahrnehmung eines politischen Raums, Transcript Verlag, 2011, pp. 109-114
Dorota Dakowska, Nicolas Hubé, « Weder für noch gegen Europa Ambivalente Einstellungen und Argumentationsvielfalt », transcript Verlag, 2011
Dorota Dakowska, « Networking of Political Foundations: The Catalytic Effects of Transition and Eastern Enlargement », Networks in European Governance, Böhlau, 2009
Dorota Dakowska, Laure Neumayer, « Entre stabilisation et incorporation de l’étranger proche : les élargissements de l’UE », in Réné Schwok, Frédéric Mérand (dir.), L’Union européenne et la sécurité internationale. Théories et pratiques, Brylant/Université de Genève, 2009, pp. 143-156
Dorota Dakowska, « 1989 », in Akira Iriye, Pierre-Yves Saunier (dir.), Dictionary of Transnational History, Palgrave Macmillan, 2009
The year 1989 is associated with the end of the Cold War and a succession of regime changes leading to the democratization of Central and Eastern Europe, which entailed the end of Communist domination in the region and the disintegration of the Soviet Union. Because of the scale and impact of these political changes, 1989 is used as a metaphor designating the triumph of liberal democratic ideology in Europe or referring to spectacular events such as the fall of the Berlin Wall. However, more than a single event or series of events, 1989 encompasses a number of socially meaningful evolutions with a broader context and significance.
Dorota Dakowska, « Aufarbeitung ‚made in Poland’ und die Frage nach dem deutschen Standard – IPN und BStU im Vergleich », in K. Hammerstein, U. Mählert, J. Trappe, E. Wolfrum (dir.), Aufarbeitung der Diktatur – Diktat der Aufarbeitung? Normierungsprozesse beim Umgang mit diktatorischer Vergangenheit, Wallstein, 2009
Dorota Dakowska, Laure Neumayer, « Elargissement », in Céline Belot, Paul Magnette, Sabine Saurugger (dir.), Science politique de l’Union européenne, Economica, 2008
Dorota Dakowska, « « Le ‘Centre contre les expulsions' : les enjeux d'un débat transnational » », in Georges Mink et Laure Neumayer (dir.), L'Europe et ses passés douloureux, La D{\'e}couverte, 2007, pp. 128-139
Cette contribution analyse les stratégies différenciées du recours au passé dans le débat germano-polonais au sujet du projet d'un « Centre contre les expulsions ». L'initiative, lancée par l'Union des expulsés (Bund der Vertriebenen, BdV) allemande en 1999, couronne les tentatives de ce groupe d'intérêts de s'inscrire dans l'espace public dans le contexte de l'élargissement de l'Union européenne (UE). D'une manière plus générale, ce débat est révélateur d'évolutions des usages d'un passé douloureux dans l'espace public en Allemagne et en Pologne. La contribution interroge ainsi les temporalités politiques favorables à la médiatisation du projet, impliquant des évolutions à l'échelle nationale – notamment les échéances électorales – et supranationale, comme l'élargissement de l'UE.
Dorota Dakowska, « Au-delà du rideau de fer : de la fin de la guerre froide à l'ouverture européenne », in Nicolas Beaupré, Caroline Moine (dir.), L'Europe de Versailles à Maastricht. Visions, moments, acteurs des projets européens, Seli Arslan, 2007, pp. 152-162
Dorota Dakowska, « « German Political Foundations: Transnational party go-betweens in the process of EU enlargement » », in Wolfram Kaiser, Peter Starie (dir.), Transnational European Union, Routledge, 2005, pp. 150-169
The German political foundations (politische Stiftungen) have played an important role facilitating party cooperation in countries in transition from authoritarian rule and, more recently, in the context of the transformation of Central and Eastern European Countries (CEEC). As party-related, publicly financed and largely autonomous organisations, these foundations are specific transnational actors. This chapter deals with both theoretical and empirical aspects of the study of EU enlargement, focussing particularly on the party cooperation preceding the accession of new member states. An analysis of the transnational cooperation between the European party federations and the political foundations in the years preceding the accession of new member states to the EU helps us to reconsider the questions of identity and transnational socialisation in an enlargement context.
Dorota Dakowska, « German political foundations: Transnational party go-betweens in the EU enlargement process », Transnational European Union: Towards a Common Political Space, 2005
Dorota Dakowska, Agnès Bensussan, Nicolas Beaupré, « Der politische und wissenschaftliche Umgang mit den Polizeiarchiven des Kommunismus in Deutschland und in Polen », Der folgende Sammelband ist Folge einer Tagung, die im April 2002 im Centre Marc Bloch, dem Deutsch-Französischen Forschungszentrum für Sozialwissenschaften in Berlin stattfand und die den Umgang mit den geheimpolizeilichen Archiven aus deutscher und polni, Die Überlieferung der Diktaturen. Beiträge zum Umgang mit Archiven der Geheimpolizei in Polen und Deutschland nach 1989, Klartext, 2004, pp. 247
Der Umgang mit der kommunistischen Vergangenheit, und insbesondere mit den polizeilichen Archiven dieser Periode sieht in Deutschland und in Polen unterschiedlich aus. Der politische Hintergrund der Entscheidungen, die zur Offenlegung von Akten im jeweiligen Fall geführt hat, wird in dieser Einführung des Sammelbandes diskutiert. Die zunächst oft juristischen Debatten lassen auch wissenschaftliche und politische Logiken erkennen. Dabei zeigen sie eine generelle Dimension, indem sie unterschiedliche Politiken in Bezug auf die kommunistische Vergangenheit und darüber hinaus, manchmal entgegengesetzte Auffassungen vom Verhältnis zwischen den Bürgern du dem Staat sowie von dem Beitrag der Geschichtswissenschaft zu den Erinnerungsprozessen darstellen. Es sind auch die unterschiedlichen Wege, die von den Historiographien der kommunistischen Periode in den beiden Ländern eingeschlagen wurden, in dieser Einführung analysiert.
Dorota Dakowska, « Les nuances de l’excellence »: La politique de l’enseignement supérieur et de la recherche en Pologne, entre logique de marché et tournant autoritaire, Gouvernement & action publique, 2024, n°1, pp. 53-74
Dorota Dakowska, « Fuir et accueillir. La mobilisation des associations polonaises et de la diaspora ukrainienne face à l’exil », Analyse Opinion Critique, 2024
Of the millions of refugees from Ukraine who have passed through Poland since Russia's large-scale invasion of Ukraine on 24 February 2022, almost one million beneficiaries of "temporary protection" remained there at the end of 2023. The reception of this largely female population has been made possible by a huge mobilisation of Polish citizens and associations, as well as the Ukrainian diaspora already well established in the country, on the one hand, and by the European framework of 'temporary protection' on the other. The public policies of the conservative government (2015-2023) have also shaped the reception of immigrants, favouring short-term stays and accommodation in private homes.
Dorota Dakowska, « The shades of excellence. », Gouvernement & action publique, 2024
This article analyses the transformations of higher education and research in Poland, focusing on the reforms following the regime change in 1989, those implemented by the liberal majorities and by the conservative Law and Justice Party (PiS). On the one hand, it analyses the conditions for the emergence and institutionalisation of research competition instruments. On the other hand, the article discusses the impact of political games on the orientation of higher education and research policy. While the context of systemic transformations and EU membership reinforces the openness to international comparison and the imperative of competitiveness, the position of the conservative governments (2015-2023) is ambiguous. The continuation of bibliometric evaluation only gradually reveals the reactionary ideological enterprise.
Dorota Dakowska, « Eppur si muove. Circulation transnationale des réformes de l’enseignement supérieur entre organisations internationales et espaces nationaux », Revue internationale de politique comparée, 2022, n°1, pp. 23-52
Cet article propose de réexaminer la thèse de la circulation transnationale des dispositifs d'action publique relatifs à l'enseignement supérieur en prenant en compte à la fois les cadres internationaux de réforme et leur réception dans des espaces nationaux. L'attention portée aux relations entre les organisations internationales (OI)-Conseil de l'Europe, OCDE, UNESCO ainsi que la Commission européenne-permet d'interroger les stratégies qu'elles déploient pour maintenir leur autorité dans un domaine qui relève des prérogatives historiques des États. Le cas de l'enseignement supérieur, secteur d'action publique secondaire dans l'espace transnational, offre un prisme heuristique pour analyser les relations de dépendance des OI vis-à-vis des États et d'autres bailleurs de fonds. Or, la relative fragilité du positionnement des OI dans ce domaine ne les empêche pas de développer des dispositifs ambitieux pour comparer les systèmes nationaux et mesurer leur performance. Les recommandations construites dans l'espace transnational trouvent une résonnance dans les espaces nationaux analysés (français, polonais et ukrainien). C'est cette double énigme que l'article interroge à l'appui d'une enquête empirique multisituée.
Dorota Dakowska, « Staying alive: how international organisations struggle to remain relevant policy players », Journal of International Relations and Development, 2022, n°3, pp. 784-805
This article engages in the discussion on international organisations as global players. IOs appear as paradoxical arenas of regulatory cooperation. Although they have been perceived as influential, they operate with unequal resources and tend to be increasingly contested. While acknowledging their role in transnational policy framing, the article discusses the power of IOs critically. It stresses their dependence (on states and external funds) and analyses how these organisations attempt to remain relevant policy players. The case of the transnational governance of higher education as a secondary policy field sheds light on the relations between international and European organisations (Council of Europe, European Commission, OECD, UNESCO, the World Bank). In order to explain how IOs that face limited financial resources seek to maintain their position in transnational policymaking, the demonstration highlights the material, practical and ideational aspects of interorganisational coordination. The article is based on empirical research conducted in several countries: over 50 semistructured qualitative interviews, archives of main IOs, and institutional documents.
Dorota Dakowska, « D'une frontière l'autre. Les ONG polonaises d'aide aux réfugiés entre la militarisation de la frontière bélarusse et la guerre en Ukraine », Hermès, La Revue - Cognition, communication, politique, 2022, n°1, pp. 104-106
Dorota Dakowska, « Créer des experts à son image : la Commission européenne et les politiques de l’enseignement supérieur », Politix, 2020, n°130, pp. 137-164
This article analyses the expansion strategies of the European Commission in the higher education (HE) field, focusing on its relationship with the organisations representing European academia (universities, students, quality assurance agencies) within the Bologna Process. It investigates the conditions under which these organisations were created and championed and shows how the Commission promotes the emergence of a Europeanised expertise on HE through the funding it offers. Beyond common sense ideas on cooperation and convergence in HE, I analyse the power relations in this transnational field and the way in which recurrent criticisms are played down and dodged. By emphasizing the trajectories and practices of these groups’ members, the article sheds new light on their contribution to HE policy-making in Europe.
Dorota Dakowska, « Pologne et Hongrie : Covid-19 et tentation autoritaire », AOC , 2020
La crise du COVID-19 a renforcé les tensions politiques dans les pays d’Europe centrale. Dans les pays déjà engagés sur la voie autoritaire, la crise sanitaire ne menace pas seulement, comme c’est le cas ailleurs, certaines libertés mais tout un ensemble de règles démocratiques. En Hongrie, la loi permettant au Premier ministre Viktor Orbán de gouverner par décrets pour une durée illimitée a suscité l’indignation. Le champ politique polonais a plongé dans le chaos à l’approche de l’élection présidentielle. Pour se garder de tout exceptionnalisme, il convient d’observer en détail les enjeux spécifiques à chacun des pays si l’on veut analyser l’exercice autoritaire du pouvoir par des dirigeants qui revendiquent le statut de « démocratie illibérale », voire « antilibérale ».
Dorota Dakowska, Claire Visier, « Analyser les usages des financements communautaires aux marges de l’Europe », Revue Gouvernance, 2018, n°1, pp. 1-14
Dorota Dakowska, Claire Visier, « Analyser les usages des financements communautaires aux marges de l’Europe », Revue Gouvernance, 2018, n°1, pp. 1-14
Dorota Dakowska, « What(ever) works : les organisations internationales et les usages de bonnes pratiques dans le domaine de l’enseignement supérieur », Critique Internationale, 2017, n°77, pp. 81-102
Cette analyse porte sur la manière dont les organisations internationales actives statutairement ou réputées compétentes dans le domaine de l’éducation construisent et diffusent leurs recommandations dans le secteur de l’enseignement supérieur. Ces recommandations sont diversifiées – valorisation de « compétences », « assurance qualité », promotion de l’« employabilité » des diplômés – et passent souvent par la mise en avant de « bonnes pratiques » interrogées ici, de manière critique, comme une notion paradoxale. En effet, l’éducation faisant formellement partie des prérogatives nationales, les recommandations des organisations internationales ne peuvent être, en principe, que facultatives et non contraignantes. Pourtant, dans certaines conditions, elles génèrent des mécanismes qui leur confèrent un caractère astreignant. À l’usage, le recours aux « bonnes pratiques » se révèle être un dispositif fourre-tout mobilisé par les organisations internationales à des fins d’autolégitimation pour mieux affirmer leur autorité sur un domaine dans lequel leur pouvoir est juridiquement limité.
Dorota Dakowska, « Competitive universities? The impact of international and European trends on academic institutions in the ‘New Europe’ », European Educational Research Journal, 2017, n°5, pp. 588-604
Dorota Dakowska, « L’Europe centrale à l’heure du repli souverainiste », Études : revue de culture contemporaine, 2017, n°4238, pp. 19-29
Dorota Dakowska, « What (ever) works. Les organisations internationales et les usages de bonnes pratiques dans l’enseignement supérieur », Critique internationale, 2017
The present article examines the manner in which international organizations that are statutorily active or reputed to be competent in the educational domain construct and disseminate their recommendations in the sector of higher education. These recommendations are diverse. In addition to emphasizing “skills” and “quality assurance” and promoting graduate “employability”, they often underscore “best practices”, which this article critically examines as a paradoxical notion. Since education is among a nation’s formal prerogatives, in principle the recommendations of international organizations are optional, not obligatory. In certain conditions, however, they generate mechanisms that render them compulsory. In practice, recourse to “best practices” reveals itself to be a catchall dispositif mobilized by international organizations for purposes of self-legitimization in order to better assert their authority over a domain in which their power is legally restricted.
Dorota Dakowska, « Au nom de l’Europe. Les fondations politiques allemandes face à l’intégration européenne », Revue d'Allemagne et des Pays de langue allemande, 2015, n°1, pp. 37-46
The work of the German political foundations has an important European dimension due to their presence in Brussels and to their support to pro-European elites in the partner countries. While this European investment is usually presented as a consensual issue, this contribution sheds light on the tensions and paradoxes that it may cause in some configurations. The article analyses the foundations’ investment in transnational party networks and their implication in regime changes in Europe. The Ukrainian case is used to show the limits of the political foundations’ action.
Dorota Dakowska, « Between Competition Imperative and Europeanisation. The Case of Higher Education Reform in Poland », Higher Education, 2015, n°1, pp. 129-141
Dorota Dakowska, Robert Harmsen, « Laboratories of Reform? The Europeanization and Internationalization of Higher Education in Central and Eastern Europe », European Journal of Higher Education, 2015, n°1, pp. 4-17
Dorota Dakowska, Robert Harmsen, « Europeanization, Internationalization and Higher Education Reforms in Central and Eastern Europe (coord.n°5-1 de : European Journal of Higher Education) », European journal of higher education, 2015, n°1
Dorota Dakowska, Ioana Cîrstocea, Carole Sigman, « Avant-propos », Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest, 2014, n°1, pp. 5-19
Dorota Dakowska, « Les relations germano-polonaises, vingt-cinq ans de nouveau voisinage », Questions internationales, 2014, n°69, pp. 57-59
Si le terme de réconciliation revient souvent pour qualifier l’état des relations bilatérales germano-polonaises, la formule invitetoutefois à quelques précautions. Les tentatives pour surmonter le passé conflictuel des deux États et développer des relations de confiance ont été soumises à des ruptures conjoncturelles et à des instrumentalisations politiques récurrentes. Loin de constituer un processus linéaire, elles se caractérisent par une double dimension politique et sociale, impliquant des acteurs intervenant à différents niveaux.
Dorota Dakowska, Ioana Cirstocea, Carole Sigman, « Les transformations des espaces académiques centre-est-européens depuis 1989 (n° 45-1 de la Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest) », Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest, 2014, n°1
Dorota Dakowska, « Foreword,Avant-propos », Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest, 2014
Dorota Dakowska, Philippe Aldrin, « Légitimer l'Europe sans Bruxelles ? »: Un regard sur les petits entrepreneurs d'Europe, entre décentrement et recentrages, Politique européenne, 2011, n°34, pp. 7-35
Dorota Dakowska, « Vers une politisation du débat public européen ? L’institutionnalisation des ‘fondations politiques européennes’ », Politique européenne, 2011, pp. 167-199
Dorota Dakowska, Philippe Aldrin, « Promouvoir l’Europe en actes »: Une analyse des petits entrepreneurs de la cause européenne, Politique européenne, 2011, n°2
Dorota Dakowska, « TOWARDS A POLITICISATION OF THE EUROPEAN PUBLIC DEBATE?
THE INSTITUTIONALISATION OF THE 'EUROPEAN POLITICAL FOUNDATIONS' », Politique européenne, 2011
The creation of political foundations at the EU level, made possible owing to a Regulation adopted in December 2007, signifies a breakthrough in comparison with the previous position of the European Commission towards party affiliated organisations at both national and European levels. This evolution is a part of the reorientation of the European communication policies, which seems to be an attempt to reach the public largely indifferent to the European affairs. This article analyses the mobilisation of political entrepreneurs in the European Parliament and of national foundations’ networks, lobbying the Commission and Council representatives. The Commission’s initiative needs to be considered in the political context in the aftermath of the 2005 constitutional referenda defeat. The article proposes a critical analysis of the foundations’ contribution to the politicisation of the European public debate. It analyses their communication strategies to see how they respond to the European objectives of proximity and dialogue.
Dorota Dakowska, Philippe Aldrin, « Légitimer l'Europe sans Bruxelles ? », Politique européenne, 2011
La démarche engagée par les auteurs vise à décentrer le regard sur le travail de légitimation et d'enracinement de l'ordre politique européen, c'est-à-dire observer la promotion de l'Europe hors ou loin de "Bruxelles". En contrepoint de l'éclairage plus classique apporté sur les "entrepreneurs d'Europe", il s'agit ici d'explorer l'univers des "petits entrepreneurs d'Europe", ces acteurs statutairement extérieurs aux institutions de l'UE mais mobilisés pour la cause intégrationniste, multipliant les initiatives pour exposer, expliquer, édifier l'Europe et donc la rendre légitime.
Dorota Dakowska, « Promouvoir l'Europe en actes. Une analyse des petits entrepreneurs de la cause européenne », Politique européenne, 2011
Dorota Dakowska, « Whither Euroscepticism? The Uses of European Integration by Polish Conservative and Radical Parties », Perspectives on European Politics and Society, 2010, n°3, pp. 254-272
Dorota Dakowska, « Networks of Foundations as Norm Entrepreneurs: Between Politics and Policies in EU Decision-making », Journal of Public Policy, 2009, n°2, pp. 201-221
Dorota Dakowska, « Des experts en démocratisation face aux changements révolutionnaires : le cas des fondations politiques allemandes », 2007, pp. 5-28
L'étude du poids des acteurs extérieurs dans les changements à portée révolutionnaire et notamment le cas des fondations politiques allemandes invitent à élargir l'échelle temporelle d'analyse. Fortement influencées par l'environnement institutionnel de l'après-guerre, les fondations ont su déployer leurs stratégies de rapprochement partisan à travers différents continents. L'analyse de leurs modes d'action en Europe centrale avant et après 1989 permet d'affiner la réflexion sur les relations entre les organisations occidentales et les mouvements dissidents en évolution. L'attention portée à l'ancrage des fondations dans le champ politique allemand montre que l'implication dans le soutien aux réformes à l'étranger peut donner lieu à des luttes d'interprétation au niveau national.
Dorota Dakowska, « Des experts en démocratisation face aux changements révolutionnaires : le cas des fondations politiques allemandes », Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest, 2007, n°1, pp. 5-28
Dorota Dakowska, « Experts on democratization faced with revolutionary changes: German political foundations,Des experts en démocratisation face aux changements révolutionnaires: Le cas des fondations politiques allemandes », Revue d'Etudes Comparatives Est-Ouest, 2007
Dorota Dakowska, « Les fondations partisanes allemandes dans le contexte de l'élargissement : transfert institutionnel et diffusion de récits européens », Revue internationale de politique comparée, 2006, n°4, pp. 717-733
This contribution sets out to examine the transfers underlying the enlargement process in the European Union. Without focusing on any specific sector, the approach looks into a particular kind of agent, the foundations connected with political parties. Through analysis of their actions to extend their economic and trade union expertise in Poland, we can observe the reciprocal nature of such transfers. In this context, the capacity to direct the European integration process clearly appears to be a matter of power.
Dorota Dakowska, « Les relations germano-polonaises : les relectures du passé dans le contexte de l'adhésion à l'UE », Pouvoirs - Revue française d’études constitutionnelles et politiques, 2006, n°118, pp. 125-136
La construction de l’enjeu de l’adhésion est loin d’avoir été consensuelle dans les deux espaces nationaux. La politique
de l’élargissement ainsi que les relations bilatérales sont alors relues à la lumière du passé par des groupes et des individus qui espèrent renforcer leur position à travers les interprétations historiques et mémorielles avancées. Ainsi, replacer les relations germano-polonaises dans leur contexte européen ne doit pas se traduire par une évacuation de l’historicité de l’analyse. Cependant, si le passé tend à se matérialiser dans ces relations, c’est surtout à travers les relectures contradictoires de l’histoire commune. Ainsi, le passé pèse sans doute moins sur l’agenda politique que les instrumentalisations qui en sont faites.
Dorota Dakowska, « Les relations germano-polonaises les relectures du passé dans 0 le contexte de l'adhésion à l'ue », Pouvoirs: Revue d'Etudes Constitutionnelles et Politiques, 2006
Dorota Dakowska, Laure Neumayer, « Introduction : Repenser l'impact de l'adhésion », Politique européenne, 2005, n°15, pp. 5-27
Dorota Dakowska, « Die Arbeit der Friedrich-Ebert-Stiftung in Polen zwischen 1971 und der friedlichen Revolution », Archiv für Sozialgeschichte, 2005, pp. 325-352
Der Artikel beschäftigt sich mit dem Engagement der sozialdemokratischen Friedrich-Ebert-Stiftung in Polen im Kontext der Ostpolitik.
Dorota Dakowska, « Niemieckie fundacje polityczne wobec Ostpolitik (1970-1989) », Rocznik polsko-niemiecki, 2005, n°12, pp. 7-36
Dorota Dakowska, « Wissen geben, Wissen nehmen. Deutsche parteinahe Stiftungen in Polen », Osteuropa, 2005, n°8, pp. 126-136
Dorota Dakowska, Laure Neumayer, « INTRODUCTION : REPENSER L'IMPACT DE L'ADHESION », Politique européenne, 2005, pp. 5-27
Introduction au numéro spécial "L'Union européenne élargie - acteurs et processus"
Dorota Dakowska, « The work of the Friedrich Ebert Foundation in Poland between 1971 and the peaceful revolution,Die arbeit der Friedrich-Ebert-Stiftung in Polen zwischen 1971 und der friedlichen revolution », Archiv fur Sozialgeschichte, 2005
Dorota Dakowska, « Giving and taking knowledge: The work abroad of foundations associated with political parties - The Polish case,Wissen geben, Wissen nehmen Deutsche parteinahe Stiftungen in Polen », Osteuropa, 2005
Dorota Dakowska, « Les fondations politiques allemandes en Europe centrale », Critique Internationale, 2004, n°24, pp. 139-157
Les fondations politiques allemandes sont des acteurs spécifiques de la politique étrangère allemande. Fortement autonomes, elles se situent à l'intersection de l'action publique extérieure et des dynamiques partisanes transnationales. Liées à l'évolution institutionnelle de la République fédérale et à l'autonomisation de sa politique de développement, elles disposent d'une longue expérience de l'engagement international sur plusieurs continents. Leur implication dans le contexte de démocratisation en Europe centrale invite à s'interroger sur le caractère politique de leurs modes d'action et à dépasser les écueils des approches traditionnelles de « l'assistance à la démocratie » par une démarche interactive.
Dorota Dakowska, « Des acteurs partisans dans la politique étrangère : les fondations politiques allemandes », La revue internationale et stratégique, 2004, n°55, pp. 27-34
Les fondations politiques sont un instrument original de la politique étrangère allemande. Comprendre comment elles se positionnent dans ce dispositif implique de s'intéresser à leur émergence et à leur institutionnalisation. Acteurs atypiques, proches des partis quoique ayant participé dès leur création à la politique allemande de coopération internationale, elles se situent à l'intersection de logiques institutionnelles différentes. De plus, les structures de leur contribution à la politique étrangère soulèvent le problème de la comparabilité de cette " diplomatie partisane " à une diplomatie plus traditionnelle. Enfin, les modes d'action sociétaux et partisans des fondations à l'étranger sont discutés au travers de l'exemple de leur engagement dans les pays candidats à l'Union européenne (UE).
Dorota Dakowska, « Poland growth compromised by political instability,Pologne 2003-2004 la croissance compromise par l'instabilité politique », Courrier des Pays de l'Est, 2004
Dorota Dakowska, « Advocates in Foreign Policy : German Political Foundations,Des acteurs partisans dans la politique étrangère : Les fondations politiques allemandes », Revue Internationale et Strategique, 2004
Dorota Dakowska, Agnès Bensussan, Nicolas Beaupré, « Les enjeux des archives des polices politiques communistes en Allemagne et en Pologne : essai de comparaison », Genèses. Sciences sociales et histoire, 2003, n°52, pp. 4-32
Dorota Dakowska, « Usages et mésusages du concept de gouvernance appliqué à l'élargissement de l'Union européenne », Politique européenne, 2003, n°10, pp. 99-120
Dorota Dakowska, « L'élargissement des fédérations européennes des partis et les fondations allemandes », La Nouvelle Alternative, 2003, n°59, pp. 65-72
Dorota Dakowska, Agnès Bensussan, Nicolas Beaupré, « Les enjeux des archives des polices politiques communistes en Allemagne et en Pologne : », Genèses. Sciences sociales et histoire, 2003, n°3, p. 4
Dorota Dakowska, « Les archives de l'est,Les archives de l'est », Geneses, 2003
Dorota Dakowska, « Beyond Conditionality: EU Enlargement, European Party Federations and the Transnational Activity of German Political Foundations », Perspectives on European Politics and Society, 2002, n°2, pp. 271-296
This article deals with the mechanisms and the impact of the enlargement process on the identity of Polish political elites.This
process is closely related to the evolution of EU governance; new political partners will have - and already have had - an impact on the decision making process at different levels of the EU. We start off with a review of the theoretical literature on the EU's normative impact on the work and role of political parties. This is followed by an analytical study of European party federations,
EU enlargement and the interrelationship between the 'logic of appropriateness' and the 'logic of expected consequences'. The article provides a case study of one non-governmental actor which has been particularly active in the field of transnational communication, namely, the German political foundations. Our empirical evidence calls into question the notion of conditionality as the major explanatory factor of EU-induced change.
Dorota Dakowska, Jerzy Holzer, « La réconciliation germano-polonaise », 2000, pp. 67-80
Les relations germano-polonaises ont été particulièrement conflictuelles au cours de ce siècle. Au-delà des antagonismes classiques entre deux nations voisines, la tension était jusqu'à la Seconde guerre mondiale liée à la politique expansionniste allemande, sur les plans politique, économique ou national. Le conflit a atteint son paroxysme après 1939 avec l'invasion de la Pologne et les crimes allemands contre la population polonaise pendant la guerre, puis en 1945, l'expulsion de la population allemande après le rattachement à la Pologne des territoires situés à l'Est de la ligne Oder- Neisse. Ces tensions ont persisté durant la période de la guerre froide, malgré quelques tentatives de dialogue dans les milieux dissidents. Mais depuis 1989, le processus de réconciliation germano-polonaise progresse, non seulement au niveau de la "grande politique", mais également à celui des contacts inter-personnels.
Dorota Dakowska, Piotr Madajczyk, « Les minorités nationales dans le processus de réconciliation germano-polonais », 2000, pp. 81-96
L'article traite d'une manière comparative l'histoire de la minorité allemande en Pologne et celle de la minorité polonaise en Allemagne. Les différences d'évolution de ces deux populations ont été replacées dans le contexte plus large de la formation des États-nations en Europe centrale et du Centre-Est. Sur cette toile de fond, le rôle joué par ces deux minorités dans les relations germano-polonaises est analysé.