Grégory Derville, Sylvie Pionchon, Les femmes et la politique, Presses universitaires de Grenoble et Cairn, 2023, Le politique en plus, 215 p.
Public : Personnel politique dans son ensemble et candidats, étudiants en sciences politiques de second cycle, les femmes comme les hommes pour qui la parité en politique reste un combat à mener.Résumé : Le 6 juin 2000, l’Assemblée nationale votait une loi « relative à l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ». Si le principe d’une telle loi, instituant la parité hommes-femmes dans le champ politique, a suscité des débats très passionnés, le constat sur lequel se fondaient ses promoteurs n’a guère été contesté : 55 ans après l’accès des Françaises au droit de vote et d’éligibilité, le champ politique reste encore aujourd’hui un univers éminemment masculin et sexiste. Cet ouvrage dresse tout d’abord un panorama précis et chiffré des inégalités entre les hommes et les femmes y compris après le vote de la loi sur la parité puis analyse les raisons pour lesquelles les femmes s’investissent moins dans le champ politique souvent parce que leur statut socio-économique ne leur permet pas pour des raisons liées aux inégalités sur le marché du travail et dans l’univers domestique de dégager de la disponibilité. Cet ouvrage analyse les fortes résistances masculines dans l’univers politique et montre comme les représentations stéréotypées du pouvoir, des rôles des sexes, des rapports hommes-femmes rendent aujourd’hui encore l’engagement politique au féminin difficile à penser et à vivre aussi bien aux yeux des simples citoyens qu’à ceux des militantes et mêmes des élues
Grégory Derville, Michèle Breuillard, Nathalie Ethuin, Rémi Lefebvre, Bernard Dolez [et alii], Des roses en mars: les élections régionales et cantonales de 1998 dans le Nord-Pas-de-Calais, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2022, Histoire et civilisations
Les élections intermédiaires sont souvent des échéances difficiles pour la majorité. Ainsi, les cantonales de 1982 sonnèrent la fin de « l'état de grâce » pour François Mitterrand, élu moins d'un an plus tôt Président de la République. De même, les cantonales et régionales de 1992 annoncèrent la déroute de la gauche l'année suivante. Le PS perdit quelques-uns de ses bastions, dont la présidence du conseil régional du Nord/Pas-de- Calais conquise à cette date par les Verts, et celle du conseil général du Nord gagnée alors par le RPR. Le Pas-de-Calais confirmant son orientation socialiste, la région revêtait des couleurs politiques multiples et inédites : verte, bleue et rose. Neuf mois après le scrutin législatif de 1997 consacrant à nouveau l'alternance, les élections cantonales et régionales de 1998 apparaissent, d'abord, comme une confirmation du résultat des élections législatives. Dans l'ensemble du pays, la gauche conquiert nombre de régions et de départements abandonnés six ans plus tôt, même si sa victoire fut peut-être moins ample que prévue. Le Nord/Pas-de-Calais est, à nouveau, une terre exclusivement socialiste, marquée par l'accession de Michel Delebarre à la tête du conseil régional, le retour de Bernard Derosier à la présidence du conseil général du Nord et la réélection de Roland Huguet à celle du Pas-de-Calais. L'ouvrage contient huit contributions, qui permettent de situer les enjeux du scrutin, de suivre la campagne et d'éclairer les résultats. Une place particulière est réservée à l'étude du personnel politique local, auquel sont consacrés trois chapitres. Figurent également, en annexe, les résultats des élections cantonales et des élections régionales (par département, circonscription et canton), la liste des élus, ainsi que la composition des nouveaux exécutifs
Grégory Derville, Guillemette Rabin-Costy, Pierre-Brice Lebrun, La protection de l'enfance, 4e éd., Dunod et Cyberlibris, 2020, 393 p.
Cet aide-mémoire présente de manière concrète et pratique l'essentiel du dispositif français de protection de l'enfance. Il rappelle le rôle primordial des parents, et détaille successivement : les notions de danger, de risque de danger et de maltraitance avérée ; les droits des mineurs placés ou pris en charge (vie privée, sexualité, accès aux soins, expression en justice, etc.), et ceux de leurs parents ; la subsidiarité des modalités d'intervention, de l'information préoccupante destinée au service départemental d'aide sociale à l'enfance au signalement d'un enfant victime de maltraitances avérées au procureur de la République ; les acteurs de la protection de l'enfance (conseil départemental, justice, associations, etc.) et la complémentarité entre le juge des enfants et le juge aux affaires familiales ; la confidentialité et les modalités de partage des informations qui concernent l'enfant.
Grégory Derville, Le pouvoir des médias, 4e éd., Presses universitaires de Grenoble, 2019, Politique en plus, 223 p.
Grégory Derville, Réussir la transition écologique: outils pour agir ensemble, Terre vivante, 2019, Conseils d'expert, 191 p.
Grégory Derville, La permaculture: en route pour la transition écologique, Terre vivante, 2018, Conseils d'expert, 207 p.
Grégory Derville, Guillemette Rabin-Costy, La protection de l'enfance, 3e éd., Dunod, 2014, Maxi-fiches, 250 p.
Grégory Derville, Le pouvoir des médias, Presses universitaires de Grenoble et Groupe Horizon, 2012, Politique en plus, 207 p.
Les dernières décennies ont été marquées par la montée en puissance des médias de masse : hausse du nombre de chaînes de télévision et de la consommation des programmes, prospérité des instituts de sondage et des officines de marketing politique, développement d’Internet et des réseaux sociaux. Ces constats provoquent une profusion de réflexions inquiètes : les médias ne seraient-ils pas devenus tout-puissants ? Ne rendraient-ils pas l’exercice de la démocratie impossible en y important des défauts rédhibitoires ? Ce livre met à la disposition des étudiants et du grand public un certain nombre de réponses à ces interrogations. La première partie est consacrée à un historique de la façon dont la sociologie a traité la question du pouvoir des médias. La seconde partie aborde les relations entre le pouvoir et les médias. Elle évoque notamment la manière dont les médias influencent la sélection, le discours et l’action des professionnels de la politique, mais aussi le travail militant et la mise en oeuvre de la notion de démocratie électronique. Toutes ces thématiques sont illustrées par des travaux empiriques et par de nombreux exemples issus de l’actualité politique récente
Grégory Derville, Guillemette Rabin-Costy, La protection de l'enfance, 2e éd., Dunod, 2011, Maxi-fiches, 243 p.
Grégory Derville, Guillemette Rabin-Costy, La protection de l'enfance, Dunod et Numilog, 2009, Maxi-fiches, 213 p.
Grégory Derville, Le pouvoir des médias: mythes et réalités, 2e éd., Presses universitaires de Grenoble, 2005, Le Politique en plus, 207 p.
Grégory Derville, Le pouvoir des médias: mythes et réalités, Presses universitaires de Grenoble, 1997, Le politique en plus, 158 p.
Grégory Derville, [Rapport de sondage]: les identités habitantes dans l'agglomération grenobloise, mars 1997, IEP, 1997
Grégory Derville, Rapport de sondage: agglomération grenobloise mars 1996, IEP, 1996
Grégory Derville, Le Bébête-Show comme processus de communication politique: son public, son contenu, son impact, Atelier national de reproduction des thèses, Université Lille 3, 1996, Lille-thèses
Grégory Derville, Pierre Bréchon, Le Bébête-show comme processus de communication politique: son public, son contenu, son impact, 1995, 666 p.
Depuis sa naissance en 1988, l'emission satirique "le bebete-show", diffusee sur tf1 a 19h 50, recoit un enorme succes populaire (entre 8 et 13 millions de telespectateurs chaque soir). Mais ce public de masse est en fait tres heterogene dans ses reactions face a l'emission. Une serie d'entretiens semi-directifs a permis de construire une typologie a 5 positions, avec les profils du refractaire, du mecontent, du telespectateur distrait, du fan populiste et de l'amateur eclaire du bebete-show. En plus de cette diversite du public, les auteurs subissent la pression de certaines contraintes dues a la nature de la "television de distraction", ou au genre satirique. Ces contraintes sont a l'origine d'un "contrat de communication" que les auteurs sont tenus de respecter, et qui explique en partie la singularite de leur discours par rapport au discours politique classique. Une analyse lexicometrique, rhetorique, stylistique, thematique et ideologique permet en outre de mettre en evidence le caractere conservateur et populiste du contenu du bebete-show. L'analyse du discours des telespectateurs et de plusieurs sondages montre que l'influence du bebete-show sur les representations politiques du public est tres variable, allant de l'effet de renforcement a l'effet de "brouillage". De meme, l'emission remplit des fonctions extremement differenciees selon le profil des telespectateurs : fonctions d'information, de decodeur et de socialisation pour le telespectateur distrait, fonctions de porte-parole, de procureur et de defouloir pour le fan populiste, fonction "editoriale" pour l'amateur eclaire. A un niveau plus large (et plus normatif), des arguments existent, issus par exemple de considerations anthropologiques, pour affirmer que le bebete-show ne represente pas forcement, pour la democratie, le danger que beaucoup y voient, notamment parce qu'il contribue a ritualiser (et a neutraliser) la contestation.