• THESE

    Aspects de l'idéologie politique en Bretagne à travers les chroniqueurs (XIVè-XVè siècles), soutenue en 1995 à Bordeaux 1 sous la direction de Jacques Krynen 

  • Hervé Le Roy, Jean Bastier, Marie-Bernadette Bruguière, André Cabanis, Jean-Christophe Gaven [et alii], Justice et politique: de la guerre de cent ans aux fusillés de 1914, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse et OpenEdition, 2021, 324 p.  

    Justice et politique ressemblent parfois à un couple mal assorti sous le signe de l'arbitraire du tyran du xive siècle, ou sous le regard ironique de La Fontaine... La politique nous ferait-elle désespérer de la justice, au bruit des fusillades de Ney ou des Poilus de 1914 ? Peut-on se consoler avec l'image du procès en musique ou en littérature ? Peut-on excuser le passé en regardant les efforts de ces républicains de 1852 ou de ceux du Garde des sceaux Jean Cruppi ?

    Hervé Le Roy, Philippe Nélidoff, Frédéric Audren, Jean-Marie Augustin, Ludovic Azéma [et alii], Les facultés de droit de province au XIXe siècle, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021, 558 p. 

    Hervé Le Roy, Marie-Bernadette Bruguière, Christian Bruschi, André Cabanis, Arnaud Decroix [et alii], Prendre le pouvoir: force et légitimité, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université des sciences sociales et OpenEdition, 2021  

    Pour la troisième fois, après « Justice et politique : La Terreur dans la Révolution française » (1997) et « Droit romain, ius civile et Droit français » (1999), Études d'histoire du droit et des idées politiques accueille les actes d'une réunion de travail, la troisième « table ronde » du réseau de laboratoires du Grand Sud, tenue à Toulouse les 16 et 17 mars 2001. Ce réseau joint au Centre toulousain d'histoire du droit et des idées politiques le Centre d'études et de recherches en histoire des idées politiques d'Aix-Marseille III et le Centre lyonnais d'histoire du droit et de la pensée politique de Lyon III. Quatorze universitaires ont apporté leur contribution au thème choisi, celui des rapports entre la force et la légitimité. Leurs recherches couvrent un champ très vaste, notamment d'un point de vue chronologique, depuis l'époque romaine avec une étude fondée sur le xxe Panégyrique latin et l'Histoire Auguste, jusqu'au xxe siècle, avec l'analyse des circonstances d'installation de la Ve république, en 1958. Entre ces deux extrêmes, les travaux présentés portent sur l'Angleterre de la guerre des deux roses, sur le Moyen Âge français de l'époque de Louis XI, sur les Temps modernes avec Louis de Condé, le cardinal de Bernis et le chancelier Maupeou, sur les xixe et xxe siècles avec le Concordat de 1801, les analyses de Benjamin Constant, de Louis-Auguste Blanqui et de Raymond Théodore Troplong, avec les rêves de retour au pouvoir de la famille de Bourbon

    Hervé Le Roy, Jacques Poumarède, Frédéric Audren, Jean-Marie Augustin, Mircea-Dan Bocşan [et alii], Histoire de l'histoire du droit, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université de Toulouse 1 sciences sociales et OpenEdition, 2021  

    Faire l'histoire de l'histoire est une démarche qui, depuis trente ans, est solidement installée au coeur des sciences historiques. Toutefois, jusqu'à présent, un domaine n'a guère fait l'objet de recherches historiographiques : l'histoire du droit. Cette discipline née dans l'enceinte des facultés de droit, a longtemps cultivé un « splendide isolement » à l'égard des courants qui ont traversé la « fabrique de l'Histoire », au nom d'une spécificité dont se réclament volontiers les juristes. Mais l'indispensable effort de réflexivité a fini par imposer ses exigences épistémologiques et c'est la vénérable Société d'Histoire du droit - fondée en 1913 - qui a mis à l'ordre du jour de ses Journées internationales, tenues à Toulouse en juin 2005, Thistoriographie de la discipline. Les 35 contributions réunies dans cet ouvrage explorent les racines anciennes de l'étude historique du droit, sa laborieuse introduction dans les facultés au cours du xixe siècle, l'invention et le développement de ses méthodes, de ses pratiques, comme de ses institutions propres (revues, sociétés savantes) au xxe siècle. Elles campent quelques figures notables qui l'ont illustrée et grâce à la participation de spécialistes espagnols, portugais, italiens, belges, néerlandais et roumain, elles offrent des comparaisons avec la situation française, et permettent de tracer un panorama d'ensemble très riche et, somme toute, d'une remarquable homogénéité

    Hervé Le Roy (dir.), S'implanter au Brésil, UbiFrance, 2008, 257 p. 

    Hervé Le Roy (dir.), Brésil, Ubifrance, 2007, L'essentiel d'un marché, 319 p. 

    Hervé Le Roy, Jacques Krynen, Aspects de l'idéologie politique en Bretagne à travers les chroniqueurs XIVème-XVème siècles, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille III, 1996, Lille-thèses  

    Les chroniqueurs bretons medievaux ont tente de susciter une historiographie specifique propre a etayer les revendications independantistes de leurs ducs, mais des obstacles contraignants les obligent a temperer leurs pretentions. Les sources legendaires ne permettent pas d'affirmer une originalite absolument incomparable des bretons, puisque ceux-ci doivent s'egaler aux autres grands peuples europeens en se targuant d'une meme ascendance troyenne. Les princes armoricains dans les chroniques restent tenus de conserver certains menagements a l'egard de la royaute, puisque des liens feodaux, sentimentaux et familiaux empechent toute rupture irreversible. Alain bouchart n'ose pas denoncer trop ouvertement la pernicieuse influence des aristocrates francais sur le dernier duc, francois ii, pour ne pas donner prise aux revendications royales concernant le controle des transfuges refugies en armorique. Surtout, il rejette la responsabilite du desastre final sur landais, favori du duc, avant de devenir son maitre, puis le tyran de son pays par la demission coupable du monarque. C'est la modernite de bouchart, contemporain de commynes, dans une epoque qui renouvelle la problematique de la tyrannie en la laicisant et en valorisant la legitime resistance des corps intermediaires (aristocrates et officiers) face a la dictature.

    Hervé Le Roy, Jacques Krynen, Gérard Daniel Guyon, Jean Kerhervé, Yves Sassier [et alii], Aspects de l'idéologie politique en Bretagne à travers les chroniqueurs (XIVè-XVè siècles), 1995, 633 p.  

    Les chroniqueurs bretons medievaux ont tente de susciter une historiographie specifique propre a etayer les revendications independantistes de leurs ducs, mais des obstacles contraignants les obligent a temperer leurs pretentions. Les sources legendaires ne permettent pas d'affirmer une originalite absolument incomparable des bretons, puisque ceux-ci doivent s'egaler aux autres grands peuples europeens en se targuant d'une meme ascendance troyenne. Les princes armoricains dans les chroniques restent tenus de conserver certains menagements a l'egard de la royaute, puisque des liens feodaux, sentimentaux et familiaux empechent toute rupture irreversible. Alain bouchart n'ose pas denoncer trop ouvertement la pernicieuse influence des aristocrates francais sur le dernier duc, francois ii, pour ne pas donner prise aux revendications royales concernant le controle des transfuges refugies en armorique. Surtout, il rejette la responsabilite du desastre final sur landais, favori du duc, avant de devenir son maitre, puis le tyran de son pays par la demission coupable du monarque. C'est la modernite de bouchart, contemporain de commynes, dans une epoque qui renouvelle la problematique de la tyrannie en la laicisant et en valorisant la legitime resistance des corps intermediaires (aristocrates et officiers) face a la dictature.

    Hervé Le Roy, L'assurance et le droit pécuniaire de la famille, Librairie générale de droit et de jurisprudence et Presses du Palais royal, 1985, Collection d'études sur le droit des assurances, 358 p.   

    Hervé Le Roy, Didier Martin, L'Assurance et le droit pécuniaire de la famille,, 1978   

  • Hervé Le Roy, Olivier Devaux, « L'argent et la foi selon Daniel-Rops », Annales de l'université Toulouse 1 Capitole - Tome LXI, Presses de l'université Toulouse 1 Capitole, 2020, pp. 285-305 

    Hervé Le Roy, Mathieu Touzeil-Divina, « Les relations conflictuelles entre l'Eglise et l'Etat autour de leur séparation :l'appréciation des juristes toulousains(1871-1914) », Des racines du Droit et des contentieux, Éditions l'Épitoge : Collectif l'Unité du droit, 2020 

    Hervé Le Roy, Christine Mengès-Le Pape, « La réciprocité entre l'église plénière et ses dissidences selon Daniel-Rops », La réciprocité:dimensions théologiques,juridiques et autres, Presses de l'Université Toulouse1 Capitole, 2019 

    Hervé Le Roy, Hiam Mouannes, « Prélude à la séparation de l'Eglise et de l'Etat:la perspective historique et catholique de l'Académie de législation de Toulouse (1871-1905) », La laicité à l'oeuvre et à l'épreuve, Presses de l'Université Toulouse1 Capitole, 2018 

    Hervé Le Roy, « La nostalgie de la justice chez Jacques Ellul », la Justice entre théologie et droit, Presses de l'Université Toulouse1 Capitole, 2016, pp. 179-198 

    Hervé Le Roy, Christine Mengès-Le Pape, « La guerre et l'évolution des sociétés »: les réflexions du milieu professoral de la faculté de droit de Toulouse entre 1871 et1914., Enseigner la guerre, hier et aujourd’hui, ici et ailleurs ?, Presses du Centre universitaire Montauban, 2016, pp. 205-216 

    Hervé Le Roy, « La dette entre histoire et théologie chez Jacques Ellul », La dette, les religions, le droit ?, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2014, pp. 363-376 

    Hervé Le Roy, « Le droit composite des Wisigoths : une symbiose annonciatrice selon le professeur Brissaud », Histoire, théorie et pratique du droit : études offertes à Michel Vidal, Presses universitaires de Bordeaux, 2010, pp. 707-726 

    Hervé Le Roy, « Une approche sociologisante de la simplification du droit autour du centenaire du code civil », Qu'en est-il de la simplification du droit ?, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2010, pp. 139-149 

    Hervé Le Roy, « Le songe positiviste de J.-B. Brissaud », Les Facultés de droit de province au XIXe siècle : bilan et perspectives de la recherche, Presses de l'Université Toulouse1 Capitole, 2009, pp. 239-261   

    Hervé Le Roy, « Les fondements de la sécurité individuelle selon les manuels d'histoire du droit à la fin du XIXe siècle », Qu'en est-il de la sécurité des personnes et des biens ?, Presses de l'Université des Sciences Sociales de Toulouse, 2008, pp. 47-66 

    Hervé Le Roy, « Révoltés imaginaires et rebelles historiques », Vérité poétique, vérité politique : mythes, modèles, et idéologies politiques au Moyen-Age, Centre de recherche bretonne et celtique, Université de Bretagne Occidentale, 2007, pp. 279-296 

    Hervé Le Roy, « Vers la publicisation de la sanction : les manuels d'histoire du droit au seuil du XXe siècle », A propos de la sanction, Presses de l'Université des Sciences Sociales de Toulouse, 2007, pp. 95-105 

    Hervé Le Roy, « Notice sur "J.-B. Brissaud" », Dictionnaire historique des juristes français, Presses universitaires de France, 2007 

    Hervé Le Roy, « Jean-Baptiste Brissaud, un juriste positiviste entre sociologie et anthropologie », Histoire de l'histoire du droit, presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2006, pp. 269-284   

    Hervé Le Roy, « J.-B. Brissaud, un juriste positiviste entre sociologie et anthropologie », Histoire de l'histoire du droit, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2006, pp. 265-280 

    Hervé Le Roy, « Philosophie de l'histoire et publicité foncière : autour de la réforme de 1855 », Annales de l'Université des Sciences Sociales de Toulouse, t. XLVIII, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2006, pp. 33-69 

    Hervé Le Roy, « La justification d'un coup d'Etat selon un chroniqueur breton engagé », Prendre le pouvoir : force et légitimité, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 2002, pp. 119-136 

    Hervé Le Roy, « Quelques considérations du chancelier d'Aguesseau sur la publicité foncière », Secret et justice : le secret entre éthique et technique, Publications de l'Espace juridique, 1999, pp. 97-108 

    Hervé Le Roy, « Crimes et châtiments de Pierre Landais (d'après les Grandes Croniques de Bretagne d'Alain Bouchart) », Justice et politique : de la Guerre de Cent ans aux fusillés de 1914, Presses de l'Université des Sciences Sociales, 1998, pp. 19-36 

  • Hervé Le Roy, « Le thème du secret dans les débats sur la publicité foncière au XIXe siècle », Annales aquitaines d'histoire du droit, Centre d'études et de recherches d'histoire institutionnelle et régionale, 1999, pp. 133-180 

  • Hervé Le Roy, « L’argent », le 07 novembre 2019  

    Organisée par l'Institut de droit privé et de l'Institut Catholique de Toulouse

    Hervé Le Roy, « La loi de solidarité », le 16 septembre 2019  

    Organisé par le CTHDIP, sous la direction de Christine Mengès-Le Pape

    Hervé Le Roy, « La réciprocité : dimensions théologiques, juridiques et autres », le 04 juillet 2017  

    Colloque international organisé par le CTHDIP, sous la direction de Christine Mengès-Le Pape

    Hervé Le Roy, « La justice entre théologie et droit », le 09 juin 2015 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Aymeric d' Alton, La critique de l'objectivisme dans la philosophie du droit du XX[e] siècle, thèse soutenue en 2006 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Marc Trigeaud  

    La substitution de l'intellect (i. E. La pensée) au réel en tant que sub-jectum, emporte une modification du sens de l'objet. L'objet n'est plus une forme de réalité, mais une forme intentionnelle subjective, étrangère à toute réalité au point de s'y substituer et de produire sa synonymie avec elle. Le monde n'accède alors à la réalité, qu' à l'instant précis où le sujet consent à se le donner comme objet ; l'objectivisme déborde ainsi le réalisme. L'objectivisme juridique consiste dès lors, dans le sillage de cette réduction, à définir la règle de droit et l'existence juridique des choses, non plus selon leur réalité, mais selon les formes objectives que le sujet intellectuel leur impute. Dépassant l'objectivisme juridique et l'abstraction qui le caractérise, la critique vise à restaurer à la racine de l'objectivité du droit, l'expression ontologique initiale du devoir être qui lui fournit son ultime justification. Remontant alors de la nature vers la valeur qu'elle sous-tend, l'intellect découvre, contre toute forme d'interprétation qui identifierait la valeur à son activité, que sa présence au juste et son expression objective constituent en réalité son intime vocation.